Cours 2 Flashcards
POIGNET : Structures squelettiques
- Extrémité distale du radius
- Extrémité distale du cubitus
- Os du carpe
POIGNET : Extrémité distale du radius
Plus allongée du côté dorsal. L’extension est bloquée plus vite que la flexion
2 cavités : une pour le scaphoïde, l’autre pour le semi-lunaire.
POIGNET : Extrémité distale du cubitus
Ne s’articule pas directement avec les os du carpe. Cette espace est comblée par le TFCC.
POIGNET : Os du carpe
8 os : 4 en rangée proximale et 4 en distale
POIGNET : Os du carpe : Rangée proximale
MOBILE
Scaphoïde
Semi-lunaire (lunate)
Pyramidal (triquetrum)
Pisiforme
POIGNET : Os du carpe : Rangée distale
FIXE / LIGAMENTS SERRÉS
Trapèze
Trapézoïde
Grand os (capitate)
Os crochu (hamate)
Truc os du carpe
SSTTOOPP
SSPP = Proximale
OOTT = Distale
Quel os du carpe n’est pas visible du côté dorsal ?
Pisiforme
Mobilité des os du carpe : Rangée distale
Peu de mouvements entre les os (bougent en bloc)
Mobilité des os du carpe : Rangée proximale
a. Déviation radiale
b. Déviation ulnaire
c. Extension
d. Flexion
Mobilité des os du carpe : Rangée proximale : Déviation radiale
Le scaphoïde en flexion
Le semi-lunaire sera en légère flexion
Le pyramidal translaté en direction radiale et dorsale sur la pente de l’os crochue
Mobilité des os du carpe : Rangée proximale : Déviation ulnaire
Le semi-lunaire et le scaphoïde en extension
Le pyramidal est translaté en direction cubitale et palmaire sur la pente de l’os crochue
Mobilité des os du carpe : Rangée proximale : Extension
Le semi-lunaire en extension
Le scaphoïde en légère extension (l’extension du scaphoïde arrête avant celle du semi-lunaire. À l’extension extrême, il y a ~30° de différence)
Mobilité des os du carpe : Rangée proximale : Flexion
Le semi-lunaire et le scaphoïde en flexion
*Comment reconnaitre face dorsale poignet ?
Radius plus long de ce côté ce qui bloque l’extension
Charge axiales lors d’un poing forcé :
82 % radial
= Plus de fracture de radius que de cubitus
18 % ulnaire
Pourquoi ?
Tendons fléchisseurs et extenseurs (muscles agoniste et antagonistes) tirent la main vers le proximal = compression
Agonistes = mouvement voulu / antagonistes = mouvement contraire
POIGNET : Articulations mid-carpiennes
Formée des deux rangées du carpe (proximale et distale) :
scapho-trapézo-trapézoide
scapho-capitate
luno-capitate
triquétral-hamate
POIGNET : Espace de Poirier : Emplacement
Situé au-dessus de l’articulation luno-capitate / jonction SLC
POIGNET : Espace de Poirier (3)
la motion du poignet y initiée
absence de ligament stabilisateur
zone de faiblesse pour luxation péri-lunaire
POIGNET : Espace de Poirier : types de déplacement
Déplacement dorsal du semi-lunaire (dorsal intercalated segment instability = DISI)
Déformation fréquente
Déplacement palmaire du semi-lunaire (volar intercalated segment instability = VISI)
Moins fréquent
Ligaments du poignet :
RÔLES (2)
Stabilisent le poignet
Contiennent des mécanorécepteurs proprioceptifs ; Présent dans tous les ligaments, mais +++ au niveau du poignet = importance de travailler la proprioception du poignet
Ligaments du poignet : TYPES (2)
Ligaments extrinsèques : Attachent le radius ou l’ulna aux os du carpe (radio-carpiens palmaires et dorsal, ulno-carpien palmaire)
Ligaments intrinsèques*: Entre les os du carpe (scapho-lunaire palmaire et dorsal, luno-pyramidal palmaire et dorsal)
Dart-throwing motion (DTM) / Mouvements de lanceur de fléchettes : Quels sont les mouvements du poignet ?
Mouvement extension + déviation radiale PUIS flexion + déviation ulnaire
Dart-throwing motion (DTM) / Mouvements de lanceur de fléchettes : Quels muscles sont principalement responsables ?
FLU, ECRB, ECRL, ECU, FCR
Dart-throwing motion (DTM) / Mouvements de lanceur de fléchettes : 3 caractéristiques
Mouvement du poignet fonctionnel fréquemment utilisé dans la plupart des AVQ (ex. saisir et lâcher des objets cylindriques) et des activités sportives (ex. tennis, golf)
La stabilité de la rangée proximale du carpe est importante pour ces mouvements
Unique à l’homo sapiens comme le pouce opposant (permet de mieux saisir des objets)
Tunnel carpien
Défini par le rétinaculum des fléchisseurs
Contient 9 tendons fléchisseurs digitaux (4 FDS, 4 FDP et FPL) et le nerf médian
Tunnel de Guyon
Entre le pisiform et le crochet de l’os crochu
Contient l’artère et le nerf ulnaires
Chaque gaine synoviale comprend :
Chaque gaine synoviale comprend 2 feuillets :
un feuillet viscéral : appliqué contre le tendon (intérieur)
un feuillet pariétal : séparé par une cavité synoviale, i.e., contenant du liquide synovial qui constitue un mécanisme essentiel de glissement et de nutrition (extérieur)
Gaines synoviales :
Gaines synoviales : lubrifient les tendons, leur permettent de mieux glisser
Les gaines synoviales des extenseurs sont limités à la région
Les gaines synoviales des extenseurs sont limités à la région du poignet par le ligament rétinaculaire des extenseurs (gaine fibreuse).
Gaines fibreuses / POULIES
Gaines fibreuses : stabilisent les tendons près de l’os, diminuent le glissement des tendons, donc importance des synoviales
Gaines fibreuses / POULIES : pas de poulie en …
dorsal, seulement en palmaire !
Gaines fibreuses / POULIES : 2 types
- Annulaire (U) : A1 à A5
- Cruciformes (X) : C1 à C3
Gaines synoviales des fléchisseurs
Il existe 3 gaines syoviales digito-palmaires pour les D2, D3 et D4 et un ou deux gaine(s) digito-carpiennes pour les D1 et D5.
MAIN : Structures squelettiques
19 os en tout
- 5 métacarpe (MC)
- 14 phalanges (P)
Énumérer les articulation de la main : (4)
IPD : Interphalangienne distale
IPP : Interphalangienne proximale
MP : Métacarpo-phalangienne
CMC : Carpo-métacarpienne
Articulations IPP :
- mouvement
- surface articulaire
- stabilité
Mouvements : flexion-extension
Leurs surfaces articulaires : congruentes pendant toute l’amplitude du mouvement
Leur stabilité est assurée par trois structures fibreuses :
1. ligaments collatéraux ulnaire et radial (LCR/LCU) symétriques
2. plaque palmaire
3. poulies (gaines fibreuses) des tendons fléchisseurs
Articulations IPD :
- mouvement
- surface articulaire
- stabilité
Mouvements : flexion-extension
Les structures anatomiques semblables à celles de l’IPP
Leur stabilité est moindre à cause de leur capacité d’hyperextension qui facilite un contact pulpaire pour la saisie d’objet.
Articulations MP / MCP :
- mouvement
- stabilité
Mouvements : flexion/extension, abduction/adduction (mouvements laréraux) et un peu de rotation axiale.
Moins stables que les IP (+ de mobilité, - de stabilité)
Articulations MP / MCP : Une instabilité cubitale à cause des structures …
/ COUP DE VENT
1. articulaires: asymétrie des têtes métacarpiennes et des ligaments collatéraux ulnaire et radial (LCU, LCR) ; EDC tendance à tomber vers cubital
2. tendineuses: les tendons extrinsèques (EDC, FDP, FDS) abordent la main cubitalement vis-à-vis son axe longitudinal ; D2 et D3 +++
3. musculaires: les insertions cubitales des muscles intrinsèques sont plus distales que celles radiales ; plus déviation radiale des doigts
Composition articulation du D1 (3)
Composées des articulations à la base, MP et IP.
D’où provient la grande mobilité de D1 ?
La grande mobilité du D1 provient principalement des articulations à la base du D1, soit :
1. trapézo-scaphoïde
2. trapézo-métacarpienne (1e carpométacarpienne = 1e CMC)*
3. trapézo-trapezoïde
Trapézo-métacarpienne / 1er carpo-métacarpienne de D1 (CMC) :
- type d’articulation
- s’articule avec quoi
Bi-concave-convexe (en selle) = BEAUCOUP de mobilité
S’articule avec le scaphoïde qui est très mobile
Trapézo-métacarpienne / 1er carpo-métacarpienne de D1 (CMC) :
- stabilité assurée par … (5)
Sa stabilité est assurée par
- le ligament antérieur oblique (anterior oblique ligament) et le ligament dorsoradial (radial collateral)
- le 1e interosseux dorsal (minimiser la subluxation radiale du 1e métacarpe)
- opposant du D1
- adducteur du D1
- abducteurs/extenseurs du D1
A métacarpo-phalangienne (MP) :
stabilité articulaire assurée par … (2)
Les ligaments collatéraux et la plaque palmaire assurent la stabilité articulaire.
Plaque palmaire
Rôle :
Plaque palmaire (volar plate VP) : empêche l’hyperextension
Ligaments collatéraux
Rôle :
Types :
Ligaments collatéraux
- empêchent des déplacements latéraux
- 2 types : propre (P) et accessoire (A)
- ulnaire LCU; radial LCR
A interphalangienne proximale et distale (IPP, IPD) : stabilité articulaire assurée par
Ligaments collatéraux propres (LCP) a/n MP
- tendus lorsque MP est en flexion
- relâchés lorsque MP sont en extension.
Ligaments collatéraux accessoires (LCA) des MP
- tendus en extension (mais moins que P en flexion)
- lâches en flexion
Ligaments collatéraux propres (LCP) :
- … lorsque MP est en flexion
- … lorsque MP sont en extension.
VS LCA
VS IPP / IPD
Ligaments collatéraux propres (LCP) a/n MP
- tendus lorsque MP est en flexion
- relâchés lorsque MP sont en extension.
Ligaments collatéraux accessoires (LCA) des MP
- tendus en extension (mais moins que P en flexion)
- lâches en flexion
Et au niveau d’IPP et d’IPD ? : C’est le contraire
Position intrinsèque PLUS
VS
Position intrinsèque MOINS
Position intrinsèque PLUS : LCP tendu au max
Position intrinsèque MOINS : LCP lousse au max
MAIN : Structures musculaires : D1
APB
OP
FPB (chef superficiel et profond)
ADP (chef oblique et transversal)
MAIN : Structures musculaires : D2-D3-D4
Lombricaux
Interosseux palmaire
Interosseux dorsaux
MAIN : Structures musculaires : D5
ADM/ADQ
ODM
FDM
Bandelette sagittale :
- insertions
Insertions : plaque palmaire (MP)/ligament transverse (MP)/P1 <-> EDC
Ligament rétinaculaire oblique :
- insertions
: faces latérales de la P1/tendons fléchisseurs <-> bandelettes latérales
Bandelette sagittale :
- fonctions
Transmettre la force d’extension a/n MP ; permet extension MP par EDC
Prévenir une luxation latérale d’EDC (Elle bouge distalement lorsque MP est en flexion et proximalement lorsque MP est en extension).
Prévenir déplacement dorsal (bowstring) lors d’hypertext de la MP
Limiter le glissement proximal d’EDC en latéral et proximal
Ligament rétinaculaire oblique :
- fonctions
Stabilise les bandelettes latérales et le tendon terminal
Coordination flexion-extension
Ligament rétinaculaire oblique :
- particularité
Si IPD est immobilisée en ext pendant longtemps (ex. Fx, doigt en mallet) ou en cas de bouttonière (deformation IPD en hypertext et IPP en flexion), il pourrait se contracturer, resultant d’une raideur articulaire (diminution de flx).
Juncturae tendinum (JT) :
- position
Ils se situent entre EDC et EDM, mais non EDI (l’absence de JT entre EDC et EDI permet au D2 de bouger plus librement)
Juncturae tendinum (JT) :
- fonctions (2)
Stabiliser EDC à travers MP
Transmettre la tension entre EDC et EDM
Juncturae tendinum (JT) :
- variation anatomiques
Certains sujets n’ont pas d’EDC du D5. Cette absence contribute au Signe de Wartenberg, abd constante du D5 lorsque le nerf ulnaire est atteint (photo).
La plupart de gens possèdent 2 EDM dont l’EDM ulnaire est plus ulnaire que la ligne mediane du D5, qui contribue la force d’abduction du D5.
Poulies (gaines fibreuses) des doigts longs
Maintenir le tendon contre l’os (prévient un bowstring) lorsque de flexion IPP/IPD
Les A2 et A4 sont plus importants.
Les A1 > A2 > A3 (sites de doigt en gâchette)
Poulies du D1
D1 ne possède que 2 poulies:
A1 a/n MP (comme sur les doigts longs)
A2 a/n IP fixée sur la plaque palmaire.
Ces deux poulies sont séparées par une poulie oblique qui recouvre P1.
Les fibres distales de l’adducteur du D1 couvrent sur la partie proximale de cette poulie oblique.
Unités fixe et mobile de la main
Le squelette de la main est composé d’éléments fonctionnels (1-4) qui peuvent être divisés de la façon suivante :
Unité mobile : 1, 2 et 3
Unité fixe : 4
Arche du poignet : L’arche transverse carpienne
constituée par les os du carpe, le rétinaculum des fléchisseurs et les ligaments intercarpiens.
offre un avantage mécanique pour les tendons fléchisseurs des doigts en leur fournissant un point d’appui.
Le rétinaculum des fléchisseurs joue un rôle important dans le renforcement de cette arche.
Direction des mouvements naturels des doigts
Point de convergence (Fess, 1989):
La flexion isolée d’un doigt : au niveau de la base du pouce (approximativement a/n du scaphoïde)
La flexion simultanée de tous les doigts: plus proximalement (a/n avant-bras)
Les plis cutanés servent de
guide pour la conception des orthèses.
de points de repères pour les structures anatomiques sous-jacentes.
Modes de préhension
6 types de préhension :
- Prise cylindrique transversale/longitudinale
- Crochet
- Prise sphérique
- Pince terminale
- Pince subterminale
- Pince latérale
Prise cylindrique
Axe de l’objet = (quasi) perpendiculaire aux MC
D1 :
CMC abd, opp, add (selon la dimension d’objet) /
MP/IP flx ou ext
D2/D3/D4/D5 :
MP/IPP/IPD flexion
Crochet
Le poids de l’objet stabilise l’articulation proximale.
Flexions (IPP/IPD)
MP ext des doigts longs
**POUCE NON IMPLIQUÉ
Prise sphérique
Tous les doigts / toutes les articulations sont impliqués :
D1 :
CMC en abd, opp, flx (ext ?)
MP en flx
IP en flx
D2, D3, D4 et D5 :
MP flx et abd
IPP/IPD en flx
Pince terminale
Les extrémités pulpaires du D1 et d’un doigt long, donc une bonne sensibilité pulpaire est nécessaire.
D1 :
CMC en abd, opp, flx (ext ?)
MP en flx
IP en flx
D2, D3, D4 ou D5 :
MP flx
IPP/IPD en flx
Pince subterminale
Pince très couramment utilisée.
S’adapte à un grand nombre d’objets et permet de les saisir avec plus de fermeté que la pince terminale.
Les pulpes du D1 et de D2 s’opposent (Fig 1). Si pince tridigitale, D3 est impliqué aussi (Fig 2).
D1 :
CMC en abd, opp, flx
MP en flx
IP en ext ou lég flx
D2 (et D3) :
MP flx
IPP flx
IPD ext ou lég flx
Pince latérale
Entre la pulpe du D1 et la face externe de D2.
Pour une pince stable, nécessite tous les doigts.
D1 :
CMC en add
MP en ext
IP en ext (ou flx)
D2, D3, D4 et D5 :
MP/IPP/IPD flx
Vascularisation
La vascularisation de la main est fournie par les artères radiale et cubitale.
Des problèmes artériels (ex. Db, trauma) pourraient causer un nécrose à l’extrémité d’un doigt.
Des problèmes veineux peuvent s’exprimer par une cyanose, mais surtout par l’oedème, surtout à la face dorsale des doigts et de la main, alors il entraine une difficulté de fléchir des doigts.