cours 12 - Approches uniquement sociales Flashcards

1
Q

Il y existe 2 modèles théoriques explicatifs du rôle spécifique des changements hormonaux sur le comportement sexuel. Quels sont-ils (nomme-les)?

A

1) Modèle de l’apprentissage social ;

2) Modèle neuroendocrinien/éthologique.

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2
Q

(QUESTION DE LA PROF)
V/F: le modèle de l’apprentissage social soutient que les changements hormonaux pubertaires n’ont aucun effet sur les comportements sexuels à l’adolescence.

A

FAUX: il y a un effet, bien qu’il soit indirect. L’effet est indirect parce que l’environnement social (changements dans les attributions de rôles sociaux, dans les attentes par rapport aux comportements sexuels, etc.) se trouve à être le médiateur de l’effet des changements hormonaux sur les comportements sexuels à l’adolescence.

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3
Q

(QUESTION DE LA PROF)
V/F: le modèle neuroendocrinien soutient que chez les animaux, les stimuli sociaux sont inopérants dans l’adoption des comportements sexuels à l’adolescence.

A

FAUX: les stimuli sociaux ont un effet dans l’adoption des comportements sexuels à l’adolescence, MAIS l’effet est indirect. Il est médiatisé par le SNC (système nerveux central): le SNC induit des changements dans l’apparence physique et augmente la réponse aux stimuli sociaux.

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4
Q

(QUESTION DE LA PROF)
V/F: les changements hormonaux pubertaires n’ont qu’un effet indirect sur les changements dans l’apparence physique à l’adolescence.

A

FAUX: cet effet est tout ce qu’il y a de plus direct.

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5
Q

(QUESTION DE LA PROF)

V/F: les gonades sont responsables, à elles seules, des changements pubertaires sexuels.

A

FAUX: d’autres organes et glandes sont impliqué.es, principalement la glande thyroïde, les glandes surrénales et l’hypophyse.

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6
Q

(QUESTION DE LA PROF)
Les approches purement sociales de la sexualité adolescente et du jeune adulte incluent les modèles de socialisation. Selon les recherches dans ce domaine, les principaux agents de socialisation et de sexualisation sont… (2)

A

Les pairs et la famille/les parents.

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7
Q

V/F: selon le modèle neuroendocrinien, les changements dans l’apparence physique externe (la taille et les CSS) entraînent un changement d’assignation de rôle social, auquel la personne pubère doit s’adapter.

A

Faux, cette affirmation s’applique au modèle de l’apprentissage social.

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8
Q

D’après le modèle de l’apprentissage social, les changements dans l’apparence physique externe (la taille et les CSS) entraînent un changement d’ASSIGNATION de rôle social, auquel la personne pubère doit s’adapter. Qu’inclut-on dans l’“ASSIGNATION”?

A

L’assignation inclut des approximations graduelles des comportements-types sexuels adultes.

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9
Q

D’après le modèle de l’apprentissage social, l’adolescent.e doit, par ___________ ou apprentissage social, acquérir les détails sur ce que sont les ___________________, les ___________ et les ______________.

A

D’après le modèle de l’apprentissage social, l’adolescent.e doit, par OBSERVATION ou apprentissage social, acquérir les détails sur ce que sont les STIMULI SEXUELLEMENT ATTRAYANTS, les COMPORTEMENTS PROCEPTIFS ÉVIDENTS et les COMPORTEMENTS RÉCEPTIFS/COPULATOIRES APPROPRIÉS.

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10
Q

V/F: selon le modèle de l’apprentissage social, les hormones affecteraient les comportements sexuels seulement indirectement, c’est-à-dire via la médiation de l’apprentissage social.

A

VRAI.

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11
Q

D’après ce qui a été discuté en classe concernant le modèle de l’apprentissage social, si un garçon adolescent vit une puberté TRÈS précoce (plus ou moins 7 ans), il entrera probablement dans une période de “couvance”. Qu’est-ce que cela signifie?

A

Ses changements pubertaires ne seront pas exploités pour un certain temps, du moins pour la « rencontre » sexuelle. Il choisit plus souvent de demeurer avec ses pairs et d’agir comme ses pairs, plutôt que de se tenir avec des plus vieux, qui ont l’expérience des relations sexuelles.

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12
Q

(DISCUTÉ EN CLASSE)

Comment le concept de “couvance” est-il expliqué par le modèle de l’apprentissage social?

A

Le comportement sexuel est inhibé (médiatisé) par l’apprentissage social. Alors qu’on aurait pu penser que les changements hormonaux auraient entraîné des changements de comportements sexuels, on constate plutôt qu’il n’en est rien, et ce en raison de l’apprentissage social (comment mes amis agissent, notamment).

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13
Q

(DISCUTÉ EN CLASSE)
V/F: si la puberté d’un garçon n’est que d’un an ou deux plus tôt que les autres, alors c’est plutôt un avantage pour lui. Dans ce cas, les effets dus aux élévations des niveaux d’hormones, qu’ils se fassent sentir ou non sur sa motivation et son comportement sexuel, resteront relativement indépendants de l’apprentissage social (comment je fais pour approcher une fille, avoir une première relation sexuelle, répondre aux taquineries, etc.).
Indiquez également ce que cela nous indique sur le modèle de l’apprentissage social.

A

VRAI.
Le modèle de l’apprentissage social a ses limites: les recherches montrent bien que la puberté légèrement précoce chez les garçon influence leurs comportements sexuels relativement indépendamment de l’apprentissage social.

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14
Q

(DISCUTÉ EN CLASSE)
V/F: les effets de la puberté tardive (2 ans et plus après l’âge moyen) sont plus négatifs et se font sentir à plus long terme chez les garçons que chez les filles.

A

VRAI.

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15
Q

(DISCUTÉ EN CLASSE)
V/F: plus l’écart entre l’âge moyen de la puberté des garçon et l’âge de la puberté tardive est grand, plus les effets négatifs se feront ressentir.

A

VRAI.

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16
Q

(DISCUTÉ EN CLASSE)
V/F: plusieurs études ont montré que les garçons pubères très précoces ont tendance à montrer des délais dans l’adoption d’un statut de carrière et d’un leadership organisationnel, de même que dans la formation d’un couple.

A

FAUX: ces conséquences s’appliquent aux garçons qui ont vécu une puberté tardive.

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17
Q

(DISCUTÉ EN CLASSE)
V/F: les hommes qui ont vécu une puberté tardive ont généralement moins d’enfants que les hommes qui ont vécu une puberté précoce ou à temps.

A

VRAI.

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18
Q

Quel est le modèle qui affirme que “les niveaux d’hormones augmentés entraînent des changements dans l’apparence physique et créent ainsi l’attirance sexuelle spécifique selon les espèces vivantes”?

A

Modèle neuroendocrinien/éthologique.

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19
Q

V/F: selon le modèle neuroendocrinien/éthologique, les niveaux d’hormones ont un effet DIRECT sur le SNC.

A

VRAI.

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20
Q

Selon le modèle neuroendocrinien/éthologique, les niveaux d’hormones ont 2 effets (directs) sur le SNC. Quels sont-ils?

A

o ↑ réponse individuelle aux stimuli sociosexuels (selon l’environnement);
o Activent les comportements proceptifs (qui se met en position d’approche sexuelle) et copulatoires.

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21
Q

Quel est le “facteur charnière” entre le modèle neuroendocrinien/éthologique et le modèle de l’apprentissage social ?

A

La maturation génitale et l’augmentation de sensibilité dans la zone génitale, induites par des changements hormonaux, peuvent en soi affecter le comportement.
*Ce facteur peut être inclus dans l’un et l’autre modèle.

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22
Q

V/F: le modèle neuroendocrinien/éthologique affirme que le lien entre les changements biologiques et le comportement sexuel est DIRECT, alors que le modèle de l’apprentissage social affirme que le lien est INDIRECT.

A

VRAI:
- Modèle neuroendocrinien/éthologique: l’influence des hormones est centrale dans l’explication des comportements sexuels.

-Modèle de l’apprentissage social: les effets des changements hormonaux sont d’abord médiatisés par l’environnement social avant d’avoir un effet sur les comportements sexuels.

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23
Q

V/F: Les recherches sur le comportement des animaux (étiologie) ont mis en relief le rôle central des influences hormonales dans l’explication des comportements sexuels des animaux des animaux pubères.

A

VRAI.

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24
Q

Quelles sont les 6 critiques de la théorie neuroendocrinienne/éthologique? Autrement dit, que devrait spécifier une future théorie endocrinienne, portant sur le comportement sexuel des jeunes adolescent.es, pour être valable? (6 choses)

A

1) La nature des hormones impliquées;
2) Le seuil “dose-réponse” des hormones;
3) Les interactions hormone-récepteur (effets différentiels des hormones sur les composantes du comportement sexuel - attirance, coït, etc., voir dernier cours);
4) Les périodes sensitives de développement;
5) Les interactions des hormones;
6) L’apparence physique et les facteurs sociaux.

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25
Q

V/F: les recherches neuroendocriniennes/éthologiques modernes sur l’humain montrent que les hormones sexuelles ont un effet sur le développement du cerveau (SNC, et donc sur les comportements sexuels. Expliquez.

A

VRAI:
Les hormones sexuelles ont un effet sur le développement du cerveau:
- Chez les fœtus (différenciation sexuelle prénatale);
- Chez les adolescent.es (par exemple, il y a un lien entre le cortisol et le stress).
L’effet direct des hormones sur le SNC induit ainsi des changements dans les comportements sexuels également.

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26
Q

Les recherches neuroendocriniennes/éthologiques modernes sur l’humain montrent que les hormones ont un effet ACTIVATIONNEL et ORGANISATIONNEL sur le cerveau. Expliquez les mots en majuscule et dites s’il s’agit d’un effet temporaire ou d’un effet à durée prolongée, voire permanente.

A
  • ACTIVATIONNEL: change l’activité du cerveau, temporairement;
  • ORGANISATIONNEL: change la structure du cerveau, effet prolongé, voire permanent.
27
Q

Durant la puberté et l’adolescence, les hormones stéroïdes affectent le remodelage des circuits du cerveau.
(A) Cet effet est-il activationnel ou organisationnel?

(B) Cet effet est-il temporaire ou permanent?

(C) Sur quoi ces changements auront-il un impact plus tard dans l’adolescence?

A

(A) Cet effet est ORGANISATIONNEL (change la structure du cerveau);

(B) Cet effet est PERMANENT;

(C) Ces changements auront un impact sur LA RÉPONSE BÉHAVIORALE (comportementale) des adolescent.es face à de telles hormones.

28
Q

D’après les recherches, quel est l’état de la question à propos des effets des hormones sur le dating et l’amour romantique (composante du comportement sexuel)?

A

Les études impliquant l’évaluation directe du développement hormonal et somatique n’ont pas été faites et/ou sont non consensuelles.

29
Q

D’après les recherches, quel est l’état de la question à propos des effets des hormones du la masturbation (gars vs filles)?

A

Les études impliquant l’évaluation directe du développement hormonal et somatique n’ont pas été faites et/ou sont non consensuelles:

  • Chez les garçons, le lien est direct, mais déductif (non prouvé au niveau du cerveau, seulement observé dans leur comportement);
  • Chez les filles, il y a un lien, mais indirect.
30
Q

D’après les recherches, quel est l’état de la question à propos des effets des hormones sur les comportements coïtaux?

A
  • Les hormones ont un rôle partiellement médiatisé par leurs effets sur l’appareil génital;
  • Les hormones jouent un rôle, mais aussi l’environnement social;
  • Les hormone ont un rôle important sur le développement de la réponse, de l’imagerie et de l’éveil sexuel.le.
31
Q

Que négligerait une théorie purement endocrine?

A

Les hormones sexuelles semblent une condition nécessaire pour le développement psychosexuel normal (par exemple, pensons à l’hypogonadisme), mais elles ne seraient pas suffisantes en elles-mêmes. Les recherches sur le timing de traitements hormonaux dans les cas de désordres pubertaires (par exemple dans les cas de puberté tardive, un traitement pour précipiter la puberté) démontrent qu’il y a des effets, mais pas forcément ceux désirés, ce qui étaye cette conclusion.

32
Q

Que négligerait une théorie purement sociologique?

A

Une théorie purement sociologique négligerait l’évidence clinique du rôle des hormones dans le développement de la sexualité adolescente.

33
Q

Chez les hommes, les hormones androgènes sont nécessaires pour 4 processus en lien avec le comportement sexuel. Nomme-les.

A
  1. Intérêt/appétit sexuel normal;
  2. Émission séminale;
  3. Spermatogenèse;
  4. Certains types de réponse érectiles (mais pas tous les types).
34
Q

V/F: les hormones androgènes sont nécessaires chez les hommes pour rendre l’orgasme possible.

A

FAUX: le rôle des androgènes dans l’orgasme mâle est encore incertain et possiblement variable.

35
Q

Les estrogènes sont nécessaires, chez les femmes, pour permettre 2 processus sexuels/reproducteurs. Lesquels?

A
  1. Réponse vaginale normale, spécialement la lubrification;

2. Organiser les comportements reliés à la fertilité et aux soins de maternage.

36
Q

V/F: les estrogènes et les androgènes peuvent être impliqués dans l’appétit sexuel et l’orgasme des hommes et des femmes.

A

VRAI: rappelons toutefois que le rôle des androgènes dans l’orgasme mâle est incertain et possiblement variable.

37
Q

V/F: en-dehors de la réponse vaginale et de l’organisation de la fertilité et des comportements de maternage, le rôle des estrogènes dans les comportements sexuels féminins est incertain.

A

VRAI.

38
Q

Quel est le paradigme des approches sociales du développement psychosexuel?

A

La sexualité est une construction sociale qui exige un apprentissage social.

39
Q

Il y a 3 modèles du développement psychosexuel qui ne sont QUE sociaux. Ces 3 modèles constituent les piliers des approches sociales, et chacun a généré d’autres théories (dont la théorie queer, par exemple). Nomme ces 3 modèles.

A

1) LES modèles de socialisation;
2) LA théorie de l’interaction symbolique;
3) LES théories sociales contextuelles.

40
Q

Quelle est l’hypothèse de base des modèles de socialisation?

A

La conformité aux attentes sociétales ne peut s’établir sans un apprentissage social préalable.

41
Q
Les études des modèles de socialisation se sont données comme tâche première d'identifier:
(A) Les agents de socialisation;
(B) Les mécanismes de socialisation;
(C) Les messages de socialisation.
Quels sont-ils?
A

o Agents de socialisation : les parents et les pairs;

o Mécanismes de socialisation : les parents et les pairs seraient perçus comme les plus influents sur leurs niveaux de connaissance, valeurs et attitudes quant au sexe.
o Messages de socialisation : les messages des parents et des pairs sont censés refléter les normes sociétales en cours, celles qui semblent les plus objectives.

42
Q

D’après les études sur les modèles de socialisation, l’impact des parents dépend en partie de 2 choses. Nomme-les.

A

 Du degré de conformisme de leurs propos en général;
 De leurs attitudes particulières sur la sexualité (les parents traditionnels semblent avoir plus d’impact sur le statut « vierge » des adolescents via leurs discussions-échanges sur la sexualité qu’en ont des parents aux valeurs plus permissives).

43
Q

V/F: certaines études des modèles de socialisation suggèrent que le contenue des communications parentales peut être moins important que le fait même d’avoir une discussion avec le parent.

A

VRAI: c’est l’intention qui compte, la possibilité de concevoir l’ouverture de son parent, que ce sujet-là est ouvert et accessible avec son parent, etc.

44
Q

V/F: les études sur les modèles de socialisation montrent qu’il y a peu de discussion directe sur les premières relations sexuelles et la contraception dans les dyades parents-enfants.

A

VRAI.

45
Q

V/F: les études sur les modèles de socialisation montrent que les pères sont plus impliqués que les mères dans les discussions sur la sexualité avec leurs fils et filles.

A

FAUX: les mères sont plus impliquées que les pères.

46
Q

V/F: les étude des modèles de socialisation montrent que les fils reçoivent plus d’attention que les filles en ce qui a trait aux échanges sur la sexualité.

A

FAUX: les filles en reçoivent plus que les garçons.

47
Q

Les études des modèles de socialisation suggèrent que les individus reproduisent les comportements, attitudes, désirs, etc. observés à travers quel mécanisme?

A

Modeling.

48
Q

D’après les études sur les modèles de socialisation, les filles de mères monoparentales (mères qui ont des activités de courtisanerie, de partenaires sexuels reçus à la maison) auraient tendance à commencer leurs relations sexuelles plus _____ (tôt ou tard) que les autres. Pourquoi?

A

Tôt, à cause du modeling.

49
Q

V/F: les filles de mères adolescentes ont tendance à être elles-mêmes mamans à l’adolescence. Pourquoi?

A

VRAI, à cause du modeling.

50
Q

Quels sont les deux principes généraux de la théorie de l’interaction symbolique?

A
  1. Nous voyons les choses non pas comme elles sont mais comme nous sommes nous-mêmes;
  2. L’individu est principalement constitué d’estimations qu’il retire de ses interactions avec les “autres significatifs”.
51
Q

Décrit le terme “interaction” et le terme “symbolique” pour mieux te souvenir de ce qu’est la théorie de l’interaction symbolique.

A
  • Interaction: l’interaction avec les autres (individus, situations ou objets) est ce qui est affecté par les symboles;
  • Symbolique: la signification que j’accorde au monde (aux comportements, aux situations, aux objets, aux autres, à la sexualité, etc.) influencera l’interaction mes interactions.
52
Q

Quelle est la seule théorie sociale contextuelle que nous avons abordé dans le cours?

A

La théorie sociologique de la permissivité sexuelle.

53
Q

V/F: les théories sociales contextuelles sont des théories macroscopiques. Expliquez.

A

VRAI. Les changements au niveau macroscopique (sociétal) influencent la sexualité adolescente. Par exemple, il existe des lois qui permettent aux jeunes de 14 ans et plus d’obtenir des soins de santé sexuelle en toute confidentialité (sans l’autorisation des parents).

54
Q

Quel est le principe de base de la théorie sociologique de la permissivité sexuelle?

A

Les forces sociales ont des antécédents majeurs dans la sexualité adolescente. Autrement dit, la sexualité adolescente est fortement influencée par les forces sociales.

55
Q

Quelles sont les forces sociales dont parle la théorie sociologique de la permissivité sexuelle? (2)

A
  1. Les relations primaires et intermédiaires (famille et pairs);
  2. Associations de groupes secondaires (religion, groupes ethniques, etc.).
56
Q

(A) Sur quoi était centrée l’éducation des enfants dans les années 50?
(B) Que priorise-t-on davantage aujourd’hui dans l’éducation des enfants?
(C) Quelle influence de changement a-t-il eu sur la sexualité adolescente?

A

(A) Obéissance et conformité des enfants aux attentes des parents.
(B) Autonomie et indépendance.
(C) Les droits des jeunes sont de plus en plus reconnus légalement. Ainsi, les jeunes de 14 ans et plus peuvent décider de leur sort sexuel autour de la contraception sans l’autorisation des parents.

57
Q

Parmi les théories qui ont inclus le social dans leur paradigme, mais sans en faire le seul paradigme, il y a la perspective bio-socio-développementale du cycle de vie (thèse de Thornton). Quelle est la thèse de cette perspective?

A

La sexualité adolescente doit être située à l’intérieur des processus de développement physique et social.

58
Q

Que dit la perspective bio-socio-développementale de Thornton au sujet des barrières entre les sexes, au niveau des amitiés?

A

De façon générale:

  • Les barrières entre les sexes est souvent plus forte avant 10 ans;
  • Entre 10 ans et 13 ans, on COMMENCE à voir des échanges plus fréquents;
  • À partir de 13 ans et plus, ça devient plus régulier qu’il y ait des échanges mixtes entre les sexes.
59
Q

D’après la perspective bio-socio-développementale, qu’est-ce qui permet d’abattre les barrières entre les sexes?

A

Les premières relations sexuelles.

60
Q

D’après la perspective bio-socio-développementale, quelle est la séquence de développement qui conduit à la sexualité adolescente?

A

Bio - Social - Sexuel:
La maturation physique pubertaire précède habituellement les changements qui marquent le développement social adolescent, c’est-à-dire ceux conduisant à la formation de liens intimes (aux amis) et de relations de courtisanerie, puis de relations sexuelles.

61
Q

La perspective bio-socio-développementale affirme que le processus bio-socio-sexologique varierait grandement dans le temps et dans ses effets. Quels sont les facteurs explicatifs d’une variance dans le “timing” du passage aux premières relations sexuelles (5).

A

1) Le rythme de développement physiologique;
2) Les habiletés interpersonnelles (exemple tempérament timide extrême, il est possible que la phase du développement social soit retardée);
3) Les normes sociales (exemple stress minoritaire);
4) Les valeurs personnelles au sujet de la sexualité;
5) Autres : expériences traumatiques, troubles alimentaires, style parental (permissif vs autoritaire, si par exemple cela va à l’encontre des normes sociales, sinon ça entre dans les normes sociales), etc.

62
Q

V/F: certains chercheurs de la perspective bio-socio-développementale suggèrent la séquence de développement psychosexuel suivante: changements BIO—> courtisanerie et expériences SEXUELLES—> approfondissement de son réseau SOCIAL (et découverte de l’intime).

A

VRAI.

63
Q

V/F: certains chercheurs de la perspective bio-socio-développementale voient la sexualité adolescente principalement en termes de récréationnelle, motivée par des facteurs d’ordre identitaire.

A

VRAI.