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Défis à l'alimentation et dysphagie > Cours 1 > Flashcards

Cours 1 Flashcards

1
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute en alimentation selon le champ d’exercice?

A

L’ergothérapeute évalue les habiletés fonctionnelles, détermine et met en œuvre un plan de traitement et d’intervention, développe, restaure ou maintient les aptitudes, compense les incapacités, diminue les situations de handicap et adapte l’environnement dans le but de favoriser l’autonomie optimale de l’être humain en interaction avec son environnement (article 37 o) du Code des professions).

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Q

Qu’est-ce que « évaluer les habiletés fonctionnelles » implique pour l’ergothérapeute?

A

Ça implique que l’ergothérapeute porte un jugement clinique sur le fonctionnement de la personne dans la réalisation de ses activités et occupations en :
- Déterminant les facteurs qui influencent ce fonctionnement, soit :
–> Les facteurs personnels (âge, état de santé, identité socioculturelle et genrée, valeurs et intérêts, systèmes organiques et aptitudes (capacités/incapacités) aux plans sensoriel, moteur, perceptif, cognitif, affectif, comportemental et relationnel;
–> Les facteurs environnementaux (physique, social, culturel, économique, organisationnel et politique);
–> Les facteurs liés aux activités et occupations (leurs composantes, leur complexité, leur familiarité, leur agencement, etc.);
- Analysant l’influence mutuelle des facteurs sur divers aspects de ce fonctionnement, notamment l’autonomie, la sécurité, l’efficacité, l’effort, l’engagement et la satisfaction;
Et cela implique aussi que l’ergothérapeute communique les conclusions de ce jugement.

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3
Q

Qu’est-ce que le rôle de l’ergothérapeute en alimentation?

A

« L’ergothérapeute porte un jugement clinique sur les habiletés fonctionnelles de la personne et sur sa capacité à réaliser ses habitudes de vie en tenant compte de ses aptitudes, de ses capacités et de ses incapacités sur les plans cognitif, moteur, perceptif, sensoriel, affectif et relationnel, ainsi que de l’environnement dans lequel elle évolue. » (Office des professions du Québec, 2013)
L’ergothérapeute analyse l’interaction entre les aptitudes (capacités/incapacités) et les exigences de l’environnement sur la performance à l’égard de l’activité de s’alimenter, mais également à l’égard d’autres activités, telles la prise de médication orale ou l’hygiène bucco-dentaire, où les difficultés à l’égard de la déglutition peuvent avoir des répercussions considérables.

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4
Q

Quelles sont les composantes physiques de l’activité de s’alimenter?

A
  • Positionnement (contrôle postural)
  • Préhension
  • Coordination
  • Fonctions orales-motrices et intégrité des structures oro-laryngo-pharyngées
  • Force musculaire
  • Endurance
  • Douleur
  • Amplitudes
  • Vision
  • Goût
  • Textures
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5
Q

Quelles sont les composantes cognitives de l’activité de s’alimenter?

A
  • Perception visuelle
  • État d’éveil
  • Compréhension
  • Fonctions exécutives (jugement, planification, etc.)
  • Attention
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6
Q

Quelles sont les composantes affectives de l’activité de s’alimenter?

A
  • Disposition/autorégulation
  • Motivation
  • Préférences
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7
Q

Quelles sont les composantes culturelles de l’activité de s’alimenter?

A
  • Préférences
  • Ustensiles/finger food/baguettes
  • Positionnement chaise haute vs sur mère, etc.
  • Rituels ex jeûne
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8
Q

Quelles sont les composantes environnementales de l’activité de s’alimenter?

A
  • Mobilier adapté en fonction des mesures anthropométriques
  • Personnes présentes/stimulation
  • Social –> Personnes qui tentent de trop aider
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9
Q

Quelles sont les composantes qui entrent en compte dans l’activité de s’alimenter (déglutition au centre du schéma)?

A

Voir schéma diapo 9
- Environnement
- Fonction NMS et douleur
- Fonctions perceptuelle et cognitives
- Comportement
- Fatigue/endurance
- Fonctions respiratoires
- Motivation
- Contexte de l’activité
- Culture

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10
Q

Pourquoi l’évaluation des habiletés fonctionnelles est un incontournable en alimentation?

A

Pour statuer sur la capacité d’un individu à s’alimenter, l’ergothérapeute doit prendre en compte l’ensemble des composantes de la personne (sensorimotrices, cognitives, comportementales, affectives), de l’environnement et de la tâche de s’alimenter, incluant la déglutition, sans quoi sa démarche évaluative ne serait pas complète, ce qui irait d’ailleurs à l’encontre de son code de déontologie.

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11
Q

Donnez des exemples de situations où l’ergothérapeute serait amener à statuer sur la capacité d’individus à s’alimenter démontrant pourquoi l’évaluation des habiletés fonctionnelles est un incontournable en alimentation.

A

Les ergothérapeutes pourraient être amenés à statuer, par exemple, sur la capacité à s’alimenter :
- D’un nourrisson prématuré présentant une difficulté à coordonner le rythme succion déglutition-respiration
- D’un enfant trisomique présentant une faiblesse particulièrement à la musculature masticatoire et linguale
- D’un adolescent présentant une déficience motrice cérébrale avec hypotonie musculaire et atteinte posturale sévère
- D’un adulte ayant subi un AVC et présentant une hémiplégie flasque
- D’une personne âgée souffrant une paralysie supranucléaire progressive présentant un contrôle moteur réduit et une fatigue importante à l’alimentation

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12
Q

Quel est le rôle de l’ergothérapeute en alimentation en ce qui a trait aux interventions?

A
  • Prévention
  • Réadaptation
  • Compensatoire
    En respect à son champ d’exercice, l’ergothérapeute vise l’optimisation du fonctionnement de la personne dans la réalisation de l’activité de s’alimenter, et ce, en termes d’autonomie, de sécurité, d’efficacité, d’engagement et de satisfaction.
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13
Q

Quels sont les schèmes de références associés au travail de l’ergothérapeute en alimentation?

A
  • Biomécanique (positionnement/alignement)
  • Apprentissage moteur
  • Facilitation neurothérapeutique (ex stimulation d’un muscle avec de la glace)
  • Réadaptation (aides techniques)
  • Allen (incapacités cognitives) (coaching/enseignement, adaptation de l’environnement)
  • Réentraînement cognitif (stratégies développées pour optimiser le fonctionnement à l’alimentation)
  • Approche neurofonctionnelle
  • Traitement de l’information sensorielle (enfants TSA, textures et couleurs)
  • Comportemental (encourager/réduire des comportements)
  • Cognitivo-comportemental
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14
Q

Quels sont différents moyens d’intervention visant à optimiser le fonctionnement de la personne dans la réalisation de l’activité de s’alimenter?

A
  • Modification des caractéristiques des aliments
  • Entrainement à l’alimentation
  • Techniques de déglutition sécuritaires
  • Aides techniques
  • Adaptation de l’activité de s’alimenter
  • Adaptation de l’environnement
  • Rééducation de la déglutition
  • Stratégies cognitives
  • Enseignement/coaching
  • Interventions comportementales
  • Positionnement
  • Approche sensorielle
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15
Q

Qui sont les autres intervenants impliqués dans les défis à l’alimentation et dysphagie?

A
  • Nutritionniste
  • Orthophoniste
  • Infirmier
  • Médecin
  • PAB
  • Physio
  • Pharmacien
  • Dentiste
  • Inhalothérapeute
  • Psychologue
    Les experts et les ordres professionnels s’entendent pour dire qu’il importe de préconiser une collaboration interprofessionnelle auprès de la clientèle éprouvant des enjeux à l’alimentation. La complémentarité et le partage des expertises étant essentielle à la qualité des soins!
    Le client et sa famille font partie intégrante de l’équipe!!
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16
Q

Quel est l’énoncé de position conjoint?

A

Voir diapo 17

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17
Q

Comment les compétences de l’ergo, de la nutritionniste et de l’orthophoniste sont-elles respectées lors du travail interdisciplinaire?

A

« Pour l’OEQ, nul doute que chacun des professionnels, soit la diététiste nutritionniste, l’ergothérapeute et l’orthophoniste, détient des compétences distinctes. La complémentarité des rôles se situe au regard du champ d’exercice et des activités réservées qui diffèrent pour chacun de ces professionnels ».
Chaque professionnel est tenu d’évaluer et intervenir selon les paramètres fixés par son champ d’exercice, ce pourquoi les professionnels ne sont pas interchangeables.

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18
Q

Comment ont été déterminées les activités réservées à l’ergothérapeute qui sont pertinentes dans la prise en charge des clients présentant des problématiques à l’alimentation?

A

Tel qu’inscrit au code des professions : Les activités réservées à l’ergothérapeute doivent s’inscrire dans son champ d’exercice.
L’ergothérapeute évalue les habiletés fonctionnelles, détermine et met en œuvre un plan de traitement et d’intervention, développe, restaure ou maintient les aptitudes, compense les incapacités, diminue les situations de handicap et adapte l’environnement dans le but de favoriser l’autonomie optimale de l’être humain en interaction avec son environnement (article 37 o) du Code des professions).

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19
Q

Quels sont les critères ayant servi à identifier les activités nécessitant d’être réservées au code des profession?

A
  • Le risque de préjudice (pour le public);
  • La formation liée au degré de complexité que comportent les activités, critère sous-tendant que seules les personnes ayant les compétences pour accomplir une activité sont habilitées à le faire.
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20
Q

Quelles sont les deux activités réservées aux ergos qui viennent appuyer leur contribution essentielle auprès des personnes ayant des difficultés à s’alimenter?

A
  • Évaluer la fonction neuromusculosquelettique d’une personne présentant une déficience ou une incapacité de sa fonction physique;
  • Évaluer les habiletés fonctionnelles d’une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité
21
Q

Pourquoi l’acte « évaluer la fonction neuromusculosquelettique d’une personne présentant une déficience ou une incapacité de sa fonction physique » s’applique à l’alimentation?

A

En présence d’une déficience ou une incapacité physique chez la personne dysphagique, on comprend que cette évaluation, effectuée par l’ergothérapeute, est essentielle en vue de conclure sur les habiletés fonctionnelles de l’individu à l’égard de l’activité de s’alimenter, et ce, en considérant l’adéquation des textures et consistances.
« Cette évaluation comporte une multitude d’éléments, qui peuvent évidemment avoir un impact sur l’efficacité et la sécurité de la déglutition, tels que la motricité, le tonus musculaire, la force musculaire, l’amplitude articulaire, le contrôle moteur, la coordination, la proprioception, la sensibilité des membres supérieurs, du cou, du tronc, du visage incluant les structures de la fonction oro-pharyngo-laryngée, le contrôle postural, les réflexes, l’endurance et la douleur. »

22
Q

Pourquoi l’acte « évaluer les habiletés fonctionnelles d’une personne atteinte d’un trouble mental ou neuropsychologique attesté par un diagnostic ou par une évaluation effectuée par un professionnel habilité » s’applique à l’alimentation?

A

« Que ce soit au regard:
- Du niveau d’éveil et de vigilance;
- De la capacité à maintenir son attention durant la durée totale du repas/collation
- À se réguler,
- À percevoir, à reconnaître ce qui est comestible et ce qui ne l’est pas;
- À comprendre et suivre les consignes;
- À formuler un but, à planifier les gestes moteurs, à exécuter et calibrer les mouvements lors de la formation du bolus en bouche;
- À anticiper, à réagir et à mettre en place des stratégies et manœuvres pour protéger les voies respiratoires;
- À juger du volume approprié du bolus, de la vitesse d’alimentation et du moment optimal pour amorcer la déglutition;
- À s’organiser et à mettre en œuvre des solutions aux difficultés rencontrées;
- À contrôler les facteurs de risque;
- À se rappeler des consignes quant aux textures et consistances permises au plan d’intervention, etc., l’impact des difficultés cognitives sur la réalisation de l’activité de s’alimenter peut engendrer des conséquences non négligeables sur la santé des clients. »

23
Q

Quelle est la place de l’éthique en alimentation?

A

Les enjeux éthiques ne sont pas rares en contexte d’alimentation.
Les professionnels doivent s’engager dans une réflexion éthique et une prise de décision partagée.

24
Q

Comment la culture peut-elle influencer la prise de décision en matière d’alimentation?

A
  • Les connaissances culturelles et les valeurs d’une personne créent des croyances et des perceptions uniques qui façonnent sa compréhension de la santé et de la maladie, la manière dont elle accède aux services de santé, les actions qu’elle entreprend pour rechercher du soutien, ses attentes en matière de soins et sa réaction aux recommandations.
  • L’ergothérapeute s’assure de ne pas imposer ses propres croyances, valeurs et attentes envers le client, mais plutôt d’obtenir une compréhension juste du contexte culturel de son client, sachant que cela peut influencer comment la personne répondra à l’évaluation et aux interventions.
25
Q

Comment la perception personnelle des professionnels de la santé quant au caractère (la valeur) symbolique de la nourriture peut-elle influencer les soins offerts?

A
  • Les professionnels intègrent leurs propres impressions cliniques et recommandations dans le contexte de la culture avec laquelle ils sont les plus familiers.
  • La manière dont vous voyez l’acte de manger et de boire peut influencer les recommandations et réponses que vous offrirez à vos clients.
  • Cette réflexion et prise de conscience de vos propres présuppositions est fondamentale en vue de résoudre les questionnements éthiques lorsqu’ils surviennent.
26
Q

Quelle est la définition d’un enjeu éthique?

A

Un enjeu éthique se définit comme suit :
« […] la notion d’enjeu signifie que des choses sont en jeu, en tension, que quelque chose d’important se joue dans une situation qui interpelle celles et ceux qui la vivent.
Un enjeu éthique est une mise en tension d’actions, de règles, de valeurs ou d’éléments […] qui animent une personne ou un groupe de personnes.»

27
Q

Qu’est-ce qu’un enjeu de responsabilité?

A

Les professionnels sont alors aux prises avec une conciliation difficile des responsabilités qu’ils doivent assumer et des règles qu’ils doivent respecter, d’une part, et, d’autre part, de l’obligation de respecter également les droits du client, notamment sur le plan de son autonomie décisionnelle.

28
Q

Quels sont les différents types d’enjeux éthiques?

A
  • Dilemme éthique
  • Détresse éthique
  • Tentation éthique
  • Silence éthique
29
Q

Qu’est-ce que le dilemme éthique?

A
  • Dilemmes éthiques sont inhérents à la pratique
  • Choix entre deux plans d’actions possibles et contradictoires.
  • INCERTITUDE
  • On est confronté à une action qui entraînera des conséquences positives et négatives, sur soi, sur autrui ou sur l’environnement.
  • Il provient d’un conflit de valeurs –> Deux valeurs que nous considérons importantes.
30
Q

Quelles sont les 3 causes principales des dilemmes?

A
  • Refus de traitement;
  • Suivis partiels des recommandations professionnelles;
  • Divergences d’opinions avec des partenaires.
31
Q

Pourquoi les dilemmes éthiques surviennent-ils?

A

Perceptions différentes des risques reliés à l’alimentation orale
Exemple: Est-ce raisonnable d’accepter que la famille prenne des risques en donnant à l’enfant des aliments interdits qui l’exposent à s’étouffer?

32
Q

Quels traitements sont notamment incluent lorsqu’on utilise le terme « soins »

A
  • Les interventions médicales
  • L’alimentation/hydratation
  • La contraception
  • L’hébergement en établissement de santé
  • Les mesures de contrôle
  • Les soins de fin de vie
33
Q

Qu’est-ce que l’inaptitude à consentir à des soins?

A

L’inaptitude survient lorsqu’une personne en raison de son état de santé n’est plus en mesure de comprendre l’information concernant son diagnostic, le traitement proposé, la procédure, les risques et les avantages des traitements ainsi que les soins alternatifs, puis de prendre une décision en toute connaissance de cause.

34
Q

Que signifie l’arrêt (ou cessation ou interruption) de traitement? Par qui la demande d’arrêt de traitement peut-elle être faite?

A

Fait de cesser des traitements, même si ces traitements sont susceptibles de maintenir une personne en vie.
L’arrêt peut être fait par la personne elle-même, à sa demande (si elle ne peut agir) ou par les proches d’une personne inapte.

35
Q

Quels sont les principes éthiques à respecter?

A
  • Non-malfaisance
  • Bienfaisance
  • Autonomie
  • Justice
    « L’éthique n’est pas une discussion sans conséquence… Il faut reconnaître que la conversation en éthique sert à élaborer des conduites claires et justes. » (Pageau, 2022, p. 980.)
36
Q

Qu’est-ce que le principe de non-malfaisance?

A

Est liée à l’intervention effectuée avec compétence en visant la finalité du soin. (St-Arnaud, 2019: 77)
- Ne pas causer de tort/ de préjudice:
–> Est-ce un soin déraisonnable ou disproportionné?
- Assurer la sécurité:
–> Imputabilité si négligence/maltraitance
- Éliminer/Réduire les risques encourus:
–> Étouffement
–> Pneumonie d’aspiration
–> Dénutrition
- Protéger les personnes vulnérables

37
Q

Qu’est-ce que le principe de bienfaisance?

A

Est aussi liée à l’intervention effectuée avec compétence en visant la finalité du soin (St-Arnaud, 2019: 77)
- Bien-être psychologique et physique:
–> Confort/ positionnement/environnement
–> Approche thérapeutique: Niveau d’assistance à l’alimentation, changement de consistance des aliments/changement de la présentation des aliments/rehausser la saveur…
–> Approche relationnelle: Relation de confiance/alliance thérapeutique, avec les soignants lors des repas
- Qualité de vie/plaisir de manger

38
Q

Qu’est-ce que le principe d’autonomie?

A

Reconnaissance de la légitimité et de la capacité d’une personne à faire des choix personnels.
- Autodétermination
- Aptitude à décider/à consentir aux soins:
–> Jugement/compréhension/pouvoir décisionnel
- Connaitre les volontés, souhaits et valeurs:
–> Directives médicales anticipées ou autres formulaires
–> Représentant (qui parle au nom de la personne inapte)

39
Q

Qu’est-ce que le principe de justice (équité/égalité)?

A

L’enjeu principal auquel font face les systèmes de santé concerne l’accès à des soins de qualité dans un contexte de limite de ressources. (St Arnaud, 2019)
- Égalité d’accès aux soins
- Équité dans l’offre des soins:
–> Soins (alimentation et hydratation)
–> Soins de fin de vie
- Équité dans l’offre de services:
–> Juste répartition des ressources professionnelles
–> Services de réadaptation

40
Q

Qu’est-ce que la notion de proportionnalité?

A

Quel principe éthique doit guider la prise de décision
Notion de proportionnalité peut s’appliquer: Plus le risque encouru par un client dont on respecterait le choix est grand, plus il est justifiable de transgresser son éventuelle autonomie

41
Q

Marcel, un homme de 75 ans, a fait un AVC il y a 5 ans et a subi un autre AVC dernièrement. Son médecin lui a dit qu’il risque de faire d’autres AVC dans le temps. Il a désormais des difficultés à ingérer les aliments solides et tousse régulièrement en buvant. Marcel refuse de modifier les textures et consistances malgré les conseils de l’ergothérapeute suite à l’évaluation clinique et instrumentale. L’ergothérapeute a le sentiment de ne pas bien faire son travail et craint les conséquences pour son client.
Conflit entre quelles valeurs/principes éthiques?

A

Non-malfaisance car on veut que ce soit sécuritaire vs autonomie car apte à décider

42
Q

Concernant la situation de Marcel, il a le droit de prendre en considération les conseils relatifs à sa santé et d’accepter ou non des interventions proposées.
Que présuppose le respect de son autonomie?

A

Le respect de son autonomie présuppose que:
- Les informations pertinentes lui ont été présentées afin de prendre une décision
- Il comprend ces informations et les conséquences de sa décision
- Il peut communiquer ses préférences.

43
Q

Quel est le devoir de l’ergothérapeute dans la situation de Marcel?

A

S’assurer que le client est en mesure de consentir

44
Q

Est-ce possible tout de même de causer du tort involontairement?

A

Oui, par exemple, dans la situation de Marcel, si je suis trop protectrice et que j’interdis des textures auxquelles il aurait droit et qu’il consent, mais qu’il n’a plus le goût de manger et qu’il y a dénutrition, je lui cause du tort

45
Q

Que faut-il faire pour tenter le plus possible d’éviter du tort de façon involontaire?

A

S’assurer de considérer le principe de non-malfaisance de façon plus élargie!

46
Q

Comment peut-on proposer des moyens en cohérence aux besoins des personnes?

A

Explorer les croyances et préférences de nos clients et de leurs familles et de comprendre les différents points de vue permet de proposer des moyens en cohérence aux besoins des personnes.

47
Q

À quelle obligation sont tenus les professionnels de la santé?

A

Les professionnels de la santé ne sont généralement tenus par la loi qu’à une obligation de moyen et non de résultat.
Il faut s’assurer que les gens comprennent et de recommander ce qui semble le plus adéquat, mais nous n’avons pas de contrôle sur le résultat qui en découle

48
Q

Quant à la responsabilité, quelles sont des questions que nous pouvons se poser afin de tenter de prendre les meilleures décisions?

A
  • Si vous étiez à la place de la personne qui perd le plus dans la décision et si vous écoutiez les raisons que vous présentez, est-ce que vous trouveriez la décision raisonnable? Cela fournit souvent une partie de la réponse
  • Quelles sont les normes et les règles qui régissent la situation? Consulter collègues, gestionnaire, OEQ, etc. au besoin.
49
Q

Quels sont les points importants à retenir de ce cours quant au rôle et à la contribution essentiels de l’ergothérapeute en alimentation?

A
  • L’évaluation des habiletés fonctionnelles est au cœur du champ d’exercice de l’ergothérapeute, ce pourquoi sa contribution est essentielle en présence de difficultés à s’alimenter.
  • Par son analyse rigoureuse des facteurs causaux (P-E-O), l’ergothérapeute peut intervenir de façon à optimiser le fonctionnement de la personne à l’alimentation, et ce, en termes d’autonomie, de sécurité, d’efficacité et de satisfaction.
  • L’ergothérapeute doit privilégier une pratique en interdisciplinarité, sachant que les bénéfices sont incontestables pour le client et ses proches!
  • Il est important que l’ergothérapeute considère les enjeux éthiques liés à l’activité de s’alimenter.

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