CM5 Flashcards
Qu’est ce que l’échantillonnage ?
Population parente qui représente les êtres humains. Ce n’est pas forcément les 7 milliards de personnes sur Terre. La population parente peut être restreinte à cause d’une caractéristique (comme si on travaille sur les autistes par exemple). La population parente va être définie selon le thème de l’expérience.
Si on choisit juste un certain nombre d’individus pour une expérience, cela s’appelle un échantillon. Mais en faisant cela, on peut sans faire exprès entrer des variables parasites. On va donc essayer de contrôler l’échantillon en utilisant des procédures d’échantillonnage. On va décrire la manier e dont on sélectionne les individus participants à l’expérience. Il faut que les individus soient bien représentatifs de la population parente. Validité externe et interne mises en jeu aussi : plus l’échantillon est représentatif, plus validité interne est grande.
Quelles sont les procédures d’échantillonnages existantes ?
La meilleure procédure d’échantillonnage existant est le tirage aléatoire. Dans la pop parente, on va tirer au hasard des gens pour participer à l’expérience. Meilleure procédure car chaque individu a des caractéristiques. Par exemple, s’il y a la moitie femme et la moitie homme, Si on prend des individus au hasard, par des règles statistiques, on va forcément avoir 50% de femmes et 50% d’hommes dans l’échantillon. Plus on sélectionne e personnes, plus il y a de chances que l’échantillon soit équilibre. Il faut donc qu’il y ait assez de personnes pour que ça soit représentatif.
Parfois les hypothèses de l’expérience ne permettent pas de tirer au hasard. Certaines hypothèses amènent à faire des choix, par exemple sur l’âge. Il faut repartir les caractéristiques des sujets.
On peut aussi procéder par pairage (avoir un nombre exact de gens ayant certaines caractéristiques).
Exemple d’échantillonnage :
Ex : VI : A (a,b) avec 12 individus. Parfois, dans les expériences, les individus ne peuvent pas passer l’expérience dans les 2 conditions expérimentales. Il faut donc choisir deux groupes qui vont chacun passer l’expérience dans une condition. Mais il faut que les groupes soient homogènes. Procédure d’affectation : aléatoire ou par pairage.
On a aussi des groupes ou les individus peuvent passer l’expérience dans les conditions a et b. on est donc surs que les groupes soient homogènes car ce sont les mêmes personnes dans les deux conditions expérimentales.
Quelle question importante faut-il se poser lors d’un échantillonnage ?
Question importante : ->est-ce que ce sont les mêmes sujets ou non qui passent l’expérience ?
On ne va pas avoir les mêmes calculs.
Quelles erreurs peut-on avoir ?
Effet de VI= Effet systématique + erreur aléatoire (hasard). Ce hasard n’est pas le même si les individus qui passent sont les mêmes ou non.
Quand ce ne sont pas les mêmes individus qui passent, on a une différence entre les individus= erreur inter-individuelle.
Quand ce sont les mêmes individus, cette erreur disparait. Mais on a une erreur intra-individuelle, car ce sont les mêmes individus. Cette erreur intra-individuelle va venir du temps qui passe. Les individus ne peuvent pas faire a et b en même temps : a peut donc avoir une influence sur b si on les fait commencer par a. Si on les fait commencer par b, b peut exercer une influence sur a. Apres avoir fait l’un, l’autre peut être plus facile car on est moins stressé, ou alors plus difficile car on est plus fatigue.
On appelle cela les effets d’ordre.
Exemple d’échantillonnage :
On va donc affecter les individus dans 2 groupes.
Ex : VI= A (a, b, c) ; P ; G-I
I G-A
Groupes indépendants (groupes différents pour chaque modalité)
Groupes appariés/appareillés
Que peut-on dire des groupes de mesure ?
Des groupes de mesures sont indépendants si ce sont des sujets différents qui sont affectés à chaque degré de la VI.
Souvent quand la VI est invoquée, les groupes de mesures sont indépendants. Cela ne veut pas dire que si c’est provoqué, on peut va obligatoirement avoir des groupes indépendants.
Le mieux pour diviser les personnes en groupe, c’est le hasard. Mais il faut avoir assez d’individus pour utiliser le hasard. On fait des calculs pour savoir sur combien d’individus on peut utiliser le hasard.
On peut aussi le faire par pairage. On essaye de faire en sorte que les individus se correspondent le plus possible (par ex, si dans un groupe
Qu’est ce qu’un pré-test et à quoi sert-il ?
Le pré-test est pairage avec les caractéristiques qui m’intéressent dans l’expérience.
Je peux aussi savoir qu’une des variables parasites qui pourrait affecter les groupes de mesures indépendants peut être la capacité en calcul mental. On va donc utiliser un pré-test pour être sûr que tout le monde dans les groupes ait la même compétence ne calcul mental. On va utiliser ce test pour répartir les gens dans les groupes de manière homogène, et pour faire en sorte d’avoir la même moyenne et le même écart-type dans tous les groupes.
Ecart-type= répartition autour de la moyenne. (L’écart-type au carré s’appelle V, la Variance).
Tout dépend du pré-test qu’on va utiliser. Ce test ne doit pas influencer ce que le sujet va faire dans a ou dans b. On ne peut pas leur demander de faire une pré-expérience, sinon cela va modifier les résultats de l’expérience. On va aussi faire en sorte que le pré-test soit éloignée du moment de l’expérience, on va s’arranger pour avoir du matériel différent.
Avec le pré-test, on peut revenir à des groupes pairés, qui vont par paires.
Qu’est ce que le pairage ?
L’appariement peut se faire sur le sexe, sur l’âge… Pour s’assurer que les caractéristiques soient reparties de la même manière dans tous les groupes.
On peut utiliser des techniques de pairage différentes : Ce sont des méthodes d’appariement des sujets.
La méthode la plus sure d’obtenir les mêmes moyennes et écart-types dans chaque groupe est de prendre des individus ayant la même note au pré-test.
Quel type de pairage peut-on faire ?
On peut faire un pairage strict/ exact : On peut répartir les individus de manière strictement égale. (Ex : 3 individus ayant 15 o=au pré-test, 3 individus ayant 14, etc.…). Cela fait perdre des individus, mais au moins, on est surs d’avoir la même variance et la même moyenne.
Il y a d’autres méthodes de pairage, comme le pairage par intervalles. (Par exemple, on va considérer que les individus ayant 15 et 14 au pré-test sont pareils, et pareils pour ceux ayant 12 et 13). Cela permet de perdre moins de sujets.
On peut aussi faire un pairage ordonné où on ne perd presque pas de sujets : on va les repartir au fur et à mesure (un individu ayant 15 dans le groupe a, un dans le groupe b, etc.…)
Que peut-on dire des groupes de mesures lorsqu’on a 3 degrés ou plus dans une variable ?
Quand on a 3, 4,5 degrés dans une variable, les groupes de mesures sont soit indépendants soit appariés. Il ne peut pas y avoir les deux dans la variable. Mais dans une même expérience, les groupes de mesure selon la variable peuvent être indépendants ou appariés. Mais au sein d’une variable, on ne peut pas avoir les deux en même temps
Groupes de mesures : déterminés par le nombre de degrés aux variables de l’expérience
Groupes de sujets : déterminés par les groupes de mesures (nombre de groupes)
Quelles sont les caractéristiques du contrôle des groupes de mesure appariés ?
Pour les groupes de mesures appariés, ce sont les mêmes sujets qui passent par les différents degrés de la VI.
Quand on a des groupes de mesures appariés, on fait ce que l’on appelle des mesures répétées car un sujet va passer plusieurs choses et on va faire des mesures à chaque fois. On parle aussi de croisement.
Tout ce qui est dû au hasard-inter-sujets disparait, et les différences individuelles sont effacées, comme on a les mêmes individus. C’est beaucoup plus net au niveau méthodologique d’avoir les mêmes sujets, car des variables parasites ne vont pas apparaitre.
On a quand même une erreur continue : le fait d’utiliser les mêmes sujets.
Quels sont les trois types d’erreurs que l’on peut avoir dans une expérience ?
Effets d’ordre (catégorie) L’ordre va peut-être influencer des résultats de l’expérience. En fonction de l’ordre de présentation des traitements expérimentaux, les résultats vont peut-être varier.
-effets de transferts : a influence b, b influence c. on a un transfert de compétences ; on apprend qq chose quand on passe à, cela va conc influencer notre résultat en b et aussi en c. la performance peut donc être modifiée.
Transfert pro-actif : la tache précédente influence le résultat à la tache suivante.
Transfert rétroactif : Quand l’apprentissage a un effet sur l’apprentissage précédent.
-effet de fatigue : le niveau de fatigue du sujet va être diffèrent au fur et à mesure des expériences réalisées.
-effets d’apprentissage, ou d’entrainement. En faisant a, on s’est légèrement entrainé pour faire b. on a donc de meilleurs résultats en b. On peut aussi avoir de meilleurs résultats en c, ou non si l’apprentissage est déjà fini.
Que peut-on faire pour éviter les erreurs pendant l’expérience ?
On peut déjà entrainer les sujets avant l’expérience, comme ça, ils sont déjà entrainés et on n’a pas de différence entre les conditions de la vraie expérience. Cela s’appelle une tâche d’entrainement, pour les familiariser avec l’entraînement. Il n’y a donc plus d’apprentissage à faire entre a et b.
Quelle est l’erreur aléatoire pour les groupes appareillés ?
Erreur aléatoire pour les groups appareillés= erreur progressive. On va considérer que tous les effets d’ordre vont accumuler de l’erreur. Le problème de l’erreur progressive, c’est qu’on peut considérer qu’elle augmente systématiquement entre a b et c. L’erreur progressive n’évolue pas de manière linéaire. Il faut donc réussir à l’estimer en faisant des statistiques, ou en utilisant des méthodes pour supprimer l’erreur progressive. La méthode la plus utilisée est une méthode consistant à repartir l’erreur progressive de manière équivalente entre les groupes de mesures a, b et c.