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Aspects environnementales et communautaires 1 > Cours 4 > Flashcards

Cours 4 Flashcards

1
Q

VRAI ou FAUX. La psychologie environnementale a récemment inventé le terme “environnement physique”.

A

FAUX. C’est une idée très ancienne et même relié au concept du Feng Shui (circulation des énergies dans l’habitat).

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2
Q

Qu’est-ce qui a changé dans notre environnement et nos interaction depuis le dernier centennaire?

A

Sur des milliers d’années (99% de son temps sur terre), l’être humain a développé son intelligence, le langage, sa créativité, ses habilités et ses compétences, etc, dans: un environnement natuel, hautement imprévisible, organisé en petits clans nomades.

Ajourd’hui: On passe 90% de notre temps à l’intérieur, la moitié de la population mondiale vit dans les villes et la tendance s’accroît.

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3
Q

Quel est le prix à payer à vivre dans des environnements si éloignés structurellement des milieux dans lesquels notre espèce a évolué?

A

Le prix est notre santé mentale.

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4
Q

Quels sont les 4 aspects de l’environnement bâti sont prometteurs en terme de santé et bien être?

A
  1. Permettre le contact avec la nature
  2. Promouvoit et respecte des normes de construction (design, matériaux, ameublement, qualité de l’air, etc.)
  3. Attention à l’aménagement des espaces publics (rues et trottoirs, cafés et parcs, infrastructures culturelles et sportives, etc.)
  4. Attention au design urbain, à la forme de la ville (décisions relatives au design global, aux transports, à l’utilisation du territoire, etc.)
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5
Q

Qu’est-ce que la biophilie?

A

Les humains ont une affiliation émotionnelle aux autres organismes vivants.

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6
Q

Décrivez l’étude de deux complexes de logement social à Chicago.

A

Caractérisituqes semblables sur le plan de l’environnement physique et social:

  • Architecture similaire
  • Présence d’espaces verts (pelouse, arbres)
  • Population défavorisée

Les gens qui habitent des unités de logement qui donnent sur les espaces verts:

  • Ont plus de liens avec leur voisin (réseau social, soutien)
  • Rapportent moins de violence conjugale et de criminalité
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7
Q

La psychologie environnementale étudie […]

A

les interrelations de l’individu avec l’environnement dans ses dimensions physiques et sociales.

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8
Q

Quelles sont les 3 dimensions que la psychologie environnementale étudie?

A

Effets des conditions environnementales sur les comportements humains

Manière dont l’individu perçoit ces conditions et agit sur elles

Efefts de nos comportements sur l’environnement

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9
Q

Qu’est-ce que l’environnement physique?

A

L’ensemble du cadre bâti, les éléments meubles qui le composent, ainsi que l’environnement naturel.

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10
Q

Qu’est-ce que l’environnement bâti et l’environnement naturel?

A

Environnement bâti: Tout ce qui est construit par l’humain (bâtiments, moyens de transport, cultures, etc.)

Environnement naturel: Ex: Végétaux, plans d’eau, relief, ressources naturels.

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11
Q

VRAI ou FAUX. Il y a plus de composantes chimiques dans l’environnement bâti que dans l’environnement naturel,

A

FAUX. Il y a des composantes chimiques tant dans l’environnement bâti que naturel ex: Production, contaminant eau, etc.

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12
Q

Quels sont les 4 niveaux d’analyse soci-spatiaux?

A

Micro-environnement, Méso-environnement, Macro-environnement, Environnement global.

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13
Q

Décrivez les 4 niveaux d’analyse socio-spatiaux.

A

Micro-environnement:

  • Enviro physique: Espace privatif - logement, espace de travail
  • Environnement social: Niveau familier - famille, amis, proches

Méso-environnement:

  • Enviro phys: Espaces partagés = espaces semi-publics, habitat collectif, quartier, lieu de travail, parc, espace vert
  • Enviro social: Niveau de collectivités de proximité = voisins, pairs, collègues, membres d’un club

Macro-environnement:

  • Enviro phys: Environnement collectifs publics - villes, agglomérations, villages, paysages, campagne
  • Enviro social: Individu/collectivité ; communauté; habitants; agrégats d’individus = concitoyens

Environnement global

  • Enviro phys: Environnement construit et naturel dans sa totalité; ressources naturelles
  • Enviro social: Niveau sociétal - société, population
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14
Q

Qu’est-ce qu’est le “Behavior setting”?

A

Système social restreint et naturel qui, par ses caractéristiques, prescrit certains comportements.
ex: Match de sport, restaurant, etc.

Unité écologique qui comprend une composante environnementale et une composante comportementale. Elles sont indissociables.

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15
Q

Quels sont les travaux pionners du “behavior setting”?

A

Travaux pionners de Roger Barker (années 50-60)

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16
Q

VRAI ou FAUX. Les “behavior settings” sont catégorisés à l’extérieur de “génotypes”.

A

FAUX. Les “behavior settings” sont catégorisés à l’intérieur de “génotypes.”

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17
Q

VRAI ou FAUX. Chaque génotype de “behavior setting” est caractérisé par un pattern imprévisible de comportements: le “setting program.”

A

FAUX. Chaque génotype de “behavior setting” est caractérisé par un pattern prévisible de comportements: le “setting program.”

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18
Q

Qu’est-ce que le “setting program”?

A

Coutumes et routines spécifiques à une culture qui structurent et régulent nos activités quotidiennes. Il recouvre à la notion de scripts

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19
Q

Les “settings programs” et les scripts requièrent […]

A

que les individus remplissent certains rôles sociaux.

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20
Q

Les “settings programs” et les scripts véhiculent[…]

A

des normes, qui découragent les comportements déviants.

Ainsi, le “setting” peut fonctionner adéquatement.

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21
Q

Quelles sont les principales contributions de Barker?

A

Il a étudié les individus dans leur environnement naturel. Il a choisi une unité d’analyse plus large que l’individu (le “behaviour setting”). Il a adopté une approche exhaustive pour identifier et décrire les “behaviour setting”: Dans l’étude d’une petite ville de Kansas, il a identifié et décrit en détails plus de 800 settings.

Certains aspects de son travail a inspiré la recherche ultérieure (ex: Notion de sous-population)

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22
Q

VRAI ou FAUX. Le nombre de “behaviour setting” change avec la taille de la population (Barker).

A

FAUX. Le nombre de BS reste relativement le même. Donc s’il y a une plus petite population, on va être porter à s’impliquer dans plusieurs BS. Par contre, cela peut épuiser les ressources.

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23
Q

Quelles sont les limites du travail de Barker?

A

Essentiellement descriptif
- Peu d’élaboration théorique, peu de pistes d’interventions

Avec son focus sur l’environnement, il a perdu l’individu de vue.
- C’était volontaire, mais cela ne met pas en valeur l’aspect transactionnel des relations entre l’individu et son environnement.

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24
Q

(Retour sur le texte de Evans, 2003) Quelles sont les 2 manières que les caractéristique de l’environnement bâti affectent la santé mentale?

A

Effets directs

Effets indirects
- Altération de processus psychosociaux connus pour avoir des conséquences sur la santé mentale.

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25
Q

Quels sont les effets directs des caractéristiques de l’environnement bâti sur la santé mentale?

A

Logement: Incluant la qualité du voisinage

Présence d’institutions/établissements de santé: Accès à des services pour la population vulnérable

“Crowding” ou logement surpeuplé: A aussi des effets indirects - exposition à des risques relationnels

Bruit: Une des principales “nuisances environnementales”. A aussi des effets indirects - trouble de sommeil

Qualité de l’air (intérieur)

Lumière (Notamment la lumière du jour): PAS la couleur.

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26
Q

Quels sont les effets indirects des caractéristiques de l’environnement bâti sur la santé mentale?

A

Sentiment de contrôle, de maîtrise sur son environnement: sinon, risque d’impuissance apprise

Soutien social: Design favorise les interactions sociales, “points focaux” (tente de favoriser la communication et les jeux focaux pour les enfants)

Ressourcement (effet réparateur contre le stress et la fatigue) : Nature ou sa représentation, design d’architecture, espace pour s’isoler (contre les effets néfastes de la supopulation)

ATTENTION: Modèle médiateur rarement testé comme tel.

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27
Q

VRAI ou FAUX. Les personnes aux prises avec d’autres stresseurs psychosociaux (groupes vulnérables) sont moins affectées par des environnements non-optimaux.

A

FAUX. Les personnes aux prises avec d’autres stresseurs psychosociaux (groupes vulnérables) sont plus affectées par des environnements non-optimaux.

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28
Q

Le cumul de risque en matière de conditions physiques et sociales défavorables produit […]

A

des effets particulièrement délétères sur la santé mentale.

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29
Q

VRAI ou FAUX. Ce sont les causes principales qui permettent de mieux expliquer les problèmes.

A

FAUX. C’est le cumul qui explique le mieux les problèmes.

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30
Q

Selon les recherches récentes, l’environnement physique influence la santé et le comportement à travers nos […]

A

perceptions (sens) : aspect visuel, luminosité, couleur, bruits, odeurs, température…

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31
Q

On minimise souvent l’impact de la vue sur nous même. Cet important impact se reflète les[…]

A

disparités sociales. Les groupes sociaux économiquement défavorisés sont plus susceptibles de vivre dans des environnements détériorés.

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32
Q

Quel est un des défis des recherches récentes sur l’environnement physique?

A

Il faut distinguer ce qui relève de l’environnement physique et de l,environnment social en matière d’effets sur la santé.

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33
Q

Nuisances environnementales: L’identification des effets de l’environenement physique (EP) a été appréhendé à travers l’expression de […]

A

la gêne et des plaintes.

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34
Q

Qu’est-ce que la gêne?

A

Expression composite d’inconfort qui peut se cristalliser sur une composante de l’EP (ex: bruits, odeurs).

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35
Q

VRAI ou FAUX. L’expression de gêne est le reflet fidèle de l’exposition à une composante de EP.

A

FAUX. L’expression de gêne n’est jamais le reflet fidèle de l’exposition à une composante de EP.
- Faible corrélation entre les niveaux de bruits et la gêne exprimée

36
Q

VRAI ou FAUX. Il y a des différences inter-individuelle mais pas intra-individuelles dans la perception des nuisances.

A

FAUX. Les deux sont très importants. Elles représentent la vulnérabilité différentielle à la nuisance.

37
Q

VRAI ou FAUX. Il y a des mécanismes cognitifs qui médiatisent la capacité à faire face au stresseur environnemental.

A

VRAI

38
Q

Pourquoi les grandes villes sont associées au stress?

A

Car il y a une présence simultanée de différentes nuisances environnementales/sources de stress (stresseurs).

39
Q

Quels sont les principaux stresseurs urbains?

A

Densité, pollution de l’air, bruit.

40
Q

Définissez le bruit sur le plan technique.

A

Phénomène acoustique provenant de la superposition de vribrations diverses (sons) non harmoniques.
- Fréquence (Hz), intensité (dB), durée, stable ou soudain, continu ou intermittent.

41
Q

Définissez le bruit sur le plan de la perception.

A

Tout ce qui est perçu par l’ouïe, qui n’est pas musical ou le fruit d’une orchestration instrumentale

  • Pas de signification objective
  • Ensemble de sons désagréables à celui qui l’écoute et qui le gêne soit parce qu’il interfère avec d’autres perceptions auditives plus pertinentes ou plus plaisantes.
42
Q

VRAI ou FAUX. Selon l’OMS (2009), le bruit n’est pas une menace réelle à la santé.

A

FAUX. Selon l’OMS (2009), le bruit est une menace réelle à la santé qui est sous-estimée.

43
Q

Décrivez les résultats de l’étude menée dans 19 villes françaises sur le bruit.

A

Les désagréments causés par le bruit constituent le facteur le plus dénoncé parmi les 7 problèmes majeurs de la vie urbaine.

44
Q

Quels sont les 7 problèmes majeures de la vie urbaine découvertent lors de la précédente étude?

A

Le bruit, laideur, saleté, pollution de l’air, tristesse, encombrement, manque d’espaces verts

45
Q

Quel est le type de bruit le plus dénoncé?

A

Ceux liés au transport.

46
Q

On estime qu’environ […]% de la population des états européens sont exposés aux bruits des transports à des niveaux susceptibles d’affecter leur santé.

A

40%

47
Q

Après six années d’évaluation des évidences scientifiques, un comité d’experts de l’OMS a conclut que le bruit est associé à quels problèmes à court et long terme?

A

Désordre du sommeil (endormissement), effets cardiovasculaires, effets hormonaux liés au stress (lesquels ont des conséquences sur le métabolisme et l’immunité humaine), diminution de la performance au travail et à l’école, perturbation du comportement social (en particulier une augmentation de l’aggressivité et de la passivité), fatigue et douleur, difficultés de langage et de communication, effets sur le bien-être (désordres anxieux et dépressifs) (conséquemment aux effets sur le sommeil)

48
Q

Quels sont les effets du bruit?

A

Directs auditifs: Effets sur notre audition. Ex: Tympan
Directs non-auditifs: Ex: Sommeil, physiologique
Indirects non-auditifs: Conséquences physiques et physiologiques des effets directs non-auditifs.

49
Q

VRAI ou FAUX. L’exposition au bruit augmente la vigilance et l’exposition CHRONIQUE et mène à des changements physiologiques et conséquemment à des effets sur la santé.

A

VRAI

50
Q

Décrivez le modèle Effets du bruit de Babisch (2002).

A
  1. Exposition au bruit (niveau du son)
  2. a Effet direct
  3. a.1 Perte d’audition
  4. b Effet indirect
  5. b.1 Dérangement des activités, sommeil, communication.
  6. b.2 Dérangement général
  7. Indicateurs de stress
  8. a Réaction physiologique du stress (non-spécifique): Système nerveux autonome (nerf sympatique), Système endocrinien (glande pituary, glande adrénale)
  9. Facteurs de risque
  10. a Pression sanguine, lipides dans le sang, viscosité du sang, réponse cardiaque, glucose sanguin, facteurs de “cloths” sanguin
  11. Désordres manifestés
  12. a Maladies cardiovasculaire: Hypertension, …
51
Q

Décrivez brièvement le modèle Effets du bruit de Babisch (2002).

A

L’exposition chronique est associée à des changements physiologiques, et à des nuisances, lesquels ont des effets variés sur la santé.

52
Q

Qu’est-ce que le coping?

A

Capacité de modifier son comportement pour s’ajuster au stresseur.
- Absence de contrôle sur l’environnement physique

53
Q

Quels sont les différentes catégories de l’étude “Large Analysis and Review of European housing and health Status (LARES)” (Niemann & Maschke, 2004)?

A

Pas dérangés par le bruit (catégorie de référence)
Dérangés de façon modérée par le bruit
Dérangés de façon élevée par le bruit.

54
Q

Quelles étaient les résultats pour la catégorie de gens dérangés modérément par le bruit?

A

Ils avaient 20% plus de chances de développer des symptômes dépressifs.

55
Q

Quelles étaient les résultats pour la catégorie de gens dérangés de façon élevée par le bruit?

A

Ils avaient 2,3 fois plus de risques de développer des symptômes dépressifs.

56
Q

Quel est le principal effet subjectif du bruit?

A

La gêne.

57
Q

Qu’est-ce que la gêne?

A

Sensation de désagrément, de déplaisir provoquée par un facteur de l’environnement.

58
Q

VRAI ou FAUX. Le lien entre la gêne et l’intensité du bruit est invariable. Il est facile de fixer avec certitude le niveau précis où commence l’inconfort.

A

FAUX. Le lien entre la gêne et l’intensité du bruit est variable. Il est difficile de fixer avec certitude le niveau précis où commence l’inconfort.

59
Q

Quels sont les autres effets du bruit (effets subjectifs)?

A

Effet sur l’humeur, l’irritabilité, l’anxiété, l’aggresivité (le bruit stimule l’appariton de comportements belliqueux), sur les attitudes et le comportement social ( - de sensibilité/intérêt à l’égard d’autrui, - participation dans l’environnement social, - de soutien à autrui, + d’isolement social), sur les performances intellectuelles et sur la qualité des communications interpersonnelles.

60
Q

Quels sont les facteurs individuels qui contribuent à l’importance de la gêne vécue?

A

Les antécédents, les variables socio économiques (profession, niveau d’éducaiton, âge) ainsi que certaines caractéristiques de la personnnalité (tendance à la domination, introversion, sociabilité, etc.)

61
Q

Quels sont les facteurs contextuels qui contribuent à l’importance de la gêne vécue?

A

Le contrôle (un bruit choisi est moins gênant qu’un bruit subi) ainsi que la prévisibilité (un bruit prévisible est moins gênant qu’un bruit imprévisible)

62
Q

Quels est le facteur culturel qui contribue à l’importance de la gêne vécue?

A

Le climat influence la durée d’exposition au bruit résidentiel

63
Q

Quels sont les sous-groupes les plus vulnérables au bruit?

A

Les enfants: Plusieurs aspects de leur développement sont affectés directement/indirectement
(effets physiologiques (cortisol), lecture, processus cognitifs, santé mentale, capacité d’attention/motivation, effets indirects via adultes présents dans le microsystèmes)

Personnes âgées et travailleurs de nuit (sommeil fragile)

Personnes moins nanties (disparités sociales en santé):
(habitent plus à proximité des autoroutes/aéroports, dans des milieux résidentiels moins bien insonorisé)

64
Q

Quels sont les défis méthodologiques des études sur le bruit?

A

Médiocité de l’environnement physique est associée à la pauvreté économique
- En contrôlant pour le niveau SSE, on extrait une partie de variance de l’effet atribuable au bruit. Ceci résulte en une sous-estimation des effets réellement attribuables au bruit.

Études transversales rendent impossible l’inférence causale
- Elles contrôlent toutefois très bien les aspects psychosociaux et économiques associés à la santé de l’enfant

Résultats d’études corrélationnelles transversale sont corroborés par des études corrélationnelles prospectives, d’intervention et des études expérimentales en laboratoire

  • Confirmation d’une relation dose-réponse, favorisant l’inférence causale
  • Hypothèse sous-jacentes aux mécanismes d’actions impliqués

Difficultés liées à la mesures: durée, intensité, cumul du bruit de plusieurs microsystèmes (maison, école, milieu de garde)

65
Q

Existe-t-il un lien entre les attributs des Public Open Space (POS) (qualité & quantité) et la santé mentale.

A

Oui! Par contre, en recherche il faut contrôler d’autres facteurs sociaux, individuels et démographiques.

66
Q

Quel est l’explication de cette relation?

A

Elle peut être partiellement expliquée par la fréquence d’utilisation des POS et des facteurs psychosociaux.

67
Q

Expliquer le modèle des POS.

A

Les politiques influencent les POS ainsi que l’environnement physique, le facteur social, individuel et démographique. Les différents facteurs influencent à leur tour les POS ainsi que les facteurs psychosocial (soutien social, sens communautaire, sentiment d’appartenance et réseau social) et la santé mentale.
Les POS vont influencer les facteurs psychosociaux qui à leur tour vont influencer la santé mentale (Détresse psychologique)

68
Q

Qu’est-ce que le SIG?

A

Systèmes d’information géographique: Système d’information qui intègre, stocke, analyse, et affiche l’information géographique.
OU
Imagerie du territoire en matériel de recherche qu’on peut ensuit utiliser pour comparer avec la recherche.

69
Q

Quelles sont les applications liées au SIG?

A

La création de requêtes interactives, analyse de l’information spatiale, modification et édition des données au travers de cartes.

70
Q

Quelles sont les résultats de l’étude sur les POS?

A

La QUALITÉ des POS importe plus que la quantité: sentiers prédestres, ombre/lumière, eau, pelouse irriguée. oiseaux, infrastructures sportives, terrains de jeux, types de rues aux alentours.

71
Q

Les individus vivant dans des environnements où l’on retrouve des POS de grande qualit. ont une probabilité […] de vivre de […] niveaux de détresse psychologique.

A

doublée ; faible

72
Q

Quels sont les variables de la recherche qui a pris place à Glasgow, Scotland concernant les effets de l’environnement bâti sur la santé mentale?

A

Environnement bâti: Concetration de terrains vacants/abandonnés

Santé mentale: Taux de prescription de médicaments pour traiter des problèmes mentaux.

73
Q

Quels sont les résultats de l’étude précédente?

A

Iniquité dans la distribution des terrains abandonnées
- Il y en a davantage dans les quartiers économiquement défavorisés

Association significative entre le taux de prescription de médicaments pour l’anxiété, la dépression et les psychoses, et la densité de terrains abandonnés, après ajustement pour les caractéristiques socio-démographiques des territoires:
Suggère plus de maladie mentale dans les secteurs où il y a une plus grande concentration de terrains abandonnés.

74
Q

Quels sont les résultats de Gariepy sur l’effet de l’environnement bâti du voisinage sur les trajectoires d’épisodes dépressifs chez l’adulte?

A

La présence de parcs est associé avec une probabilité plus faible de développer des symptômes dépressifs, chez les adultes engagés dans une trajectoire de prévalence faible ou modérée.

La présence de magasins d’alimentation, restaurants et de services de santé est associé avec une probabilité plus faible de développer des symptomes dépressifs, chez les adultes engagés dans une trajectoire de prévalence faible.

Aucun effet de voisinage sur la trajectoire de prévalence élevée.

75
Q

Qu’est-ce que l’initiative “Housing First”?

A

Fournir directement un hébergement aux sans-abris au lieu de demander un traitement au préalable.

C’est très efficace. Pour chaque 10$ investi, on fait 7$ de profit.

76
Q

Qu,est-ce qu’une VVS?

A

Villes et villages en santé.

77
Q

Comment qualifie-t-on une VVS?

A

Elle est constament en train de créer et d’améliorer ses environnements physique et social et de développer ses ressources communautaires, de manière à rendre les gens capables de se soutenir mutuellement dans l’occupation de toutes leurs fonctions et la réalisation de leur potentiel maximal.

78
Q

Où est né ce modèle d’intervention environnementale et communautaire?

A

À Toronto et l’OMS-Europe en est devenu le promoteur en 1986 : Mouvement international, structure en réseau, approche intersectorielle.

79
Q

VRAI ou FAUX. Dans ce modèle, le pays est un acteur central.

A

FAUX. Dans ce modèle, la municipalité est un acteur central.

80
Q

C’est une approche flexible qui prône […]

A

des solutions holistiques aux problèmes communautaires/urbains

un déplacement de focus de la maladie vers la santé

une planification participative, démocratique et concertée

81
Q

Qu’est-ce que le RQVVS et quand a-t-il été mis en place au Québec?

A

Réseau québécois des villes et villages en santé, 1990.

82
Q

La notion de “behavior setting” illustre bien […]

A

l’aspect indissociable des caractéristiques de l’environnement et du comportement humain

83
Q

L’environnement physique est le reflet des […], incluant la […]

A

disparités sociales en santé ; santé mentale

84
Q

Les études récentes suggèrent un effet […] de l’environenement sur la […]. Il faut miser sur la […] des […]

A

protecteur; santé mentale ; qualité ; espaces publics .

85
Q

Le logement: une approche sans […] est plus efficace qu’une approche en […].

A

condition ; escalier.

Aspects environnementales et communautaires 1 (13 decks)

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