Cours 10.1 - Crise d'adolescence Flashcards

1
Q

V/F: Érikson élargit le concept de crise pour le sortir du monde uniquement pathologique.

A

Vrai.

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2
Q

V/F: d’après Caplan, à l’adolescence, il faut considérer la crise comme un processus normatif.

A

Faux. C’est selon Érikson.

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3
Q

Érikson parle des besoins spécifiques bio-psycho-sociaux en termes de ________________.

A

Conflits nucléaires.

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4
Q

À quoi Érikson fait-il référence lorsqu’il parle de conflits nucléaires?

A

À chaque période de vie, il y a un noyau de préoccupation qui intervient. Le conflit correspond à une tendance de forces égales qui s’opposent. La résolution de conflit se fait soit pour le meilleur (fin du développement), soit pour le pire (arrêt ou stagnation du développement).

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5
Q

(*) Quelles sont les 5 premières étapes (tendances qui s’opposent) d’Érikson?

A

 Étape 1 : confiance vs méfiance;
 Étape 2 : autonomie vs honte et doute;
 Étape 3 : initiative vs culpabilité;
 Étape 4 : industrie (confiance de soi) vs sentiment d’infériorité;
 Étape 5 : identité vs diffusion des rôles (ces changements amènent l’individu à se requestionner sur son identité).

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6
Q

V/F: l’adolescence, selon Érikson, correspond à l’étape de l’industrie/travail vs sentiment d’infériorité.

A

Faux. Selon Érikson, l’adolescence correspond à l’étape identité vs diffusion des rôles.

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7
Q

Selon Érikson, deux facteurs majeurs caractérisent la puberté et l’adolescence (au niveau biologique). Quels sont-ils?

A

1) L’avènement de la maturité génitale physique;

2) La croissance phénoménale du corps (rythme de croissance aussi rapide qu’à la première enfance).

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8
Q

Quelle est LA tâche développementale de l’adolescent.e selon Érikson? Expliquez de quoi il s’agit.

A
  • Intégration vs sommation des identifications de l’enfance au MOI.
  • Implique de « faire le ménage » dans ses « photos de famille »; rejeter celles qui reflètent moins la réalité actuelle et donner à celles restantes une histoire, une signification d’ensemble (assouplir ses identification passées vs rigidité).
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9
Q

Qu’est-ce que le MOI doit être capable de faire pour accomplir la tâche développementale, selon Érikson? (3)

A

Il doit être capable d’intégrer ses identifications passées avec :

1) Les exigences et les changements de la libido;
2) Les capacités constitutionnelles (éléments de ma personne que je ne pourrai jamais changer) innées;
3) Les occasions offertes (choisir ce qui me convient, voire lutter dans certains cas) dans les rôles sociaux.

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10
Q

V/F: Anna Freud perçoit l’adolescence comme des crises situationnelles qui peuvent être porteurs de pathologie.

A

Faux. C’est Caplan qui perçoit l’adolescence comme des crises situationnelles qui peuvent être porteurs de pathologie.

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11
Q

Quelle est la vision d’Anna Freud sur l’adolescence (qu’est-ce qui marque l’adolescence, de quoi résulte-t-elle?)?

A

Elle voit l’adolescence comme marquée par des perturbations normales, résultant des tensions entre les pulsions (ÇA) et l’interdit (SURMOI).

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12
Q

Quelle est la tâche de la personnalité, selon Anna Freud?

A

La personnalité de la personne a comme tâche de répondre occasionnellement au ÇA et au SURMOI.

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13
Q
  • Sur quoi le ÇA a-t-il un ascendant, à l’adolescence, selon Anna Freud?
  • Que se passe-t-il lorsque le ÇA prend le dessus?
A
  • Le ÇA aura un ascendant sur le monde des interdits à l’adolescence (SURMOI).
  • Quand il prendre le dessus, il est en position de domination; rien n’étouffe ses pulsions. L’individu devient alors submergé par le ÇA et ne comprend pas.
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14
Q

Quels sont les 5 enjeux de la crise d’adolescence selon Anna freud?

A
  1. Renforcement du ÇA;
  2. Faillite du MOI (moi relativement faible);
  3. Sentiment d’angoisse profond;
  4. Sentiment de culpabilité intense;
  5. Manifestations comportementales de ces fortes émotions.
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15
Q

(*) D’après Anna Freud, le renforcement du ÇA fait partie des enjeux de la crise d’adolescence. Quels sont les deux points de vue à ce sujet? Nommez-les écrivez-les.

A

a) Point de vue topique : l’inadéquation des mécanismes de défenses d’antan fait en sorte que l’individu devient submergé par l’excédant de pulsions libidinales de la puberté.
b) Point de vue dynamique : la réactivation des conflits œdipiens amenée par la maturation pubertaire fait en sorte que pour s’affirmer, l’adolescent.e doit faire le deuil des identifications parentales (préœdipiennes/s’identifier au parent tout-puissant et œdipiennes), c’est-à-dire qu’il doit prendre ses distances par rapport à ses anciennes identifications massives.

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16
Q

D’après Anna Freud, la faillite du MOI (MOI relativement faible) fait partie des enjeux de la crise d’adolescence. Expliquez à quoi elle fait allusion.

A

Repli régressif à des stades antérieurs du développement (comme on l’observe dans les névroses et les psychoses).

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17
Q

Selon Anna Freud, de quoi résulte le sentiment d’angoisse profond associé à la crise d’adolescence?

A

De l’affrontement du ÇA et du MOI.

18
Q

Selon Anna Freud, de quoi résulte le sentiment de culpabilité intense associé à la crise d’adolescence?

A

Des nombreuses victoires du ÇA sur le MOI.

19
Q

Donne deux exemples de “manifestations comportementales de ces fortes émotions” (angoisse profonde et culpabilité intense) associées à la crise d’adolescence.

A

Hostilité, opposition.

20
Q

(*) V/F: Caplan perçoit l’adolescence comme des crises situationnelles qui peuvent être porteuses de pathologie.

A

Vrai.

21
Q

(*) V/F: Caplan compare les crises d’adolescence à des incidents de parcours.

A

Vrai.

22
Q

(*) V/F: d’après Caplan, les crises sont spécifiques à l’adolescence.

A

Faux. D’après Caplan, elles peuvent survenir à n’importe quel période de la vie.

23
Q

(*) Sur quoi se concentrent les diagnostics, dans l’approche de Caplan (2)?

A

 La longueur du temps d’inconfort vécu durant la période (après neuf mois, l’inconfort cesse habituellement);
 Les périodes de grande vulnérabilité, souvent associées à une perte importante (relationnelle, décès, objet important, handicap, emploi, activité importante, perte du statut d’étudiant, etc.).

24
Q

Akhtar (1996) a effectué une revue de la littérature sur le concept d’identité. D’après cette revue de la littérature…
V/F: le concept d’identité est présent dans la littérature psychiatrique et psychanalytique depuis moins de 80 ans.

A

Faux, cela fait plus de 80 ans (au moins 80 ans).

25
Q

Akhtar (1996) a effectué une revue de la littérature sur le concept d’identité. D’après cette revue de la littérature…
Quelle est l’origine de l’identité?

A

L’interaction première entre le tempérament de l’enfant et les attitudes de la personne qui prend soin.

26
Q

Akhtar (1996) a effectué une revue de la littérature sur le concept d’identité. D’après cette revue de la littérature…
V/F: L’identité gagne une structure via les identifications primitives.

A

FAUX: l’identité gagne une structure via les INTROJECTIONS primitives.
En effet, quand on est tout petit, l’ancêtre de l’identification, c’est l’introjection (c’e-à-d ce qui se passe en-dedans).

27
Q

Akhtar (1996) a effectué une revue de la littérature sur le concept d’identité. D’après cette revue de la littérature…
V/F: l’identité se redéfinit elle-même à travers les identifications sélectives ultérieures.

A

VRAI. Par exemple “en maternelle, y’a une fille que j’aime bien, et sa grande sœur je l’aime encore plus. Et je veux devenir comme elle”.

28
Q

Akhtar (1996) a effectué une revue de la littérature sur le concept d’identité. D’après cette revue de la littérature…
L’identité acquiert une filtration et une continuité générationnelle en passant à travers ________. Expliquez.

A

Le complexe d’Œdipe (on en vient en réaliser qu’on n’est pas au même niveau que ses parents).

29
Q

Akhtar (1996) a effectué une revue de la littérature sur le concept d’identité. D’après cette revue de la littérature…
L’identité arrive à sa forme plus ou moins finale au travers _____________________________________ et ________________________________. Expliquez pourquoi on dit que l’identité arrive à sa forme “plus ou moins” finale.

A
  • La synthèse des identifications contradictoires;
  • La plus grande individuation de l’adolescence.
    Explication:
    L’identité reste sujette à de futurs raffinements durant les années jeunes adultes, les années adulte moyen et les années vieillesse (accepter les contradictions à l’intérieur de nous. Je suis noir ou blanc, par exemple).
30
Q

Akhtar (1996) a effectué une revue de la littérature sur le concept d’identité. D’après cette revue de la littérature…
Une identité intégrée (harmonieuse, unie) comprend quoi (5)?

A
  • Une image corporelle réaliste;
  • Un sentiment subjectif d’être soi-même;
  • Des attitudes relativement consistantes;
  • Un sens de temporalité (ce que j’étais, ce que je suis et ce que je vais devenir);
  • Le sens de son genre qui implique une authenticité et le sens de son ethnicité.
31
Q

Akhtar (1996) a effectué une revue de la littérature sur le concept d’identité. D’après cette revue de la littérature…
À quoi conduit un trouble de l’identité? Nommez-le et donnez des exemples.

A

Un trouble de l’identité nous conduit dans la psychopathologie (troubles de personnalité sévère, multiples personnalités, psychose).

32
Q

V/F: Akhtar (1996), avec sa revue de la littérature sur le concept d’identité, fait partie de la perspective empirique.

A

Vrai.

33
Q

(*) Quelle est la problématique proposée par la perspective empirique de la crise d’adolescence?

A

Est-ce que le phénomène de crise est représentatif de la réalité de l’ensemble des adolescent.es?

34
Q

Quelles sont les deux méthodologies de recherche utilisées pour répondre à la problématique “est-ce phénomène de crise est représentatif de la réalité de l’ensemble des adolescents?”

A

Longitudinale et transversale.

35
Q

MÉTHODOLOGIE LONGITUDINALE:
Offer a effectué une étude de 8 ans en étudiant des garçons adolescents, leurs éducateurs et leurs parents (population représentative). Les résultats démontrent qu’il y a 3 voies de développement, plutôt qu’une seule (comparé à la crise):
A) Quels sont ces 3 voies développementales?
B) Qu’est-ce qui caractérise chacune des 3 voies?
C) Donnez les pourcentages de jeunes qui empruntent chacune des 3 voies.

A

1) Voie continue : caractérisée par une expérience adolescente sans problèmes. Voie empruntée par 29% des jeunes (Saucier, 1981, précise que ce pourcentage résulte de la soustraction des 21% des sujets de cette étude qui se sont avérés inclassables);
2) Voie mixte : caractérisée par un mélange de poussés d’expériences sereines et de périodes courtes de conflits et de tourments. Voie empruntée par 44% des jeunes;
3) Voie tumultueuse : caractérisée par les éléments d’expérience relevés par la psychanalyse. Voie empruntée par 26% des jeunes.

36
Q

V/F: on trouve les mêmes résultats dans les recherches transversales que dans les recherches longitudinales.

A

Vrai, du moins d’après Rutter.

37
Q

Quelle est le nom de la théorie qui explique qu’il est possible, chez l’adolescent moyen, de faire face, sans tourment important, à un nombre si grand de défis?

A

La théorie focale.

38
Q

Qui est l’auteur de la théorie focale?

A

Coleman (1978).

39
Q

Explique la théorie focale de Coleman (1978).

A

La théorie focale montre que lorsque toutes les conditions sont favorables, tous les changements ne sont pas vécus en même temps (les périodes intenses de changements biologiques ne surviennent pas en même temps que les périodes intenses de changements psychologiques, ou sociaux/familiaux, ou identitaires/MOI).

40
Q

D’après la théorie focale de Coleman (1978), à quel âge:
A) l’anxiété au sujet des relations avec le sexe opposé est à son sommet?
B) la tension avec les parents est à son sommet?
C) la peur d’être rejeté du groupe des pairs est au maximum?

A

A) 11 ans : anxiété au sujet des relations avec le sexe opposé est à son sommet;
B) 17 ans : la tension avec les parents est au sommet;
C) 15 ans : la peur d’être rejeté du groupe des pairs est au maximum.