Cours 2 - imageries Flashcards

1
Q

Substrat cérébral

A

Ce qu’on a besoin comme organe pour qu’une fonction puisse être utilisée. Régions qui sont impliquées dans une fonction. Ex: aire de Broca –>substrat du langage.

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2
Q

Trouble acquis

A

Lésion cérébrale qui explique une dysfonction cognitive

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3
Q

Latéralisation des fonctions chez les gauchers

A

Certains gauchers n’ont pas de latéralisation des fonctions (ex: langage dans deux hémisphères) ou les fonctions sont inversées (ex: langage complètement à droite)

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4
Q

Naissance de la psychologie cognitive

A

1960, recherches n’ont plus comme objectif de localiser des fonctions dans le cerveau, mais plutôt d’identifier et de caractériser des modules fonctionnels et des opérations de traitement dans une architecture hypothétique de l’esprit

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5
Q

Psychologie cognitive

A

Ne s’intéresse pas aux dysfonctions, mais plutôt au modèle normal. Objectif: développer des modèles théoriques, sans se contraindre à la structure et au fonctionnement du cerveau. Analyse strictement cognitive.

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6
Q

Neuropsychologie cognitive

A

Se spécifie dans l’étude de patients atteints de lésions cérébrales. Va regarder si lésion vient causer dysfonction d’un ou de plusieurs modules cognitifs. Veut comprendre les modules qui ne fonctionnent pas. Relie les processus cognitifs aux substrats cérébraux en évaluant les prédictions des modèles de la psychologie cognitive aux perturbations présentées par des patients atteints de lésions cérébrales. Elle utilise des données de la pathologie cérébrale comme indicateur de la structure et du fonctionnement du système cognitif du sujet normal.

S’intéresse aux patients avec un syndrome cognitif (qui présente ensemble de symptômes cognitifs), mis en évidence par des dissociations et doubles dissociations.

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7
Q

Méthode de la neuropsychologie cognitive

A

Prend la méthode expérimentale (méthodologie). Utilise le modèle cognitif comme théorie (provient de la psychologie cognitive)

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8
Q

Traitement de l’information

A

passage de différents modules

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9
Q

Différence béhaviorisme vs psychologie cognitive

A

béhaviorisme = observation et quantification des réponses comportementales face à différentes situations contrôlées

psychologie cognitive = s’intéresse aux processus mentaux qui s’opèrent entre la présentation d’un stimulus et la réponse comportementale (boîte noire)

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10
Q

Lésion cérébrale vs lésion cognitive

A

lésion cérébrale = structure cérébrale abimée qui ne fonctionne plus. Il y a quelque chose au niveau structurel qui empêche une fonction.

lésion cognitive = atteinte d’un module cognitif. On ne parle pas de la lésion du cerveau, mais du dysfonctionnement dans un module cognitif du modèle de traitement de l’information.

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11
Q

Symptôme

A

un élément en particulier

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12
Q

Syndrome

A

ensemble de symptômes

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13
Q

Syndrome cognitif

A

ensemble de symptômes cognitifs associés à une dysfonction cognitive

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14
Q

Dissociation

A

comparer un individu avec lésion et dysfonction cognitive à un individu sans lésion, ni dysfonction pour comprendre que cette région est associée à cette fonction.

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15
Q

Double dissociation

A

Comparer deux patients avec deux lésions différentes et deux dysfonctions cognitives (ex: patient Broca et patient Wernicke)

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16
Q

3 postulats de la neuropsychologie cognitive

A
  1. Principe de modularité
  2. Principe de transparence
  3. Principe de fractionnement
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17
Q

Principe de modularité

A

On voit la cognition comme un système complexe de traitement de l’information décomposable en plusieurs modules. Indépendance/autonomie entre les modules (pas le cerveau)

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18
Q

Principe de transparence

A

Si il y a une lésion cognitive, il devrait y avoir une dysfonction cognitive.

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19
Q

Principe de fractionnement

A

Relie les deux autres principes au substrat cérébral. Une lésion cérébrale peut causer l’atteinte d’un ou plusieurs modules cognitifs.

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20
Q

Démarche de la neuropsychologie cognitive

A
  • s’appuie tjrs sur un modèle de traitement de l’information
  • recherche la lésion responsable des troubles
  • nécessite l’utilisation d’une méthodologie précise

Cette démarche s’applique en priorité à un patient unique.

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21
Q

À quoi sert l’évaluation cognitive

A

Permet de proposer un programme précis, contrôlé et adéquat de rééducation.

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22
Q

Apport de la neuropsychologie cognitive

A

A contribué à modifier les pratiques cliniques tout en conservant sa spécificité au plan théorique et méthodologique

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23
Q

Liens entre cognition et cerveau, elle doit intégrer:

A
  • contraintes neurobiologiques
  • techniques d’exploration du cerveau
  • l’avancement des connaissances
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24
Q

Limite de la neuropsychologie cognitive

A

Il y a peu d’outils pour comprendre le fonctionnement normal d’un individu. On essaie de comprendre le fonctionnement normal en regardant les lésions de patients et leurs dysfonctions cognitives.

25
Q

Qui a un modèle cognitif?

A

Modèle cognitif pour les personnes qui ont un développement normal. Les personnes qui ont des dysfonctions neurodéveloppementales n’auront pas le même modèle cognitif. Le modèle cognitif présenté est bon seulement pour les adultes qui n’ont pas de troubles neurodéveloppementaux

26
Q

Objectif de la neuropsychologie fonctionnelle

A

Mettre en relation une activité cognitive et une activité cérébrale.

27
Q

Indices pour mesurer le fonctionnement du cerveau

A
  • électriques (EEG)
  • physio-chimiques (TEP)
  • magnétiques (IRM, MEG)
28
Q

Neuropsychologie fonctionnelle

A
  • Est étroitement lié à l’évolution des techniques d’imagerie.
  • S’appuie sur des modèles physiques et mathématiques qui permettent la fabrication d’images de l’activité fonctionnelle cérébrale.
  • Implique l’utilisation de technologies sophistiquées et contraignantes et la construction de paradigmes cognitifs pertinents.
  • Permet de réconcilier une modélisation cognitive et des explorations dynamiques de plus en plus précises du cerveau.
29
Q

Vrai ou faux? La neuropsychologie fonctionnelle permet de mieux comprendre des phénomènes de compensation qui se mettent en place lors d’affectations cérébrales (plasticité cérébrale)

A

Vrai.

29
Q

Originalité de la neuropsychologie fonctionnelle

A

Permet d’étudier le sujet sain.

Les corrélations ne sont plus uniquement anatomo-cliniques, mais intègrent la dimension de l’activité fonctionnelle cérébrale.

30
Q

Résolutions de l’électroencéphalogramme (EEG)

A
  • Résolution spatiale mauvaise
  • Résolution temporelle bonne
31
Q

Résolutions du magnétoencéphalographie (MEG)

A
  • Résolution spatiale mauvaise (seulement activité externe du cortex, collé à la boîte crânienne)
  • Résolution temporelle bonne (100 millisecondes)
32
Q

Résolutions de la tomographie par émission de positons (TEP)

A
  • Résolution spatiale bonne
  • Résolution temporelle mauvaise
33
Q

Résolutions de l’imagerie par résonance magnétique

A
  • Résolution spatiale bonne
  • Résolution temporelle mauvaise
34
Q

Comment fonctionne l’électroencéphalographie (EEG)?

A

Indices correspondent à des modifications de l’activité électrique cérébrale recueillies pendant des durées très courtes (même parfois en temps réel). Électrodes qu’on met à la surface du crâne et on mesure l’activité cérébrale.

Début: études montrent que neurones communiquent ensemble électriquement, donc si électricité dans cerveau, on devrait être capable de la voir.

35
Q

Pourquoi l’EEG a une mauvaise résolution spatiale?

A

Permet de mesurer l’activité au niveau du cortex seulement (couche de matière grise à la surface des hémisphères). Mieux pour les troubles du lobe frontal.

36
Q

Comment fonctionne la magnétoencéphalographie (MEG)?

A

Ça mesure le champ magnétique lorsqu’un neurone est activé.

37
Q

Comment fonctionne la tomographie par émission de positons (TEP)?

A

Technique qui repose sur comment les neurones fonctionnent (consommation de glucose). Quand le neurone s’active, il cherche à régénérer sa réserve de glucose. Ligand radioactif = molécule qui émet de la radioactivité qui s’associe au sucre dans l’organisme quand on l’injecte. À tous les endroits où cette molécule est utilisée = il va y avoir de la radioactivité qui va apparaître sur le TEP.

38
Q

Pourquoi le TEP a une bonne résolution spatiale et une mauvaise résolution temporelle?

A

Bonne résolution spatiale = permet de visualiser les structures à l’intérieur du cortex et même dans cervelet et tronc cérébral.

Mauvaise résolution temporelle = 1 minute, très mauvais en regard de la rapidité des opérations cognitives.

39
Q

IRM morphologique/anatomique

A

Permet de voir les structures selon le niveau d’hydrogène dans les différents tissus. Mesure les différences de consommation d’hydrogène.

40
Q

Comment fonctionne la IRM fonctionnelle?

A

On mesure l’état des globules rouges (hémoglobines) environnants (ceux qui apportent l’oxygène aux organes, dont le cerveau).

Hémoglobine soit elle a son atome d’oxygène, soit elle ne l’a pas parce que la cellule lui a pris (désoxyhémoglobine). Si la cellule a une molécule d’hydrogène, elle est neutre (on ne peut pas la voir). Si elle n’a plus sa molécule d’hydrogène, elle sera chargée chimiquement = on peut la voir avec la technique d’imagerie. Les cellules qu’on peut voir sont les cellules qui ont pris les molécules d’hydrogène, donc elles sont activées.

41
Q

Contrastre

A

Régions qui sont encore plus activées lors d’une tâche. Différence entre l’activité cérébrale pendant la tâche vs en tout temps (pas pendant la tâche). Cerveau est toujours activé, mais s’active encore plus pendant certaines tâches

42
Q

Pourquoi l’IRM fonctionnelle a une mauvaise résolution temporelle?

A

Résolution de 2-3 secondes. Doit s’assurer que le patient fasse la même tâche cognitive pendant 3 secondes.

43
Q

Paradigme (protocole expérimental) d’activation

A

on regarde une situation où il y a une activité cérébrale vs une situation où il n’y a pas d’activité cérébrale.

44
Q

L’évaluation neuropsychologique

A
  1. Évaluations psychométriques
  2. Évaluations cognitives
  3. Échelles comportementales
  4. Méthodes d’imagerie fonctionnelle cérébrale
45
Q

Psychométrie

A

Emploi de tests mentaux (tests psychométriques). Ces tests sont différents des tests cognitifs (outils développés dans le cadre d’une approche cognitive).

46
Q

Test mental

A

Épreuve standardisée dans sa consigne, son matériel, ses conditions de passation et dans l’interprétation des résultats.

47
Q

Quelles qualités doivent présenter les tests psychométriques?

A
  • Fidélité
  • Validité
  • Sensibilité
48
Q

Fidélité

A

reproductibilité des résultats d’un examinateur à l’autre (inter-juges) et d’un moment à l’autre (test-retest)

49
Q

Validité

A

Mesure spécifique de ce qu’on est sensé mesurer.

50
Q

Sensibilité

A

Capacité à détecter les individus qui s’écartent significativement de la norme.

51
Q

Pouvoir discriminant d’un test psychométrique

A

Résultat de sa sensibilité (capacité à détecter les individus qui s’écartent significativement de la norme) et de sa spécificité (capacité à ne détecter que ses sujets). La sensibilité sera privilégiée si on cherche à repérer tous les individus anormaux et la spécificité, si on cherche à repérer uniquement les individus anormaux.

52
Q

3 types de tests psychométriques

A
  • épreuves d’efficience intellectuelle (sensé mesurer les effets de l’intelligence)
  • les tests d’aptitude
  • les tests de personnalité
53
Q

Limite de la psychométrie

A

Ne prend pas en compte les contextes théoriques de ces champs-là. Son seul but est de mesurer les comportements. Ne rendent pas compte des fonctionnements cognitifs. Ça n’explique pas où la personne a le mieux performé. Compare la performance d’un individu par rapport à la performance d’une population de référence. Ne dit pas quelle fonction cognitive est altérée vs préservée.

Ex: test de calcul échoué, ce n’est peut-être pas la fonction de calcul qui est altéré, mais plutôt le module de la mémoire, du langage, etc.

Aussi, décalage entre modèles de la neuropsychologie et les outils psychométriques.

*Il faut distinguer la performance à une épreuve et les processus cognitifs sensés être appréhendés.

54
Q

À quoi servent les évaluations cognitives

A

Complètent les tests psychométriques. Construits sur la base de modèles du fonctionnement cognitif. Capable d’évaluer les modules (ex: production du langage vs compréhension).

55
Q

Évaluations comportementales

A

Dans certains cas, le fonctionnement cognitif est normal ou subnormal et pathologie se manifeste surtout par des troubles comportementaux.

Outils standardisés et validés permettent une évaluation objective des modifications du comportement susceptibles d’être présentées par le patient. Permet de relever les symptômes, mais avec un outil standardisé. Permet de comparer entre patients.

56
Q

Vrai ou faux? Hallucinations sont nécessairement associées à des psychoses ou délires.

A

Faux. Peut être associés à des lésions du cerveau. Ex: démence.

57
Q

Méthodes d’imagerie fonctionnelle cérébrale

A

Complètent l’évaluation neuropsychologique. Permettent de documenter l’activité du cerveau par rapport à ce qu’on voit comme symptômes cliniques

58
Q

Quels sont les deux types de méthode d’imagerie cérébrale fonctionnelle?

A
  1. Méthodes électroencéphalographiques (EEG) et magnétoencéphalographiques (MEG).
  2. Méthodes isotopiques (TEP)