cours 13 - motricité spinale Flashcards
la MÉ est impliquée dans quoi
- activités réflexes
- automatismes (locomotion, nage, respiration, etc.)
- intégration des messages en provenance de la périphérie et du cerveau : centrer d’intégration sensori-motrice
la MÉ permet la production de …
patrons d’activités musculaires coordonnées en fonction des informations qu’elle intègre
quel est le rôle premier de la MÉ dans le contrôle moteur
participer aux activités réflexes
qu’est-ce qu’un réflexe
réponse motrice involontaire, automatique ou programmée, à un stimulus sensoriel
quelles sont les composantes (étapes) d’un circuit réflexe spinal
- stimulus
- récepteur sensoriel (fuseau neuromusculaire, nocicepteur…)
- afférence sensorielle : neurone sensoriel relais l’information sensitive du récepteur à la MÉ. contact synaptique direct ou indirect (via interneurones) avec les motoneurones alpha
- motoneurone : transmet l’information de la MÉ vers le muscle
- effecteur : muscle qui produit la réponse réflexe
quelles sont les étapes du réflexe d’étirement (ROT)
- stimulation provoque l’étirement du muscle
- récepteurs sensoriels répondent à l’étirement du muscle
- leurs fibres afférentes 1a excitent monosynaptiquement les motoneurones alpha
- le PA se rend à la jonction neuromusculaire
- le muscle se contracte
quel est le circuit réflexe le plus simple et pourquoi
réflexe d’étirement
- les fibres 1a font des contacts excitateurs directs sur les motoneurones (pas d’interneurones), soit une excitation monosynaptique
le réflexe d’étirement qui n’a pas d’interneurone est idéal pour quoi et comment
tester directement l’état des motoneurones
- l’input est facilement accessible dans le muscle (étirement des fuseaux) ou le nerf en périphérie (afférence 1a) et l’output (activité des motoneurones) est facilement mesurable
en clinique, sur quoi nous renseigne le réflexe d’étirement
- renseigne sur l’intégrité fonctionnelle des récepteurs sensoriels (fuseaux neuromusculaires), nerfs périphériques (sensitifs et moteurs), motoneurones et muscles
- renseigne sur l’état du SNC, car les motoneurones reçoivent des signaux des systèmes segmentaires (interneurones) et supraspinaux
quel réflexe s’ajoute au réflexe d’étirement
réflexe d’inhibition réciproque
l’inhibition réciproque met en jeu un circuit …
poly-synaptique (disynaptique)
quelles sont les étapes du réflexe d’inhibition réciproque en même temps que le réflexe d’étirement
- une branche de la fibre afférente excite un interneurone inhibiteur
- interneurone inhibe les motoneurones alpha qui innervent les fibres musculaires du muscle antagoniste
- contraction du muscle antagoniste est inhibée afin de ne pas s’opposer à la contraction du muscle agoniste
que relie l’interneurone inhibiteur dans le réflexe d’inhibition réciproque
- afférences 1a
- motoneurones du muscle antagoniste
vrai ou faux :
les réflexes se limitent souvent au membre stimulé
faux
réflexe de flexion et d’extension croisée
quelles sont les étapes du réflexe de flexion et d’extension croisée
- stimulus douloureux
- récepteurs sensoriels à la dlr répondent au stimulus
- les fibres afférentes (1a) excitent des interneurones qui connectent les motoneurones innervant les muscles fléchisseurs/extenseurs des 2 jambes
- flexion du côté ipsilat (excitation des fléchisseurs et inhibition des extenseurs) et extension du côté controlat = pour fournir un appui compensateur : inhibition réciproque
quelles sont les fonctions du réflexe de flexion et d’extension croisée
- maintien de la posture dans l’espace
- rétablissement de la position par la suite à un déséquilibre
quel est le second rôle de la MÉ dans le contrôle moteur
générer la locomotion
quelle est la définition de la locomotion
mouvements rythmiques stéréotypés
quelles sont les caractéristiques des mvt’s rythmiques stéréotypés
- alternance des muscles antagonistes d’un côté -> lorsque les fléchisseurs sont actifs, les extenseurs se relâchent
- alternance droite/gauche des muscles agonistes -> lorsque l’extenseur de la jambe gauche est actif, celui de la jambe droite est relâché
vrai ou faux :
la locomotion est une tâche simple
faux
tâche complexe
quelle est la première hypothèse concernant la marche et qu’est-ce qui fonde cette hypothèse
locomotion serait une suite de réflexes
- stimulation des afférences proprioceptives est capable d’induire une série alternée de flexions et d’extensions chez des chats soumis à une transsection complète de la MÉ
quelle est la deuxième hypothèse concernant la marche et qu’est-ce qui fonde cette hypothèse
locomotion serait générée par des circuits intraspinaux
- chats décérébrés soumis à une transsection complète de la MÉ peuvent générer un patron alternatif de flexion et d’extension des membres après section des afférences sensorielles
quelle est la troisième hypothèse concernant la marche et qu’est-ce qui fonde cette hypothèse
théorie des demi-centres : inhibition réciproque des circuits spinaux contrôlant respectivement les muscles fléchisseurs et extenseurs des membres serait à l’origine de la marche
- après lésion complète de la MÉ chez chaton, possible d’obtenir une marche des membres post de manière indépendante des voies descendantes du cerveau
les circuits spinaux peuvent générer un patron locomoteur de base en l’absence de quoi
- d’informations sensorielles de la peau et des muscles
- de signaux descendants en provenance du cerveau
comment appelle-t-on les circuits spinaux (locomotion)
- générateurs centraux de rythme
- central pattern generators (CPGs)
autres que pour le contrôle de la locomotion, dans quelles fonctions retrouvons-nous des générateurs centraux de rythme (CPGs)
- respiration
- mastication
(contrôle de fonctions automatiques)
où sont distribués les CPGs
dans la MÉ lombaire (membres post) et cervicale (membres ant)
- MS’s : C5 à T1
- MI’s : T12-L1 à L5
comment communiquent les CPGs gauche-droite
grâce aux interneurones commissuraux
comment communiquent les CPGs d’un même côté
grâce aux interneurones propriospinaux
quel type d’interneurone des CPGs a une petite taille
commissuraux
(car entre G et D)
quel type d’interneurone des CPGs a une grande taille
propriospinaux
(car entre lx et cx)
vrai ou faux :
chaque membre est contrôlé par un CPG
vrai
quelle partie de la MÉ est requise pour produire la locomotion
partie ventrale seulement
vrai ou faux :
chaque CPG est indépendant
vrai
mais, si les interneurones entre les CPGs sont sectionnés, la locomotion n’est pas coordonnée, mais elle est présente
quel est le résultat d’une lésion des interneurones commissuraux
(séparation de la partie G et D de la MÉ)
- MI G peut marcher de manière autonome, idem pour MI D
- coordination G-D est absente
- indépendance des CPGs contrôlant le membre G et D
quel est le résultat d’une lésion des interneurones propriospinaux
(séparation de la MÉ cx et lx)
- MI’s peuvent marcher de manière autonome, idem pour MS’s
- coordination antéro-post est absente
- indépendance des CPGs contrôlant les membres ant et post
vrai ou faux :
il y a deux types d’interneurones propriospinaux
vrai
homolatéraux et controlatéraux
que permet un interneurone propriospinal controlatéral
déposer patte avant G et arrière D en même temps au sol
la locomotion implique l’activation de neurones distribués de quelle façon
spatialement
la locomotion implique l’activation de neurones spatialement distribués suivant des séquences …
temporelles précises
quels motoneurones sont plus actifs pendant la phase de flexion de la marche
L2-L3
quels motoneurones sont plus actifs pendant la phase d’extension de la marche
L4-L5
vrai ou faux :
la marche est un réflexe
faux
c’est un automatisme
quelle est la différence entre un réflexe et un automatisme
automatisme : pas besoin de stimuli sensoriel
réflexe : besoin d’un stimuli sensoriel
quelles sont les évidences qui prouvent que les humains ont des CPGs
- nouveaux-nés peuvent marcher (et nager) : capacité génétique à produire locomotion
- activité rythmique involontaire des MI’s chez un pt avec lésion spinale complète à T5
qu’est-ce qui module de manière importante les GPGs
- informations sensorielles
- informations supraspinales
quelles sont les composantes du système tripartie de la locomotion et leurs rôles
- la MÉ génère les patrons d’activités musculaires
- les voies descendantes en provenance du cortex et du tronc cérébral modulent la MÉ pour permettre l’initiation, l’arrêt, le contrôle volontaire et postural
- les informations sensorielles modulent les circuits spinaux pour adapter la locomotion (ex : réflexe de trébuchement)
qu’est-ce qui module la marche
informations sensorielles
- infos proprioceptives
- infos cutanées
quelles sont les sources des informations supraspinales pour la locomotion
- cortex
- tronc cérébral
quels sont les rôles du cortex dans la marche
- modifications de la marche, contrôle volontaire
par des projections directes (CPG) ou indirectes (tronc cérébral) à la MÉ
quels sont les rôles du tronc cérébral dans la marche
- vitesse
- force musculaire
- posture
- initiation/arrêt
quelle structure a un rôle dans le contrôle de la vitesse de marche
région mésencéphalique locomotrice (MLR)
+ on stimule la région MLR = …
+ on augmente la vitesse de marche
quelle structure a un rôle dans l’arrêt de la marche
noyau gigantocellulaire (de la formation réticulée)
quelle structure a un rôle dans l’initiation et l’arrêt de la marche
formation réticulée
quelles afférences reçoit la formation réticulée
afférences de la région mésencéphalique locomotrice
quelles efférences projette la formation réticulée
projette sur les circuits spinaux générateurs centraux de rythme (CPGs)
comment la formation réticulée initie ou arrête la marche
- en stimulant les réseaux neuronaux spinaux = initiation
- en inhibant les réseaux neuronaux spinaux = arrêt
la microstimulation du cortex moteur primaire du membre postérieur induit majoritairement quoi
des mvt’s distaux et de flexion
que contient le cortex moteur primaire pour son organisation de la marche
cartes corticales motrices
les neurones du cortex moteur primaire déchargent majoritairement quand
pendant la phase de flexion (balancement)
que permet la stimulation du cortex moteur pendant la marche
moduler la trajectoire du pied = rôle important dans le contrôle en temps réel des mvt’s distaux
quelle structure a un rôle important dans le contrôle en temps réel des mvt’s distaux
cortex moteur primaire