Cours 3 Flashcards

1
Q

C’est quoi les forces du modèle des croyances sur la santé (HBM)

A
  • La principale force de ce modèle est son utilisation de concepts simples reliés à la santé qui le rendent facile à mettre en oeuvre, à appliquer et à tester
  • Il a fourni un cadre théorique utile pour étudier les déterminants cognitifs d’un large éventail de comportements depuis plus de trois décennies
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2
Q

Comment est l’efficacité du modèle des croyances sur la santé (HBM)?

A
  • Les données disponibles indiquent qu’il n’a qu’un faible pouvoir prédictif dans la plupart des domaines de comportement relié à la santé
  • Selon certains…. Il n’est essentiellement qu’une liste de variables plutôt qu’une théorie basée sur des relations adéquatement établies entre ses
    composants de base (ce n’est pas un vrai modèle, seulement une liste de variable, c’est pourquoi il n’est pas prédictif, les liens entre les variables ne sont pas très développé)
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3
Q

Dans quel contexte arrive la théorie de l’action raisonnée - théorie du comportement planifié

A
  • Dans les années 1960 = il existait une importante controverse sur le rôle des attitudes dans la prédiction d’un comportement
  • Selon plusieurs, les attitudes de contribuent pas à la prédiction d’un comportement d’autres affirment le contraire
    Donc les chercheurs font une revue de littérature
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4
Q

Quels sont les résultats de la revue de littérature des chercheurs Ajzen et Fishben pour la théorie d’action raisonnée

A
  • Bon déterminant (l’attitude) du comportement lorsque la mesure implique la personne dans l’action visée
  • Mauvais déterminant lorsqu’elle était mesurée de façon générale et impersonnelle
  • En résumé, nous pouvons avoir une attitude très positive envers l’activité physique en général, mais avoir une attitude beaucoup plus nuancée lorsqu’elle implique notre pratique personnelle de l’activité physique
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5
Q

Quelle est la différence entre la première et deuxième version de la théorie d’action raisonnée et comportement planifié?

A

Dans la première version (la théorie de l’action raisonnée), l’individu adopte un comportement sous le contrôle (dominant) de l’intention. Dans la deuxième version (théorie du comportement planifié), une nouvelle variable est introduite pour compléter le modèle : le contrôle perçu (c’est le contrôle qu’on pense avoir sur les situations)

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6
Q

Quelles sont les bases de la théorie de l’action raisonnée?

A
  • TAR a comme principe que la plupart des comportements humains sont rationnels (les gens sont consistants avec eux même)
  • TAR: le comportement à prédire doit être volitifs (c’est-à-dire totalement sous le contrôle de la personne)
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7
Q

Quelles sont les bases de la théorie du comportement planifié?

A
  • La théorie du comportement planifié (TCP) est une “extension” de la TAR
  • TCP: les bases restent les mêmes, mais Ajzen veut dépasser le postulat (volitif) car est insuffisante pour prédire les comportements qui ne sont sous contrôle volitif
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8
Q

Quels sont les principes de la théorie de l’action raisonnée?

A
  • Rejette l’idée que les actions de l’individu puissent être “produites” par des motivations inconscientes
  • La plupart du temps, l’action est “produite” par un contrôle volitionnel,
    donc est déterminée par l’intention (c’est le déterminant le plus direct)
  • Le comportement serait déterminé par son intention comportementale à
    l’adopter (le faire) (jusqu’à quel point je vais faire ce comportement)
  • Cette intention serait déterminée par l’attitude de l’individu et par ses normes subjectives relatives au comportement précis
  • L’attitude d’un individu envers un comportement serait déterminée par
    ses croyances envers les conséquences de ce comportement (multiplié) par son évaluation de ces conséquences
  • Les normes subjectives sont elles-mêmes déterminées par les croyances normatives d’un individu et par sa motivation à se plier aux normes (ex : tout le monde pense que c’est important d’arrêter de fumer et je suis quelqu’un qui respecte les normes, donc j’arrête de fumer)
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9
Q

Quel est le premier niveau de la théorie du comportement planifié?

A

L’action humaine (les comportements) est tout d’abord guidée par trois types de croyances (inter-reliées)
* Les croyances comportementales : une évaluation par le sujet des conséquences probables du comportement (comme dans l’action raisonnée)
* Les croyances normatives : la façon dont le sujet se représente les normes sociales et les attentes de ses pairs (et de la société), incluant aussi la motivation du
sujet à se conformer à ces attentes (ou, au contraire, à ne pas s’y conformer)
* Les croyances de contrôle : la présence et à l’influence de facteurs pouvant faciliter, ou au contraire entraver l’exécution du comportement

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10
Q

Quel est le deuxième niveau de la théorie du comportement planifié?

A
  • Les croyances comportementales produisent une attitude favorable ou défavorable envers un comportement (plus notre attitude est favorable, plus on va avoir l’intention de le faire)
  • Les croyances normatives produisent des normes subjectives (en intégrant, comme dans la théorie de l’action raisonnée, la pression sociale)
  • Les croyances de contrôle donnent lieu à un contrôle perçu

Les trois ensemble mènent à la formation d’une intention comportementale

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11
Q

Quelle est la règle générale de la théorie du comportement planifié?

A
  • Si l’attitude envers un comportement est favorable
  • Si les normes subjectives concernant ce comportement sont favorables
  • Si le contrôle perçu est important (l’individu estime qu’il ne rencontrera pas d’obstacle dans la mise en œuvre du comportement)
    Alors l’intention d’accomplir le comportement en question sera très forte

L’attitude pourra alors constituer un bon prédicteur des comportements

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12
Q

Comment arrive le modèle transthéorique du changement?

A
  • Comprendre comment les personnes changent face à certains comportements addictifs
  • Dans le cadre d’une thérapie (ou non), les individus semblent passer par des phases semblables, en utilisant des processus semblables
  • Une série d’étapes à par lesquelles passe un individu qui veut abandonner une habitude
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13
Q

Quelles sont les deux sections majeures autour duquel le modèle transthéorique du changement?

A

1- les stades de changement
2- les processus de changement

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14
Q

De quoi dépend les processus dans le modèle transthéorique?

A

-La balance décisionnelle : elle représente les avantages et les inconvénients …

Avantages plus grands qu’inconvénients = modification comportement
Avantages plus petits qu’inconvénients = absence d’action ou
immobilisme
Avantages = inconvénients = immobilisme/ambivalence

  • Le sentiment d’efficacité personnelle (auto-efficacité) : Bandura définit l’auto-efficacité comme la confiance globale en
    ses capacités de produire un niveau adéquat de performance
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15
Q

C’est quoi les processus dans le modèle transthéorique?

A

Les processus tentent d’expliquer par des mécanismes, les “mouvements” à travers les stades. Ces processus sont basés sur des construits extraits de différents modèles théoriques comme la théorie de l’action raisonnée et le modèle des croyances envers la santé

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16
Q

C’est quoi les stades de changements dans le modèle transthéorique?

A
  • Prévoit une progression ordonnée à travers les stades, ce qui signifie qu’aucun stade ne peut être omis
  • Ils progressent à différentes vitesses dans ces stades:
    – certains stagnent au même endroit durant de nombreuses années
    – certains rechutent et reviennent en arrière à des stades précédents
  • Les changements d’un stade à un autre peuvent survenir à n’importe quel moment
  • Pour une intervention efficace, il faut le faire en utilisant les processus du changement et au bon moment (en fonction du stade dans lequel la personne se situe)
17
Q

Quels sont précisément les 6 stades de changement dans le modèle transthéorique?

A

1- précontemplation
2- contemplation
3- décision
4- action
5- maintien
6- rechute

18
Q

C’est quoi l’étape de précontemplation (pré-intention) dans le modèle transthéorique?

A
  • Au premier stade, les individus sont peu disposés au changement ils nient avoir un problème ou en diminuent l’ampleur et les conséquences
  • La personne ne se montre pas du tout intéressée à un changement de comportement possible
  • La personne n’a pas encore pris conscience qu’elle a un problème
    ou qu’elle a besoin d’introduire un changement dans sa vie
19
Q

C’est quoi l’étape de contemplation (intention) dans le modèle transthéorique?

A
  • Reconnaissent avoir un problème, mais
    sont profondément ambivalentes face au
    changement. Elles ne sont conséquemment pas prêtes à passer à l’action
  • La personne contemplative considère et rejette en même temps le changement. L’expérience de la personne contemplative est décrite comme une sorte d’oscillation entre les raisons de changer et les raisons de continuer de la même manière.
  • Lorsque la personne ne change pas de comportement, mais commence à y penser
20
Q

C’est quoi l’étape de décision (détermination - préparation) dans le modèle transthéorique?

A
  • Pratiquement terminé l’ambivalence qui les arrêtait et sont prêts à prendre des engagements pour modifier leur comportement
  • Planifient leur action à venir et commencent à poser des gestes concrets sans toutefois être en mesure d’éliminer leur comportement problématique
  • Si la personne entre dans la phase d’action, le processus de changement continue. Dans le cas inverse, la personne retourne à l’étape de la contemplation
21
Q

C’est quoi l’étape d’action dans le modèle transthéorique?

A
  • L’objectif au cours de cette étape est de produire un changement dans le problème à résoudre. L’intention de changer, cependant, ne garantit pas que le changement sera maintenu au fil du temps
  • Les individus travaillent activement à modifier leurs comportements, à réviser leurs cognitions, attitudes et croyances et à contrôler leur environnement en
    vue de résoudre leur problème
  • Ils cessent d’avoir recours à leur comportement habituel et en adoptent de nouveaux
  • Les personnes le considèrent le plus souvent comme le début de la thérapie (pour le psy, c’est pas le début, mais pour la personne c’est là qu’elle commence à travailler fort)
22
Q

C’est quoi l’étape de maintien dans le modèle transthéorique?

A
  • Les individus s’efforcent de continuer à pratiquer les comportements qu’ils ont acquis et tentent d’éviter les rechutes
  • Le défi consiste ici à maintenir le changement obtenu lors de l’étape précédente, afin de prévenir les rechutes
  • Lorsque la personne a adopté un nouveau comportement depuis plus de six mois
23
Q

C’est quoi l’étape de la rechute dans le modèle transthéorique?

A
  • Si la rechute se produit, la personne doit
    recommencer à tourner autour de la roue plutôt que de rester immobile dans cette phase
  • Les trébuchements ou les rechutes sont normaux. On s’y attend lorsqu’une personne tente de modifier un
    comportement manifesté depuis longtemps
24
Q

Quels sont les avantages du modèle transthéorique du changement?

A
  • L’une des forces de ce modèle est qu’il permet de considérer le caractère dynamique du comportement. Le processus s’adapte au fur et à mesure à la personne, à où qu’elle est rendue
  • Il englobe le fait que les individus répondent différemment aux processus selon le stade dans lequel ils se trouvent
  • Il tient compte de la fréquence des rechutes des individus qui essaient de changer leur comportement
25
Q

C’est quoi le modèle intégratif et multifactoriel de la psycho de la santé (Bruchon-Schweitzer)?

A
  • Le modèle de Bruchon-Schweitzer s’inspire et intègre les modèles explicatifs des différents courants: biomédical, épidémiologie, psychosomatique, biopsychosocial, interactionniste et transactionnel
  • Il permet d’intégrer les divers facteurs affectant la santé :
  • Antécédents environnementaux et sociodémographiques (ce que l’individu subit)
  • Antécédents individuels, psychosociaux et biologiques (ce qu’il est généralement)
  • Les transactions et les stratégies d’adaptation (ce qu’il fait face à l’adversité)
26
Q

Pourquoi le modèle est-il transactionnel, intégratif et multifactoriel?

A
  • Transactionnel : prise en compte des transactions individus/environnement
    tous les facteurs intermédiaires, déterminants individus et environnementaux (il ne subit pas l’environnement, il est en interaction avec ce dernier)
    • Inclut les principaux processus élaborés pour faire face aux situations aversives : stress, contrôle, soutien, coping
    • Inclut ce qui précède, les déterminants sociaux de la santé et les
      antécédents dispositionnels
    • Inclut ce qui suit, issues favorables (santé, bien-être, qualité de vie, etc.) et défavorables (initiation et évolution d’une pathologie, mortalité, etc.).
  • Intégratif : prend en compte des facteurs de natures différentes
    • Il est intégratif parce qu’il inclut des composantes de nature différente (psychologique, sociale, économique, médicale, biologique, etc.)
  • Multifactoriel: intégration de facteurs ayant des statuts différents directs ou indirects
    • multifactoriel car il comprend des facteurs ayant des fonctions différentes (prédicteurs, transactions, critères).
27
Q

Quelles sont les trois catégories de variables qui contribue à l’explication d’une part de la variance des critères de santé dans le modèle intégratif et multifactoriel?

A

1- Les antécédents (ou prédicteurs) de l’état de santé ou de la maladie : Cette catégorie regroupe les antécédents : Environnementaux et sociodémographiques (plutôt externes
à l’individu), Psychosociaux (plutôt inhérents à l’individu), Biomédicaux

2- Les transactions individu/contexte (rôle modérateur) : Ils se composent de processus transactionnels correspondant à l’ensemble des stratégies élaborées par l’individu pour faire face à la situation stressante et sont sur plusieurs niveaux (perceptivo-cognitif, affectif, comportemental, psychosocial, psychobiologique)

3- Les issues ou critères d’ajustement : En termes de santé physique et de santé
psychologique (ou de bien-être subjectif). Il s’agit de l’évaluation de l’efficacité relative des diverses stratégies de coping

28
Q

Comment sont les critères d’ajustement dans le modèle intégratif et multifactoriel?

A

Les critères sont le plus souvent :
– Biologique et somatique (initiation d’une
maladie, état fonctionnel, aggravation ou récidive, amélioration, guérison),
– Émotionnel et psychologique (bien-être,
satisfaction, qualité de vie subjective, dépression, anxiété)

29
Q

C’est quoi les transactions individu-contexte dans le modèle intégratif et multifactoriel?

A

Les transactions se déroulent en deux phases :
1. La phase d’évaluation avec l’évaluation
primaire (stress perçu) et secondaire (contrôle perçu et soutien social perçu) (avant de dire qu’une situation est stressante, on évalue la situation (pour moi est ce que c’est menaçant ou non))
2. La phase d’ajustement (élaboration des stratégies de coping) (mieux tu cope avec la situation = moins de stress)

30
Q

Que permettent les stratégies de coping dans le modèle intégratif et multifactoriel?

A

Les stratégies de coping, en interaction avec les autres modérateurs (stress perçu, contrôle perçu et soutien social perçu), permettront ou non au sujet d’affronter la situation et se traduira par résultat positif ou non

31
Q

C’est quoi les différents types d’antécédents dans le modèle intégratif et multifactoriel?

A

1- environnementaux (peuvent affecter la santé des individus) : niveau socio-économique, ethnie, pays, communauté, environnement familial, groupe de pairs, stress… menace, pertes ou dangers
2- sociodémographiques (expliquent près de 50% de la variance de la morbidité) : âge, profession, sexe, habitat, niveau socioculturel et certains modes de vie à risques (alimentation, alcool, tabac, sommeil, loisirs, sexualité, sport)
3-psychosociaux : Certains aspects de la personnalité peuvent jouer un
rôle, donc pouvant être un facteur de vulnérabilité (traits pathogènes) : dépression, anxiété-trait et névrosisme ou neuroticisme OU un facteur de protection (traits immunogènes) : optimisme, accès à des ressources positives

32
Q

C’est quoi les modérateurs ou processus transactionnels dans le modèle intégratif et multifactoriel?

A
  • Le modèle transactionnel correspond à une conception cognitive du stress
  • Les processus transactionnels les plus étudiés dans cette phase sont les suivants : stress perçu, contrôle perçu et soutient social perçu
33
Q

Quel est le concept clé dans les issues ou critères dans le modèle intégratif et multifactoriel?

A

La qualité de vie : réussi à remplacer tout en intégrant, les notions concurrentes comme santé, bien être, bonheur et satisfaction

34
Q

Quels sont les avantages du modèle intégratif et multifactoriel?

A

Permet de prendre compte une variété de facteurs pouvant avoir un impact sur la santé dus :
* À l’environnement de l’individu
* À ses caractéristiques socio-démographiques
* À ses traits de personnalité
* Aux stratégies qu’il met en place pour faire face à la maladie

35
Q

Quelles sont les limites du modèle intégratif et multifactoriel?

A
  • Convient surtout à la recherche
  • Beaucoup de variables, donc de nombreuses hypothèses qu’il semble difficile de tester
  • Toutes les variables pertinentes pour prédire la santé et la qualité de vie n’ont probablement pas encore été identifiées
  • Faudrait trouver avant les variables ayant les relations les plus significatives avec les issues pour un modèle plus parcimonieux (moins de variables)
    et donc plus facilement testable