Cours 1 Flashcards
Pour vous, intervenir dans un contexte de troubles extériorisés ébranle quel(s) schème(s) relationnel(s)?
Ils peuvent tous être ébranlés.
Les troubles du comportement sont la manifestation de quoi?
D’une altération du fonctionnement affectif, cognitif et comportemental.
Que peuvent créer les troubles du comportement chez l’individu et son entourage?
Les troubles du comportement entravent le fonctionnement de la personne, nuisant ainsi à son adaptation, puis entraînant une certaine détresse. La qualité de vie de la personne, ainsi que celle de son entourage, est alors diminuée.
Les troubles du comportement se divisent en deux grandes catégories, lesquelles? Comment pouvons-nous les distinguer?
1) Les comportements intériorisés :
- lorsque les émotions sont dirigées vers l’intérieur
- passe plus inaperçu
- peu parfois être perçu (ex : personnes très anxieuses)
2) Les comportements extériorisés :
- lorsque les émotions sont dirigées vers l’extérieur
- plus visible, observable
- amène des conflits avec l’entourage
Classer les items suivants dans les deux catégories suivantes :
a) comportements intériorisés
b) comportements extériorisés
- opposition
- mépris
- anxiété
- crises de colère
- dépression
- évitement
- plaintes somatiques
- agression
- mauvaise humeur
- isolement
Intériorisé : 3, 5, 6, 7, 10
Extériorisé : 1, 2, 4, 8, 9
Vrai ou faux?
L’agressivité peut se traduire en anxiété
Faux
C’est le contraire, l’anxiété peut se traduire en agressivité.
Bien que les troubles extériorisés soient généralement plus visibles que les troubles intériorisés, plusieurs défis peuvent rendre difficile le dépistage des troubles extériorisés, lesquels?
-comorbidité : difficile de départager entre deux troubles, un trouble camoufle l’autre ou ils s’influencent (intensifie les symptômes)
-perception altérée d’un évaluateur, d’un observateur (évaluation teintée du vécu avec l’enfant)
-seuil dx (trop de critères à respecter malgré leur sévérité?)
-est-ce que les comportements viennent d’un trouble intériorisé ou réellement d’un trouble extériorisé
?????-manifestations typiques de l’âge de la personne qu’on évalue (TDAH vs bipolarité)?????
-Différences selon les contextes (garderie vs maison)
-Différences culturelles (comportements tolérés/valorisés selon la culture)
-Perception selon les sexes (filles qui se feraient catégoriser rapidement ; influence des stéréotypes : «les petits gars ça bougent, les filles ça restent tranquille»)
-Périodes développementales (normatif vs trouble) ex: terrible 2, adolescence
Parmi les troubles de comportement de type extériorisé répertoriés dans le DSM-V (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 2013), on retrouve principalement 3 troubles, lesquels?
- Trouble d’opposition
- Trouble des conduites
- Trouble explosif intermittent
Le TDA/H est classé dans ________________________________________, mais est généralement considéré comme __________________________, de par la nature de ses symptômes.
Le TDA/H est classé dans LES TROUBLES NEURODÉVELOPPEMENTAUX, mais est généralement considéré comme UN TROUBLE EXTÉRIORISÉ, de par la nature de ses symptômes.
Distinguer l’approche catégorielle de l’approche dimensionnelle
L’approche catégorielle permet de déterminer si un trouble est présent ou non, à partir d’un ensemble de critères établis.
L’approche dimensionnelle considère que les symptômes se distribuent le long d’un continuum, suggérant une gradation allant de l’absence totale à la présence absolue.
Expliquer ceci :
Les comportements s’inscrivent sur un continuum.
Zone normal
Zone grise de chevauchement
Pathologique
*changements selon les contextes
Différencier une difficulté d’un trouble
Difficulté : Ce qui est difficile, obstacle à vaincre, à surmonter.
Trouble : Modification pathologique du comportement de l’être vivant.
Vrai ou faux
Nous devons offrir de l’aide seulement aux personnes avec un trouble.
Faux
Nous devons aider ceux en difficulté aussi.
Expliquer l’histoire des troubles extériorisés selon les dates suivantes :
Avant 1850
1850-1900
1930
1945
1954
1968
1977
1978
1988
Avant 1850 : La société possède des mécanismes de régulation des comportements, aucune autorité civile ne doit intervenir. Le stade de l’enfance n’est, à cette époque, pas encore reconnu.
1850-1900 : La révolution industrielle fait augmenter le nombre de jeunes en difficulté qui, par les délits qu’ils commettent, viennent troubler l’ordre social. On reconnaît alors l’enfance et on crée des écoles d’industrie (besoin de protection) et des écoles de réforme (redressement).
1930 : La crise du chômage amène une hausse des demandes de placement et la Commission Montpetit critique l’institutionnalisation. On commence alors à offrir de l’assistance à domicile et des placements en milieu familial. On assiste au début de la désinstutionnalisation.
1945 : Apparition de la notion de troubles du
comportement, avec les termes « troubles du caractère » ou « caractériel ».
1954 : Développement d’un traitement complexe de la délinquance chez les jeunes à Boscoville (naissance de la psychoéducation!)
1968 : Apparition du trouble des conduites dans le DSM-II.
1977 : LPJ établissant les droits des enfants et encadrant les interventions sociales et judiciaires.
1978 : Première politique sur l’adaptation scolaire, axée sur le droit à l’éducation et l’accès à des services éducatifs.
1988 : Loi sur l’instruction publique stipulant que la classe ordinaire doit être considérée comme le premier choix et qu’un plan d’intervention doit être établi.