cours 12 Flashcards
Qu’est ce que les Troubles neurodéveloppementaux?
- Fonction du contexte de développement normal, de l’âge
- Se manifestent tôt dans le développement (avant l’école)
- Caractérisés par l’altération du fonctionnement
- Gamme variable: limités à globaux (p. ex., trouble spécifique d’apprentissage à altération des compétences sociales)
- Souvent comorbides (TDA/H et trouble spécifique de l’apprentissage)
Qu’est ce que l’handicap intellectuel (trouble du développement intellectuel)?
- Déficience intellectuelle = retard mental
Critères:
– Avant l’âge de 18 ans
– Déficit des fonctions intellectuelles confirmées par évaluation clinique et tests d’intelligence individuels standardisés (= QI inférieur à 75 ou 70 (3%)
– Fonctionnement adaptatif
- Échec dans l’acquisition de comportements reflétant des normes de développement permettant autonomie et responsabilisation (ex concept de temps et d’argent)
- 3 domaines: conceptuel (scolaire), social, pratique
Quelle est la Classification du niveau de sévérité de l’handicap intellectuel (trouble du développement intellectuel)?
- Léger (QI de 50-55 à 70): 85% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel léger
- Moyen (QI de 35-40 à 50-55): 10% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel moyen
- Grave (QI de 20-25 à 35-40): 3-4% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel grave
- Profond (QI inférieur à 20-25): 1-2% des individus ayant un QI inférieur à 70 présentent un handicap intellectuel profond. Besoin de supervision intégrale, soins infirmiers à vie
Quelle est l’étiologie de l’handicap intellectuel?
voir pic tableau orange
comment peut on faire la prévention et les traitements de l’handicap intellectuel?
1. Interventions comportementales (conditionnement opérant) :
– But: améliorer le fonctionnement
– Apprentissage de compétences langagières, habiletés motrices fines et globales, soins personnels, développement social
– À la maison, école, centres de traitement
– Analyse appliquée du comportement: restreindre comportements inappropriés et automutilants
– agir plus normalement
2. Interventions cognitives
- Apprendre des méthodes de résolution de problèmes adéquates
- Autoapprentissage: apprendre maîtrise de soi, capacité d’être attentif, manière d’effectuer tâches scolaires
Quelles sont les troubles possibles de la communication?
1) Trouble du langage
- Difficulté à s’exprimer malgré désir de communiquer (ex arrive ps à dire le mot «voiture» en la voyant)
- Phrases brèves à 4 ans
- Oubli des mots lorsqu’il en apprend de nouveaux
- Structure grammaticale nettement inférieure
2) Trouble de la phonation
- Comprend et sait utiliser un vocabulaire large mais prononciation déficiente (p. ex., «bruit» devient «buit»)
- Orthophonie ou enfants se corrigent eux-mêmes avant 8 ans
3) Trouble de la fluidité verbale (bégaiement)
→ 1 ou plusieurs perturbations de la fluidité du langage suivantes:
- Répétitions ou prolongements fréquents des sons
- Longues pauses entre les mots
- Substitution de mots faciles à ceux qui sont difficiles à prononcer
- Répétition de mots entiers («voir-voir-voir-voir» au lieu de «voir»)
→ Parfois, tics et clignements des yeux
→ G et apparition vers 5 ans
→ 65-85% le surmontent
→ Degré de sévérité à l’âge de 8 ans détermine si trouble disparaîtra ou non
4) Trouble de la communication sociale (pragmatique)
- Difficultés persistantes dans l’utilisation sociale de la communication, verbale et non verbale
- ex «perturbation de la capacité à adapter sa communication au contexte ou aux besoins de l’interlocuteur, comme s’exprimer de manière différente en classe ou en cour de récréation, parler différemment à un enfant ou à un adulte, et éviter l’emploi d’un langage trop formel»
Quelles sont les critères diagnostics du Trouble du spectre de l’Autisme?
A. Déficits persistants dans la communication sociale et les interactions sociales dans de multiples contextes, comme :
1. déficits de la réciprocité socio-émotionnelle, allant ex de l’approche sociale anormale et l’incapacité d’échanger dans une conversation au partage réduit d’intérêts, d’émotions, ou d’affect à l’échec d’engager ou de répondre à des interactions sociales.
2. Déficits dans les comportements de communication non verbaux utilisés pour l’interaction sociale, allant, par exemple, de la communication verbale et non verbale mal intégrée à des anomalies dans le contact visuel et le langage du corps ou des déficits dans la compréhension et l’utilisation de gestes à un manque total d’expressions faciales et de communication non verbale.
3. Déficits dans le dév, le maintien et la compréhension des relations, allant ex de difficultés à adapter le comportement en fonction de divers contextes sociaux à des difficultés à partager les jeux imaginatifs ou à se faire des amis à l’absence d’intérêt pour les pairs
B. Modes restreints, répétitifs de comportements, d’intérêts ou d’activités, comme dans au moins 2 des éléments suivants :
1. Mouvements moteurs, utilisation d’objets, ou parole stéréotypés ou répétitifs (ex stéréotypies motrices simples, aligner des jouets ou retourner des objets, écholalie, phrases idiosyncrasiques (hors contexte)
2. Insistance sur l’adhésion inflexible à des habitudes ou modes ritualisés de comportements verbaux ou non verbaux (ex une détresse extrême en cas de petits changements, difficultés avec les transitions, modes de pensée rigide, rituels de salutation, besoin de prendre le même itinéraire ou de manger la même nourriture tous les jours)
3. Intérêts très restreints et circonscrits qui sont anormaux dans leur intensité ou leur orientation (ex un fort attachement à des objets inhabituels, des intérêts excessivement circonscrits ou poursuivis avec une persévération excessive).
4. Hyper- ou hyporéactivité à des inputs sensoriels ou niveau intérêt inhabituel pour les aspects sensoriels de l’environnement (indifférence apparente à la douleur / température, réaction négative à des sons ou des textures spécifiques, sentir ou toucher des objets excessivement, fascination visuelle pour des lumières ou mouvement)
C. sx doivent être présents dans la période de développement précoce (mais peuvent ne devenir pleinement manifestes qu’après que les exigences sociales dépassent les capacités limitées, ou peuvent être masqués par des stratégies apprises plus tard dans la vie)
D.Les symptômes causent une altération significative du fonctionnement actuel
E. perturbations ne sont pas mieux expliquées par la déficience intellectuelle (trouble de développement intellectuel) ou un retard global de développement. La déficience intellectuelle et le trouble du spectre de l’autisme surviennent fréquemment ensemble ; pour poser les deux diagnostics de trouble du spectre de l’autisme et de déficience intellectuelle, la communication sociale devrait être inférieure à celle prévue pour le niveau de développement général.
Niveau de sévérité: fonction des déficits répertoriés dans les critères A et B
Spécifier si :
1. Demande de soutien: très substantiel, substantiel ou demande du soutien
2. Avec ou sans déficit intellectuel
3. Avec ou sans déficit du langage
4. Associé à une condition médicale ou génétique connue ou un facteur environnemental
5. Associé à un autre trouble neurodéveloppemental, mental ou du comportement
6. Avec une catatonie
Quel est l’étiologie du Trouble du spectre de l’Autisme?
- Apparition précoce du TSA + faits probants d’ordre génétique et neurologique (soutiennent étiologie biologique)
- Facteurs génétiques
- Polygénique (1000 gènes!)
- Trouble avec l’hérédité la plus forte, même comparativement à schizophrénie et bipolarité
- Lien entre TSA et déficits sociaux et communicationnels chez les autres membres de la famille
Quelles sont les traitements du **Trouble du spectre de l’Autisme (TSA)?
1. Interventions psychosociales
- But: améliorer la qualité de vie de l’individu et son entourage
- Travailler le fonctionnement social
- Méthodes intensives (20h/semaine) =
→ Communication (verbale, non-verbale)
→ Comportements appropriés
→ Réduire comportements perturbateurs
2. Pharmacothérapie
- Aucun médicament pour traiter les principaux sx du TSA
- Méds pr certains sx spécifiques (ex antipsychotiques pr atténuer comportements tels que automutilation et agressivité)
Qu’est ce que le TDAH?
- Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité
- Cas extrêmes et persistants
- Symptômes variés
- Comorbidité avk trouble d’apprentissage (15-30%)
- Comorbidité avec un/des trouble/s anxieux (25%)
Quels sont les critères diagnostics du TDAH?
A. Un mode persistant d’inattention et/ou d’hyperactivité-impulsivité qui interfère avec le fonctionnement ou le développement, tel que caractérisé par 1 et/ou 2 :
1. Inattention: 6 (ou plus) des sx suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de dév et qui a un retentissement négatif direct sur les activités sociales et scolaires / professionnelles :
* N.B: les sx sontps juste la manifestation d’un comportement opposant, provocateur ou hostile, ou de l’incapacité de comprendre les tâches ou les instructions. Chez les grands ado et les adultes (17 ans ou +), au moins 5 sx sont requis
a. Souvent, parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d’étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d’autres activités (ex néglige ou ne remarque pas des détails, le travail est imprécis)
b. A du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux (ex a du mal à rester concentré pendant les cours magistraux, des conversations, ou la lecture de longs textes)
c. Semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement (ex semble avoir l’esprit ailleurs, mm en l’absence d’une source de distraction évidente)
d. se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (ex commence des tâches mais se déconcentre vite et se laisse facilement distraire)
e. A du mal à organiser ses travaux ou ses activités (difficultés à gérer tâches comportant plusieurs étapes, difficulté à garder ses affaires et ses doc en ordre, travail brouillon ou désordonné, mauvaise gestion du temps, échoue à respecter les délais)
f. évite, a en aversion, ou fait à contrecœur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (le travail scolaire ou les devoirs à la maison ; chez les grands ado et les adultes, préparer un rapport, remplir des formulaires, analyser de longs articles)
**g. ** Perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités (matériel scolaire, crayons, livres, outils, portefeuilles, clés, doc, lunettes, phone)
h. Se laisse souvent facilement distraire par des stimuli externes (chez les grands ado et les adultes, px s’agir de pensées sans rapport)
i. A des oublis fréquents dans la vie quotidienne (effectuer tâches ménagères et faire les courses ; chez les grands ado et les adultes, rappeler des personnes au téléphone, payer des factures, honorer des rdv)
2. Hyperactivité et impulsivité: 6 (ou plus) des sx suivants persistent depuis au moins 6 mois, à un degré qui ne correspond pas au niveau de dév et qui a un impact négatif direct sur les activités sociales et académiques / professionnelles :
A. N.B: les sx sont pas slmt la manifestation d’un comportement opposant, provocateur ou hostile, ou de l’incapacité de comprendre les tâches ou les instructions. Chez les grands ado et les adultes (17 ans ou plus), au moins 5 sx sont requis
a. Remue souvent les mains ou les pieds ou se tortille sur son siège
b. Quitte souvent son siège dans des situations où il est supposé rester assis (ex se lève de sa place en classe, au bureau ou à son travail, ou dans d’autres situations qui nécessitent de rester en place)
c. court ou grimpe partout, dans les situations où cela est inapproprié (chez les ado ou les adultes, cela se limite à un sentiment d’agitation)
d. A souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir
e. Est souvent « sur la brèche», agissant comme s’il était «monté sur ressorts» (est incapable ou inconfortable de se tenir immobile pendant un long moment, comme dans les restaurants, les réunions ; px être perçu par les autres comme agité, ou comme difficile à suivre)
f. Souvent, parle trop
g. Laisse souvent échapper la réponse à une question qui n’est pas encore tt posée (termine les phrases de ses interlocuteurs ; ne px attendre son tour dans une conversation)
h. A souvent du mal à attendre son tour (dans une file d’attente)
i. Interrompt souvent les autres ou s’immisce (fait irruption dans les convos, jeux ou activités, px commencer à utiliser les biens d’autrui sans demander ou recevoir leur permission, pr les ado et les adultes, peut s’immiscer et reprendre ce que d’autres font)
B. Plusieurs sx d’hyperactivité / impulsivité ou d’inattention étaient présents avant l’âge de 12 ans
C. Plusieurs des sx d’inattention ou d’hyperactivité / impulsivité sont présents dans 2 situations ou plus (à la maison, l’école, ou au travail, avk des amis ou la famille, dans d’autres activités)
D. Il est clairement évident que les sx interfèrent avec, ou réduisent la qualité du fonctionnement
E. Les sx pas mieux expliqués par un autre trouble mental
Spécifier le type:
a. Présentation combiné: les critères Al (inattention) et A2 (hyperactivité-impulsivité) sont remplis pour les 6 derniers mois
b. Présentation avec inattention prédominante: le critère Al est rempli pour les 6 derniers mois mais pas le critère A2
c. Présentation hyperactivité/impulsivité prédominante: le critère A2 est rempli pour les 6 derniers mois mais pas le critère Al
- Spécifier la sévérité
Quelles sont les conséquences d’avoir la présente des 2 ensembles de symptômes du TDAH? (1 ET 2)
- Problèmes de conduite, comportement oppositionnel
- Relations difficiles
(Prévalence difficile à déterminer: critères dx / définitions diverses, différence entre les genres)
quelle est l’étiologie du TDAH selon les théories biologiques?
→ Consensus: aucun facteur de risque unique
→ Facteurs génétiques :
– Caractère héréditaire: 75%
– Déficit du contrôle inhibiteur
– Circuit frontostriatal
– Réduction du volume dans l’ensemble du cerveau et cervelet
– Retards de maturation corticale
– Déficit de DA
quelle est l’étiologie du TDAH selon les théories psychologiques?
→ Théorie diathèse-stress :
Relation parents-enfants: pas une cause, mais influence la trajectoire
- Autorité et réactions négatives: relation bidirectionnelle parents-enfant
- Imitation du comportement des parents et / ou frères-soeurs
Quels sont les traitement du TDAH?
Combinaison pharmacothérapie + interventions psychosociales
→ Atténuer les principaux sx biologiques
- Méd fonctionne chez 1/2 environ
- Parents refusent parfois à cause des effets secondaires et / ou incertitudes concernant effets à plus long terme sur le dév du cerveau
→ Viser des changements au niveau des attitudes et habitudes de vie
- Traitements comportementaux très efficaces