Cours 4 Flashcards
Comment doit être le setting d’un thérapeute ?
Tout entretien clinique se passe dans un lieu, qui doit
être aménagé de façon à faciliter le travail clinique
• Le mobilier : avoir les mêmes sièges pour tout le monde,
par exemple, c’est-à-dire éviter que le praticien soit sur
une chaise « directoriale » alors que le/les client/s sont
sur des chaises « simples »
• L’arrangement de la salle : pas de lumière crue, ni trop de
pénombre. Il faut également éviter le bruit, et assurer à
l’inverse que la salle est suffisamment isolée pour
empêcher que ce qui est dit puisse être entendu de
l’extérieur
• Décoration, « esthétique » de la pièc
Pourquoi dans les entretiens le patient et le thérapeute
sont assis en quart de profil?
• Ce setting vise à permettre une discussion, mais s’écarte
de la disposition d’une discussion quotidienne
• Vise à favoriser l’auto-exploration et la « planification
cognitive »
Comment se passe la recontre avec un patient ?
La rencontre avec un patient ; il s’agit non seulement
d’un rapport entre un expert et quelqu’un qui vient
chercher de l’aide, mais aussi d’un échange social
Cette rencontre est régie par les règles qui gouvernent
tout échange, notamment relatives à la communication
Selon le célèbre précepte de l’école de Palo-Alto:
« Impossible de ne pas communiquer »
Bien que les échanges verbaux soient au cœur du
travail du clinicien, les comportements non verbaux
réciproques du clinicien et du (des) client(s) vont avoir
une influence sur l’entretien
Quel est l’importance des signaux non verbales et autres ?
Le praticien peut transmettre, à son insu, des
messages non verbaux de dominance, de froideur,
d’incompréhension qui vont altérer la relation avec le
client
• Importance des signaux de « disponibilité à
l’interaction », qui permettent d’entamer une interaction
sociale et de réguler son déroulement jusqu’à son
achèvement
• Importance de la congruence des messages -> la
communication est multi-canal, donc nous pouvons
émettre des messages contradictoires entre canaux ou
entre « niveaux » de communication
• Le comportement du thérapeute doit favoriser l’interaction
Quels sont les variable de base ROGERS ?
La congruence et l’authenticité
La considération positive ou le regard positif inconditionnel
L’empathie
Qu’est que c’est la congruence et l’authenticité
Le thérapeute est franc et sans contrainte
• Il y a cohérence entre son discours et son attitude
générale (non verbale en particulier)
• Comportement non défensif par rapport à ce qu’apporte
le client
• Fait profiter le processus thérapeutique des expériences
négatives qu’il vit par rapport au client
• Peut faire usage de « self-disclosure » (! Pas dans toutes
les orientations thérapeutiques)
Qu’est que c’est la considération positive
Acceptation du client tel qu’il se présente, sans attendre
de lui de « présentation » ou de façade
• N’implique pas l’approbation de tout ce que le client dit et
fait mais proscrit le jugement ou la non acceptation
• Techniquement, implique (i) de ne pas conseiller le client,
(ii) la plus grande acceptation possible selon ses critères
propres, (iii) s’investir dans l’écoute du client -> éviter les
réponses machinales et automatisées
Qu’est que c’est l’empathie ?
• Perception, compréhension, reconnaissance et
communication des contenus de l’expérience vécue dans
le cadre de référence du client
• Techniquement, implique le « reflet » des émotions
d’autrui et/ou la verbalisation de ce que le client vit audelà de ce qu’il exprime explicitement. Il s’agit de
communiquer ce que le thérapeute croit avoir compris
• Le thérapeute tient compte de ce que le client (i) exprime
explicitement comme contenus émotionnels et
expérientiels, (ii) exprime implicitement (raconter d’une
voix tremblante mais sans mentionner d’affects), (iii) vit
de façon probable au vu des informations fournies
Qu’est que c’est l’alliance de travail ?
Trois éléments composent l’alliance (Bordin; 1979):
• L’accord entre le thérapeute (praticien) et le client sur les
buts du traitement (de l’évaluation)
• L’accord entre le thérapeute (praticien) et le client sur les
tâches à accomplir pour atteindre ces buts
• Des liens affectifs, nécessaires pour que thérapeute
(praticien) et client puissent affronter les vicissitudes du
changement thérapeutique (les résultats de l’évaluation)
En thérapie, l’alliance est liée positivement à la réussite
du traitement, quel que soit le courant thérapeutique.
Elle explique jusqu’à 30% de l’efficacité d’une
intervention – contre 15% environ pour les techniques
spécifiques