CM4 - Mme Wavreille Flashcards

1
Q

CAMSP

A

Centres d’Action Médico Sociale Précoce

  • -> Lieu de consultation, de diagnostic et de PEC
  • -> Pas de scolarisation
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Les CAMSP accueillent des enfants de

A

0 à 6 ans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Les missions des CAMSP

A
  • Dépistage des troubles pouvant affecter le développement
  • Prise en charge globale
  • Rééducations spécifiques
  • Aide à l’intégration des enfants
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

CAMSP - équipe pluridisciplinaire

A

Une équipe médicale
Une équipe paramédicale
Une équipe éducative
Des travailleurs sociaux (un assistant social)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

CAMSP - notification MDPH ?

A

Pas besoin

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Établissements accueillant des enfants sourds

A
  • Les Instituts Nationaux de Jeunes Sourds (INJS)
  • Les Instituts de Jeunes Sourds
  • Les instituts d’éducation sensorielle
  • Les instituts départementaux

Ces établissements proposent une prise en charge globale des enfants et adolescents : PEC thérapeutique, éducative et pédagogique. Les enfants sont accueillis sur notification de la MDPH, en fonction de leur projet de vie, car ce sont des établissements qui proposent une scolarisation. C’est donc la MDPH qui statue sur la décision d’orientation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Instituts Nationaux de Jeunes Sourds (INJS)

A

Structures publiques qui dépendent du ministère des Affaires sociales et de la Santé. Le personnel qui y travaille est donc fonctionnaire (pour les orthophonistes c’est un peu différent).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Instituts de Jeunes Sourds

A

Ces structures ne sont pas des structures publiques, les personnels ne sont donc pas fonctionnaires. Le plus souvent, ces établissements sont gérés par des associations, et sont budgétés par l’ARS.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Les différents services possibles

A
  • SEES : Section d’Enseignement et d’Education Spécialisée
  • SSEFS : Services de Soutien à l’Education Familiale et à la Scolarisation
  • SAFEP : Services d’Accompagnement Familial et d’Education Précoce
  • SEHA : Section d’Enfants à Handicaps Associés
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

SEES : Section d’Enseignement et d’Education Spécialisée

A

Les SEES proposent une prise en charge globale, avec une scolarisation adaptée à la surdité, mais qui suit le programme officiel de l’Education Nationale. Les SEES proposent aussi des rééducations. Ils permettent d’accueillir des enfants dont l’intégration en milieu ordinaire ne peut être envisagée en raison de besoins spécifiques.

Il est aussi possible d’avoir des classes annexes dans des établissements ordinaires : ces classes sont gérées par l’établissement mais elles se tiennent dans une école de l’Education Nationale avec aussi une possibilité d’inclusion des enfants.
Les âges d’agrément pour l’accueil des enfants sont délivrés par l’ARS.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

SSEFS : Services de Soutien à l’Education Familiale et à la Scolarisation

A

Ce sont des services mobiles : ce sont l’équivalent des SESSAD mais pour la surdité. Les équipes vont donc se déplacer à l’école, à la maison ou au centre de loisir de quartier, pour faire les rééducations.

Les SSEFS sont composés d’une équipe pluridisciplinaire, afin de mettre en œuvre ce projet d’accompagnement. L’âge des enfants suivis dépend de l’agrément délivré à la structure par les pouvoirs publics (ARS).

Les SSEFS sont souvent rattachés à des ULIS-DA (Déficients Auditifs), qui sont des établissements gérés par l’Education Nationale. Il est par ailleurs possible pour les SSEFS de suivre des enfants complètement inclus dans des classes ordinaires.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Les objectifs des SSEFS

A
  • Accompagner l’enfant dans son cadre quotidien (domicile, école, et parfois loisirs),
  • Aider l’enfant à acquérir une autonomie au quotidien,
  • Soutenir la famille dans ce processus.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

SAFEP : Services d’Accompagnement Familial et d’Education Précoce

A

Les SAFEP sont similaires à des CAMSP, sauf qu’il n’y a pas la partie dépistage. Les enfants sont donc reçus une fois que le diagnostic est posé et proposent seulement un accueil pour une prise en charge globale.

Les SAFEP sont aussi constitués d’équipes mobiles, habilitées à se déplacer dans les familles ou dans les autres lieux où évoluent les enfants (crèches, écoles, etc.).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

SEHA : Section d’Enfants à Handicaps Associés

A

Ces services sont destinés aux enfants sourds présentant des handicaps associés (handicaps et non troubles, handicaps aussi lourds que la surdité), tels que des déficiences motrices, des pathologies du langage, des déficiences mentales légères, des déficits visuels légers, ou des troubles comportementaux.

Les SEHA sont intégrés à des établissements spécialisés, et proposent une scolarisation et des rééducations. Une large place est laissée à l’éducatif (plus que dans une SEES ordinaire). La différence avec un SEES relève principalement du budget journalier (plus élevé dans les SEHA).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Les SAFEP accueillent des enfants de

A

0 à 3 ans

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Avec qui travaillent les orthophonistes en structures ?

A
  • Des médecins ORL, des neuropédiatres (notamment dans les CAMSP polyvalents)
  • Des psychologues (spécialisés ou non en neuropsychologie)
  • Des professeurs CAPEJS (enseignants spécialisés qui travaillent dans les établissements pour
    enfants sourds)
  • Des professeurs spécialisés de l’Education Nationale (en ULIS et SEES)
  • Des professeurs de LSF
  • Des rééducateurs et paramédicaux : psychomotriciens, ergothérapeutes, etc.
  • Des codeurs LPC
  • Des éducateurs spécialisés
  • Des éducateurs de jeunes enfants (EJE)
  • Des assistants de service social
  • D’autres orthophonistes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Professeurs CAPEJS

A

Ce ne sont pas des enseignants de l’Education Nationale. Leur fonctionnement est complètement indépendant.

Après avoir validé une licence, ils sont formés en 2 ans au Centre National de Formation des Enseignants intervenant auprès des jeunes Déficients Sensoriels.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

CAPEJS

A

Certificat d‘Aptitude au Professorat de l‘Enseignement des Jeunes Sourds.

Depuis 2014, ce certificat est adossé au Master Métiers de l’enseignement, de l’éducation, et de la formation (MEEF), mention “Pratique et ingénierie de la formation” et parcours “Enseignement et surdité ».

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

La formation des professeurs CAPEJS

A

Le centre de formation est accessible après une licence. Il est nécessaire d’avoir un établissement qui parraine ou qui emploie, sinon il est impossible de rentrer dans l’établissement. Durant leur formation, les futurs professeurs CAPEJS effectuent un stage pédagogique en établissement ou en service spécialisé (700 heures à effectuer en deux ans), pendant lequel ils sont élèves-professeurs. De plus, ils ont des stages d’observation à réaliser en milieu ordinaire (50 heures en écoles maternelle et élémentaire) et en milieu clinique (30 heures en cabinet ORL, audioprothésiste…).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Le rôle des professeurs CAPEJS

A
  • Professeurs en classe dans les SEES, ou professeur spécialisé en soutien dans les ULIS école ou collège. En plus de cet enseignement habituel, ils ont l’obligation de faire des séances de parole, langue et langage en individuel et en groupe. Ces séances sont proches de ce qui peut être fait en orthophonie, car ils travaillent entre autres l’éducation auditive, l’articulation, la syntaxe ou le vocabulaire.
  • -> Pas formés pour faire des bilans.
  • -> Ils sont obligés d’avoir un cadre de séance, c’est-à-dire de s’appuyer sur une situation de communication assez naturelle et qui va régir toute la séance et les objectifs. Ils vont devoir travailler tous les objectifs dans la même séance.
  • -> Séance de 30 minutes (plus courtes qu’en orthophonie en surdité : 45 minutes).
  • -> Pas l’habitude de travailler en accompagnement parental.
21
Q

Loi - Dans l’éducation des jeunes sourds…

A

La liberté de choix entre une communication bilingue – langue des signes et français – et une communication orale est de droit.

22
Q

Projet éducatif - les parents peuvent choisir entre

A
  • une éducation bilingue : LSF et français (oral ou écrit ou les deux)
  • une éducation orale
23
Q

Projet éducatif - les professionnels doivent

A
  • informer sur les possibilités de l’enfant (certains enfants ne pourront jamais avoir accès au français oral),
  • informer sur les « engagements » des parents,
  • respecter les choix des parents et donc utiliser la ou les langues choisie(s) par les parents,
  • tout mettre en œuvre pour que le projet soit viable.
24
Q

Le projet oral

A

Les enfants doivent être exposés au maximum au français oral +/- au LPC.

Les signes peuvent être un appui à l’oral et à la compréhension chez les petits. Mais le but ne sera en aucun cas d’imposer la LSF à l’enfant.

Pour compléter l’audition, le code LPC est généralement nécessaire. De plus, les séances d’orthophonie sont indispensables pour la réussite du projet et l’installation d’une langue française orale fonctionnelle.

25
Q

Le projet bilingue

A

L’enfant doit être suffisamment exposé :

  • à la LSF, (et non pas au français signé !!)
  • au français écrit,
  • au français oral (si choix de l’oral en plus).

Logiquement, cela signifierait des classes avec un enseignement en LSF (et en français oral). De plus, les professionnels doivent signer, mais pas de français signé qui ne respecte pas la syntaxe de la LSF, etpasdevoix!

26
Q

Limites du choix du projet éducatif

A
  • Le choix doit se faire alors que l’enfant ne parle pas, ce qui est difficile pour les parents (leur dire qu’il sera possible de réajuster le projet éducatif).
  • Les connaissances des parents sur les langues et modes de communication sont très imparfaites même avec des explications.
  • Dans les faits, les établissements sont souvent orientés vers une langue ou une autre.
  • Il existe une multiplicité des projets puisqu’il y a de nombreux enfants, tous différents. Au quotidien, cela n’est pas facile de gérer une classe avec des enfants aux projets éducatifs différents, car les professeurs sont obligés d’utiliser tous les modes de communication.
27
Q

Les écueils en établissement

A
  • Les professionnels ont souvent une formation imparfaite en LSF et en LPC. Les professionnels utilisent donc énormément le français signé.
  • Les classes accueillent des enfants avec des modes de communication très variés, en fonction des projets éducatifs et des possibilités des enfants.
28
Q

PIA

A

Projet Individualisé d’Accompagnement

29
Q

PPA

A

Projet Personnalisé d’Accompagnement

30
Q

Projet personnalisé

A

Créé avec la loi 2002-2 du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale.

  • -> Doit être co-construit avec l’usager ou ses représentants par l’équipe pluridisciplinaire.
  • -> Existe dans tous les établissements médico-sociaux et n’est pas spécifique à la surdité.
  • -> Important que ce projet soit régulièrement évalué pour voir si on a réussi à le mettre en œuvre, si on a atteint nos objectifs, si on doit l’ajuster.

Le cadre légal et les recommandations sont assez évasifs sur le contenu et la place de chaque professionnel.

31
Q

Que font les orthophonistes en structure ?

A
  • Les bilans
  • Des séances individuelles
  • Des séances de groupe
  • L’accompagnement parental
  • Le travail en équipe
32
Q

Séance individuelle en surdité

A

45 minutes
Sur prescription
Souvent intensives (2 à 3 fois par semaine)

33
Q

Lors des séances individuelles, les domaines habituels travaillés sont

A
  • Communication
  • Education auditive
  • Lexique
  • Phonologie
  • Syntaxe
  • Langage écrit
34
Q

RESS

A

Réunion d’Équipe de Suivi de Scolarisation

35
Q

Quels enfants en enseignement spécialisé ?

A

Destiné aux enfants qui ne peuvent pas être inclus en milieu ordinaire ou en ULIS.

  • -> Dans des situations sociales complexes
  • -> Dans les cas de diagnostic et d’appareillage (dont implantation) tardifs
  • -> En cas d’échecs d’implantation
  • -> Dans des cas de handicaps associés plus ou moins lourds
36
Q

Handicaps associés

A

o Syndromes génétiques : syndrome de Usher, syndrome CHARGE.
o Troubles des apprentissages (Dys)
o Trouble Spécifique du Langage oral
o Troubles du Spectre Autistique
o Surdités liées à un CMV, à une méningite
o Troubles vestibulaires
o Absence de langue orale avec causes diverses

37
Q

Rééducation perception auditive - la courbe reste autour de 70 dB même avec l’implant

A

Dans ce cas-là, malgré la meilleure rééducation au monde, l’enfant ne pourra souvent jamais parler.

Objectifs –> la détection de bruits forts, l’alerte aux bruits forts, mais on ne visera pas de discrimination ni d’identification.

38
Q

Rééducation perception auditive - la courbe est bien meilleure mais les résultats sont inférieurs aux attentes

A

Ce cas concerne les enfants avec une implantation tardive ou d’autres « échecs ».

39
Q

La lecture orale chez un enfant sans langue orale - À quels enfants s’adresse cette rééducation ?

A
  • Aux enfants dont le projet éducatif est la LSF + le français écrit –> travailler la LL + LPC
  • Aux enfants pour qui l’oral n’est pas accessible –> pictogrammes + lecture globale
40
Q

Les spécificités en rééducation : quelles difficultés va-t-on rencontrer ?

A
  • La perception auditive
  • La lecture orale chez un enfant sans langue orale
  • Les troubles vestibulaires
  • Les troubles visuels
  • Les troubles de la communication
  • Les troubles attentionnels
41
Q

Troubles vestibulaire - que tenir compte en orthophonie ?

A
  • Maintenir la posture assise est coûteux

- L’utilisation de macro-motricité peut être difficile

42
Q

Syndromes de Usher et de CHARGE - prise en charge surdi-cécité

A

Orthoptie
Ophtalmologie
Intervention d’un conseiller en locomotion

43
Q

Les troubles de la communication

A
  • Un contact visuel difficile
  • Des difficultés à entrer dans la LSF, notamment pour les signes non iconiques. Dès qu’on passe à des signes plus abstraits, ils n’arrivent pas à y accéder.
  • Une agitation

–> Dans ces cas-là, l’adaptation principale sera l’utilisation de pictogrammes.

44
Q

Les troubles attentionnels

A

On les retrouve régulièrement dans les cas de méningites et dans les surdités dues au CMV.
–> Trouble de l’attention soutenue, hyperactivité, impulsivité, distractibilité.

45
Q

Si on voit que l’enfant ne parle pas aussi bien qu’il pourrait le faire au vu de sa surdité, de son appareillage et de sa récupération, alors on peut se poser la question…

A

…d’un trouble du LO

46
Q

TSLO et surdité

A
  • Des difficultés à rentrer aussi dans la LSF
  • Des difficultés pour intégrer le LPC, notamment pour les phrases longues

–> mettre en regard les symptômes linguistiques et les différents paramètres inhérents à la surdité : âge d’appareillage/d’implantation, âge de surdité, récupération prothétique, port de appareillage, type de surdité, type d’appareillage + bilan psychométrique

47
Q

Dyslexie et surdité

A

Il est nécessaire de mettre en regard les types d’erreurs en lecture et/ou en orthographe avec les paramètres liés à la surdité et à la perception auditive.

  • Erreurs phonologiques persistantes malgré l’utilisation du LPC, une bonne perception auditive, une bonne récupération auditive et un enseignement correct.
  • Erreurs de lexique orthographique, de type visuo-attentionnelles.
48
Q

Il est important de détecter la présence de troubles associés car cela va avoir des répercussions sur

A
  • Le regard de l’enfant sur lui-même
  • Les adaptations scolaires à mettre en place
  • Les adaptations en modes de communication et langues
  • Les exigences en rééducation