Cours 13 Flashcards
- Quel type de trait est étudié en génétique quantitative?
La génétique quantitative étudie les caractères
phénotypiques à variation continue
a. Pourquoi un caratère à variation continue en nature est-il généralement plus difficile à étudier que les traits « Mendéliens »?
Les caractères étudiés en génétique quantitative résultent de l’action conjointe de nombreux facteurs (« caractères multifactoriels » ou
« caractères complexes » )
Les caractères étudiés en génétique « classique » étaient essentiellement définis par l’information génétique
- Qu’est-ce que la norme de réaction?
- Définit les relations environnement-phénotype
pour un génotype déterminé - Décrit l’ensemble des phénotypes produits par
un génotype particulier sous différentes
conditions environnementales
/a. Pour une espèce dispersée dans un environnement varié (et qui a évolué ainsi), peut-il exister un génotype qui possède un meilleur fitness dans tous les environnements?
Aucun génotype n’est « le meilleur » dans tous les environnements
- Quel type de graphique permet de bien observer si un trait possède une distribution normale?
L’histogramme de fréquences est un mode de représentation souvent adopté pour un caractère complexe
- Quelle valeur utilise-t-on pour mesurer la dispersion des données pour un trait?
La variance et l’écart type sont des mesures
de la dispersion autour de la moyenne
a. Pourquoi la variance présente-t-elle des unités élevées au carré?
moyenne de l’écart au CARRÉ de valeurs par rapport à la moyenne
i. Ces unités ont-elles une signification biologique?
Les unités de mesure ne sont pas les mêmes que celles des observations originales et n’ont pas une signification biologique
- Quels facteurs affectent l’expression des traits (le phénotype) en général?
Inné (contrôle génétique) ou aquis (contrôle environnemental)
- De quelle manière décompose-t-on la variance observée pour un trait donné?
La variance phénotypique totale peut être décomposée en variance génétique et en variance environnementale.
a. Quelle formule résume cette décomposition?
Vx= Vg+ Ve
b. Peut-il exister un lien entre les composantes (génétique et environnement) pour que cette formule soit valide?
La Vg et Ve doivent être indépendants. Il ne
doit pas exister de corrélation entre les deux
- Que signifie l’héritabilité au sens large?
contribution de la variance génétique à la variance phénotypique totale. 0 < H2 < 1
a. Comment la calcule-t-on?
Hérétiablité = Vg/Vx = Vg/ (Vg + Ve)
b. Quel type d’expériences ou d’études nous permettent d’évaluer les variances génétiques et environnementales?
Plusieurs méthodes sont basées sur l’étude d’individus identiques génétiquement, qui sont soumis à divers environnements.
i. Comment fait-on pour « annuler » les effets génétiques sur la variance?
Chez les plantes : Individus obtenus par reproduction végétative (des «clones»)
Chez les animaux et les plantes : Individus obtenus par croisement de lignées pures-Individus issus de plusieurs générations de croisement consanguins
Chez les humains : Études sur les jumeaux
ii. Comment fait-on pour « annuler » l’effet environnemental sur la variance?
Étude dans un environnement constant
- Qu’arrive-t-il à la variance phénotypique dans les environnements extrêmes?
a. Qu’arrive-t-il à l’héritabilité au sens large (H2) dans les environnements extrêmes?
L’héritabilité au sens large est plus basse dans les environnements extrêmes: les différences phénotypiques s’expliquent ici surtout par des différences environnementales
- Quel type d’étude permet d’estimer l’héritabilité des traits chez les humains?
Études sur les jumeaux (et autres personnes apparentées)
a. Que peut-on dire sur la différence observée dans les traits entre jumeaux monozygotiques?
Le Vg est de 0. Donc toute la variance est environnementale
b. Est-ce que la variance des traits risque d’être plus élevée ou plus faible pour des jumeaux élevés séparément par rapport à des jumeaux élevés ensemble?
Elle risque d’être plus élevée car la vraiance environnementale est plus grande.
c. Est-ce que la variance des traits risque d’être plus élevée ou plus faible pour des jumeaux monozygotiques par rapport à des jumeaux dizygotiques?
La variance des traits risque d’être plus grande chez des jumeaux dizygotiques, car la variance génétique est plus haute
- Quelles conclusions peut-on tirer de la valeur d’héritabilité au sens large (H2) pour un trait?
Permet d’estimer quelle proportion de la variance phénotypique dans une population est due à des différences génétiques entre individus.
a. Peut-on extrapoler les valeurs d’héritabilité au sens large d’une population et assumer qu’elle est la même pour une autre?
Les estimations de l’héritabilité ne peuvent pas être extrapolées d’une population à l’autre.
b. Si on observe une héritabilité élevée pour un trait dans une population et qu’elle est faible pour l’autre population, est-ce que cela veut dire que la première population possède de meilleurs allèles pour ce trait?
le H2 n’informe pas sur l’expression du
phénotype, seulement sa variance. Un Q.I.
élevé pourrait être l’effet de l’environnement
c. Si H2 est faible, est-ce que ça signifie qu’un faible nombre de gènes contribuent à l’expression du trait?
Non, un H2 faible signifie que la variance observée s’explique surtout par des facteurs environnementaux, elle n’indique pas le nombre de gènes impliqués
- Comment distingue-t-on un effet additif d’un allèle versus un effet de dominance?
Effet additif: effet provoqué par la substitution
de B1 par B2.
A= X(B2/B2)–X(B1/B1) / 2
Effet de dominance: déviation de l’hétérozygote
de la moyenne entre les deux homozygotes
D= X(B1/B2)–[( X(B2/B2)+ X(B1/B1) )/2
a. Une effet « purement additif » d’un allèle correspond à quel type d’interaction allélique? (Quel type de dominance?)
Un effet de dosage
- Quel est le désavantage des gènes à effets de dominance par rapport aux gènes à effets additifs lorsqu’on applique une sélection artificielle?
Les effets de dominance camoufle la présence d’alléle indésirés (les hétérozygotes ont le même phénotype que le caractère souhaité)
- Comment calcule-t-on l’héritabilité au sens strict (h2) si on connait la variance génétique additive?
h2= Va/ Vx
- Comment calcule-t-on l’héritabilité au sens strict (h2) lorsqu’on pratique une sélection sur un trait quantitatif?
a. Qu’est-ce que l’écart de sélection?
La zone des caractères qui sera sélectionné (du caractère le plus extrême au plus minime qui sera sélectionné)
b. Qu’est-ce que la réponse à la sélection?
Le déplacement de la moyenne entre les générations subissant la sélection artificielle
- En quoi la valeur de l’héritabilité au sens strict (h2) est-elle utile pour les éleveurs et les agriculteurs?
Elle permet de savoir quels critères peuvent être sélectionnés et quels critères demandent trop de ressources pour avoir un effet de la sélection minime
Qu’est-ce qu’un trait polygénique?
gènes ayant des effets similaires et cumulatifs sur un phénotype.
a. Quelle est la distribution de la plupart des traits polygéniques?
Normale
- Quel est l’effet de l’environnement sur l’expression de certains traits?
Permet une expression continue de certains traits
a. Est-il possible d’observer une distribution continue pour un trait monogénique?
Un caractère contrôlé par un seul gène avec deux allèles peut démontrer une variation continue si le phénotype est soumis à des facteurs environnementaux.
- Quelle approche permet d’estimer le nombre de gènes responsable d’un caractère continu?
Analyser des hybrides entre la variété cultivée
et une espèce sauvage apparentée.
a. Quels individus faut-il croiser pour générer la F1?
La variété cultivée avec la variété sauvage
b. La proportion de quels type descendants faut-il compter dans la génération F2?
La fréquence des deux phénotypes extrêmes
- Que signiifie l’abbréviation QTL?
Quantitative trait locus
- Quelle méthode permet d’identifier l’emplacement des QTLs dans une population hétérogène?
Les études par association à l’échelle génomique (GWAS) mènent à la découverte de QTLs
- Quelle variation expérimentale permet de faire ce type d’analyse dans des espèces hautement consanguines?
Analyser des hybrides entre la variété cultivée
et une espèce sauvage apparentée.
- Qu’est-ce qu’une lignée congénique?
Lignées presque identiques génétiquement mais qui ont subi des recombinaisons dans la région d’un marqueur M
a. À quoi servent ces lignées?
à analyser les polymorphismes SNPs chez ces lignées pour déterminer les points de recombinaison
À mesurer le phénotype de chaque lignée pure
b. Comment identifie-t-on les allèles appartenant à l’un ou l’autre des parents?
Selon le phénotype que la pousse possède.