Cours 3 Flashcards
Qu’est-ce qu’une évaluation de la main ?
= Combinaison de facteurs subjectifs et objectifs afin d’obtenir une image complète du client
2 buts de l’éval
Permet d’établir le problème
Permet de suivre l’évolution
Quand évaluer ? (3)
Phase de guérison et des changements attendus
Besoin de motivation du client
Compréhension du problème par le thérapeute (ex. : lorsqu’on a l’impression que ça ne s’améliore pas)
Fréquence de l’éval selon la phase
Phase aiguë : 1X/semaine
Phase subaiguë : 1X/3 semaines
Informations de base (8)
Dominance
Diagnostic
- Post chirurgical
- Trauma ou phase aiguë d’un trouble musculo-squelettique
- Trouble musculo squelettique chronique
Résultats de tests
Raison de la référence
Allergies
Médication
Santé générale (ex. : Diabète, cholestérol, hypertension, tyroïde, fumeur = facteurs qui peuvent influencer la vitesse de la guérison) : Demander des questions spécifiques, les nommer, car ils peuvent dire qu’ils n’ont pas de problème de santé en raison d’une prise de médication
Interventions précédentes (médicale et de réadaptation)
Évaluation SUBJECTIVE : 2 composantes
- Histoire
- Attentes et buts
Évaluation SUBJECTIVE : histoire (5)
- Description du problème
- Compréhension du problème
- Mécanismes d’adaptation à la blessure
- Anxiété et dépression
- Syndrome de stress post traumatique
Évaluation SUBJECTIVE : attentes et buts (4)
- Occupations et impact du problème sur le rendement occupationnel
- Environnement
- Compliance au traitement notée lors des ré évaluations
- Douleur
Évaluation SUBJECTIVE : BUT d’évaluer l’histoire (2)
Recueillir des informations concernant les facteurs physiques associés à l’affection de la main
Recueillir des indices quant aux facteurs affectifs et cognitifs qui auront une influence sur le traitement
Évaluation SUBJECTIVE : Histoire trauma
quand, oὺ , comment et qu’est-il arrivé par la suite
Évaluation SUBJECTIVE : Histoire trouble musculosquelettique
intervention précédentes et efficacité , progression des symptômes
Évaluation SUBJECTIVE : Histoire post-chirurgie
problèmes et buts pré chirurgie
Questionnaire DASH : concepts de l’outil
Symptômes (9) (ex: raideur au MS, picottements au MS)
Capacités (21)
- Physique (ex: laver son dos, faire le lit, utiliser un couteau)
- Sociale (ex: dans quelle mesure votre bras a nui à vos activités sociales habituelles)
- Psychologique (ex: je me sens moins capable, moins confiant ou utile à cause de mon problème au MS)
Questionnaire DASH : qualité métrologique
Validé :
- Mesure du changement pour STC, fracture radius et humérus, instabilité de l’épaule
- Moins bon pour les atteintes nerveuses (Dias et al., 2008)
- Ok pour atteinte chronique (Wong et al., 2007)
- Contenu pour les musiciens (Badjou et al., 2018)
Fidélité : Excellent pour plusieurs affections du MS
Questionnaire DASH : Interprétation
Score : 0 à 100
*27 des 30 items doivent être répondus !!
10 ou – : peut être considéré normal (2002)
20 – 30 : habituellement capable de travailler mais avec difficulté
50 – 60 : habituellement incapable de travailler
Questionnaire DASH : Changement significatif
Changement significatif :
Environ 10 - 15 points
Le score n’est pas relié à la sévérité de l’affection
Questionnaire DASH : avantages (7)
- Évaluation systématique de plusieurs activités
- Permet de comparer différents diagnostique
- Traductions
- Question 30 et les modules optionnels
- Plusieurs études sur les qualités métrologiques
- Application existe
- Version en ligne gratuite qui calcule le score
Questionnaire DASH : Inconvénients (4)
- Pas aussi sensible aux changements qu’un questionnaire spécifique
- Parfois difficile à comprendre pour des problèmes
Spécifiques - Ne permet PAS de suivre l’évolution du patient mais plutôt sa perception
- Pas d’info sur la sévérité de la blessure
Quick DASH (4)
11 questions = Plus rapide à remplir
Moins pertinent pour les évaluations individuelles et les réévaluations
Ok pour la recherche
Volet Travail et Musique intéressant
ULFI-CF : Version canadienne française du Upper Limb Foncitonal Index (3)
Plus court à administrer et à compiler
Permet de trouver des activités significatives : Section 2 : «Écrivez 5 activités significatives pour lesquelles vous éprouviez ou éprouvez de la difficulté à cause de votre bras»
Permet d’évaluer la perception du client par rapport à sa situation pré affection.
Douleur
= Expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à des lésions tissulaires réelles ou potentielles ou décrites en des termes évoquant de telles lésions
But d’évaluer la douleur
Déterminer l’étiologie de la douleur
Douleur attendue en raison du processus de guérison
Problème physique au niveau mécanique, des tissus ou du système nerveux central
Problème affectif/cognitif
Infos évaluation douleur (4)
DESCRIPTION
INTENSITÉ
COMPORTEMENT FACE À LA DOULEUR
LOCALISATION
Douleur : description (4)
Sensorielle : Pulsatile / Fulgurante /En coup de poignard / Vive / Crampoïde / Rongeante / Cuisante / Permanente / Sourde / Sensible / Fendante
Émotionnelle : Épuisante / Nauséeuse / Effroyable / Cruelle
Impact sur les activités
Facteurs aggravants ou apaisants
Douleur : description : outil pouvant être utilisé
Questionnaire sur la douleur de McGill – Version abrégée
Douleur : intensité
On veut des informations sur la douleur actuelle, minimal, maximale, au repos et lors de l’utilisation
Douleur : intensité : outil pouvant être utilisé
Échelle visuelle analogue ; Échelle de douleur numérique ; Échelle de douleur verbale
Douleur : intensité : échelle : changement significatif
Changement minimal = 1 point ou changement de 15%
Changement minimal cliniquement significatif = 2 points ou 33 %
Changement ne serait pas le même aux extrémités de l’échelle (ex. : douleur de 1-2 peur demeurer à ce niveau pendant une longue période / 6 mois à 1 ans, c’est normal)
Douleur : comportement face à la douleur : pourquoi (3)
Personnes avec problèmes cognitifs
Personnes avec problèmes de communication
Afin de corroborer les données subjectives avec les données objectives
Douleur : comportement face à la douleur : quoi regarder ? (6)
Expressions faciales
Vocalisations
Mouvements
Changement au niveau des interactions
Changement au niveau des activités
Changement au niveau des habilités cognitives
Hypothèse : A.A.A. < A.A.P.
Problème du muscle ou tendon
Hypothèse : Douleur en A.A.P.
Problème de l’articulation
Hypothèse : Douleur en distraction (tirer) > Compression
Problème au niveau ligamentaire
Hypothèse : Douleur en compression > Distraction
Problème au niveau de l’articulation
Hypothèse : Choc électrique à la palpation d’un point bien précis
Problème lié au nerf
Hypothèse : Douleur ciblée au niveau de la jointure
Osseux / articulaire
Hypothèse : Douleur lorsque la personne force
Musculaire
Buts de l’observation (3)
Déterminer les problèmes
Prioriser les problèmes à évaluer
Corroborer certains éléments de l’évaluation
Observation : démarche (3)
- **REGARDEZ AVANT DE TOUCHER**
- De proximal à distal
- comparaison avec le côté controlatéral (meilleure comparaison)
Observation : éléments (4)
Posture / position de protection / comportement de douleur
Peau
Mouvement : amplitude articulaire, fluidité, utilisation, préhension, patron
Déformation, déviation /atrophie
Intégrité de la peau : but de l’évaluer (2)
Évaluer l’intégrité du système nerveux et vasculaire
Recueillir des indices quant au processus de guérison
Intégrité de la peau : éléments (2)
Couleur : Normale / Pale / Rouge / Tachetée
Condition : Normale / Sèche / Sueur / Ampoules / Luisante / Humide (sudo-moteur = peut y avoir une atteinte d’un nerf qui a alors de la difficulté à analyser l’information du corps / environnement)
Patron de mouvement usuel
Prise de force : poignet en position neutre ou extension
Dextérité : poignet neutre ou en légère flexion
Flexion des doigts : initié par le fléchisseur profond des doigts
Pouce : dégagé de la paume lors de la flexion des doigts
Peau (5)
Plus grand organe du corps
Reçoit 1/3 du volume sanguin qui circule dans le corps
Épaisseur de la peau varie entre 0.5mm & 6mm : + mince à la paupière et + épaisse au dos
Composée de 2 couches : Derme et Épiderme
Ampoule : ce qui lève = épiderme / en-dessous = derme
Sous ces couches se retrouvent les tissus sous-cutanés
Épiderme (4)
Couche superficielle de la peau
Composée de 5 épaisseurs
Avasculaire
Se régénère d’elle-même chaque 4 à 6 semaines
Épiderme : fonctions (5)
Couche protectrice/barrière contre agents bactériens
Reconnaît les allergènes
Synthèse la vitamine D
Donne la pigmentation de la peau
Différentie le poil, les ongles, les glandes sébacées & les glandes sudoripares.
Derme (3)
Couche la plus épaisse de la peau
Composé surtout de fibroblastes qui secrètent le collagène et l’élastine
Contient un agencement de :
- terminaisons nerveuses
- vaisseaux sanguins et lymphatiques
- follicules pileux
- glandes sébacées
- glandes sudoripores
Derme : fonctions (4)
Donne force mécanique
Protège les muscles, os et organes sous-jacents
Apporte le sang et O2
Permet la réponse inflammatoire
Collagène ? / Élastine ?
Collagène est essentiel à l’adhérence de l’épiderme sur le derme et permet une résistance à la traction
Élastine donne l’élasticité à la peau
Tissus sous-cutanés (2)
Composé de tissu adipeux et conjonctif
Contient les vaisseaux sanguins, les nerfs et les vaisseaux lymphatiques
Tissus sous-cutanés : fonctions (4)
Absorbe les chocs
Agit comme un isolant thermique
Permet un coussin entre la peau, les muscles et les os
Permet la mobilité de la peau
Plaie
Une plaie est la rupture de la barrière cutanée qui peut entraîner la pénétration de germes pathogènes dans un organisme et provoquer une infection
Peau ouverte VS peau fermée ?
Plaie : peau ouverte
Cicatrice : peau fermée
Phases de guérisons
Quel que soit le type de plaie, les phases de guérison sont les mêmes. C’est une séquence prévisible toutefois, les phases s’entrecoupent.
4 phases, soit:
Hémostase : phase la plus courte
Inflammation
Prolifération (fibroplasie)
Maturation : phase la plus longue
HÉMOSTASE :
Quand
Rôle
Quand : immédiatement lors de la blessure tissulaire + saignement et pour quelques heures
Rôle : arrêt de l’hémorragie
INFLAMMATION :
Quand
Rôle
Quand : 0 à 6 jours pour tissus mous
1 à 4 semaines pour tissus denses
Rôle : présence de leucocytes (globules blancs) au site de la blessure pour ‘’nettoyer’’ la plaie.
INFLAMMATION : Pendant cette phase il est normal d’avoir la présence de :
rougeur (dû à la vasodilatation)
chaleur (dû à la vascularisation)
douleur
œdème (dû à la perméabilité capillaire = vaisseaux ouverts pour laisser tout le monde nettoyer)
écoulement (dû à la phagocytose)
**ATTENTION : Sont aussi des signes d’infection : bien regarder l’évolution, dans les premiers jours ces signes ne sont pas inquiétants, mais doit rester près de la plaie les jours suivants
PROLIFÉRATION / FIBROPLASIE
Quand
Rôle
Quand : 3 à 24 jours pour tissus mous
4 à 8 semaines pour tissus denses
Rôle : formation de tissu de granulation dans la plaie
HÉMOSTASE
Comment (2)
Comment :
Formation d’un caillot de fibrine & de sang qui remplit l’espace de la blessure où les cellules peuvent migrer
Activation du mécanisme de fibrinolyse
*La fibrinolyse: dissous la fibrine pour faciliter la migration des cellules dans la plaie
INFLAMMATION
Comment (3)
Comment :
Différents types de leucocytes (neutrophiles, macrophages et lymphocytes) envahissent la plaie.
D’abord les neutrophiles
Rôle des neutrophiles : Détruire les bactéries par phagocytose surtout les premiers 24 à 48 heures. Si aucune infection, la quantité de neutrophiles ↓ considérablement après 3 jours.
Les macrophages arrivent ensuite( 2 à 3 jours après l’accident) suivi des lymphocytes.
Rôle des macrophages : Nettoient les cellules lésées et les débris par phagocytose
Rôle des lymphocytes : Régularisent l’inflammation et contrôlent la prolifération cellulaire
PROLIFÉRATION / FIBROPLASIE
Comment (4)
Comment :
Prolifération de fibroblastes qui fabriquent le collagène et l’élastine
Formation de nouveaux vaisseaux sanguins
Ré-épithélialisation : cellules épithéliales du bord se divisent et recouvrent progressivement la plaie, cesse lorsque les cellules entrent en contact
Contraction : par les myofibroblastes
MATURATION
Durée
Rôle
Durée : 3 semaines à 1 an pour tissus mous
8 semaines à 1 an pour tissus denses
Rôle : remodelage du collagène qui s’aligne selon les forces de tension et ↑de la résistance à la traction (force tensile)
MATURATION
Comment (3)
Comment :
La quantité totale de collagène diminue
Diminution de l’épaisseur de la cicatrice
Diminution de la vascularisation rendant la cicatrice + pale : Si la cicatrice devient rouge rapidement après une pression : la cicatrice est encore dommageable, elle est encore active, il faut profiter de cela et continuer les massages
Après 3 semaines, résistance à la traction est revenue à 20% de sa normale. Atteint de 70 à 80% de sa force normale avec le temps.
Impacts négatifs sur la guérison d’une plaie (7)
Infection
Déhiscence : plaie qui reouvre
Malnutrition
Irradiation
Médication
Immunosuppresseur
Mauvaise irrigation sanguine locale (ex. : fumeur)
Signes d’infection classique (3)
+ autre (5)
Classique : chaleur, oedeme, rougeur
Autres : exsudat purulent, odeur, douleur, fièvre (urgence!!), augmentation globules blancs
Fermeture d’une plaie : 4 possibilités
Fermeture d’une plaie : 4 possibilités
1. Fermeture primaire (1èreintention)
2. Fermeture primaire retardée
3. Guérison par seconde intention
4. Fermeture avec greffe &/ou lambeau
Apparence clinique d’une plaie : 3 couleurs
ROUGE (= guérit bien)
JAUNE
NOIR
Plaie ROUGE : apparence clinique (3)
pas infection
guérison appropriée avec bordures de tissus de granulation
saigne facilement au toucher car riche en vaisseaux capillaires
Plaie ROUGE : traitement
but thérapeutique (3)
But thérapeutique :
- protéger l’environnement de la plaie
- maintenir l’humidité
- protéger les tissus de granulation & la ré-épithélialisation : on veut éviter que ça resaigne pour ne pas recommencer le processus
Plaie ROUGE : traitement
entretien (3)
Entretien :
- nettoyer avec eau savonneuse & rincer à l’eau courante
- ne pas utiliser d’antiseptique
- application d’un onguent antibiotique seulement si haut risque d’infection
Plaie JAUNE : apparence clinique (3)
apparence crémeuse
peut contenir pus et débris
exsudat visqueux
Plaie JAUNE : traitement
but thérapeutique (4)
But thérapeutique :
- faciliter l’activité cellulaire afin que la plaie évolue vers une plaie rouge
- retirer le tissu non-viable
- nettoyer fréquemment
- absorber l’exsudat
Plaie JAUNE : traitement
entretien (4)
Entretien :
- nettoyer avec eau savonneuse + agressivement : on veut que ça saigne pour l’activité de guérison se fasse
- utilisation d’un bain tourbillon stérile
- application d’un onguent antibiotique
- éviter la macération des bordures
Plaie NOIR : apparence clinique
nécrose tissulaire (tissu qui n’a pas d’apport sanguin)
Plaie NOIR : traitement
but thérapeutique (2)
But thérapeutique :
- retirer tissu nécrotique chirurgicalement ou mécaniquement
- débrider pour faciliter l’activité cellulaire
Plaie NOIR : traitement
entretien (1)
Entretien :
- pansement pour ramollir le tissu nécrotique et protéger les fluides
Buts d’évaluer la plaie (2)
Identifier la présence d’infection
Recueillir des indices quant au processus de guérison
Évaluation de la plaie : éléments (5)
Taille (règle)
Couleur(observation) : Rouge / Jaune / Noire
Quantité du drainage (léger, moyen, important) (observation)
Odeur (odorat)
Température autour de la plaie (touché)
Cicatrice
Une cicatrice est en fait le PRODUIT FINAL de la guérison d’une plaie. Elle est une masse de collagène relativement avasculaire recouverte d’épithélium qui rétablie la continuité tissulaire.
Buts évaluer la cicatrice (3)
Identifier le stade de guérison des tissus
Évaluer l’impact sur la mobilité
Évaluer l’impact esthétique
Outil évaluation de la cicatrice
Vancouver scar scale (Sullivan et al.,1990)
Évaluation de la cicatrice : éléments (7)
Taille : règles, dessin et photos
Localisation
Couleur
Souplesse
Adhérences profondes
Type
Perspective du client
Cicatrice : couleur (5)
Difficile à évaluer de façon valide et fidèle
Change avec vascularisation et pigmentation
Pigmentation : pressez une plaque de plastique sur la cicatrice : rougeur
Vascularisation : observation : rosé, rouge
Nouvelles méthodes peu accessibles en clinique
Cicatrice : Souplesse (2)
Par manipulation manuelle de la peau
Peu fidèle : 2 évaluateur différent pourrait ne pas avoir le même avis
Cicatrice : Souplesse : niveaux (5)
- Souple, résistance minimale, flexible
- Résistance moyenne à la pression
- Ferme : bouge en bloc, inflexible.
- Cordon fibreux qui ne limite pas l’amplitude articulaire
- Contracture de la cicatrice qui produit une limitation du mouvement et/ou une déformation.
Cicatrice : type (2)
Hypertrophique : Élevée et épaissie avec dépôt de collagène qui reste dans les limites de la plaie ; Bordure qui fait un cordon
Chéloïde : Dépôt de collagène exagéré qui s’étend au-delà des limites de la plaie ; Plus les gens ont la peau foncée (pigmentation), plus il y a de chance d’en avoir ; Envoyer au médecin
Cicatrice : outil pour évaluer la perspective du client (2)
Patient and observer scar assessment scale
Patient assessment scar questionnaire
But d’évaluer la sensibilité
Recueillir des indices quant à l’intégrité du système nerveux
Sensibilité : classification la plus simple (2)
Protection
Discrimination
Seuil de détection (toucher léger, pression profondes, stimuli dynamique) : outils (2)
Monofilaments Semmes-Weinstein
Vibration (faible fidélité)
Discrimination spatiale : outil
Discrimination entre deux points (faible fidélité et validité)
Identification d’objet, de texture ou de forme : outils (2)
« Modified pick-up test » de Moberg (faible fidélité, non standardisé)
STI-test (« shape texture identification test »)
Monofilaments Semmes-Weinstein : méthodologie (5)
< 4.08 : 3 essais
≥ 4.08 : 1 essai
Mettre la main sur une structure dure (pas dans le vide ou sur notre main à nous)
Au lieu de demander de fermer les yeux, mieux de dire à la personne de regarder ailleurs
Tester de distale à proximal
Monofilaments Semmes-Weinstein : interprétation (2)
Comparaison avec autre côté
2.83 à 3.84 peut être normal
Monofilaments Semmes-Weinstein : qualités métro (5)
Valide pour déterminer le seuil de détection
Valide pour déterminer la ré innervation sensorielle (Rosen,1996)
Valide pour identifier les atteintes de syndrome du tunnel carpien moyennes à sévères (Yildirim et Guldum,2015)
Corrélation modérée avec identification d’objets, textures et formes (Dellon et Kallman, 1983, Novak et al.,1993)
Bonne fidélité chez sujets ayant atteinte nerveuse (Novak et al., 1993)
Buts d’évaluer l’oedeme (3)
Évaluer l’intégrité du système vasculaire et sympathique
Suivre le processus de la maladie
Évaluer la réponse du sujet au traitement
Évaluation oedeme : éléments
Qualité de l’œdème : Mou / Dur / À godet (œdème persistant et sévère ; placer le pouce sur la peau sans pression et laisser 10 secondes, compter le temps de remplissage en secondes)
Évaluation oedeme : outils (3)
Volumètre (main)
Figure en 8 (main)
Mesures circonférentielles (doigt)
Volumètre : protocole (6 étapes)
- Placer l’instrument sur une surface au niveau (la même à chaque fois).
- Remplir le volumètre avec de l’eau à la température de la pièce jusqu’à ce qu’il déborde.
- Position : paume face au client, pouce vers le bec verseur, main la plus verticale possible en évitant les contacts avec les côtés du volumètre.
- Descendre doucement la main dans le volumètre et ce, jusqu’à ce que la main soit appuyée sur le goujon au niveau de l’espace interdigital entre le majeur et l’annulaire. Maintenir la position jusqu’à ce que l’eau ait fini de s’écouler.
- Verser l’eau dans le cylindre gradué et noter le résultat en millimètre.
- Mesurer les deux mains.
Volumètre : Normes
Aucune
Comparer avec le côté non atteint
Volumètre : standardisation
Suivre les instructions du manufacturier
Aucune consigne verbale
Volumètre : changement
Déplacement d’au moins 10ml
But d’évaluer les amplitudes articulaires (A.A.) (2)
Déterminer l’amplitude du mouvement possible produite par une contraction musculaire (amplitude articulaire active -AAA)
Déterminer l’amplitude du mouvement possible à l’articulation lorsque les muscles sont au repos (amplitude articulaire passive -AAP)
Évaluation A.A. : Si l’amplitude articulaire active est complète
il n’est pas nécessaire de mesurer l’amplitude passive
Évaluation A.A. : Problème au niveau de l’AAA :
muscle, tendon
Évaluation A.A. : Problème au niveau de l’AAP :
articulation
Évaluation A.A. : techniques (3)
Distance Pulpe – paume
Estimation visuelle
Mesure goniométrique : Goniométrie est la mesure la plus fidèle
Évaluation A.A. : facteurs affectant la mesure (4)
Habileté du thérapeute : expérience, rigueur
Facteurs personnels : effort sous /maximal dû au manque de compréhension, confiance, douleur, fatigue
Facteurs biologiques : œdème, tissu cicatriciel, synovite
Facteurs environnementaux : vêtements, temps de la journée, température, atmosphère de la salle
Évaluation A.A. : protocole (3)
Avant-bras et poignet en position neutre
Amplitude active en premier
Amplitude passive : application de la force (0.5 Kg) sur la moitié du segment distal
Évaluation A.A. : interprétation (4)
Différence de 3% entre G et D (Salter, 1995)
Erreur = 5°(Intra-évaluateur) à 9°(inter-évaluateur) (Ellis and Bruton,2002)
Bonne fidélité, mais diminue pour articulations distales (Groth et al., 2001; Lewis et al.,2010)
Meilleure fidélité pour placement dorsal pour doigts (Ellis et al.,1997)
Évaluation A.A. : sensation de fin de mouvement
Dure : peut indiquer un problème au niveau de l’articulation (bloc osseux – raideur importance)
Élastique : limite = tissus mous (fonctions du muscle-adhérances)
Proprioception : sens de l’articulation (3)
Kinésie : sensation consciente du mouvement de l’articulation
Sensation de position : appréciation consciente de la position/angle de l’articulation
Fonction neuro-musculaire : contrôle inconscient et réflexes
Force des pinces : outil
Pincemètre
Pincemètre (4)
POIGNET AU NEUTRE
Normes pour les enfants et adultes
Attention à la position des doigts
Fidélité et validité bien établies
Pincemètre : 3 pinces
Pince subterminolatérale Pince tridigitale
Pince subterminale
Pincemètre : Pince subterminolatérale
Pouce :
Extension et adduction du premier métacarpe
Flexion M.C.P. et I.P.
Index : Abduction et flexion I.P
Pincemètre : Pince tridigitale
Pouce :
Extension, abduction et opposition du premier métacarpe
Flexion M.C.P. et I.P.
Doigts : Flexion
Pincemètre : Pince subterminale
Idem que tridigitale
Pincemètre : interprétation (2)
Comparaison avec les normes ou avec la main non atteinte
Différence de force des pinces pour main dominante et non dominante = 3-6%
Relation avec la fonction de la main
Relation modérée, mais significative
Tridigitale est la plus associée aux problèmes fonctionnels
Force de préhension : outil
Jamar
Jamar (7)
Instrument le plus précis (non électronique).
Fidélité et validité bien établies (Mathiowetz et al., 1984;1985).
Normes : enfants, adultes, personnes âgées (Bohannon,2006)
Moyenne de trois essais – ou un essai (Colham,2007)
Comparaison avec le côté controlatéral
- Dominant vs non dominant : 6 à 13% de différence
- Gaucher : 0 à 2% différence
- Homme dominant : 5 à 6% différence
- Femme dominant : 7 à 13% différence
- Dominant = non dominant : de 7 à58%
Changement significatif : 6 kg
Force maximale de préhension VS Force sans douleur
Bilan musculaire
Mesure de la contraction maximale d’un muscle ou d’un groupe de muscles afin d’aider à déterminer l’intégrité des muscles et nerfs.
Bilan musculaire : Interprétation (4)
Fluctuation normale peut être jusqu’à 5%
Différentes forces sont requises pour bouger un membre contre gravité
Résistance : partie subjective
Pauvre sensibilité entre les cotes 3-5
Outils dextérité de la main (5)
Nine Hole Peg Test
o Normes
o Matériel et instructions standardisés
o Fidélité : moyenne
Purdue Pegboard
Box and Blocks
Minnesota Manual dexterity test
Jebsen-Taylor
o Écrire, Tourner des cartes, Ramasser de petits objets, Simuler l’alimentation, Empiler des dames, Prendre de gros objets légers, Prendre de gros objets lourds
Travail
Mesurez ce qui est important en regard de la condition du patient et mesurez avec précision.
Il est mieux de ne pas mesurer, que d’enregistrer des données qui ne veulent rien dire…
Rédaction des notes au dossier
Raisonnement clinique = analyse du problème ou du progrès
SOAP : permet de structurer la rédaction et l’analyse
Lors de la rédaction
o Soyez concis
o Évitez les généralités
o Pensez au client et à la loi
o Évitez les jugements
o Utilisez un modèle