CM3 Flashcards
Quelle expérience va-t-on faire ?
Expérience pour savoir si les conditions physiques dans lesquelles on passe une épreuve ont une importance. (Bruit ou lumière peuvent perturber les personnes passant l’examen). Il va donc tester des éclairages et des niveaux sonores différents. Il va donc créer 4 situations expérimentales. Qui vont être déterminés par une modalité de la variable.
Quelles sont nos VIs dans cette expérience ?
VI : Condition (Sans bruit + bonne lumière ; sans bruit et lumière - ; avec du bruit et lumière + ; bruit + lumière -). Il va donc y avoir 4 groupes qui vont passer l’expérience dans chaque condition. C’est provoqué ici car l’expérimentateur maîtrise les conditions (bruit, lumière…).
On a donc une VI provoquée à 4 degrés/niveaux/modalités. On 4 groupes de mesures (de 1 à 4). Il va prendre des mesures qui vont déterminer à quel point les gens ont réussi l’épreuve (par exemple, il va prendre la moyenne à chaque fois). Puis, il va comparer les moyennes.
Quelle est l’erreur faite par le chercheur ici ?
Mais le chercheur a fait une erreur fondamentale : les résultats ne sont pas comparables. Ils ne le sont pas car l’expérimentateur change plusieurs variables à chaque expérience : il ne peut donc pas savoir si c’est le bruit ou la lumière qui influence les gens.
Il faut donc isoler les facteurs et faire des moyennes marginales.
(voir exemples cours)
Que faut-il pour les modalités ?
Chaque modalité donne des groupes de mesures mais il faut que les modalités soient comparables entre elles. C’est l’expérimentateur qui manipule et choisit les modalités de la variable indépendante pour faire les expériences.
Qu’est ce que la VD ?
La VD, c’est la mesure de la réponse du sujet. C’est ce qu’on mesure. On l’appelle variable dépendante car elle dépend de la situation expérimentale. (Ex : le résultat de chaque sujet à l’épreuve de maths). C’est donc la mesure de la VD qui me dit si mon hypothèse est vraie ou fausse. Si j’ai une modification de ma VD, je peux poser une conclusion de causalité (cause= variable indépendante).
Comme la VD est une mesure, ce doit être une mesure précise du comportement. Elle doit être définie dès le départ de manière précise.
De quoi peut parfois traiter la VD ?
La variable dépendante traite parfois de processus qui ne sont pas directement observables. Il faut que ceux-ci puissent devenir observables. (Ex : le calcul mental est un processus qui se passe dans la tête. On ne peut pas l’observer directement.) Si on demande à une personne de faire un calcul mental sans matériel, le résultat qu’il donnera sera une expression possible du processus. On fait des inférences, on n’est pas certain.
Que peut-on dire de la VD ?
La VD doit être une mesure qui est donc précise, mais aussi adaptée. On va le plus possible essayer d’éviter l’effet plancher et l’effet plafond.
Que sont l’effet plancher et l’effet plafond ?
Effet plancher = quand la VD n’est pas assez discriminante sur la partie inférieure de l’échelle. (Signification : souvent, on représente les résultats sur un graphique, mais parfois, on choisit la mauvaise échelle. Exemple, si on veut chronométrer une course de 100 mètres mais que notre chronomètre compte seulement les minutes. Tout le monde sera donc au même niveau, on ne verra pas la différence entre les gens.
Effet plafond : Quand la variable n’est pas assez discriminante sur le haut de l’échelle. (Ex : on a 15 minutes pour calculer 2+2. Tout le monde va être au même niveau car tout le monde va réussir l’épreuve.)
Quelle type de VD peut-on avoir ?
Epreuve de mémorisation : on propose une liste de 20 mots puis on fait faire un rappel (parmi les mots de la liste : champignon, voiture. Dans le rappel : facteur (distracteur)). On mesure le comportement, quand le sujet va faire le rappel, il va donc sûrement reconnaître ces mots -> épreuve de reconnaissance= il faut dire si on reconnaît les mots présentés. La mesure que l’on fait ici est donc la mesure du sujet oui/non. On appelle cette mesure la VD brute. C’est ce que je recueille dans l’expérience. Mais ce qui va réellement intéresser l’expérimentateur, ce n’est pas le fait que la personne ait dit oui ou non, c’est le nombre de mots correctement rappelés. Cela s’appelle la VD observée. C’est la VD observée qui permet de faire un calcul.
Ce qui nous intéresse est un rapport entre le nombre de mots correctement rappelés et le nombre de mots incorrectement rappelés. (Division : NMCR/NMIR). Cette division s’appelle la VD transformée.
Quand est utilisée la VD transformée ?
Delta i= indice.
La VD transformée est utilisée quand le calcul de la VD observée est faux et qu’on ne peut pas l’utiliser.
Qu’est ce qu’une variable parasite ?
Une variable parasite est une variable non directement testée par l’expérimentateur et qui peut avoir une action sur le comportement observé, que ce soit de façon directe ou en entrant en interaction avec les VI.
Exemple d’expérience avec des variables parasites ?
Exemple : expérience avec des étudiants en L1 psychologie. Calcul mental, 2 groupes. On va faire comme hypothèse que le groupe A sera meilleur que le groupe B. On va mettre le groupe A dans de meilleures conditions que le groupe B (groupe A : On va leur donner à manger, bon niveau de lumière etc. Groupe B : lumière trop faible, bruit etc.). Mais après l’expérience, on se rend compte que le groupe B a mieux réussi. Ex : on va diviser l’amphi en 2. Mais les gens de chaque côté de l’amphi vont avoir fait un type de bac différent, sauf qu’ils vont tous être ensemble car ils se connaissent. Le groupe B par exemple va g=regrouper les gens ayant fait un bac scientifique. Ils seront donc meilleurs en calcul que les gens avec un bac littéraire.
C’est cela, une variable parasite. On peut parfois sans le vouloir introduire des variables parasites. Moins il y a de VP, plus les résultats sont comparables et sont exacts. Il faut donc réfléchir à comment enlever les variables parasites et s’assurer que c’est la VI qui a un impact sur la VD, et pas les variables parasites.
Quel va être le but avec les variables parasites lorsque l’on va faire une expérience ?
Notre but va être de maitriser les variables parasites lorsqu’on fera une expérience. Mais lorsqu’on la maitrise, elle n’est plus une variable parasite puisqu’on la maitrise. Il y a donc un paradoxe : dès qu’on maitrise une VP, elle n’en est plus une.
On va donc plutôt essayer de neutraliser les VP. On peut les neutraliser directement : par exemple, si on se dit que le bruit peut gêner les participants, on peut le supprimer. On peut aussi maintenir les VP à un niveau constant. On peut aussi répartir les étapes.
A quoi va-t-on faire attention lorsqu’on va faire une expérience ?
On va aussi vérifier la familiarité avec l’épreuve car cela peut être parasite (ex : si c’est une épreuve de carte, on va enlever de l’expérience les gens qui jouent souvent au casino, au tarot etc.). Les groupes de participants doivent être homogènes : cela veut dire qu’on doit pouvoir les comparer entre eux (les noms de famille peuvent être parasites : ex : gens venant du même pays étranger lors d’un test de vocabulaire).
Le matériel peut avoir aussi des effets parasites. Par exemple : mettre des mots peu utilisés dans une liste de mots à rappeler. Ou alors mettre des mots ayant une forte valeur émotionnelle (ex : insultes).
Quelle est l’une des variables parasites les plus importantes ?
Une des variables parasites les plus importantes dans les expériences : effet d’ordre. Par exemple, les premiers mots et les derniers mots d’une liste sont mieux rappelés que les autres. Ces effets d’ordre perturbent plein d’expériences. Mais si on étudie une VI, elle n’est pas parasite. Par exemple ; si on étudie l’exactitude rappel des mots par rapport à leur ordre, l’effet d’ordre n’est pas une variable parasite.