Cours 11 Flashcards
Quels éléments ont mené au déclin du béhaviorisme?
1) Béhaviorisme méthodologique de Tolman
2) Chomsky
3) Néo-évolutionnisme
4) Dérive instinctive Breland et Breland
5) Résultats fiables sur l’héritabilité
Qu’est-ce que le béhaviorisme méthodologique de Tolman?
Cela fait référence à l’étude du comportement dans le but de cerner le fonctionnement de la vie mentale. Ainsi, contrairement au béhaviorisme radical, le béhaviorisme méthodologique ne rejette pas la vie mentale.
Qu’est-ce qui est avancé par Tolman?
Que tout apprentissage est nécessairement orienté vers un but et ne repose pas sur de simples associations ou connexions neuronales.
Quelle hypothèse est développée par Tolman?
L’hypothèse de « carte cognitive » prenant place dans l’activité mentale de l’animal : au fur et à mesure qu’il évolue dans son environnement, l’animal se construit une carte cognitive, établissant des relations de compréhension en fonction de la connaissance qu’il développe de son milieu, de l’utilité qu’il en retire.
Qu’est-ce que l’hypothèse de « carte cognitive » implique?
Que les apprentissages ne sont pas le fait d’associations simples, sans relation avec le concept d’intentionnalité et que les apprentissages ne sont pas en appui sur le renforcement, il agit sur la performance.
Quelle est la première expérimentation de Tolman?
Il conditionne un groupe de rats à prendre un chemin précis pour atteindre la nourriture et, dans un second temps, il expose ce groupe de rats au même labyrinthe, lequel comporte toutefois un raccourci. Les rats tendent à utiliser plus le raccourci (jamais récompensé) que le chemin précis (récompensé).
Quelle est la deuxième expérimentation de Tolman?
Trois groupes de rats qui ont comme tâche de trouver la sortie d’un labyrinthe ; un jamais renforcé, le deuxième toujours renforcé et le troisième renforcé à la 11e journée. Le premier groupe apprend plus lentement que le deuxième et son apprentissage plafonne. Le troisième groupe démontre un apprentissage lent au début et égalise le deuxième groupe à partir du 11e jour. Conclusion : la motivation à l’adaptation mène à l’apprentissage.
Quels sont les constats de Tolman suite à ses expérimentations?
Ses deux premières expérimentations confrontent la perspective watsonnienne que l’animal reçoit passivement le stimuli et est graduellement imprégné et structuré (vision associationniste). La troisième confronte la perspective de Thorndike et Skinner. Pour Tolman, ce qui sous-tend les apprentissages, c’est le besoin de connaître et maîtriser son environnement pour maximiser la survie et l’adaptation.
Qu’a annoncé Chomsky?
L’hypothèse de structures mentales langagières innées.
D’où provient le terme néo-évolutionnisme?
Provient de l’influence grandissante de l’éthologie, soit l’étude du comportement animal dans son milieu naturel. Ce terme ne fait pas référence à une nouvelle élaboration des théories de l’évolution, mais davantage au désir d’intégrer, dans les études sur l’apprentissage, les thèses évolutionnistes.
Qu’est-ce qui est décrit par le néo-évolutionnisme?
L’apprentissage comme résultant non seulement des conditions passées et immédiates dans la vie de l’animal, mais également des conditions auxquelles l’espèce, et non le seul animal, a été soumise au cours de son évolution.
Qu’est-ce qui est impliqué par l’affirmation du courant néo-évolutionniste?
que l’animal n’est pas une « tabula rasa » lorsqu’on le soumet à des apprentissages. Certaines dispositions sont déjà présentes à l’intérieur de lui et certains comportements prendront place plus facilement que d’autres. Les apprentissages pourront différer selon qu’ils prennent place dans son milieu naturel ou en laboratoire.
Qu’est-ce que la dérive instinctive de Breland et Breland?
Consiste à être la tendance d’un comportement instinctif à prédominer sur toute autre conduite non-instinctive.
Qu’est-ce qui réside au-delà de la dérive instinctive?
Les effets de l’épigénétique sur la nature des conduites prenant place chez les individus.
Qu’est-ce qui est suscité par le zeitgeist darwinien?
Un intérêt pour l’étude des conduites et, ce faisant, le béhaviorisme, mais tout autant un intérêt pour le fait adaptatif et, ce faisant, l’étude des fonctions cognitives.