CM4 Flashcards
Qu’est ce qu’estimer la validité d’une recherche ?
Estimer la validité d’une recherche revient à évaluer le degré de confiance que l’on peut accorder au résultat d’une recherche.
Quels sont les 2 types de validité ?
2 types de validité : opérationnelle et expérimentale.
Qu’est ce que la validité opérationnelle ?
Cela comporte les VD, les VI, la façon de construire (?), les choix s’on fait lorsqu’on choisit les VI. L’idée est d’avoir une stabilité dans la définition des différentes variables.
1er point= validité des VI : est-ce que les Vi qu’on utilise sont en lien avec l’hypothèse théorique. Est-ce que les VI me permettent réellement d’explorer une fonction psychologique.
2eme point : Stabilité inter-expérimentateur. Est-ce que 2 expérimentateurs différents ont les mêmes résultats lors de l’expérience, ou est-ce que les résultats vont dépendre de l’expérimentateur, qui sera alors une variable parasite ?
3eme point : Stabilité test-re test : le fait qu’un individu qui passe la même expérience a deux moments différents aura les mêmes résultats.
4eme point : Stabilité inter-item : Est-ce que les stimulus qu’on utilise dans une expérience ont tous la même valeur au départ ? (Par exemple, dans une expérience, on va rarement mélanger les mots et les images).
Qu’est ce que la validité expérimentale ?
Ici, on s’intéresse à la globalité de l’expérience, à sa conception globale et ce qu’elle va nous apporter. Ici, on va distinguer au moins 2 validités.
La validité interne : c’est une estimation du degré de confiance que l’on peut attribuer à la relation causale observée entre la situation expérimentale et le comportement du sujet. Cette validité dépend de ce qu’on a mis en place pour les variables parasites, car cela va modifier la performance du sujet. Pour augmenter cette validité interne dans une expérience, on doit maitriser le plus de choses possibles. Pour cela, on fait des expériences en laboratoire. Mieux on maitrise tout, plus la validité interne de l’expérience va augmenter.
Validité externe : estimation du degré de généralisation d’un résultat expérimental. (Par exemple, si on fait une expérience, est-ce que tous les gens du monde entier vont réagir de la même façon ? Peut-on généraliser ?). De plus, lorsqu’on expérimente en laboratoire, on n’est pas dans des conditions réelles. On ne peut donc pas forcément généraliser car on ne sait pas comment les sujets vont réagir.
Pour généraliser, on peut refaire l’expérience plusieurs fois, avec des personnes différentes. Dans un exemple d’expérience : 100 individus=échantillon 7 milliards d’individus= population parente. Pour pouvoir généraliser, on doit essayer de trouver comment faire pour que l’expérience avec 100 personnes puisse s’appliquer aux 7 milliards de personnes sur Terre.
Que peut-on dire de l’effet d’une VI sur la VD lorsqu’il y a une seule VI ?
Transcription en termes mathématiques de l’influence de la VI. On regarde la différence entre les mesures des différentes situations expérimentales.
Graphiquement, si on a la courbe des résultats parallèle à la courbe des abscisses alors il n’y a pas de différence.
VI= A(a,b)
L’effet d’une VI est presque toujours relatif : cela veut dire qu’on ne connait pas la différence car on n’a pas de point de comparaison. (Par exemple : si 2 sujets retiennent respectivement 17 mots et 20 mots dans une expérience). Comme on n’a pas de point de référence, on a besoin d’au moins 2 degrés dans une VI.
Selon la question qu’on se pose, le calcul fait sera différent :
Est-ce qu’il existe une différence ou pas= hypothèse non-orientée
Est-ce que c’est supérieur on inferieur= hypothèse orientée
Effet de la VI et augmentation/ diminution de la mesure (Ou différence entre les 2 mesures).
On ne peut pas tirer de conclusions avant d’avoir vérifié que 5 mots est une différence.
Que peut-on dire de l’effet d’une VI sur la VD lorsqu’il y a plusieurs VIs ?
Plusieurs VIs= plusieurs types d’effets possibles. Les VIs ont plusieurs degrés.
Exemple : Question dans les écoles : Faut-il apprendre aux enfants avec des méthodes modernes ou traditionnelles ? Première hypothèse= le fait d’apprendre avec des pédagogies modernes aurait un effet bénéfique sur le QI des enfants.
VI : Méthode (Moderne, traditionnelle)
-origine socio-culturelle (issus de milieux favorables/ issus de milieux défavorables) [invoquée]
VD : Mesure du QI
On va avoir 4 mesures : moderne/ favorable, moderne/défavorable, traditionnel/favorable, traditionnel/défavorable.
( voir tableau cours)
Qu’est ce que l’effet principal d’une VI ?
C’est la relation que la VI entretient avec une VD sans influence d’une autre VI. Pour avoir l’effet principal d’une VI, il faut éliminer les autres VI. On veut savoir si l’origine socio-culturelle a une influence, par exemple. On doit calculer la moyenne marginale.
Qu’est ce que l’effet simple d’une VI ?
C’est l’effet d’une variable en tenant compte des autres variables. Exemple= on a une différence de QI selon l’origine socio-culturelle qui est de 16 pts pour les enfants ayant une méthode d’apprentissage moderne et de 6 pts pour les enfants ayant une méthode d’apprentissage traditionnelle.
Qu’est ce qu’un effet d’interaction entre 2 VIs ?
On dit qu’il y a interaction entre deux VI lorsque tout changement de degré de l’une d’elles modifie l’influence de l’autre sur la VD.
En sciences, plus on va loin dans les recherches sur les interactions entre les choses, plus on apprend de choses. On va considérer que ce qu’on observe est multi-causal (= un comportement est du a plein de facteurs, pas seulement un seul). Effet de l’origine socio-culturelle avait plus d’influence sur les enfants ayant une éducation moderne et les enfants recevant une éducation traditionnelle.
Dans le graphique, il y a une interaction quand les courbes se croisent. Il faut que les courbes se croisent pour qu’il y ait une interaction. Dès que les Vi ne sont pas parallèles, on va dire qu’il n’y a pas d’interaction. Mais ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’interaction qu’il n’y a pas d’effet principal.
Que sont les effets conjoints ?
Additivité : Effet conjoint. On n’a pas toujours une interaction, on a parfois une additivité, ou alors on peut n’avoir aucun effet.
3 formes d’effets conjoints : interaction, additivité, ou rien.
Quand on a 3 VIs, il y a une interaction entre les 3 VIs, mais aussi entre les autres VI par groupes de 2 (par exemple, A/B, B/C, C/A.…) : On appelle cela une interaction de 1er ordre, ou interaction simple.
3 VIs: interaction de 2ème ordre, ou interaction double
4 VIs: 3eme ordre, ou interaction triple.
Exemple de cas théorique :
Cas théorique :
VI :
-A (a,b)
-B (1,2)
On devra à chaque fois réfléchir à s’il y a un effet principal de A (s’il existe une différence de mesure dans ma VD) et B. Pour pouvoir calculer l’effet principal de A, on compare a et b. Pour a et b, on fait la moyenne de 1 et 2. Pour 1 et 2, on fait la moyenne de a et b.
Interaction de A et B : a-b en 1 est différent de a-b en 2. Aussi : 1-2 est différent en a de 1-2 en b. il faut que la différence des différences ne soit pas égale à 0.
(Voir exemples graphiques diapo)