Cours 11 Flashcards

1
Q

Quelles sont les propriétés pertinentes pour interpréter l’événement de la flexion verbale?

A

o Le temps
o L’aspect
o Le mode
o La voix

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Q

Quelles sont les propriétés pertinentes pour l’accord de la flexion verbale?

A

o La personne
o Le nombre
o Le genre

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Q

Qu’est-ce que l’aspect grammaticale de la flexion verbale?

A

o Indique la façon de voir l’action ou l’état, la manière dont l’action ou l’état exprimé par le verbe est envisagée dans son développement
o La différence entre l’imparfait (je lisais) et le passé composé (j’ai lu) est aspectuelle :
–> L’imparfait a une valeur d’inaccompli (l’action est encore en progrès)
–> Le passé composé a une valeur d’accompli (l’action est terminée)
–> Exemples : Que fais-tu? Je lis/je lisais; *j’ai lu.
–> Qu’as-tu fait hier? Je lisais; j’ai lu
–> Je lisais/
ai lu quand Pierre est arrivé.
o Cette notion aspectuelle peut rendre l’apprentissage d’une nouvelle langue plus difficile

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4
Q

Quelles sont les caractéristiques des temps verbaux en français?

A
  • En français, les temps verbaux présentant l’action comme complètement terminée (=aspect accompli) sont :
    o Le passé simple (il lut)
    o Le passé composé (il a lu)
    o Le plus-que-parfait (il avait lu)
    o Le futur antérieur (il aura lu)
  • L’aspect spécifie que l’action ou l’état est terminé ou en progrès (accompli/inaccompli), instantané ou continu (ponctuel/duratif), commence (inchoatif), répétitif (itératif)
  • Ce qui est important c’est qu’en français on a l’aspect accompli/inaccompli (et qu’il y a également d’autres aspects dans la langue)
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5
Q

Quelles sont les caractéristiques des modes en français?

A
  • Le mode = une façon pour le locuteur de présenter l’événement dont il parle
  • Les verbes français peuvent se conjuguer selon quatre modes différents :
    o Indicatif
    o Subjonctif
    o Impératif
    o Conditionnel
  • L’infinitif est un mode à part :
    o Pas de personne, de nombre, de temps
    o Sert à classer les verbes en trois grands groupes
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6
Q

Quels sont les différents modes en français?

A
  • L’infinitif est un mode à part :
    o Pas de personne, de nombre, de temps
    o Sert à classer les verbes en trois grands groupes
  • Le mode indicatif :
    o Sert à exprimer la réalité d’un événement en le situant dans le temps par rapport au présent ou un temps de référence précis
    o Permet au locuteur d’affirmer de façon absolue l’action qu’il décrit
  • Le mode subjonctif :
    o Exprime un fait incertain, envisagé dans la pensée, un sentiment particulier (désir, souhait, volonté, etc.)
    o A des emplois obligatoires et des emplois facultatifs
  • Les emplois obligatoires sont déterminés grammaticalement et ne peuvent varier
  • Les emplois facultatifs permettent au locuteur de réduire ou atténuer son degré de certitude
    o Exemple : Je ne pense pas que Georges est déjà arrivé.
    Je ne pense pas que Georges soit déjà arrivé.
    o À l’indicatif : je nie le contenu de la proposition subordonnée qui indique que Georges est arrivé [= je pense que Georges n’est pas arrivé]
    o Au subjonctif : je ne nie pas totalement le contenu de la proposition subordonnée [= je n’en suis pas certain]
  • Le mode impératif = le mode du commandement
    o Exemples :
    –> Mage tes légumes!
    –> Commençons notre travail!
    –> Allez vous faire voir!
    o Paradigme incomplet :
    –> 2 ps
    –> 1 pp
    –> 2 pp
    o Est-ce que c’est le seul mode qui permet de donner des ordres? Non, le mode conditionnel (tu devrais faire ça) ou infinitif (ne pas fumer) peuvent également donner des commandes
    o Mais on considère tout de même l’impératif comme le mode du commandement par excellence
  • Le mode conditionnel :
    o Différentes valeurs :
    –> Atténuation
    –> Hypothétique
    –> Événements probables
    –> Futur dans le passé
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7
Q

Quelles sont les caractéristiques du mode conditionnel?

A
  • Atténuation :
    o Les grammaires attribuent généralement une valeur d’atténuation au conditionnel
    o Il exprime alors la politesse ou l’ordre atténué
    o Exemples :
    –> Voudriez-vous un peu de pain?
    –> Tu devrais faire tes devoirs.
  • Le conditionnel dans les phrases hypothétiques :
    o Permet d’indiquer que pour qu’une action (ou conséquence) ait lieu, une condition doit être remplie
    o Exemples :
    –> Si Olivier avait plus d’argent, il achèterait une nouvelle voiture.
    –> Si Chantal avait eu plus d’argent, elle aurait acheté une nouvelle voiture.
    o On peut faire des hypothèses dans le futur mais on n’aura pas recours au conditionnel
  • Le conditionnel présente l’énoncé comme étant probable
    o Permet d’indiquer que l’énoncé doit être vérifié ultérieurement
    o Très fréquent dans les médias (journaux, radio)
    o Exemple : le gouvernement serait sur le point d’introduire un nouveau projet de loi.
  • Le conditionnel pour exprimer le futur dans le passé
    o Permet d’exprimer une action future par rapport à une autre action dans le passé
    o Exemples :
    –> Elle a dit qu’elle irait là-bas.
    –> Il m’a promis qu’ils auraient terminé les rénovations avant 8h
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8
Q

Qu’est-ce que la voix de la flexion verbale?

A
  • La voix = moyen de modifier la relation qui existe entre le verbe et ses arguments (sujet, objet direct, objet indirect)
    o La voix active : L’enfant a mangé les pommes
    o La voix passive : Les pommes ont été mangées (par l’enfant)
    o La voix moyenne : Les pommes se mangent bien.
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9
Q

Par quoi sont marqués les temps simples et les temps composés pour la flexion verbale?

A
  • Les temps simples sont marqués pour :
    o La personne
    o Le nombre
    o Exemple : il/elle mangera, ils/elles feront
  • Les temps composés sont marqués pour :
    o La personne
    o Le nombre
    o Le genre (sur le participe, sous certaines conditions syntaxiques)
    o Exemples : Ils ont mangé les pommes  Ils les ont mangé ; Elle est allée au resto
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10
Q

Quelles sont les caractéristiques de la personne?

A
  • Personne = se définit par rapport à la notion de participant dans le discours
    o 1ère personne singulier : je, me, moi
    –> Employée par le locuteur, pour faire référence à lui-même
    o 2e personne singulier : tu, te, toi
    –> Employée pour faire référence à l’auditeur
    –> Est-ce que le seul emploi possible? Non : tu indéterminé
    –> Exemple : de nos jours, tu vois plus beaucoup de grosses voitures
    o 3ème personne singulier : elle, il, iel, la, lui, on
    –> Employée pour faire référence à l’objet ou la personne dont on parle (objet/personne autre que le locuteur ou l’auditeur)
    –> Exception : on = nous (oral) ; on = actant(s) non spécifié(s)
    –> Exemples : Au Québec, on mange de la poutine (= les gens mangent de la poutine)
    On m’a dit que tu étais là (= quelqu’un m’a dit)
    –> Le « on » peut être utilisé dans beaucoup de contexte/ a beaucoup de sens possible
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11
Q

Quelles sont les caractéristiques des pronoms pluriels?

A

o 1ère personne pluriel : nous, nous-autres (FQ)
-> Nous inclusif : inclut l’auditeur
–> Nous exclusif : exclut l’auditeur
–> On peut dire nous en parlant de soi et de personnes qui ne sont pas là ou en parlait de soi et son interlocuteur
o 2ème personne pluriel : vous, vous-autres (FQ)
–> L’auditeur et d’autres personnes autres que le locuteur et l’auditeur
–> Un groupe d’auditeurs
o 3ème personne pluriel : elles, ils, iels, les, leurs, eux, elles, eux-autres (FQ)
–> Un groupe de personnes autres que le locuteur et l’auditeur

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12
Q

Quelles sont les caractéristiques des verbes impersonnels?

A

o La grande majorité des verbes acceptent les flexions de personne
o En revanche, les verbes dit impersonnels n’acceptent pas de sujets thématiques (c’est-à-dire de vrais sujets)
o Ils n’acceptent que le il explétif (=impersonnel)
Exemples : il pleut, il fait froid, il faut, etc.
o Certains verbes peuvent avoir des sujets thématiques ou le il explétif
Il semble que…/Paul semble…
Il parait que…/Paul parait…

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13
Q

Quels sont les processus liés à la flexion et leurs caractéristiques?

A
  • Changement interne :
    o = Processus qui marque un contraste grammatical par le remplacement d’un segment non morphémique par un autre
    o Ici, on a un changement de voyelle qui va ajouter une information grammaticale, c’est donc un autre processus que l’on peut utiliser pour de la flexion dans certaines langues du monde
  • Réduplication :
    o = Processus qui marque un contraste grammatical par la répétition de la base à laquelle il s’applique ou d’une partie de celle-ci
  • Placement de ton :
    o = Processus qui marque un contraste grammatical par le remplacement d’un ton par un autre (changement de la hauteur de la voix)
    o Ton aigu : ´ (accent aigu)
    o Ton grave : ` (accent grave)
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14
Q

Qu’est-ce que la sémantique?

A
  • Qu’est-ce que la sémantique?
    o Sémantique lexicale : étude du sens des mots
    o Sémantique de la phrase : étude du sens des phrases
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15
Q

Comment fait-on pour argumenter? Qu’est-ce que la logique formelle?

A
  • Pour argumenter, on fait appel à des raisonnement logiques
    o Tous les chats sont des félins
    o Cet animal est un chat
    o Donc cet animal est un félin
  • Qu’est-ce que la logique formelle?
    o La logique formelle cherche à déterminer si un raisonnement est valide ou non
    o Formelle = on s’intéresse à la forme plutôt qu’au contenu
    o Aristote est reconnu comme l’inventeur de la logique formelle
    –> Il développe la théorie du syllogisme
    –> Syllogisme : opération à partir de laquelle on déduit une proposition à partir de deux propositions
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16
Q

Qu’est-ce qu’un syllogisme? Quelle est sa forme? Comment est-il valide?

A
  • Un syllogisme a un contenu et une forme
    o Tous les chats sont des félins
    Cet animal est un chat
    Donc cet animal est un félin
    o Tous les étudiants du cours sont des linguistes
    Marie est une étudiante du cours
    Donc Marie est une linguiste
  • 2 syllogismes de même forme dont le contenu est différent
  • Leur structure est la suivante :
    o Tous les A sont des B
    X est un A
    Donc X est un B
  • La structure du syllogisme :
    o Met en évidence la forme du syllogisme, en faisant abstraction du contenu
    o Les lettres sont des symboles conventionnels pour représenter n’importe quel contenu
    o Les deux premières phrases sont les prémisses
    o La dernière phrase est la conclusion
  • Syllogisme valide :
    o Si les prémisses sont vraies, la conclusion l’est aussi
    o Attention : validité ≠ vérité
    –> Une conclusion peut être valide sans être vraie
    –> C’est le cas si les prémisses ne sont pas vraies
    –> Exemple :
    Tous les chiens sont des félins
    Cet animal est un chien
    Donc cet animal est un félin
    **La conclusion est valide, mais pas vraie
17
Q

Qu’est-ce qu’un raisonnement invalide? Quelles sont les différentes formes de raisonnement invalides?

A
  • Raisonnement invalide : paralogisme
  • 2 types de paralogismes :
    o Formels : la conclusion ne découle pas des prémisses
    o Informels : reposent sur des propriétés du langage, sur la manière dont on fait appel aux faits, et sur des caractéristiques des prémisses
18
Q

Quels sont les types de paralogismes formels?

A
  • Paralogismes formels : affirmation du conséquent
    o Si P, alors Q
    Or Q
    Donc P
    o Si les structures d’une société sont justes, alors les citoyens ne se rebellent
    Or les citoyens de notre société ne se rebellent pas
    Donc les structures de base de notre société sont justes
    o Si cet animal est un chat, alors c’est un félin
    Or c’est un félin
    Donc c’est un chat
    o Quelle serait une forme valide de ce type de raisonnement?
    Si P, alors Q
    Or P
    Donc Q
  • Paralogismes formels : négation de l’antécédent
    o Si cet animal est un chat, alors c’est un félin
    Cet animal n’est pas un chat
    Donc ce n’est pas un félin
    o Quelle serait une forme valide de ce type de raisonnement?
    Si cet animal est un chat, alors c’est un félin
    Cet animal n’est pas un félin
    Donc ce n’est pas un chat
    Ou : Si P, alors Q
    Non Q
    Donc non P
19
Q

Quels sont les principaux types de paralogismes informels?

A
  • Paralogismes informels : le faux dilemme
    o Nous croyons que nous devons choisir entre deux (et seulement deux) options mutuellement exclusives
    o Pourtant, c’est faux : il existe une grande variété d’autres options
    o Très courants dans les conversations de la vie de tous les jours :
    –> « - C’est pas très écologique de prendre l’auto tous les jours pour aller travailler.
  • Que veux-tu que je fasse, que j’y aille à pied ? »
    –> Solutions non envisagées : transports en commun, vélo…
    o Un des paralogismes que les politiciens utilisent le plus souvent!
    –> Le politicien caricature la position de l’adversaire et la rend grotesque
    –> Il présente sa propre position comme étant la seule autre option possible
    –> Ainsi la politique proposée est présentée comme la seule qui soit raisonnable
  • Paralogismes informels : argument contre la personne (argumentum ad hominem)
    o S’en prendre à la personne qui énonce l’argument plutôt qu’à lui-même
    o On discrédite la personne qui l’énonce à cause de certains caractères propres à cette personne
    o Exemples ?
    –> Cette personne…
    –> Dit « si j’aurais »
    –> Fait des fautes d’orthographe
    –> Est de gauche/de droite
    –> Etc.
    –> Donc je ne prends pas au sérieux ses arguments
20
Q

Quels sont d’autres exemples de paralogismes informels?

A
  • Il existe une très grande variété de paralogismes informels :
    o Les généralisations hâtives : on généralise à partir de trop peu de cas ou d’arguments ou d’anecdotes
    o Le hareng fumé : on détourne l’attention en parlant d’autre chose
    o La pétition de principe : le raisonnement est circulaire (on suppose dans les prémisses ce qu’on voudrait établir en conclusion)
    o Post hoc ergo procter oc : on croit qu’un événement a causé l’autre parce qu’il s’est produit avant l’autre
    o Ad populum : on croit que la majorité a raison
    o Etc.