Cours 3 - attitude Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une valeur?

A

Fait référence à des choses sociales (peuvent être des croyances)

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Q

Qu’est-ce qu’une croyance?

A

Fait référence à des choses subjectives, non-prouvés.

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3
Q

Qu’est-ce qu’une Attitude ?

A

L’évaluation générale, positive ou négative d’une personne à l’égard d’un objet psychologique. (un objet, une personne, une idée, etc.) ressemble à l’estime de soi (même mécanisme -> donner une valeur subjective/émotive à quelque chose.) Les attitudes sont à la base de la motivation, dirige notre comportement en donnant une valeur positive/négative aux choses.

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4
Q

Quelles-sont les deux caractéristiques principales de l’attitude?

A
  1. Direction: désigne le caractère positif ou négatif de l’attitude à l’égard d’un objet 2. Intensité: permet de mesurer à quel point une attitude est extrême
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5
Q

Qu’est-ce que la force (importance) d’une attitude ?

A

La force est le degré d’enracinement d’une attitude

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6
Q

À quoi est liée la force (l’importance) de l’attitude?

A

La certitude subjective (Conviction relative qu’a un individu d’être dans le vrai -> degré de certitude (ressemble en ce cas à une croyance)) et la centralité (Position occupée par une attitude dans la hiérarchie de l’ensemble de nos attitudes, est-ce que c’est centrale à la personne, est-ce que ça influence vraiment ses choix?) La force se mesure en ‘’est-ce important ou n’est-ce pas important?’’ (la force agit comme multiplicateur de l’impact de notre attitude)

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7
Q

Quelles-sont les deux types d’attitude?

A

Explicite: Accessible à la conscience, contrôlable et facilement exprimable. (les attitudes superficiels sont plus accessibles à la conscience) Implicite: Association inconsciente entre l’objet d’attitude et l’évaluation qu’on en fait. (les attitudes plus centrales sont souvent plus inconsciente)

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8
Q

Quelles-sont les quatre étapes de la formation des attitudes ?

A
  1. Conditionnement évaluatif: L’association entre un stimulus neutre et un autre stimulus positif ou négatif.
  2. Simple exposition (théorie de Zajong): La répétition d’un stimulus rend son traitement automatique et produit un sentiment plaisant.
  3. Apprentissage social: L’observation des attitudes et des comportements des autres. La plupart des attitudes sont apprises dans un environnement social.
  4. Conditionnement opérant : L’expression d’une attitude est renforcée ou punie.
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9
Q

Quels-sont les deux objectifs des études sur le changement d’attitudes?

A

Si on peut changer l’attitude de quelqu’un, cela se traduit par un changement de comportement. Deux objectifs des études sur le changement d’attitudes:
1. Comprendre ce qui se passe lorsque le changement se produit.
2. Mettre en lumière les stratégies susceptibles de le provoquer

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10
Q

Quelles-sont les autres théories du changement des attitudes ?

A
  1. Le conditionnement évaluatif
  2. Le conditionnement opérant: Approche de Yale
  3. Les théories de la consistance cognitive
  4. Le modèle de la vraisemblance d’élaboration cognitive
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11
Q

Qu’est-ce que le conditionnement évaluatif comme théorie du changement des attitudes?

A

Peut modifier les associations positives ou négatives) qui existent à l’égard d’un objet d’attitude (basé sur le conditionnement classique).

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12
Q

Qu’est-ce que le conditionnement opérant comme théorie du changement des attitudes?

A

(Approche de Yale): Carl Hovland (Université Yale) a dirigé un programme de recherche appliquant au changement d’attitude les principes du conditionnement opérant. Le rôle du renforcement est d’inciter l’individu adhérer au message. (voir prochaine diapo).

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13
Q

Quelles-sont les trois étapes du conditionnement opérant comme théorie du changement des attitudes?

A

a. Attention -> Pouvoir maintenir l’attention
b. Compréhension -> Il faut adapter le message à l’audience
c. Acceptation -> Les gens accepteront par a suite le message

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14
Q

Quelles-sont les variables étudiées par Hovland en lien avec le conditionnement opérant comme théorie du changement des attitudes?

A
  1. La source (crédibilité)
  2. Le message
  3. Le public (la cible, le langage à utiliser, la manière de transmettre, etc.)
  4. Le canal

Qui dit quoi à qui et comment?

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15
Q

Que représente la source comme variable étudiée par Hovland en lien avec le conditionnement opérant comme théorie du changement des attitudes?

A

LE QUI
Crédibilité (La personne/chose est-elle crédible, fait elle autorité (médecin, etc…))
L’attrait (la personne/chose est elle belle, bien présenté?)
La similarité (…)

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16
Q

Que représente le message comme variable étudiée par Hovland en lien avec le conditionnement opérant comme théorie du changement des attitudes?

A

LE QUOI
Appel à la raison ou aux émotions (si on veut donner des raisons aux gens d’acheter le produit ou si on fait appel à leur sentiments) Bilatéral ou unilatéral (Bilatéral: on montre les défauts pour ne pas que l’opposition en parle à notre place (dans un contexte de compétition) vs unilatéral: on montre que le positif (ou le négatif) car il n’y a aucune compétition) Répétition du message: (Il est plus avantageux de vendre Message direct vs indirect: Y’a-t-il des agents subordonnés qui vont parler du produit ou est-ce l’agent principal qui va faire son prosélytisme? Va-t-on montrer directement le produit et le faire tester aux gens ou va-t-on plutôt en parler et montrer des images.

17
Q

Que représente le public comme variable étudiée par Hovland en lien avec le conditionnement opérant comme théorie du changement des attitudes?

A

LE À QUI
Le niveau intellectuel ou d’instruction: Message simple si l’auditoire est peu instruit ou intelligent; sinon, message plus complexe
Niveau d’attention : La distraction peut être néfaste devant un auditoire favorable, mais utile devant un auditoire sceptique

18
Q

Que représente le canal comme variable étudiée par Hovland en lien avec le conditionnement opérant comme théorie du changement des attitudes?

A

LE COMMENT
En général, l’interaction directe est plus efficace que les autres canaux
Les messages complexes sont plus persuasifs lorsqu’ils passent par les médias écrits, qui stimulent davantage le travail de réflexion du récepteur, que par les médias électroniques
Les médias, en particulier électroniques, ont une influence indirecte, mais réelle.

19
Q

Qu’est-ce que la constance cognitive comme théorie du changement des attitudes?

A

La constance cognitive est le besoin présumé de l’être humain de garder une cohérence interne.
Deux théories principales de la consistance cognitive expliquent le changement des attitudes
a. La théorie de l’équilibre (Heider): On cherche à rétablir l’équilibre dans nos interactions avec les autres.
b. La théorie de la dissonance cognitive (Festinger): En règle générale, on cherche à avoir une consonnance logique entre nos attitudes/croyances et nos comportements.

20
Q

Que représente la théorie de l’équilibre de Herder comme théorie de la constance cognitive dans l’explication du changement d’attitude?

A

Lorsque :
Deux personnes qui s’estiment mutuellement sont en désaccord
Deux personnes qui ne s’estiment pas sont en accord
… leur relation est en déséquilibre
Lorsque nos relations avec les autres sont déséquilibrées, nous sommes motivés à rétablir l’équilibre
La recherche de la consistance cognitive obéit à la loi du moindre effort : le moyen le moins coûteux pour rétablir l’équilibre sera choisi
« On ne peut être ami qu’avec les gens qui pensent comme nous, qui aime les choses comme nous » -> si ce n’est pas le cas, il y a un déséquilibre que l’on tentera de rétablir de la manière la moins couteuse possible.

21
Q

Que représente la théorie de la dissonance cognitive de Festinger comme théorie de la constance cognitive dans l’explication du changement d’attitude?

A

La dissonance cognitive se produit lorsque qu’il y incohérence : Entre 2 éléments cognitifs liés au même objet d’attitude, entre son attitude et son comportement. Il en résulte un état de tension désagréable pour la personne, plus les cognitions sont importantes, plus l’état de tension est désagréable, et plus la personne sera motivée à la réduire sa dissonance

22
Q

Comment réduire la dissonance cognitive en raison de l’exposition à l’information?

A

Pour réduire la dissonance qu’une personne ressent lorsqu’exposée à de nouvelles informations, la personne peut:
Changer son comportement, ses attitudes ou croyances
Rationaliser :
Réinterpréter la réalité de façon à ne plus voir la dissonance
Se convaincre que les cognitions en cause ne sont pas importantes

23
Q

Comment réduire la dissonance cognitive en raison d’une justification insuffisante ?

A

Si un individu est amené à s’exprimer ou à agir de façon contraire à son attitude, il ressentira un état de dissonance l’incitant à changer son attitude de manière à la faire correspondre à ce qu’il a dit ou fait
Plus les facteurs externes susceptibles d’inciter à l’action sont forts, plus faible sera le changement d’attitude

24
Q

Qu’est-ce que la dissonance en raison d’une prise de décision ?

A

Une fois leur décision prise, les gens ont tendance à valoriser l’objet choisi et à dévaloriser l’objet rejeté.
Cout d’opportunité : À chaque fois qu’on fait un choix, il y a un cout : On se prive des autres choix.

25
Q

Que représente le modèle de la vraisemblance de l’élaboration cognitive comme théorie du changement d’attitude?

A

La clé du changement d’attitude n’est pas dans l’environnement, mais dans la tête des gens
L’être humain ne traite pas de la même façon les informations selon qu’elles passent par la voie centrale ou la voie périphérique
Voie centrale : Fait réfléchir la personne, les arguments sont importants, si le public est investi intellectuellement.
Voix périphérique : C’est l’enrobage qui détermine la persuasion, si les gens ne sont pas très attentifs…