cours 10 - psychologie légale Flashcards
Qu’est-ce que le profilage racial?
Action à laquelle procède une personne en situation d’autorité à l’égard de quelqu’un pour des raisons de sécurité, et qui repose sur des généralisations fondées sur l’ethnie, la race, la religion ou l’origine nationale, sans motif réel ou soupçon raisonnable.
Qu’est-ce que le profilage criminel?
Établissement du profil psychologique d’un criminel à partir de la scène de crime afin d’en déduire le suspect possible.
Résultat d’un processus d’attribution.
Basé sur une sorte d’analyse statistique de la criminalité.
Que peut-on dire des témoins oculaires?
-La mémoire des témoins oculaires est imparfaite.
-Certains facteurs particuliers risquent de fausser la mémoire.
-Les juges et les jurés ne tiennent pas assez compte de ces facteurs.
Quels-sont les différents processus de la mémoire en lien avec le témoignage oculaire?
L’acquisition de l’information : Processus par lequel nous notons les informations dans notre environnement et y prêtons attention.
L’emmagasinage de l’information : Processus par lequel notre mémoire emmagasine les informations que nous avons acquises dans notre environnement.
La récupération de l’information : Processus par lequel nous récupérons les informations emmagasinées dans notre mémoire.
Pourquoi l’acquisition de l’information par les témoins oculaires est limitée?
Les crimes ont souvent lieu dans des conditions qui permettent difficilement de bien percevoir ce qui se passe:
ils se produisent souvent la nuit ; ils se déroulent rapidement ; le criminel modifie son apparence.
Le témoin est la proie d’émotions intenses.
L’attention du témoin est focalisée sur l’arme du crime.
Les témoins sont sujets à un biais favorisant la mémoire des visages des individus appartenant à sa propre ethnie.
Comment l’emmagasinage de l’information des témoins oculaires se fait?
Mémoire reconstructive: processus par lequel le souvenir d’un événement est altéré par les informations obtenues une fois que l’événement s’est produit.
Même une suggestion subtile peut déboucher sur des rapports étonnamment inexacts de la part des témoins.
Comment les événements postérieurs peuvent-ils influer sur la mémoire?
Les informations acquises depuis l’événement initial effaceraient définitivement le souvenir originel: réécriture de l’événement.
La personne oublierait un certain nombre de détails initialement mis en mémoire ; quand on l’interroge, elle utilise les informations acquises après coup pour combler les trous.
La personne oublierait la provenance de ce qu’elle a retenu, de sorte qu’elle confondrait les deux types d’information issus de l’emmagasinage, soit les informations acquises lors de l’événement initial et les informations acquises ultérieurement.
Comment se fait la récupération des informations par le témoin oculaire?
De manière à lui faire identifier la personne qui a commis un crime, on peut demander au témoin:
de participer à la construction d’un portrait-robot ou d’essayer de dire si le visage du suspect fait partie de la série de photos qu’on lui soumet.
de participer à une séance d’identification, après l’avoir installé à l’abri des regards, et d’indiquer si le suspect se trouve parmi les personnes qui défilent successivement devant lui.
Comment augmenter la fiabilité des réponses lors de séances d’identification?
Présenter le suspect parmi des personnes qui défilent successivement:
L’apparence des personnes ne doit pas trop varier. Lors de plusieurs séances, on doit faire varier l’ordre de présentation.
S’il y a plusieurs témoins, ils devraient participer à tour de rôle aux séances.
Il faut éviter toute source d’influence ou de «contamination». On ne doit donner aucun indice au témoin.
Le policier qui participe à la séance doit ignorer qui est le suspect.
Il doit mentionner que le suspect n’est peut-être pas parmi les personnes. Il doit s’abstenir de tout commentaire sur les affirmations du témoin.
Quels-sont les quatre types de séances d’identification possibles?
Double aveugle et parade simultané.
Double aveugle et parade séquentielle. (donne les meilleurs résultats)
Simple aveugle et parade simultanée.
Simple aveugle et parade séquentielle.
Comment augmenter la fiabilité du rappel pendant un interrogatoire?
Établir d’abord une bonne relation avec le témoin et poser des questions ouvertes.
Encourager le témoin à être actif dans l’échange ; lui dire de ne pas chercher à deviner ce qui s’est passé s’il n’est pas certain.
Inviter le témoin à reproduire mentalement le contexte de l’événement auquel il a assisté et à adopter différentes perspectives.
Lui demander de fermer les yeux lorsqu’il se remémore l’événement ; recourir à des dessins afin de recueillir des informations non verbales.
Comment augmenter la fiabilité du rappel pendant un interrogatoire?
Établir d’abord une bonne relation avec le témoin et poser des questions ouvertes.
Encourager le témoin à être actif dans l’échange ; lui dire de ne pas chercher à deviner ce qui s’est passé s’il n’est pas certain.
Inviter le témoin à reproduire mentalement le contexte de l’événement auquel il a assisté et à adopter différentes perspectives.
Lui demander de fermer les yeux lorsqu’il se remémore l’événement ; recourir à des dessins afin de recueillir des informations non verbales.
Que peut-on dire sur la qualité des témoignages?
Il n’y a pas de lien établi entre le degré de confiance du témoin et l’exactitude de son témoignage.
Les jurés accordent plus de crédibilité à un témoin sûr de lui qu’à un témoin hésitant, même si on leur dit qu’il n’y a pas le lien entre le degré de confiance et l’exactitude!
Le rappel tardif d’informations est interprété comme une incohérence, alors qu’un rappel tardif est aussi fiable qu’un rappel immédiat.
Que peut-on dire du témoignage des personnes victimes de viol?
Les personnes victimes de viol sont plus susceptibles d’être perçues comme crédibles si elles sont émotives que si elles sont impassibles.
Leur crédibilité perçue est aussi influencée par leur consommation de drogues ou d’alcool, leurs antécédents sexuels, ou le fait qu’elles soient entrées librement chez l’accusé.
Toutefois, dans le livre, il est rapporté qu’aucun de ces facteurs ne serait un indicateur fiable de la véracité du témoignage des victimes?
Que peut-on dire des témoins qui sont experts ?
La cour a tendance à suivre l’opinion majoritaire des évaluateurs.
Les juges et jurés ne sont pas toujours capables de bien évaluer les preuves apportées par les experts.
Souvent, le second expert qui tente de miner la crédibilité du premier ne réussit pas à modifier la perception première.
Parce qu’ils sont engagés par l’une ou l’autre des parties, les jurés perçoivent les experts comme non objectifs.