Cours 12 Flashcards
Quels sont les principaux agents antiviraux présentés pour le traitement du VIH ?
Inhibiteurs de la transcriptase inverse (nucléosidiques et non nucléosidiques), inhibiteurs d’intégrase (ex. dolutégravir), inhibiteurs d’entrée (ex. temsavir), et inhibiteurs de maturation (ex. lenacapavir).
Quelle est la différence entre les inhibiteurs nucléosidiques et non nucléosidiques de la transcriptase inverse ?
Les nucléosidiques agissent en se substituant aux bases lors de la transcription inverse, entraînant une terminaison prématurée. Les non nucléosidiques se lient directement à l’enzyme et inhibent son activité sans imiter les bases nucléiques.
Pourquoi les thérapies actuelles contre le VHC sont-elles préférées aux anciennes basées sur l’interféron (peg-IFN-α) et la ribavirine ?
Les thérapies modernes (antiviraux à action directe) ont une efficacité accrue (>90%), moins d’effets secondaires et un traitement plus court comparé aux 48 semaines des anciennes thérapies.
Quels défis sont associés au développement de vaccins contre le VHC ?
Variabilité génétique élevée du virus, absence de modèles animaux efficaces, et limitations dans l’induction d’une réponse immunitaire durable.
Comment les composés mimétiques du CD4 influencent-ils la conformation de l’enveloppe du VIH ?
Ils stabilisent des conformations spécifiques de l’enveloppe (gp120), augmentant la visibilité des épitopes pour les anticorps ADCC, ce qui facilite l’élimination des cellules infectées.
Quels mécanismes d’action sont attribués aux inhibiteurs directs du VHC, et comment ces derniers ciblent-ils la protéase NS3 ?
Les inhibiteurs bloquent la protéase NS3, essentielle pour le clivage des précurseurs polyprotéiques viraux, interrompant ainsi le cycle de réplication.
Quelles figures illustrent la cinétique de la charge virale et des lymphocytes CD4+ après une interruption de traitement antirétroviral (ART) ?
Les graphiques montrent des augmentations de la charge virale (PVL) corrélées à une diminution des CD4+, indiquant une reprise virale rapide en l’absence de traitement.
Que représente l’axe de variabilité dans les essais de criblage à haut débit (HTS) présentés ?
Il montre les variations de la fluorescence mesurée dans un essai enzymatique. La faible variabilité (% CV <3%) indique une robustesse expérimentale.
Qu’est-ce que la cryo-microscopie électronique (Cryo-EM) et pourquoi est-elle utilisée pour étudier les glycoprotéines d’enveloppe du VIH ?
La Cryo-EM permet de reconstruire des structures 3D détaillées à partir d’images de protéines purifiées, offrant une compréhension fine des interactions moléculaires.
Comment le criblage à haut débit est-il utilisé pour identifier de nouveaux inhibiteurs antiviraux ?
Des milliers de composés sont testés simultanément sur des enzymes cibles (ex. NS3). Les résultats sont évalués sur la base de la fluorescence, de la toxicité, et de l’efficacité inhibitrice.
Quelle est la structure moléculaire décrite pour les analogues de MCG dans le contexte des complexes gp120 ?
Les analogues de MCG interagissent avec la cavité Phe43 de gp120, stabilisant une conformation facilitant la neutralisation par des anticorps.
Quelle nouvelle conformation est proposée pour les glycoprotéines de l’enveloppe virale dans les études Cryo-EM ?
Une conformation intermédiaire (État 2A), potentiellement importante pour la conception d’inhibiteurs d’entrée.
Quels sont les principaux objectifs des anticorps CD4i dans le contrôle de l’infection par le VIH ?
Bloquer l’entrée virale, neutraliser les particules infectieuses, et favoriser l’ADCC.
Quels sont les facteurs stabilisant l’état 2A après l’interruption d’ART, et comment influencent-ils la reprise virale ?
Les mimétiques du CD4 stabilisent l’état 2A, retardant la reprise virale en limitant l’infectiosité des particules virales.
Comment les modifications du pH affectent-elles les interactions entre le pic viral (spike) et sACE2 dans les figures correspondantes ?
Le pH modifie l’affinité entre le spike et sACE2, simulant les conditions physiologiques pour évaluer la stabilité et l’efficacité d’inhibiteurs.