Cours 10 Flashcards

1
Q

Comment sont les changements vu à l’âge de 7 ans, par Piaget et la vision moderne ?

A

Piaget voyait l’âge de 7 ans comme un important point tournant sur le plan cognitif, où l’enfant voyait prendre place des changements fondamentaux qualitatifs dans sa pensée.

Aujourd’hui, on voit cette transition comme plus graduelle, se bâtissant sur les habiletés déjà présentes (changements quantitatifs); celles-ci se raffinent et se complexifient, deviennent plus robustes, et se généralisent.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’elles sont les changements entre la période préscolaire et scolaire ?

A
  • Capacité de pensée logique et systématique
  • Intégrer plusieurs informations différentes
  • Habileté à percevoir la réalité sous-jacente en dépit des apparences superficielles
  • Capacité exécutive: attention, planification & mémoire
  • Avancées dans la théorie de l’esprit
  • Métacognition
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

C’est quoi la métacognition ?

A

La capacité de réfléchir à sa propre réflexion, de penser à ses processus de pensée.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

C’est quoi le stade opératoire concret de Piaget ?

A

De 7 à 11 ans

Développement de la capacité à faire des opérations (actions mentales logiques)

Exemples d’opérations qui ont commencé à apparaître au préscolaire et se consolideront en début d’âge scolaire:
-conservation
-classification
-sériation & inférence transitive

Une nouvelle opération apparaissant à l’âge scolaire: le raisonnement spatial

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Comment est la compréhension du concept de la conservation pour un enfant de 10 ans ?

A

À 10 ans, la plupart des enfants comprennent à un niveau logique abstrait la conservation des quantités physiques telles que:
- nombre
- longueur
- aire
- masse
- volume liquide

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

C’est quoi une vérité contingeante ?

A

Vérité visibles, assoicié à une manipulation/observation concrète

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

C’est quoi une vérité nécessaire (absolues) ?

A

Vérité invisible, abstraite associé à la compréhension d’un concept

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

C’est quoi la classification hiérarchique ?

A

Système de classification dans lequel les items sont catégorisés selon une hiérarchie de classes ordonnées les unes par rapport aux autres.

Les classes sont relatives les unes aux autres, i.e., elles sont subordonnées ou supra-ordonnées les unes par rapport aux autres

Les subordonnées sont incluses dans les supra-ordonnées. Ainsi, on peut appartenir à deux classes: si on fait partie de la subordonnée, on fait nécessairement partie de la supra-ordonnée.

Il s’agit donc d’un système à plusieurs niveaux; il faut dépasser la centration pour le maîtriser

À l’âge scolaire, l’enfant comprend de mieux en mieux ceci, mais seulement au sujet d’objets concrets; les principes abstraits sous-jacents leur échappent

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

C’est quoi la classification par matrice ?

A

Système de classification dans lequel les items sont catégorisés simultanément selon au moins deux dimensions indépendantes, telles la forme et la couleur.

Au préscolaire, l’enfant remarque une seule dimension: camion vs. étoile; rouge vs. bleu. Ne peut pas combiner pour classer selon les deux dimensions.

Il y a transition au début de l’âge scolaire: d’abord selon une dimension (ex.: forme), puis subdivise selon l’autre dimension (ex.: couleur). Stratégie.

Vers 8-9 ans: l’enfant peut considérer les deux dimensions à la fois

Plus tard: 3 dimensions à la fois (ex., taille, forme, couleur), 4, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

C’est quoi le raisonnement spatial ?

A

Consiste à comprendre l’espace qui nous entoure, p.ex. avoir une représentation mentale de grands espaces familiers (ex. école, quartier) – souvent appelée « carte cognitive »

Lire ou créer (« dessiner ») de telles cartes requiert de la prise de perspective et d’inférer un tout à partir de parties séparées: tâches cognitivement demandantes

Capacités de raisonnement spatial très peu présentes au préscolaire, se développent à l’âge scolaire, donnant aux enfants une meilleure notion de l’espace physique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quels sont les dates associés au raisonement spatial ?

A

7 ans: capacités très limitées

9 ans: capables de dessiner des cartes de grands espaces bien organisées, avec des points de repères, et de donner des instructions claires à quelqu’un pour se rendre du point A au point B (peuvent s’imaginer mentalement le trajet sans le parcourir)

11-12 ans: capacités avancées. Se représentent fort bien de grands espaces, peuvent dessiner et lire des cartes facilement, même quand l’orientation diffère de la leur (ex.: lorsqu’on se dirige vers le sud). Comprennent la notion d’échelle. N’ont pas besoin que les symboles sur la carte ressemblent aux vrais objets.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

C’est quoi les habiletés attentionnelles ? Quand-est-ce que ca commence à être maitrisé ?

A

En comprenant la nature de l’attention comme ressource limitée (méta-cognition), les enfants d’âge scolaire deviennent de plus en plus organisés pour utiliser leur attention: ils développent des stratégies pour diriger et maintenir leur attention à l’endroit approprié et pour diminuer les distractions.

Les différences individuelles deviennent plus apparentes pendant ces années: certains enfants sont beaucoup plus habiles que d’autres à gérer leurs ressources attentionnelles

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Quels sont les 2 grands progrès du développement attentionnels de l’âge scolaire ?

A

Sélective: porter attention de façon délibérée aux aspects pertinents de l’information, et choisir d’ignorer les autres

Flexible: focaliser son attention sur un aspect de l’information, puis sur un autre au besoin, puis revenir

Cette attention sélective et flexible peut aussi être utilisée efficacement dans des situations de plus en plus complexes, comprenant plus de distractions

Ces progrès aident le développement de la planification

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

C’est quoi les habiletés de planification ?

A

Mettre au point une stratégie pour réussir une tâche qui comporte plusieurs étapes: prévoir quoi faire dans quel ordre et à quel moment, organiser une séquence d’étapes efficaces

Ensuite: implanter le plan, suivre de près comment il fonctionne, et le réviser au besoin.

Demande donc une coordination de l’attention avec d’autres processus cognitifs: mémoire, inhibition, flexibilité

Habileté presque inexistante à l’âge préscolaire, verra des progrès remarquables entre 6 et 12 ans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Dans quels catégories de la mémoire y a-t-il des avancées à l’âge scolaire ?

A

la capacité de mémoire

la connaissance

les stratégies de mémoire

la méta-mémoire

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

C’est quoi la capacité de mémoire ?

A

Implique la quantité d’information pouvant être emmagasinée en mémoire.

  • Capacité à long terme: à peu près illimitée
  • Mémoire à court terme: capacité limitée, qui augmente pendant l’enfance.
  • Ceci est dû en partie à l’augmentation du rythme et de l’efficacité du traitement de l’information
    • Développement cérébral: myélinisation
    • Pratique
17
Q

C’est quoi les connaissances ?

A

Mémoire au sens large:

Terme de Piaget pour la quantité totale de connaissance contenue dans les structures d’entreposage à long terme.

Ces connaissances favorisent grandement la mémoire et l’apprentissage en procurant un cadre dans lequel emmagasiner les nouvelles informations.

Si l’enfant peut intégrer les nouvelles informations à l’intérieur d’un cadre de référence déjà établi, il est beaucoup plus susceptible de s’en rappeler.

18
Q

C’est quoi les stratégies de mémoires ? Explique les 3

A

Stratégies mnémoniques : Comportement intentionel visant à améliorer la mémoire.

Répétition: Stratégie mnémonique de se répéter l’information de nombreuses fois.

Organisation: Stratégie mnémonique d’arranger l’information à mémoriser en catégories significatives.

Élaboration: Stratégie mnémonique de créer quelque chose (ex.: image, histoire) en faisant des connections entre les items à mémoriser.

19
Q

Comment évolu l’utilisation des stratégies de mémoire ?

A

L’utilisation de ces stratégies augmente grandement en fréquence et en efficacité pendant l’enfance (dès 6-7 ans) et même l’adolescence.

Beaucoup d’enfants de 6-7 ans peuvent penser à une seule stratégie; les enfants plus vieux peuvent penser à d’avantage.

Petit à petit, ils apprennent lesquelles sont les plus efficaces pour eux (métacognition)

20
Q

C’est quoi la méta-mémoire ?

A

Connaissance de la mémoire et des processus de mémoire.

Une fois que les enfants réalisent que les stratégies mnémoniques améliorent le rappel, ils sont plus susceptibles de les utiliser.

Les enfants connaissent de mieux en mieux leur propre capacité de mémoire, et donc la nécessité d’avoir recours à des stratégies (et lesquelles fonctionnent pour eux)

21
Q

Comment évolu la théorie de l’esprit après l’âge préscolaire ?

A

Voient l’esprit non comme un simple contenant d’information, mais comme un processus actif, qui sélectionne et transforme l’information

Comprennent que les connaissances viennent non seulement de l’observation directe du monde, mais aussi des inférences mentales, de la capacité à faire des déductions, tirer des conclusions

22
Q

C’est quoi la pensé récursive ?

A

raisonner simultanément au sujet de ce que 2 personnes distinctes (ou plus) pensent ou connaissent

  • Sont conscients que les gens pensent aux pensées des autres
  • Ceci leur permet de comprendre les croyances de second ordre: l’enfant se dit que Julie pense que Marie pense que son jouet est dans un tiroir
  • Implications pour la compréhension des fausses croyances
23
Q

Qu’elle est l’histoire des tests d’intelligence ?

A

Premier test par Binet en France au début du 20e siècle

Besoin: prédire la performance scolaire et la nécessité d’assistance

Révision: le Stanford-Binet.

Maintenant: les échelles de Wechsler (WPPSI (préscolaire), WISC (6-16 ans), WAIS (adultes))

24
Q

C’est quoi le quotient intellectuel ?

A

Méthode pour quantifier la performance à un test d’intelligence.

Le QI est une comparaison de la performance d’un enfant au test à la performance moyenne des enfants de son âge (moyenne = 100)

Généralement divisé en QI verbal et QI non-verbal

Peut aussi être subdivisé en sous-composantes plus spécifiques

25
Q

Quels sont les 2 types d’intelligence ?

A

Intelligence académique:
Capacité intellectuelle mesurée par la performance à des tâches souvent incluses dans les tests de QI ou rencontrées à l’école.

Intelligence pratique:
Capacité intellectuelle telle que reflétée par une bonne performance dans les contextes naturels quotidiens non académiques (résolution de problèmes concrets)

26
Q

Quels sont les intelligences multiples de Gardner ?

A

Linguistique: Compréhension et utilisation du langage.

Logique-mathématique: Pensée et raisonnement logiques au sujet des quantités.

Spatiale: Compréhension du positionnement des objets dans l’espace.

27
Q

Que disent les théories de Sternberg et Gardner ?

A

Gardner propose surtout que des gens différents ont des forces différentes; Sternberg plutôt que chaque personne doit utiliser des composantes variées de l’intelligence

Malheureusement, on possède peu d’outils aussi bien validés que les tests de QI pour mesurer les intelligences proposées par Sternberg ou par Gardner, donc on mesure souvent seulement le QI, et non les autres aspects de l’intelligence

Donc: propos méritoires mais largement théoriques, peu appuyés par la recherche scientifique pour le moment

Ont le grand mérite de nous rappeler que l’intelligence est plus que les habiletés de raisonnement abstrait typiquement mesurées par les tests d’intelligence

28
Q

Quels sont les origines des différences quant au QI ?

A

On a documenté des influences tant génétiques qu’environnementales sur le QI.

L’influence génétique implique plusieurs gènes.

L’influence environnementale implique plusieurs éléments pré- et post-nataux: contaminants, nutrition, soins médicaux, stimulation cognitive, interactions sociales…

En bout de ligne le QI résulte d’interactions complexes entre les influences génétiques et environnementales

29
Q

Comment est la stabilité du QI ?

A

La stabilité du QI augmente avec l’âge, est assez faible avant l’arrivée à l’école.

Dès l’école élémentaire, les tests d’intelligence mesurent des aspects relativement stables du fonctionnement cognitif.

Plus les enfants vieillissent, plus les tests de QI deviennent de bons prédicteurs du QI adulte.

En général, les tests de QI sont de très bons prédicteurs du succès scolaire.

30
Q

Quels sont les biais culturels lié au QI ?

A

Aisance avec la langue

Connaissance des références culturelles

Différences culturelles quant à l’importance accordée aux différentes dimensions de l’intelligence

Contexte dans lequel le test est administré (ex.: se faire poser des questions par un adulte qui prend des notes)

31
Q

Que permet un test de QI ?

A

L’intelligence “pure” est quasi-impossible à mesurer; la performance à un test de QI mesure l’intelligence académique ET l’aisance de l’enfant dans ce contexte de testing particulier AINSI que ses expériences préalables, influencées par sa culture

Les tests permettent de bonnes comparaisons à l’intérieur d’une culture ou sous-culture.

Les comparaisons interculturelles relèvent pratiquement de l’impossible.

32
Q

Quels sont les avancés cognitives à l’âge scolaire ?

A

L’enfant ne devient pas drastiquement différent sur le plan cognitif; il raffine surtout des habiletés qui avaient déjà commencé à se développer: conservation, classification, fonctions exécutives, théorie de l’esprit etc. (mais raisonnement spatial & planification)

Ces habiletés deviennent plus robustes et l’enfant les utilise de façon plus délibérée et plus généralisée

Les différences individuelles deviennent plus marquées