Chapitre 9 - Amis et amours Flashcards

1
Q

À l’adolescence, le jeune doit se faire une place par ses propres moyens dans des groupes sociaux plus grands où se déploie une gamme de types relationnels. Les codes liés à chacun de ces types relationnels ne naissent pas subitement à l’adolescence; c’est toutefois au cours de cette période qu’on s’attend à plus de leur part et _____________________________.

A

qu’ils deviennent eux-mêmes plus exigeants à l’égard des autres, pairs et adultes.
p. 174

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2
Q

Quelles sont les deux premières conditions de l’amitié?

a. La réciprocité et la coopération.
b. La réciprocité et la confiance.
c. L’engagement et la réciprocité.
d. L’engagement et la coopération.

A

c. L’engagement et la réciprocité.

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3
Q

On distingue deux degrés de proximité dans le réseau social d’un adolescent. Quels sont-ils?

A

Les ‘copains’ et les ‘intimes’.

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4
Q

Vrai ou faux?
L’amitié se fonde sur une organisation structurée et selon un axe vertical hiérarchique, comme c’est le cas avec les parents.

A

Faux

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5
Q

Dans les relations amicales, le qualificatif meilleur n’est pas anodin; ce ne sont pas tous les amis qui sont considérés comme intimes. Les amis intimes se font mutuellement des confidences et s’ouvrent honnêtement l’un à l’autre. Nommez deux avantages que procurent ces relations intimes.

A

1) Augmentation de la qualité des analyses

2) Confiance affective

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6
Q

Hartup (1989, 1996) distingue à l’aide de certaines caractéristiques les conflits entre amis et les conflits entre pairs non amis. Nommez une de ces caractéristiques.

A

Fréquence des contacts étant plus élevées, les risques de désaccords sont plus grands.
p. 175

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7
Q

La période de l’adolescence entraîne une évolution sur le plan de la compréhension de l’amitié. En effet, entre 12 et 18 ans, l’amitié évolue : on observe…

a. le passage d’une amitié-compétitive à une amitié-activité.
b. le passage d’une amitié-compétitive à une amitié-solidarité.
c. le passage d’une amitié-réciprocité à une amitié-solidarité.
d. le passage d’une amitié-activité à une amitié-réciprocité.

A

d. le passage d’une amitié-activité à une amitié-réciprocité.

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8
Q

Lequel des énoncés ci-dessous est faux?
L’amitié-réciprocité peut se définir comme étant…
a. une amitié où le partage d’expériences devient le principal but de la relation.
b. une amitié où l’ami est avant tout une personne loyale sur qui on peut compter.
c. une amitié où l’intimité est fondée sur la compréhension mutuelle.
d. une amitié où l’ami est considéré selon son apport à la relation.

A

b. une amitié où l’ami est avant tout une personne loyale sur qui on peut compter.

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9
Q

Lequel des énoncés ci-dessous est faux?
Les garçons et les filles présentent plusieurs différences sur le plan de leurs relations avec les amis. En général,…
a. les filles rapportent plus d’intimité dans leurs relations amicales que les garçons.
b. les garçons se retrouvent plus souvent en groupe que les filles.
c. les filles se comportent davantage de manière prosociale que les garçons.
d. les filles forment des groupes d’amis plus denses que ceux des garçons.

A

d. les filles forment des groupes d’amis plus denses que ceux des garçons.

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10
Q

Définissez dans vos mots
Plusieurs auteurs soulignent que la proximité plus grande des amitiés féminines n’est pas que positive. En effet, elle est associée à certaines caractéristiques qui entraînent des coûts sur le plan de l’adaptation. Une de ces caractéristiques est la tendance des filles à la corumination. Définissez le terme corumination et expliquez brièvement en quoi celle-ci peut entraîner des coûts sur le plan de l’adaptation.

A

Le fait de ruminer presque inlassablement les mêmes problèmes, ce qui favorise l’apparition de symptômes dépressifs et anxieux.

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11
Q

À l’adolescence, les relations dyadiques entre les amis n’existent pas dans un vacuum social; elles sont plutôt insérées dans un réseau de relations avec les pairs. En effet, les adolescents sont typiquement membres d’un ou de plusieurs groupes de pairs, que l’on appelle ________.

A

Cliques

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12
Q

Au-delà des petits groupes de pairs, les adolescents sont aussi affiliés, parfois sans même le savoir, à des groupes plus larges ou bandes auxquels sont accolées des étiquettes correspondant à des catégories sociales. Pour rendre compte de cette fragmentation de la vie sociale des adolescents, certains auteurs font référence au terme…

a. sous-cultures adolescentes.
b. gangs adolescentes.
c. sociétés adolescentes.
d. sous-communautés adolescentes.

A

a. sous-cultures adolescentes.

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13
Q

L’inclusion d’un adolescent dans l’un ou l’autre de ces groupes plus larges (crowds) est basée sur…

a. sa réputation.
b. ses compétences sociales.
c. les stéréotypes entretenus à son égard.
d. son image physique.
e. les énoncés a), b) et c).
f. les énoncés a) et c).

A

f. les énoncés a) et c).

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14
Q

Certaines études montrent que l’affiliation à des groupes

______ est associée à une estime de soi faible, à un sentiment de solitude, à l’anxiété sociale et à la dépression.

A

Ayant un statut peu élevé

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15
Q

À l’adolescence, les amis sont sans conteste la ressource sociale extrafamiliale la plus influente sur le plan du développement et de l’adaptation. Les relations amicales favorisent l’acquisition _______, _____, ______,ainsi que le _____ des jeunes.

A

1) Habiletés sociales
2) Cognitives
3) Et motrices
4) Bien-être général des jeunes

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16
Q

Quels sont les deux processus à l’œuvre pour expliquer les ressemblances entre les amis?

A

1) Socialisation

2) Sélection

17
Q
Lequel des énoncés ci-dessous est faux? 
Outre la pression directe des amis pour prescrire ou proscrire certains comportements ou attitudes à l’intérieur d’un groupe donné, certains auteurs ont démontré trois autres modes d’influence plus indirects, dont…
a. la régulation normative. 
b. l’intimidation émotionnelle. 
c. la modélisation des comportements. 
d. la structuration des occasions.
A

b. l’intimidation émotionnelle.

18
Q

Vrai ou faux?
Cloutier et Drapeau affirment que le groupe d’amis et la famille sont considérés comme des rivaux par rapport aux jeunes. En effet, pour ces auteurs, plus un adolescent entretient des liens étroits avec ses amis, plus il rejette sa famille et ses valeurs.

A

Faux

19
Q

Vrai ou faux?
Selon Cloutier et Drapeau, l’opinion des parents est moins importante que celle des amis pour le jeune au chapitre des aspirations professionnelles et de l’explication des réalités sociales.

A

Faux

20
Q

Des parents qui exercent une supervision _______
et qui structurent les activités avec les pairs tout en _______ le désir d’autonomie de l’adolescent agissent aussi comme des
_______ des pairs.

A

1) Adéquate
2) Respectant
3) Modérateurs de l’influence

21
Q

Tout adolescent a ses secrets et il est normal que les parents ne soient pas informés de tout ce qu’il vit. Toutefois, que doivent-ils faire s’ils désirent exercer leur influence, donner leur avis, agir sur ce qui se passe?

A

À tout le moins être au fait des allées et venues de leur adolescent

22
Q

En ce qui concerne l’importance relative des parents et des amis à l’adolescence, quel énoncé est faux?

a. Parents et amis doivent être considérés comme deux dimensions interreliées du monde social des adolescents.
b. La relation que l’adolescent entretient avec ses parents et ses pairs serait plus complémentaire qu’opposée.
c. Les pairs deviennent d’importants agents de socialisation et empiètent sur un terrain qui était auparavant quasi exclusivement réservé aux parents.
d. Aucune de ces réponses n’est fausse.

A

d. Aucune de ces réponses n’est fausse.

23
Q

Une enquête réalisée au Québec auprès de plus de 430 000 adolescents indique qu’environ _______ des jeunes de première secondaire (12-13 ans) sont déjà « sortis » avec un partenaire au cours des douze derniers mois.

a. 12 %
b. 43 %
c. 61 %
d. 70 %

A

b. 43 %

24
Q

Vrai ou faux?
Selon Cloutier et Drapeau, vers l’âge de 15 ans, les adolescents interagissent plus fréquemment avec leur chum ou leur blonde qu’avec leurs parents, leur fratrie ou leurs amis.

A

Vrai

25
Q

Bien qu’une bonne partie des adolescents puissent être convaincus que leur relation amoureuse va durer toujours, certaines recherches montrent que ces relations ont, pour les plus jeunes adolescents, en moyenne une durée de…

a. 4 mois.
b. 6 mois.
c. 8 mois.
d. 11 mois.

A

a. 4 mois.

26
Q

Précisez les quatre caractéristiques de la définition de « relation amoureuse » telle que proposée par Cloutier et Drapeau.

A

1) Nature dyadique
2) Interaction volontaire et mutuellement reconnue
3) + intense que relation amicale et marquée par l,expression de l’affection
4) Possiblement avec présence de comportements sexuels, réels ou anticipés.
p. 182

27
Q

Selon Cloutier et Drapeau, bien qu’elles soient distinctes, les relations amicales et les relations amoureuses présentent plusieurs points communs. Nommez deux points communs.

A

1) Intimité

2) Dimension de la sexualité (Sex-friend)

28
Q

Vrai ou faux?

La relation amoureuse à l’adolescence vient en quelque sorte remplacer les activités existantes avec les pairs.

A

Faux

29
Q

Il y a près de 50 ans, Dunphy (1963) a proposé cinq stades de développement des interactions de groupe avec les personnes de l’autre sexe. Au fil de ces stades, l’adolescent suit une séquence. Expliquez brièvement cette séquence.

A

1) Formation de petits groupes uni-sexués
2) Davantage de contacts entre les groupes uni-sexués
3) Apparition de groupes bisexués ou mixtes
4) Formation + officielle de groupes bisexués
5) Les groupes se désintègrent quelque peu, laissant la place à des couples.

30
Q

Vrai ou faux?
En s’appuyant sur les théories de l’attachement, des auteurs insistent sur la continuité qui existe entre les relations avec les parents et le développement des relations amoureuses à l’adolescence.

A

Vrai

31
Q
Lequel des énoncés ci-dessous est faux? 
Brown résume l’évolution qui s’opère dans la façon dont les adolescents s’engagent dans une relation amoureuse en se centrant sur la fonction identitaire. Celle-ci comprend quatre phases qui sont…
a. la phase d’initiation. 
b. la phase du pouvoir. 
c. la phase de l’affection. 
d. la phase de l’engagement.
A

b. la phase du pouvoir.

32
Q

En somme, pour Brown (1999), la tâche centrale de l’adolescent est d’intégrer une identité qui inclut une représentation de soi en tant que partenaire amoureux. Les rencontres plus superficielles, axées d’abord sur l’image de soi, puis sur l’image sociale, font peu à peu place à des relations intimes basées sur les relations sexuelles.

A

Faux

33
Q

Vrai ou faux?
Certaines études indiquent que les adolescents qui ont un amoureux, particulièrement s’ils sont précoces, sont moins susceptibles de présenter des comportements extériorisés, de fumer la cigarette, de consommer de l’alcool ou des drogues.

A

Faux

34
Q

Laquelle de ces affirmations est fausse?
Le contexte des relations amoureuses est aussi associé à la victimisation. Ainsi, selon une vaste enquête québécoise, parmi les adolescents qui avaient vécu une relation amoureuse au cours des douze derniers mois :
a. 30 % avaient subi une forme de violence dans cette relation.
b. les filles étaient plus nombreuses à subir de la violence dans les relations amoureuses.
c. les filles étaient moins nombreuses à infliger de la violence dans les relations amoureuses.
d. la forme la plus commune de la violence chez les couples adolescents est la violence psychologique.

A

c. les filles étaient moins nombreuses à infliger de la violence dans les relations amoureuses.

35
Q

Selon Cloutier et Drapeau, comparativement à leurs pairs hétérosexuels, les jeunes homosexuels semblent moins nombreux à entretenir une relation amoureuse durant leur adolescence. Les raisons expliquant cette différence sont multiples. Nommez-en deux.

A

1) Dans l’espoir de supprimer l’attirance qu’ils ressentent
2) Afin d’éviter les répercussions sociales potentiellement négatives.
p. 187