Cours 10 - Accompagnement et soutien dans le deuil/déni Flashcards
À quoi sert le déni (psychologiquement)
Stratégie d’adaptation et mécanisme de défense qui permet de minimiser ou d’annuler une partie ou la totalité d’une réalité ou sa signification –> permet d’éviter la souffrance immédiatement
De quel type de stratégie d’adaptation fait partie le déni
Stratégie d’adaptation passive
Le déni est considéré normal s’il dur < ________
1 semaine
Comment intervenir avec un personne en déni
- accueillir la personne
- respecter son rythme
- normaliser
SAISIR LES FENÊTRES D’OPPORTUNITÉ
Comment intervenir lors de l’annonce d’une mauvaise nouvelle (Règles d’Or)
- accueillir les différentes réactions possibles du patient
- dire les informations progressivement
- informations cohérentes
- dire les informations qui concernent d’abord le patient, puis ensuite ses proches
- présenter dès que possibles les solutions et les ressources
- ouvrir vers un espoir réaliste
- S’assurer de ce qu’elle a compris
Expliquer l’ABCDE lors d’une annonce de mauvaise nouvelle
L : lieu propice
A : accueil de la réaction émotionnelle (GRACE)
B : briefing pré-rencontre (permet d’avoir toutes les informations avec les autres professionnels et clarifier les rôles –> on doit s’assurer de bien comprendre la situation)
C : communication
D : débriefing (on fait un récapitulatif sur comment s’est passé l’annonce)
E : entretien thérapeutique/suivi (qu’est-ce qu’on fait maintenant)
Appliquer le modèle de GRACE dans des contextes de déni.
Quelles sont les 3 phases du processus deuil selon Chalifour
- phase initiale : choc et protestation
- phase centrale : désorganisation et dépression/tristesse
- phase finale : réorganisation, adaptation, acceptation/résolution de problème et croissance
Quelles sont les étapes du deuil selon la courbe de K. Ross?
- choc
- déni (pour éviter la désorganisation et très anxiogène)
Phase descendante :
3. colère (généré par un sentiment d’injustice)
4. peur/marchandage (tourné vers le passé et le refus, peur pour notre futur, idée de vouloir retarder ce qui s’en vient (ex: marchander))
5. tristesse (+ douloureux, car réalise l’ampleur de la perte)
Phase ascendante :
6. acceptation (on commence à se mobiliser et reprendre contrôle de sa vie positivement)
7. pardon
8. quête de sens/renouveau
9. sérénité/croissance
Nommer les 3 facteurs personnels de vulnérabilité à la complexification d’un deuil
- facteurs biologiques
- facteurs liés au développement personnel
- caractéristiques personnelles
Nommer les 6 facteurs contextuels de vulnérabilité à la complexification d’un deuil
- stress
- soutien
- nature du lien avec le défunt
- circonstances antérieurs
- circonstances de la perte
- réactions de l’endeuillé
À quel facteur de vulnérabilité de la complexification du deuil fait référence ces exemples :
- ATCD de dépression majeure ou autres TM
- vulnérabilité au stress
Facteurs personnels –> Facteurs biologiques
À quel facteur de vulnérabilité de la complexification du deuil fait référence ces exemples :
- faible lien d’attachement durant l’enfance
- relation conflictuelle avec les parents
- deuil antérieur non résolu
Facteurs personnels –> Facteurs liés au développement personnel
À quel facteur de vulnérabilité de la complexification du deuil fait référence ces exemples :
- faible estime de soi
- jeune âge
- provenance d’un milieu défavorisé
Facteurs personnels –> caractéristiques personnelles
À quel facteur de vulnérabilité de la complexification du deuil fait référence ces exemples :
- présence d’autres stresseurs
Facteurs contextuels –> stress
À quel facteur de vulnérabilité de la complexification du deuil fait référence ces exemples :
- réseau inadéquat ou insuffisant
- impression d’être jugé ou tenu responsable
Facteurs contextuels –> soutien
À quel facteur de vulnérabilité de la complexification du deuil fait référence ces exemples :
- relation antérieure conflictuelle ou lien fort
- parent qui perd un enfant
- ado qui perd un parent
Facteurs contextuels –> nature du lien avec le défunt
À quel facteur de vulnérabilité de la complexification du deuil fait référence ces exemples :
- ignorance du pronostic ou du risque du défunt
- endeuillé éloigné ou absent qui n’a pas pu dire aurevoir
Facteurs contextuels –> circonstances antérieures
À quel facteur de vulnérabilité de la complexification du deuil fait référence ces exemples :
- longue maladie
- imprévu
- ignorance de la cause de la mort
Facteurs contextuels –> circonstances de la perte
À quel facteur de vulnérabilité de la complexification du deuil fait référence ces exemples :
- absence de réactions émotives
- abus de drogues/alcool
- remplacement immédiat de la personne/objet perdu(e)
Facteurs contextuels –> réaction de l’endeuillé
Qui suis-je :
absence de réaction émotionnelle face à la perte et qui perdure au-delà de la phase initiale
Deuil inhibé
Qui suis-je :
déni qui se prolonge dans le temps et qui fait abstraction de l’état de la situation (comme si c’était encore comme avant)
Déni des faits
Qui suis-je :
déni qui se prolonge dans le temps et qui démontre une compréhension des faits de la situation, mais qui fait abstractions des conséquences de cette perte
Déni de l’impact
Qui suis-je :
déni qui se prolonge dans le temps et qui fait abstraction des émotions intérieures que la personne vit
Déni de l’affect
Qui suis-je :
type de deuil qui retarde la seconde phase du travail de deuil et qui se prolonge dans le temps
Deuil différé
Qui suis-je :
Deuil où la personne est excessivement préoccupée par la perte et ne réussit pas à s’investir dans autre chose
Deuil prolongé
Qui suis-je :
deuil se manifestant par un état dépressif prolongé avec absence d’émotions agréables ou de plaisir, accompagné d’agitation psychomotrice, d’insomnie, d’autoaccusation et de dévalorisation
Deuil pathologique
Nommer des manifestations de la complexification du deuil
- entraine des difficultés à fonctionner
- entraine des difficultés à se concentrer sur les AVQ ou sur de nouvelles tâches
- incapacité de sortir de la phase de la colère (présence de blâme excessif, culpabilité contre soi, etc)
- désordre comportementaux (apathie, agitation ou hyperactivité, retrait social prolongé)
- accumulation importante de problèmes de santé ou de troubles psychosomatiques (anxiété, trouble du sommeil)
Comment distinguer le deuil/dépression
Plaisir : encore présent dans le deuil
Tristesse : perdure constamment sur > 2 semaines dans la dépression
Émotions d’impuissance et de dévalorisation : prédominent dans la dépression
Quelles sont les interventions utiles dans un contexte de deuil
- accompagnement (présence attentive et écoute active = très thérapeutique)
- psychoéducation (informer sur le processus normal du deuil et l’évolution de la souffrance)
- soutien (favoriser l’expression du vécu et des émotions de la P + exploration des stratégies de gestion de la détresse/tristesse (respiration, relaxation, etc))
Qu’est-ce qui peut influencer la notion du temps des phases dans le deuil
le soutien reçu
La difficulté du deuil est toujours directement proportionnelle à l’_______________________ auprès de cette personne
investissement affectif