Cours 11 - neuropsychologie de l'adulte âgé Flashcards

1
Q

Vieillissement cognitif

A

changements dans les capacités cognitives liées aux modifications neurophysiologiques qui s’opèrent avec l’avancée en âge

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2
Q

vieillissement est caractérisé par une double variabilité…

A
  • variabilité entre individus
  • variabilité selon diverses fonctions cognitives étudiées (certaines fonctions sont préservées, mais pas d’autres)
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3
Q

Variabilité dans la mémoire (vieillissement)

A
  • mémoire épisodique est la plus sensible aux effets de l’âge
  • mémoire de travail est affectée, mais moins
  • mémoire procédurale, mémoire sémantique et mémoire perceptive sont relativement préservées.
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4
Q

Apprendre nouvelles informations en vieillissant

A

plus on vieillit, plus ça prend du temps apprendre une nouvelle info, mais une fois qu’elle est appris, elle peut garder l’info parce que mémoire sémantique préservée.

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5
Q

Schémas mémoire (vieillissement)

A

Mémoire épisodique > mémoire de travail > mémoire sémantique > système de représentation perceptive > mémoire procédurale.

Mémoire procédurale = la plus primitive, la plus solide, la moins affectée. Mémoire épisodique est la dernière à se développer (amnésie infantile), donc c’est la plus fragile, elle qui part en premier.

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6
Q

Mémoire épisodique (vieillissement)

A

Les niveaux de traitement profonds sont associés à des traces mnésiques plus élaborées et plus résistantes dans le temps.

Plus de détails = meilleure rétention
Même contexte = meilleur rappel

personnes âgées ont un encodage moins profond.

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7
Q

Encodage (vieillissement)

A

Sujets âgés ont des difficultés à utiliser spontanément des stratégies de traitement sémantique au moment de l’encodage.

tâche de rappel de mots = jeunes ont plus tendance à regrouper par catégorie sémantique que les sujets âgés.
tests de reconnaissance avec distracteurs sémantiques = plus de fausses reconnaissances chez les sujets âgés.

Hypothèse = encodage insuffisamment précis et distinctif.

sujets âgés ont des difficultés à encoder infos contextuelles et ne peuvent pas s’en servir comme indices de récupération.
= hypothèse d’un déficit d’encodage du contexte

Jeunes encodent automatiquement le contexte et s’en serve pour se rappeler des infos apprises

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8
Q

Stockage (vieillissement)

A

stockage/maintien des infos en mémoire est possible grâce à consolidation de l’info encodée.

Pas de différence de taux d’oubli en fonction de l’âge quand délai court. Après 24h, infos encodées en mémoire sont oubliées plus rapidement chez sujets âgés que chez sujets jeunes.

Importance du sommeil dans consolidation des infos épisodiques surtout dans sommeil lent profond.
Sommeil paradoxal = consolidation (aspects spatiaux du souvenir et détails contextuels)

Chez personnes âgées, sommeil lent profond et paradoxal diminue en durée et en qualité = moins bonne consolidation.

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9
Q

Récupération (vieillissement)

A

Lors de la récupération, les performances des sujets âgés par rapport aux jeunes varient selon mode de rappel:
- rappel libre = plus de difficultés
- rappel indicé = un peu moins de difficultés
- reconnaissance = égal jeunes vs âgés
Hypothèse = déclin des mécanismes de récupération

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10
Q

2 processus impliqués dans la reconnaissance

A

automatiques: sentiment de familiarité, info récupérée, mais pas son contexte. « sait » = pas affectés par vieillissement

contrôlés: info et contexte récupéré, « se souvenir » = affectés par le vieillissement. Demande plus de ressources cognitives. Permet de se rappeler du contexte.

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11
Q

Paradigme remember/know

A

Permet d’étudier la conscience associée à la récupération de l’information.

« je me souviens » = mémoire épisodique (reconstruction consciente de l’événement)

« je sais » = mémoire sémantique (sentiment de familiarité)

Réponses remember diminuent avec l’âge, contrairement aux réponses know qui restent stables ou augmentent pour compenser diminution des réponses remember.

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12
Q

Mémoire de travail (vieillissement)

A

Empan ne change pas avec le vieillissement.

Empan endroit des adultes âgés est comparable à celui des jeunes = préservation boucle phonologique et calepin visuospatial

Empan envers et empan alphabétique sont sensibles aux effets de l’âge = diminution capacités de l’administrateur central

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13
Q

Mémoire sémantique (vieillissement)

A

Résiste particulièrement bien aux effets de l’âge:
- intégrité des représentations sémantiques = bonnes performances aux tests de vocabulaire, de connaissances générales, de similitudes sémantiques, de définition de proverbes.
- tâches d’amorçage sémantique = effets d’amorçage similaires à ceux des jeunes
- fluence verbale diminue avec l’âge, mais pas systématique et plutôt expliqué par un fonctionnement exécutif moins efficace.

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14
Q

Mémoire perceptive (vieillissement)

A

pas d’effet de l’âge sur les effets d’amorçage perceptif. Sujets âgés aussi rapides que les jeunes pour identifier des dessins dégradés lorsqu’ils ont vu les dessins dans leur intégralité.

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15
Q

Mémoire procédurale (vieillissement)

A

pas d’effet d’âge sur la mémoire procédurale.
Mais effet d’âge sur l’apprentissage des procédures, surtout qu’il implique d’autres processus cognitifs (mémoire de travail, fonctions exécutives, etc.)

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16
Q

Différence entre vieillissement normal et pathologie dans la mémoire

A

Mémoire = atteinte cognitive qui dérange le plus. Il est normal d’expérimenter des baisses de capacités de mémoire, mais on ne perd pas l’information, personne finit par retrouver l’information. Dans le vieillissement pathologique, l’information est perdue.

17
Q

Langage (vieillissement)

A

pas d’altération marquée du langage liée au vieillissement. si déclin = surtout production.

manque du mot s’accroît avec l’âge. Pas anomie car elle n’a pas complètement perdu le mot, il va revenir, mais plus long avant d’y avoir accès. Affecte surtout mots de basse fréquence et noms propres.
= défaut d’activation de la représentation phonologique (registre)

18
Q

Fonctions exécutives et attention (vieillissement)

A

déclin des fonctions exécutives = vieillissement normal pcq fonctions exécutives sont liées au cortex préfrontal qui se développe tardivement

Flexibilité, mise à jour et inhibition = sensibles aux effets de l’âge.

Perturbations attribuées au ralentissement cognitif ou aux déficits attentionnels, mais hypothèse récente d’un déclin du contrôle exécutif.

19
Q

Approches qui expliquent les modifications cognitives liées au vieillissement normal

A

approche globale = un petit nombre de facteurs généraux expliquent l’ensemble des effets du vieillissement. Approche historique, ne tient pas compte des structures cérébrales.

approche neuropsychologique = effets du vieillissement sont dûs à détérioration de certains processus spécifiques au sein de la fonction concernée et/ou structures anatomiques qui les sous-tendent. Prend en compte changements du cerveau.

Les deux approches sont complémentaires.

20
Q

Approche globale du vieillissement normal

A

Facteur général qui explique l’ensemble des effets du vieillissement peu importe la fonction cognitive.

Diminution des ressources disponibles pour le traitement de l’information, différences par rapport aux mécanismes sous-jacents à cette diminution.

21
Q

Hypothèses de l’approche globale (vieillissement normal)

A
  1. diminution de la vitesse de traitement de l’information:
    deux mécanismes distincts responsables de la relation entre la vitesse et la cognition:
    - opérations cognitives exécutées trop lentement pour être achevées en un temps limité = moins bonne performance
    - ralentissement réduit la quantité d’infos disponibles simultanément
  2. diminution des capacités de mémoire de travail
  3. diminution des capacités d’inhibition des informations non pertinentes:
    surcharge de la mémoire de travail = pâ traitent toutes les infos plutôt que de sélectionner les plus appropriées.
22
Q

Approche neuropsychologique (vieillissement normal)

A

permet de comprendre comment le vieillissement normal peut s’accompagner de l’atteinte sélective de certains systèmes. l’atteinte sélective de certaines structures cérébrales = responsable du déclin des performances

23
Q

Variabilité interindividuelle

A

existence d’une variabilité interindividuelle des performances, à âge égal. Cette variabilité augmente avec l’âge.

Certaines personnes auraient un vieillissement normal, alors que d’autre seraient plus sensibles au déclin cognitif.

Niveau d’éducation = peut moduler l’effet de l’âge sur la mémoire. Plus niveau d’éducation est bas, plus les effets délétères de l’âge sur l’apprentissage d’une liste de mots et sur la capacité d’inhiber les mauvaises réponses seront importants.

24
Q

Vieillissement réussi

A

les personnes âgées qui ont un fonctionnement cognitif remarquablement préservé. S’oppose au vieillissement normal et pathologique.

Facteurs prédictifs:
- niveau d’éducation
- bonne santé
- nutrition de bonne qualité
- exercice physique et intellectuel
- maintien des liens sociaux

25
Q

Réserve cognitive

A

Vieillissement cognitif n’est pas un processus homogène d’une personne à l’autre.

Réserve cognitive a été proposée pour expliquer l’écart observé chez certains individus entre le degré de leur atteinte cérébrale et son expression sur le plan cognitif.

À la base, personne qui a une haute réserve cognitive n’a pas les mêmes compétences cognitives qu’une personne qui a une baisse réserve cognitive.

En fonction de la réserve cognitive, capable de tolérer changements cognitifs plus ou moins longtemps avant de ressentir effets de l’âge. On ne ralentit pas les changements cérébraux, mais leurs expressions.

26
Q

Qu’est-ce qui module la réserve cognitive?

A

Facteurs environnementaux:
- niveau d’éducation
- pratique d’activités cognitivement stimulantes
- pratique régulière d’activités physiques