cours 11 Flashcards

1
Q

Quel arrêt a modifié l’interprétation du droit à la vie dans le contexte de l’aide médicale à mourir ?

A

L’arrêt Carter c. Canada (Procureur général) a renversé l’arrêt Rodriguez, établissant que le droit à la vie n’exige pas une prohibition absolue de l’aide à mourir

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2
Q

Quels articles du Code criminel ont été invalidés par l’arrêt Carter c. Canada ?

A

L’arrêt Carter c. Canada a invalidé les articles 14 et 241 du Code criminel qui criminalisaient l’aide médicale à mourir et le suicide assisté

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3
Q

Quels critères ont été déclarés inconstitutionnels dans l’affaire Truchon c. Procureur général du Canada ?

A

L’affaire Truchon a déclaré inconstitutionnels les critères de “mort raisonnablement prévisible” (art. 241.2 (2) d) C.cr.) et de “fin de vie” (art. 26 (3) LCSFV)

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4
Q

Quelle est la principale différence entre l’aide médicale à mourir et le suicide assisté au Québec ?

A

Au Québec, seule l’aide médicale à mourir est permise, où le médecin doit effectuer l’aide, tandis que le suicide assisté n’est pas autorisé par la Loi concernant les soins de fin de vie

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5
Q

Quelles sont les deux voies pour faire une demande d’aide médicale à mourir contemporaine au Québec ?

A

Voie 1 : Si la personne est en fin de vie (maladie grave et incurable et déclin avancé). Voie 2 : Si la personne n’est pas en fin de vie (souvent handicap ou déficience physique grave)

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6
Q

Dans quelles conditions une personne peut-elle renoncer au consentement final pour l’aide médicale à mourir ?

A

Une personne en fin de vie peut renoncer au consentement final si elle devient inapte, à condition d’avoir fait une entente écrite et d’avoir été informée du risque d’inaptitude

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7
Q

Comment peut-on retirer une demande d’aide médicale à mourir contemporaine ?

A

Une demande d’aide médicale à mourir contemporaine peut être retirée en tout temps et par tout moyen, selon l’article 28 al. 1 de la Loi concernant les soins de fin de vie

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8
Q

Que prévoit l’article 50 de la Loi concernant les soins de fin de vie concernant le refus d’un professionnel d’administrer l’aide médicale à mourir ?

A

L’article 50 permet à un professionnel de refuser d’administrer l’aide médicale à mourir en fonction de ses convictions, mais il doit suivre la procédure de l’article 31 LCSFV et s’assurer que le patient puisse obtenir les soins demandés

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9
Q

Quand le nouveau régime des directives anticipées d’aide médicale à mourir (DAAMM) est-il entré en vigueur au Québec ?

A

Le nouveau régime des DAAMM est entré en vigueur le 30 octobre 2024 au Québec

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10
Q

Quel est le principal problème d’arrimage entre la Loi concernant les soins de fin de vie et le Code criminel concernant les DAAMM ?

A

Prodiguer l’aide médicale à mourir à la suite d’une DAAMM demeure un geste criminel selon le Code criminel, malgré son autorisation par la Loi concernant les soins de fin de vie

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11
Q

Quelle directive a été émise par le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) le 9 septembre 2024 ?

A

Le DPCP a émis une directive stipulant qu’il ne serait pas dans l’intérêt public d’autoriser des poursuites criminelles pour l’aide médicale à mourir prodiguée dans le respect de la Loi concernant les soins de fin de vie

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12
Q

Pourquoi certains médecins craignent-ils encore des poursuites malgré les mesures rassurantes en place ?

A

Les médecins craignent des poursuites car les assurances professionnelles excluent les actes criminels et les syndics des ordres professionnels ne sont pas assujettis aux orientations données au DPCP

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13
Q

Quels sont les critères d’admissibilité pour une demande anticipée d’aide médicale à mourir ?

A

Les critères incluent un diagnostic de maladie neurocognitive dégénérative, excluant les troubles mentaux autres que les troubles neurocognitifs

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14
Q

Un trouble mental autre qu’un trouble neurocognitif est-il considéré comme une maladie admissible pour une demande anticipée d’aide médicale à mourir ?

A

Non, un trouble mental autre qu’un trouble neurocognitif n’est pas considéré comme une maladie admissible pour une demande anticipée d’aide médicale à mourir

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15
Q

Qui peut être considéré comme un professionnel compétent dans le cadre des DAAMM ?

A

Un professionnel compétent peut être soit un médecin, soit une infirmière praticienne spécialisée, selon l’article 3.1 de la Loi concernant les soins de fin de vi

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16
Q

Quelle est la principale différence entre les DAAMM et les directives médicales anticipées (DMA) en termes de procédure de rédaction ?

A

Les DAAMM doivent être remplies avec un professionnel de santé, tandis que les DMA peuvent être remplies sans professionnel, devant 2 témoins ou devant notaire

17
Q

Comment le droit considère-t-il la validité du consentement dans une demande anticipée d’aide médicale à mourir ?

A

Le droit considère que la demande anticipée équivaut à un consentement valide, comme si la personne avait consenti au moment de l’application de l’aide médicale à mourir

18
Q

Quelles conditions spécifiques sont mentionnées dans l’arrêt R.R. c. Québec (Curateur public) concernant l’utilisation du critère de l’intérêt de l’enfant ?

A

L’arrêt stipule qu’on n’utilise pas le critère général de l’intérêt de l’enfant, mais que les conditions sont spécifiques et interprétées restrictivement

19
Q

Pourquoi accorde-t-on une protection supplémentaire aux mineurs en matière de gestion de patrimoine ?

A

On accorde une protection supplémentaire aux mineurs car la gestion du patrimoine est complexe et encore plus importante pour un mineur

20
Q

Quel est le rôle du conseil de tutelle dans la décision de transiger au nom d’un mineur ?

A

Le conseil de tutelle décide si le tuteur peut transiger ou non au nom du mineur

21
Q

Dans quels cas précis l’autorisation du tribunal est-elle nécessaire pour utiliser le patrimoine d’un mineur selon l’article 213 du Code civil du Québec ?

A

L’autorisation est nécessaire si c’est pour le maintien du bien, la conservation de la valeur du patrimoine, payer les dettes du mineur pour son entretien ou son éducation

22
Q

Quelles sont les conditions pour accepter une donation avec charge pour un mineur selon l’article 211 du Code civil du Québec ?

A

Pour les tuteurs légaux, si la donation fait passer le patrimoine à plus de 40 000$, l’autorisation est requise et il faut constituer un conseil de tutelle

23
Q

Comment évalue-t-on le patrimoine des enfants dans le cadre de l’article 209 du Code civil du Québec ?

A

On évalue le patrimoine de chaque enfant séparément, même si plusieurs enfants héritent d’une même succession

24
Q

Quels sont les motifs de fin de tutelle liés au mineur selon l’article 255 du Code civil du Québec ?

A

Les motifs sont la majorité, la pleine émancipation ou le décès du mineur

25
Q

Peut-on démissionner d’une tutelle légale ? Pourquoi ?

A

On ne peut pas démissionner d’une tutelle légale car une fois le consentement donné, on ne peut plus se retirer + les parents le sont automatiquement par la loi

26
Q

Quelles sont les conditions pour qu’un tuteur datif puisse démissionner selon l’article 250 du Code civil du Québec ?

A

Les conditions sont : avoir un motif sérieux, avoir donné un avis au conseil de tutelle, et ne pas le faire à contretemps

27
Q

Qui peut demander la destitution d’un tuteur selon l’article 251 du Code civil du Québec ?

A

Le conseil de tutelle et le curateur public ont l’obligation de le faire, et tout intéressé peut également le faire selon l’alinéa 2 de l’article 251

28
Q

Comment le projet de loi C-7 a-t-il modifié les critères d’admissibilité à l’aide médicale à mourir au niveau fédéral ?

A

Le projet de loi C-7 a retiré le critère de “mort raisonnablement prévisible” pour l’admissibilité à l’aide médicale à mourir

29
Q

Quelles sont les conditions pour qu’une personne puisse renoncer au consentement final dans le cadre d’une demande d’aide médicale à mourir en fin de vie ?

A

La personne doit avoir fait une entente écrite, être informée du risque d’inaptitude, et consentir à recevoir l’aide médicale à mourir même si elle devient inapte dans les 3 mois de la demande

30
Q

Comment le report d’une demande d’aide médicale à mourir contemporaine est-il encadré par la loi ?

A

Selon l’article 28 al. 2 de la Loi concernant les soins de fin de vie, le report peut se faire en tout temps et par tout moyen

31
Q

Quelles sont les obligations d’un professionnel de santé qui refuse de participer à l’aide médicale à mourir ?

A

Le professionnel doit référer le patient et suivre la procédure de l’article 31 de la Loi concernant les soins de fin de vie

32
Q

Pourquoi le manque d’arrimage entre la Loi concernant les soins de fin de vie et le Code criminel pose-t-il problème pour les DAAMM ?

A

Ce manque d’arrimage fait que prodiguer l’aide médicale à mourir suite à une DAAMM demeure un geste criminel selon le Code criminel

33
Q

Quelles sont les implications légales pour les médecins qui administreraient l’aide médicale à mourir suite à une DAAMM ?

A

Bien que le DPCP ait émis une directive de ne pas poursuivre, les médecins pourraient théoriquement faire face à des poursuites criminelles

34
Q

Comment les assurances professionnelles traitent-elles les actes liés à l’aide médicale à mourir dans le contexte actuel ?

A

Les assurances professionnelles excluent explicitement les actes criminels, ce qui pourrait poser problème pour les médecins administrant l’aide médicale à mourir suite à une DAAMM

35
Q

Quel rôle jouent les syndics des ordres professionnels dans le contexte de l’aide médicale à mourir ?

A

Les syndics des ordres professionnels sont indépendants et ne sont pas assujettis aux orientations données au DPCP, ce qui pourrait mener à des plaintes en déontologie

36
Q

Quelles sont les principales étapes de la procédure pour établir une demande anticipée d’aide médicale à mourir selon la Loi concernant les soins de fin de vie ?

A

La procédure implique un professionnel compétent (médecin ou infirmière praticienne spécialisée) et est détaillée dans les articles 29.2 à 29.5 et 29.7 à 29.10 de la Loi

37
Q

Comment l’affaire Latimer illustre-t-elle les limites de l’aide médicale à mourir ?

A

L’affaire Latimer montre que le meurtre par compassion reste interdit, même si la personne souffrait, car c’est considéré comme se faire justice soi-même

38
Q

Quelle est la différence entre l’aide médicale à mourir permise et celle qui est encore criminelle ?

A

L’aide médicale à mourir permise doit respecter les conditions strictes de la loi, tandis que toute autre forme d’assistance au suicide ou de meurtre par compassion reste criminelle

39
Q

Quels enjeux éthiques sont soulevés par l’élargissement de l’aide médicale à mourir aux mineurs et aux personnes inaptes ?

A

Ces enjeux incluent la capacité de consentement, la protection des personnes vulnérables, et l’équilibre entre l’autonomie individuelle et la protection de la vie