Cours 10 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la loi de Weber?

A

Il s’agit d’une règle de trois.

Il a constaté que pour qu’une masse soit perçue différente, cela demande un poids minimal.

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2
Q

La constante associée à la règle de trois de Weber est de combien?

A

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3
Q

Pour 40g, combien de masse doit être ajouté dans l’autre main pour que l’individu dise qu’il y a une différence? Et pour 80g?

A

41g et 82g

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4
Q

Qu’est-ce que le volontarisme de Wundt?

A

Toute perception (identification passive des sensations, en fonction de nos expériences passées), est sous-tendue par une aperception (direction de l’attention perceptive en fonction des besoins, des désirs et des buts de l’individu.

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5
Q

Qu’est-ce qui est rendu impossible par le volontarisme? Et pourquoi?

A

L’étude expérimentale des processus mentaux complexes.

Puisque seule l’expérience sensorielle immédiate peut être l’objet d’une étude scientifique et expérimentale.

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6
Q

À quoi Titchener s’intéresse-t-il?

A

Il s’intéresse au « quoi » de la conscience, donc aux éléments de la conscience qui pourront être déterminés via l’observation expérimentale minutieuse de l’activité sensorielle.

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7
Q

Qu’est-ce que Titchener étudie?

A

Les propriétés perçues par le sujet à la présentation d’un stimulus.

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8
Q

Qu’est-ce que Titchener conclut?

A

Que les processus élémentaires sont les sensations (éléments de perceptions), les images (éléments des idées) et les affections (éléments des émotions).

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9
Q

Quel est l’argumentation de Titchener pour rejeter le volontarisme de Wundt?

A

En considération des différentes propriétés qu’il conçoit inhérentes à tout stimulus, soit sa qualité, sa durée, son intensité, sa clarté et son étendue, il affirme que si notre attention est dirigée vers un stimulus au détriment d’un autre, cela est fonction de la clarté de ce dernier.
o Plus un stimulus est clairement défini, plus nous sommes susceptibles de le percevoir.
o La volonté n’est pour rien dans ce processus. Il maintient qu’il est possible de parvenir à la compréhension des phénomènes mentaux par l’étude des phénomènes mentaux simples.

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10
Q

Qu’est-ce que rejette Titchener?

A

L’affirmation voulant que toute perception soit soumise au volontarisme tel que défini par Wundt.

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11
Q

Qu’est-ce qui a amené un intérêt nouveau chez les associationnistes et ainsi un déclin de l’étude de la conscience?

A

Les critiques du positivisme quant à la validité des données portant sur l’étude de la conscience, conjuguées au Zeitgeist du darwinisme.

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12
Q

L’étude de la conscience a été délaissée au profit de quels champs d’étude?

A

1) L’étude des différences individuelles
2) L’étude des modalités d’apprentissage

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13
Q

Sur quoi prend appui l’étude des différences individuelles?

A

Sur des comparaisons statistiques à partir d’observations objectives colligées.

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14
Q

Sur quoi prend appui l’étude des modalités d’apprentissage?

A

Sur des protocoles expérimentaux menés en laboratoire.

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15
Q

Sur quoi portent les protocoles expérimentaux de l’étude de modalités d’apprentissage?

A

1) Sur le seul comportement animal dans un premier temps, le fonctionnalisme.
2) Sur le comportement animal ainsi que sur le comportement humain dans un second temps, le béhaviorisme.

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16
Q

En quoi le positivisme a participé au déclin de l’étude de la conscience?

A

Mentionne que cela est trop subjectif.

La conscience active plausible (volontarisme de Wundt) + zeitgeist dominant de la seconde partie du 19e siècle.

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17
Q

En quoi le darwinisme a participé au déclin de l’étude de la conscience?

A

Mentionne que c’est le plus adaptable qui survit.

Que cela n’est pas utile.

Ce qui sert l’adaptation c’est la survie. Il y a un intérêt grandissant pour l’apprentissage et les différences individuelles (eugénisme).

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18
Q

Qu’est-ce que signifie eugénisme?

A

Amélioration de la race.

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19
Q

En quoi le fonctionnalisme participe au déclin de l’étude de la conscience?

A

Ancêtre des premières théories de l’apprentissage, soit les théories comportementales. Il y a un intérêt pour ce qui participe à la productivité de l’homme.

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20
Q

Le déclin de l’étude de la conscience mène à la naissance de quoi?

A

1) La psychologie différentielle
2) La psychologie comportementale

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21
Q

Quelles sont les catégories principales de la psychologie différentielle?

A

1) Les tests d’intelligence
2) Les tests de personnalité
3) Les tests d’intérêts et d’aptitude
4) Les tests d’évaluation des fonctions cognitives

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22
Q

Qu’est-ce que le darwinisme?

A

Mentionne la fonction adaptative de l’évolution et le principe de sélection naturelle au sein des individus et des espèces.

 Les plus adaptables à l’environnement sont ceux qui survivront.
 Conjonction entre les caractéristiques présentes dans l’environnement et chez l’individu.
 La sélection naturelle n’est aucunement sous-tendue par un principe de perfection ; elle survient selon les contingences en place.

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23
Q

Qui est le fondateur du darwinisme?

A

Charles Darwin

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24
Q

Qu’est-ce que le darwinisme social?

A

La théorie du comportement humain appelé « associationnisme évolutif ».
 Pour lui, les associations prenant place dans l’esprit humain sont celles qui ont été utiles à sa survie.
 L’individu dont la descendance survit est celui dont les associations ont maximalement servi sa survie.
 Le plus fort, le plus ingénieux et le plus intelligent est celui le plus susceptible de survivre.
 Il prône un libéralisme absolu, où la compétition est fortement valorisée et les politiques d’aide aux démunis délaissées.
 La sélection naturelle sous-tend le perfectionnement de la race, puisque c’est le plus fort qui survit.

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25
Q

Qui est le fondateur du darwinisme social?

A

Herbert Spencer

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26
Q

Qu’est-ce que concevait initialement Sir Francis Galton?

A

Que l’intelligence comme conséquente à la qualité de l’acuité sensorielle, appuyant ainsi l’importance de l’hérédité dans la nature de l’intelligence et la pertinence de l’eugénisme.

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27
Q

Qu’est-ce que l’eugénisme?

A

La science de l’amélioration de la race.

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28
Q

À la suite de quoi ont changé les convictions de Galton?

A

À la suite de l’analyse des questionnaires qui met en évidence un rapport direct entre l’accès à des études scientifiques et une éducation plus libérale.

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29
Q

Qu’est-ce que Galton avance?

A

Que non seulement le facteur héréditaire, mais également le facteur environnemental joue un rôle dans le développement de l’intelligence.

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30
Q

À quoi servait à l’origine la psychologie différentielle?

A

À des intentions eugénistes.

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31
Q

Qui faisaient exception dans la psychologie différentielle?

A

Binet et Simon

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32
Q

Pourquoi Binet et Simon étaient différents des autres?

A

Car ils avaient un intérêt d’élaborer une performance selon les âges dans une mesure préventive, celle de dépister les enfants susceptibles de présenter un retard mental.

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33
Q

Qui est le père de l’évaluation intellectuelle aux États-Unis?

A

Henry Herbert Goddard

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34
Q

Qu’est-ce qu’a fait Goddard?

A

Il est le premier à promulguer l’utilisation de l’évaluation intellectuelle dans divers domaines, notamment scolaire et social.

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35
Q

Qu’est-ce que Goddard a fait à des milliers d’européens?

A

Ceux qui émigrent vers les États-Unis sont soumis au Stanford-Binet (origine de Lewis Madison Terman) et 40 à 50% sont déclarés idiots.

36
Q

Que se passe-t-il suite aux activités de Goddard?

A

Des lois de stérilisation sont établis en se basant sur le fait que l’intelligence repose sur l’hérédité.

37
Q

Qu’est-ce que signifie le QI?

A

C’est un concept introduit par William Stern qui suggère que le concept d’âge mental soit divisé par l’âge chronologique, de façon à établir ce qu’il appelle « quotient intellectuel ».

38
Q

Qu’arrive-t-il à l’évaluation intellectuelle en contexte contemporain?

A

 Beaucoup moins importante.
 Objectifs de venir identifier ou appuyer un diagnostic existant quant aux capacités intellectuelles d’un individu.
o Milieu scolaire : préciser un diagnostic afin de pouvoir mettre en place les mesures d’apprentissage appropriées pour l’enfant.
o Milieu hospitalier : servir à l’élaboration adéquate d’un plan de réintégration sociale.
o Milieu de travail : identifier les aptitudes d’un individu que la nature de son intelligence.

39
Q

Qu’est-ce que le fonctionnalisme?

A

Ça signifie l’importance de cerner comment l’être humain fonctionne dans un objectif d’utilité, de maximiser l’efficacité et, ce faisant, la survie. C’est toute l’influence des thèses darwiniennes.

40
Q

Qu’est-ce qui est apporté par l’influence darwinienne?

A

Un souci pour une psychologie utile. Amène l’idée que tout être vivant met en place des conduites favorisant l’adaptation soulève l’idée que des animaux, autres que l’homme, sont susceptibles de présenter des processus de pensée, processus dont certains peuvent être semblables à ceux de l’homme.

41
Q

Qui est le fondateur du fonctionnalisme?

A

William James

42
Q

Qui est l’expérimentateur du fonctionnalisme?

A

Edward Lee Thorndike

43
Q

Comment est définie la conscience selon le fonctionnalisme?

A

Comme un outil servant d’abord et avant tout l’adaptation.

44
Q

Le comportement est défini comment par le fonctionnalisme?

A

Comme une action servant l’adaptation.

45
Q

Selon le fonctionnalisme, quel est le but premier de la psychologie?

A

De comprendre comment la pensée et le comportement contribuent à l’adaptation de l’individu à son environnement.

46
Q

Pour James, pourquoi est-il futile de chercher
a décrire les éléments qui constituent la conscience?

A

Car la conscience est fondamentalement adaptative.

47
Q

Qu’est-ce qui est vrai pour le fonctionnalisme?

A

Ce qui est utile.

48
Q

Qu’est-ce qui est appuyé par le fonctionnalisme?

A

L’étude scientifique et non scientifique de la psychologie.

49
Q

Qu’est-ce qui est prôné par le fonctionnalisme?

A

Un pragmatisme radical.

Toute expérience, qu’elle soit objectivable ou non, demeure valide et pertinente à l’étude puisque toute expérience a son utilité.

50
Q

Qu’est-ce que l’empirisme radical de James?

A

Toute expérience, objectivable ou non, a sa valeur et son utilité.

51
Q

Selon James, pourquoi la conscience ne peut être l’objet d’étude scientifique?

A

1) La conscience est individuelle : elle reflète l’expérience individuelle et il est hasardeux d’en faire une généralisation.
2) La conscience est constamment changeante et sélective : elle sert l’adaptation et, ce faisant, est sous-tendue par des buts.
o Prétendre en faire l’étude est impossible puisque ce qui est n’est plus dans la seconde qui suit.
3) La conscience et en constant mouvement, on ne peut prétendre la saisir en partie.
4) Le contenu de la conscience ne peut être traduit que par l’individu lui-même.

52
Q

Qu’est-ce que la loi de l’effet de Thorndike?

A

Ça signifie l’effet de la récompense et de la punition sur l’apprentissage de l’animal.
o La récompense renforce une conduite ;
o La punition demeure sans effet quant à l’acquisition d’un comportement désiré, mais contribue à la disparition des comportements non-désirés.
o Il utilisation une boîte expérimentale munie d’un levier pour accéder à la sortie.

53
Q

Qu’est-ce que le connexionnisme de Thorndike?

A

L’apprentissage résulte de la force du lien neuronal imprimé dans l’organisme de l’individu, suivant la satisfaction répétée associée à une conduite.
o C’est la satisfaction ou la récompense qui a pour effet d’imprimer un lien, une empreinte dans l’organisme.
o Ce lien, cette connexion établie dans le cerveau qui favorise la survenue d’une conduite au détriment d’une autre.

54
Q

Qu’est-ce l’apprentissage instrumental de Thorndike?

A

Un apprentissage reposant sur la manipulation de variables extérieures visant l’orientation de l’apprentissage.
o Il s’agit du même type d’études de Skinner.

55
Q

Qu’est-ce que la psychologie comparée?

A

C’est l’étude des processus de pensée, dont certains peuvent être semblables à ceux de l’homme, qui peut nous permettre d’accéder à une meilleure compréhension des processus de pensée de l’homme.

56
Q

Quel est l’un des avantages de la psychologie comparée?

A

C’est qu’elle présente des possibilités expérimentales qui s’avèrent plus acceptables sur le plan éthique.

57
Q

Qu’est-ce qui favorise l’amorce de la psychologie comparée?

A

L’influence darwinienne.

58
Q

Comme était appelée la vision de Frank Clemens Brentano?

A

Psychologie de l’acte.

59
Q

Qu’est-ce qui était estimé par la psychologie de l’acte de Brentano?

A

Que les processus mentaux visaient toujours à accomplir quelque fonction.

60
Q

Qu’est-ce qui était inclut dans les actes mentaux par Brentano?

A

Le jugement, le souvenir, les attentes, les inférences, le doute, l’amour, la haine et l’espoir.

61
Q

À quoi se rapporte chaque acte mental?

A

À un objet extérieur à lui-même.

62
Q

Que signifie le terme intentionnalité?

A

Le fait que chaque acte mental incorpore un objet extérieur à lui-même.

63
Q

Qu’est-ce qui est inséparable dans la vision de Brentano?

A

Les actes et les contenus (objets).

Chaque acte mental vise un objet ou un événement qui est le contenu de l’acte.

64
Q

Quel type de méthode est utilisé par Brentano?

A

Le même type de méthode phénoménologique : une analyse introspective axée sur des expériences porteuses de sens et entières.

65
Q

Quelle tradition était suivie par Brentano?

A

Le rationalisme ; pour lui l’esprit est actif.

66
Q

Qui a créé un laboratoire en concurrence avec celui de Wundt?

A

Carl Stumpf.

67
Q

À quoi s’intéressait Stumpf?

A

À la perception acoustique ainsi qu’à la psychologie émotionnelle et perceptive, la théorie scientifique, la méthodologie de la recherche et la théorie de l’évolution.

68
Q

Qu’est-ce que croyait Stumpf?

A

Qu’il existait un lien étroit entre la psychologie et la philosophie et tenta longtemps de convaincre la communauté scientifique que la psychologie expérimentale pouvait faire avancer les questions persistantes sur l’esprit.

69
Q

Pour Stumpf, quel est le véritable objet d’étude de la psychologie?

A

Le phénomène mental.

70
Q

Pour Edmund Hussert, en quoi concerne l’étude de l’intentionnalité?

A

Cela débouchait sur un seul type de connaissance, celle de l’individu tourné vers l’extérieur, vers son environnement. Il estimait tout aussi importante la connaissance issue de l’étude de la personne tournée vers l’intérieur.

71
Q

Selon Hussert, qu’est-ce qui est ciblé par l’étude de la personne tournée vers son intérieur?

A

Elle ciblait l’expérience subjective pure et ne se préoccupait pas d’un quelconque objet extérieur.

72
Q

Selon Hussert, quels sont les deux types d’introspection (phénoménologie pure)?

A

1) Celle centrée sur l’intentionnalité
2) Celle centrée sur tout processus dont la personne fait l’expérience subjectivement.

73
Q

Pour Hussert, comment une psychologie expérimentale est-elle possible?

A

Si elle est appuyée sur une analyse phénoménologique rigoureuse et méticuleuse.

74
Q

Pour Hussert, quel était l’objectif de la psychologie expérimentale?

A

L’objectif était de créer une taxonomie de l’esprit. Il voulait décrire les essences mentales par lesquelles les humains perçoivent le monde.

75
Q

Comment Hussert examinait les significations et les essences?

A

Au moyen de l’introspection.

76
Q

Qu’est-ce que croyait Külpe?

A

Qu’il existait des pensées sans images.

77
Q

Quelle technique était utilisée par Külpe?

A

L’introspection expérimentale systématique.

78
Q

À quoi correspondait l’introspection expérimentale systématique de Külpe?

A

Un sujet devait résoudre des problèmes et expliquer par la suite les opérations mentales utilisées pour y parvenir. Il devait également décrire les types de pensée qui intervenaient à chaque étape de résolution du problème. Il devait raconter leurs expériences mentales avant la présentation du problème, pendant sa résolution et une fois qu’il était résolu.

79
Q

Qu’est-ce que l’école de Würzburg?

A

Un groupe de psychologues ayant étudié sous la direction de Oswald Külpe à l’université de Würzburg. Ce groupe découvrit notamment que certaines pensées surviennent sans référent particulier (c’est-à-dire sans images), qu’on peut étudier expérimentalement les processus mentaux supérieurs, et que les problèmes ont des propriétés motivationnelles qui persistent jusqu’à leur résolution.

80
Q

Quel est l’une des concepts importants pour l’école de […]?

A

L’attitude, qui correspond à attirer l’attention d’un sujet sur un problème en particulier créait une tendance déterminante qui persistait jusqu’à ce que le problème fût résolu.

81
Q

Qu’est-ce qu’a noté Jean de Lamarck?

A

Il note que les fossiles de diverses espèces indiquent l’existence de formes antérieures, différentes des formes actuelles, c’est-à-dire que les espèces changent avec le temps.

82
Q

Qu’est-ce qui est appelé l’hérédité des caractères acquis?

A

Les caractéristiques d’une espèce changent en même temps que les traits indispensables à la survie, d’où la transmutation des espèces.

83
Q

Que signifie corrélation?

A

Variation conjointe systématique de deux variables.

84
Q

Qui posa les bases de ce qu’on appelle l’analyse factorielle?

A

Charles Spearman

85
Q

Qu’est-ce que l’analyse factorielle?

A

Une technique statistique complexe fondée sur la corrélation.

Cela consiste à mesurer divers aspects d’un individu ou d’un groupe puis à corréler toutes les mesures entre elles pour déterminer lesquelles varient conjointement de façon systématique.

86
Q

Qu’est-ce qui est constaté par Spearman?

A

Qu’on peut expliquer l’intelligence en postulant deux facteurs :
1) Facteurs spécifiques
2) Facteurs généraux

87
Q

Quelles sont les (6) conclusions du livre « The Bell Curve »?

A

1) Il existe bel et bien un facteur général de capacité intellectuelle, qui varie d’un humain à l’autre.
2) Tous les tests normalisés d’aptitudes ou de réalisations académiques mesurent à divers degrés ce facteur général, mais ce sont les tests de QI, conçus expressément à cette fin, qui le mesurent avec le plus de précision.
3) La valeur du QI correspond, au premier degré, à ce que les gens veulent dire lorsqu’ils emploient le mot « intelligent » ou « brillant » dans le langage courant.
4) La valeur du QI est constante, mais pas de façon parfaite, durant la plus grande partie de la vie d’un individu.
5) S’ils sont administrés correctement, les tests de QI ne comportent pas de préjugés démontrables à l’égard des divers groupes sociaux, économiques, ethniques ou raciaux.
6) La capacité intellectuelle est dans une large mesure héréditaire, c’est-à-dire au moins 40% et tout au plus à 80%.