Chapitre 11 - Problèmes psychosociaux Flashcards

1
Q

Vrai ou faux ?
L’Enquête québécoise sur le tabac, l’alcool, la drogue et le jeu chez les élèves du secondaire révèle que, de 1998 à 2006, le pourcentage des élèves du secondaire qui ont fait usage de produits du tabac, au moment de répondre à l’enquête, a augmenté considérablement.

A

Faux

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2
Q

Vrai ou faux ?
Concernant la consommation de l’alcool chez les adolescents, on observe que 80 % des jeunes de première secondaire font partie des abstinents, alors que 90 % des jeunes de cinquième secondaire font partie des consommateurs.
Vrai ou faux ?

A

Vrai

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3
Q

Au Québec, en 2013, environ le quart des élèves du secondaire avait déjà consommé de la drogue (toutes drogues confondues) au cours de l’année précédente, les garçons étant _________ à faire cette affirmation.

a) moins nombreux.
b) plus nombreux.
c) plus timides.
d) aucune de ces réponses.

A

b) plus nombreux.

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4
Q

Dans l’ensemble de la population des jeunes, environ ________ vivent des difficultés multiples qui laisseront potentiellement des séquelles durables au cours de leur vie si rien n’est fait.

a. 4 % et 5 %.
b. 8 % et 9 %.
c. 10 % et 15 %.
d. 20 % et 25 %.

A

a. 4 % et 5 %.

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5
Q

Lequel des énoncés ci-dessous est faux ?
Rutter (1990) propose quatre mécanismes par lesquels les facteurs de protection favorisent la résilience. Ainsi, un facteur favorise la résilience quand…
a) il réduit les conséquences du risque.
b) il brise une réaction négative en chaîne.
c) il favorise la compétition sociale.
d) il procure de nouvelles occasions stimulantes pour le jeune.

A

c) il favorise la compétition sociale.

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6
Q

Pour qu’on puisse parler de résilience, il doit y avoir deux composantes essentielles. Quelles sont-elles ?

A

1) Situation adverse
2) Adaptation réussie (selon le contexte)
p. 234

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7
Q

Le pédopsychiatre français Boris Cyrulnik a certainement fait beaucoup pour propager la notion de résilience auprès du public. Il définit celle-ci comme…

A

Capacité de réussir, de vivre et de se développer en dépit de l’adversité
p. 234

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8
Q

Vrai ou faux ?
Selon Cloutier et Drapeau, il existe une relation non négligeable entre l’usage du tabac, celui de l’alcool et celui de la drogue : ceux-ci constituent les premiers jalons du continuum de la consommation de psychotropes.

A

Vrai

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9
Q

Une stratégie de prévention prometteuse dans le domaine de la prévention du suicide est la formation d’aidants naturels, généralement des adultes, jouant le rôle de _______________ dans un milieu donné.

A

Sentinelle

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10
Q

Dans plusieurs pays, on a constaté que les risques de vivre des problèmes psychosociaux augmentent à l’adolescence, comparativement à l’enfance ou à l’âge adulte. Cette augmentation du risque est associée à…

A
L'intensité des changements sur les plans
physique,
sexuel,
émotionnel,
cognitif,
social.
p. 216
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11
Q

Vrai ou faux?
Plusieurs auteurs observent que la plupart des problèmes de comportement recensés à l’adolescence relèvent d’une exploration transitoire plutôt que de l’adoption de patrons de conduite définitifs.

A

Vrai

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12
Q

Un problème psychosocial ne survient pas nécessairement seul à l’adolescence et, dans certains cas, il y a suffisamment de relations entre une difficulté et une autre pour que l’on puisse parler d’un _______ de comportement à problèmes.

A

Syndrome

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13
Q

Lequel des énoncés ci-dessous est faux?
Chaque adolescent se situe à une position donnée sur le continuum des risques de vivre un problème grave. Certaines caractéristiques personnelles dans le domaine de la personnalité du jeune peuvent constituer des facteurs de risque, dont :
a. le conformisme.
b. un contrôle de soi faible.
c. une faible estime de soi.
d. une attirance pour les sensations fortes.

A

a. le conformisme.

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14
Q

Nommez une conséquence possible que les adolescents ayant des problèmes de comportement peuvent subir une fois qu’ils sont devenus des adultes.

A

Faible emplyabilité

Absence de projet de vie

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15
Q
Lequel des énoncés ci-dessous est faux? 
À l’adolescence, on classe généralement les problèmes psychosociaux en trois grandes catégories. Les voici :
a. Les problèmes extériorisés. 
b. Les abus de substances psychotropes. 
c. Les problèmes intériorisés. 
d. Les problèmes psychophysiologiques.
A

d. Les problèmes psychophysiologiques

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16
Q

Les problèmes extériorisés relèvent habituellement d’un manque de __________.

A

Maîtrise de soi

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17
Q

Pour qualifier la présence simultanée de multiples problèmes chez un même sujet, on utilise le terme…

a. facteur de risque.
b. conflit interne.
c. comorbidité.
d. résilience.

A

c. comorbidité.

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18
Q
Lequel des énoncés ci-dessous est faux? 
En ce qui a trait aux problèmes intériorisés, les problèmes de comportement ont en commun une détresse psychologique se traduisant par…
a. une diffusion des rôles. 
b. des affects négatifs. 
c. une inhibition sociale. 
d. un surcontrôle comportemental.
A

a. une diffusion des rôles.

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19
Q

La _______ correspond à l’ensemble des infractions commises par les individus d’âge mineur.

A

Délinquance juvénile

20
Q

Il semble pratique de dire que les délinquants juvéniles sont les adolescents qui ont été reconnus coupables d’une infraction par les tribunaux; cependant, une proportion élevée des délits commis ne sont pas judiciarisés. Comment explique-t-on ce phénomène?

A

Soit parce qu’ils s’effectuent à l’insu de la justice, ou plutôt aux services sociaux.
La notion même de délit est également relative, allant du simple mensonge ou graffitis aux vols avec effraction, ou plus…
p. 219

21
Q

Statistique Canada rapporte que la criminalité juvénile globale au pays en 2013 a diminué de…

a. 2 %.
b. 6 %.
c. 8 %.
d. 16 %.

A

d

22
Q

Vrai ou faux?
La délinquance juvénile est un phénomène relatif auquel participent de près ou de loin une minorité de jeunes. Elle n’est pas susceptible de varier dans le temps et elle inclut des comportements d’une gravité extrêmement variée.

A

Faux

23
Q

À l’instar de plusieurs autres auteurs, Le Blanc (1990) est d’avis qu’il existe une séquence d’apparition des diverses formes d’activités délinquantes. Expliquez brièvement cette séquence.

A

Séquence selon laquelle les activités délinquantes débutent par des délits mineurs pour se rendre graduellement vers les actes plus grave, pouvant aller jusqu’à l’homicide. La précocité étant un facteur déterminant dans cette escalade.
p. 220

24
Q

Parmi les facteurs ci-dessous, quel est celui qui constitue le prédicteur le plus puissant d’une évolution vers des formes plus graves de délinquance?

a. Le sexe.
b. La consommation de drogues.
c. L’immaturité émotionnelle.
d. La précocité de l’activité antisociale.

A

d. La précocité de l’activité antisociale.

25
Q

Dans différents pays, plusieurs auteurs ont observé que la prévalence des délits connaît un sommet entre…

a. 12 et 13 ans.
b. 15 et 16 ans.
c. 15 et 19 ans.
d. 17 et 19 ans.

A

c. 15 et 19 ans.

26
Q

Agnew (2003) estime que l’augmentation des conduites délictuelles à l’adolescence résulte des…

A

Conditions que vivent les jeunes dans les sociétés modernes, notamment à l’augmentation de certaines responsabilités relevant + des adultes, combinées à une diminution de la supervision et de l’encadrement.
p. 222

27
Q

Le Blanc et Morizot (2000, 2001) constatent que moins de 5 % seulement des adolescents ne démontrent aucun agir délictuel; ils désignent ce groupe comme les…

a. non-délinquants.
b. résilients.
c. abstinents.
d. marginaux.

A

c. abstinents.

28
Q

1) L’activité délinquante observée dans la
_________ peut impliquer le vol à l’étalage et elle est de nature occasionnelle.
2) La ______ regroupe environ 45 % des jeunes et survient typiquement au milieu de l’adolescence, vers l’âge de 14 ans, et disparaît au début de l’âge adulte.
3) La ______ implique environ 5 % de la population des adolescents et correspond à la route vers la criminalité durable.

A

1) Trajectoire commune
2) Trajectoire transitoire
3) Trajectoire persistante

29
Q

Lequel des énoncés ci-dessous est faux?
Le Blanc et Morizot (2000) font ressortir certaines caractéristiques associées habituellement à la trajectoire de délinquance persistante. Les voici :
a. Parmi les catégories de délits, il n’y en a pas nécessairement une qui implique des dommages causés à une personne.
b. Cette trajectoire débute durant l’enfance ou au tout début de l’adolescence.
c. La perpétration des délits est fréquente au cours de l’adolescence et non pas occasionnelle.
d. Les comportements délinquants sont un phénomène stable dans la vie de l’individu.

A

a. Parmi les catégories de délits, il n’y en a pas nécessairement une qui implique des dommages causés à une personne.

30
Q

Le Blanc et ses collaborateurs (2000) proposent que les stratégies de prévention soient différenciées selon les trajectoires de délinquance. Ainsi, la trajectoire de délinquance commune devrait bénéficier de…

a. stratégies axées davantage sur les pairs.
b. programmes de prévention situationnelle.
c. programmes de prévention multimodaux de prévention ciblée.
d. stratégies axées davantage sur les habiletés sociales.

A

b. programmes de prévention situationnelle.

31
Q

Mis à part les occasions de délits, nommez deux autres éléments que peuvent fournir les pairs déviants à un adolescent.

A

1) Soutien matériel

2) Modèle d’attitudes

32
Q

Gardner et ses collaborateurs ont observé que certains adolescents, pourtant mis en contact avec des pairs déviants, manifestaient une sorte de résilience à leur influence négative. Chez eux,
________ ressortait comme un modérateur de l’émergence des conduites antisociales typiquement associées au contact des pairs déviants.

A

L’autocontrôle

33
Q

Vrai ou faux?
Selon certains auteurs, les délinquants persistants ont tendance à avoir de moins bonnes relations entre eux, et leur amitié a tendance à durer moins longtemps.

A

Vrai

34
Q

Selon Cloutier et Drapeau, la

_________est probablement le principal moteur des problèmes de comportement intériorisés.

A

Détresse psychologique

35
Q

Vrai ou faux?
Les données illustrant les taux de suicide chez les jeunes de 5 à 29 ans démontrent clairement que la prédominance du suicide féminin sur le suicide masculin à l’adolescence est une réalité internationale (à l’exception de la Chine et de quelques autres pays de l’Asie).

A

Faux

36
Q

Lequel des énoncés ci-dessous est faux?
En ce qui concerne le taux de décès par suicide de 2007 à 2011 pour l’ensemble de la population du Canada, on remarque :
a. que les taux oscillent autour de 11 pour 100 000 habitants.
b. qu’on enregistre trois suicides chez les hommes pour un suicide chez les femmes.
c. que le Québec présente les mêmes tendances et les mêmes indices que pour l’ensemble du Canada.
d. que le Québec présente les mêmes tendances que pour l’ensemble du Canada, mais avec des indices plus élevés.

A

c. que le Québec présente les mêmes tendances et les mêmes indices que pour l’ensemble du Canada.

37
Q

Tentative de suicide et idéation suicidaire.

A

TENTATIVE: Acte posé dans l’intention de mourir, sans pour autant se résulter par la mort.
IDÉATION: Avoir des pensées de désir de mort sans passer à l’acte.p. 226

38
Q

Vrai ou faux?
Les données disponibles montrent que le risque de décès par suicide est nettement plus élevé chez les individus de sexe masculin, mais que ce sont les individus de sexe féminin qui commettent le plus de tentatives de suicide.

A

Vrai

39
Q

Vrai ou faux?
Comme l’empoisonnement a un effet plus lent et potentiellement réversible, il permettrait un plus grand nombre d’interventions fructueuses chez les filles qui l’utilisent plus que les hommes.

A

Vrai

40
Q

Pour établir le profil psychologique des adolescents décédés par suicide, on utilise généralement…

a. les tests de personnalité comme le MMPI.
b. l’inventaire de dépression de Beck.
c. la méthode de l’autopsie psychologique.
d. toutes ces réponses.

A

c. la méthode de l’autopsie psychologique.

41
Q

Nommez trois facteurs de risque couramment associés au suicide.

A
  • Problème de santé mentale
  • Consommation d’alcool/drogues
  • Intimidation par les pairs
  • Accessibilité à une arme à feu
42
Q

Expliquez brièvement en quoi consiste la prévention universelle du suicide et donnez un exemple.

A

Regroupe les mesures offertes à l’ensemble de la population, sans distinction. Ex: Couverture responsable des suicides par les médias.
p. 228

43
Q

Vrai ou faux?
La prévention indiquée se concentre sur les personnes à risque élevé, qui montrent des signes précoces de potentiel suicidaire ou qui ont déjà fait une tentative de suicide.

A

Vrai

44
Q

Lequel des énoncés ci-dessous est faux?
Les programmes de prévention psychoéducatifs destinés aux élèves du secondaire existent depuis quelques décennies et prennent des formes variées. Ces groupes se donnent comme objectifs :
a. d’améliorer les connaissances sur les facteurs de risque du suicide.
b. de conscientiser davantage les élèves aux problèmes de santé mentale.
c. de renseigner les participants quant aux attitudes à adopter à l’égard des personnes suicidaires.
d. toutes ces réponses sont bonnes.

A

d. toutes ces réponses sont bonnes.

45
Q

Les programmes de sensibilisation au suicide en milieu scolaire ont suscité, et suscitent encore, une controverse. Expliquez pourquoi.

A

Car les études portant sur les premières générations de ces programmes ont pu avoir des effets iatrogènes chez certaines personnes ayant déjà une histoire de conduites suicidaires.
p. 229