Chapitre 7 -Socialisation, autonomie et compétences sociales Flashcards

Socialisation, autonomie et compétences sociales

1
Q

La _____ se définit comme le processus d’acquisition des comportements, des attitudes et des valeurs nécessaires à l’adaptation sociale de l’individu.

A

Socialisation

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2
Q

Quel est le cœur du défi de la socialisation adolescente?

A

Travailler à conquérir son indépendance et apprendre à faire ses choix de façon responsable, en harmonie avec soi-même et son milieu
p. 133

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3
Q

Nommez trois tâches développementales à l’adolescence selon Havighurst (1972).

A

1) Choisir un métier et s’y préparer
2) Progresser vers une indépendance économique
3) Se préparer à la vie conjugale et familiale

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4
Q

Vrai ou faux?
Selon Cloutier et Drapeau, dès sa naissance, l’enfant est un être essentiellement sociable qui s’adapte et qui apprend au contact des personnes qui l’entourent. Au cours de l’enfance, les interactions entre le jeune et son milieu forgent des habitudes, créent des compétences ou des déficits qui définissent un profil psychosocial durable.

A

Vrai

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5
Q

En psychologie, le ______ correspond à la partie innée du caractère d’une personne, la dimension héréditaire sur laquelle se greffent les acquisitions issues de l’expérience au cours de la vie.

A

Tempérament

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6
Q

Afin de mesurer le changement dans le profil de traits de personnalité au cours de la vie, Roberts et ses collaborateurs (2006) ont réalisé une méta-analyse rassemblant les données de 92 études longitudinales. Pour établir le profil psychologique, ils ont utilisé une version modifiée du Big Five. La modification qu’ils ont apportée consiste à…

a. subdiviser en deux le facteur extraversion de manière à distinguer deux dimensions de la sociabilité sous-jacente.
b. réunir en un seul facteur, qu’ils ont nommé extraversion, deux dimension de la sociabilité.
c. subdiviser en deux le facteur introversion de manière à distinguer deux dimensions de la sociabilité sous-jacente.
d. réunir en un seul facteur, qu’ils ont nommé introversion, deux dimension de la sociabilité.

A

a. subdiviser en deux le facteur extraversion de manière à distinguer deux dimensions de la sociabilité sous-jacente.

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7
Q

Lequel des énoncés ci-dessous ne fait pas partie des six grands traits de personnalité considérés dans la méta-analyse de Roberts et ses collaborateurs (2006)?

a. La vitalité sociale.
b. La rigueur.
c. La dominance sociale.
d. L’introversion.

A

d. L’introversion.

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8
Q

La recherche de Roberts et ses collaborateurs (2006) sur le changement qui survient dans le profil de personnalité au cours de la vie démontre principalement que…

A

À l’adolescence le profil personnel n’est pas définitif et le début de l’âge adulte serait la principale période de mise en place du profil personnel permanent en raison des défis sociaux qui s’y présentent (emploi, couple, famille…)
p. 134

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9
Q

Vrai ou faux?
Le taux de participation à des activités non structurées, comme « passer du temps en ville le soir avec des amis sans rien faire de particulier », est lié typiquement à un plus grand nombre de conduites antisociales et de problèmes d’adaptation chez les adolescents.

A

Vrai

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10
Q

Le taux de participation à des activités structurées a normalement tendance à diminuer à mesure que le jeune avance dans son adolescence. Plusieurs raisons sont invoquées par les jeunes pour abandonner les activités structurées. Nommez-en deux.

A

1) Contraintes de temps

2) Attrait pour d’autres activités

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11
Q

Selon Charbonneau (1994), l’autonomie correspond pour l’individu à la capacité et au pouvoir de prendre lui-même les décisions qui le concernent et d’en assumer la responsabilité. Dans cette définition, la notion de capacité signifie _______, tandis que celle de pouvoir fait référence à la ______ de décider.

A

1) Potentiel, compétence

2) Liberté

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12
Q

On distingue généralement trois types d’autonomie, soit l’autonomie émotionnelle, l’autonomie comportementale et l’autonomie idéologique. Donnez une courte définition de ces trois types d’autonomie.

A

1) Émotionelle: Maîtrise des pulsions, sentiments et frontières personnelles
2) Comportementale: Maîtrise des actions et conséquences
3) Idéologique: Maîtrise des valeurs et des idées.
p. 136

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13
Q

Selon Cloutier et Drapeau, l’adolescent doit conquérir son indépendance émotionnelle. Ce développement est souvent associé à celui de…

a. l’ouverture aux autres.
b. l’indépendance comportementale.
c. l’identité.
d. l’éveil cognitif.

A

c. l’identité.

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14
Q

Pour se réaliser, l’indépendance émotionnelle dépend de la satisfaction de certaines conditions. Steinberg (1989, 2008) en décrit quatre. Nommez-en deux.

A

1) Déidéalisation des parents

2) Besoin de préserver son intimité

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15
Q

Les observateurs de l’adolescence s’accordent dans l’ensemble à dire que les relations entre les parents et adolescents doivent se transformer entre 12 et 18 ans. Il existe toutefois deux écoles de pensée divergentes en ce qui a trait à la dynamique de cette transformation. La perspective psychanalytique traditionnelle présente la conquête de l’autonomie émotionnelle à l’adolescence comme…

a. la capacité de percevoir ses parents comme des êtres indépendants.
b. la capacité de créer un lien significatif avec ses parents.
c. une rupture avec les figures parentales.
d. aucune de ces réponses.

A

c. une rupture avec les figures parentales.

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16
Q

Les travaux plus récents sur l’indépendance émotionnelle ont remis en cause la vision psychanalytique. Deux constats ont contribué à cette remise en question. Présentez-les brièvement.

A

1) La grande majorité des ados ne vivent pas de conflits majeurs avec leurs parents
2) Les jeunes qui ont les meilleures relations avec leur parent atteignent plus facilement l’autonomie émotionnelle
p. 137

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17
Q

Vrai ou faux?
Selon Cloutier et Drapeau, le défi que pose l’accession à l’autonomie comportementale est de parvenir à décider par soi-même de ce qui peut ou doit être fait et en assumer les conséquences, sans supervision des adultes ou en dépit des pressions qui peuvent s’exercer dans le milieu.

A

Vrai

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18
Q

Lequel des énoncés ci-dessous est faux?
À la faveur des progrès cognitifs majeurs qui marquent l’adolescence, les habiletés décisionnelles connaissent une nette progression à cette période. Ainsi, Lewis (1981) explique qu’avant de prendre une décision importante, les jeunes de 18 ans analysent parfois la situation différemment des jeunes de 12 ans quant aux points suivants :
a. Ils sont davantage conscients des partis pris de certaines personnes.
b. Ils sont moins enclins à demander l’avis d’un spécialiste.
c. Ils se préoccupent plus des conséquences de leur choix.
d. Ils tiennent davantage compte des risques.

A

b. Ils sont moins enclins à demander l’avis d’un spécialiste.

19
Q

Cette dimension de l’autonomie comportementale correspond à une disposition mentale particulière à se laisser influencer dans sa prise de décision et porte le nom de _______________.

A

Sensibilité aux pressions

20
Q

Vrai ou faux?
Certains travaux ont permis de constater que les adolescents sont particulièrement sensibles aux pressions de leurs pairs lorsqu’il s’agit de prendre des décisions à long terme, telles que le choix d’une carrière, de principes moraux et d’idéologies, mais que les parents exercent une plus grande influence sur eux lorsqu’il s’agit de leurs comportements de tous les jours.

A

Faux

21
Q

Vrai ou faux?
Selon la base de données longitudinales recueillies auprès de 6242 jeunes des deux sexes, suivis de 4 à 19 ans, Wodkte (2013) observe que c’est le fait de vivre dans un quartier modérément pauvre à très pauvre durant l’enfance qui peut augmenter le risque de devenir parent à l’adolescence. Cette proportion peut s’élever jusqu’à 80 % pour les jeunes des deux sexes, comparativement à leurs pairs de quartiers plus pauvres.

A

Faux

22
Q

L’un des constats les plus couramment effectués par les chercheurs est que les comportements et les attitudes des adolescents sont semblables à ceux de leurs amis. « Qui se ressemble s’assemble » est l’une des explications données à cette forte tendance. Quelle hypothèse explique ce phénomène?

a. L’hypothèse de la socialisation.
b. L’hypothèse de la maturation.
c. L’hypothèse de la sélection sur la base des affinités.
d. Aucune de ces réponses.

A

c. L’hypothèse de la sélection sur la base des affinités.

23
Q

La ________ est le processus d’attribution à l’adolescent de la responsabilité de ses actes et de leurs conséquences et constitue un levier essentiel du cheminement vers l’autonomie.

A

Responsabilisation

24
Q

Ochs et Izquierdo (2009) ont trouvé, dans leur étude en anthropologie psychologique que la responsabilisation des jeunes dans leur famille ne fonctionne qu’à certaines conditions. Laquelle n’en fait pas partie?

a. La reconnaissance du potentiel de compétence du jeune à assumer la responsabilité.
b. L’existence d’un besoin réel de son aide.
c. L’existence d’une convention de contribution claire et cohérente.
d. L’existence d’une autorité parentale stricte et ferme.

A

d. L’existence d’une autorité parentale stricte et ferme.

25
Q

Les rôles sociaux représentent des occasions potentiellement puissantes de vivre des expériences marquantes en matière de responsabilités. Un rôle se définit généralement sur la base…

a. d’une fonction à remplir.
b. d’une tâche à accomplir.
c. d’un défi à relever.
d. toutes ces réponses sont bonnes.

A

d. toutes ces réponses sont bonnes.

26
Q

La notion de ________ renvoie aux habiletés sociales, émotionnelles, cognitives et comportementales que requiert une bonne adaptation interpersonnelle.

A

Compétence sociale

27
Q

Selon Cloutier et Drapeau, différentes notions connues sont voisines de la notion de compétences sociales, et les connaissances scientifiques qui y sont rattachées éclairent notre compréhension de cette réalité. Nommez trois de ces notions liées à la compétence sociale.

A

1) popularité
2) empathie
3) socialbilité

28
Q

Lequel de ces énoncés ci-dessous est faux?
Peterson et Leigh (1990) distinguent trois groupes de caractéristiques individuelles soutenant le développement des compétences sociales. Ce sont…
a. les ressources internes du jeune.
b. le sexe et l’âge de l’adolescent.
c. l’équilibre entre la sociabilité et l’individualité.
d. le répertoire d’habiletés sociales avec les pairs.

A

b. le sexe et l’âge de l’adolescent.

29
Q

Complétez les phrases en choisissant les termes appropriés :

1) ___________ correspond à l’impression de pouvoir agir sur ce qui nous arrive, de pouvoir atteindre les buts que l’on se fixe.
2) _________ implique la capacité de se mettre à la place des autres et de comprendre leurs sentiments, leurs attitudes et leurs intentions.

A

1) Sentiment d’efficacité personnelle

2) Cognition sociale

30
Q

Lequel des énoncés ci-dessous est faux?
La capacité de résoudre des problèmes interpersonnels est un outil fondamental dans les relations interpersonnelles. Selon Shure (1981), les adolescents les plus aptes à résoudre des problèmes interpersonnels se distinguent par…
a. une sensibilité aux difficultés qui se posent dans leur milieu social.
b. une capacité de proposer des solutions.
c. une aptitude à déterminer des objectifs sociaux.
d. aucun des énoncés n’est faux.

A

d. aucun des énoncés n’est faux.

31
Q

Selon Cloutier et Drapeau, un adolescent, avec son groupe de pairs, doit arriver à maintenir un équilibre entre sa sociabilité et son individualité. D’après ces auteurs, de quelle façon un adolescent peut-il y arriver?

A

Être apte à établir et à entretenir des contacts sociaux tout en étant capable d’agir par eux-même sans suivre constamment les autres.
p. 143

32
Q

Les _______ consistent dans la capacité de transposer les ressources internes et l’équilibre entre la sociabilité et l’individualité dans les rapports avec les pairs.

A

Habiletés sociales avec les pairs

33
Q

Les adolescents dont l’apparence satisfait aux critères d’attirance physique qui prédominent dans leur milieu ne sont pas appelés à vivre les mêmes interactions sociales que les adolescents dont le visage et le corps ne répondent pas aux exigences de la mode. Selon Cloutier et Drapeau, cette disparité quant à l’attirance physique se nomme…

a. déterminant biologique.
b. potentiel physique.
c. grande injustice biologique.
d. déterminant corporel.

A

c. grande injustice biologique.

34
Q

Lequel des énoncés ci-dessous est faux?
Seidah et Bouffard (2007) ont mené une étude auprès de 1 362 adolescents montréalais de 12 à 17 ans, afin de mesurer la relation entre l’apparence physique et l’estime de soi. Les résultats démontrent que le groupe qui était le plus concerné par l’apparence physique…
Veuillez choisir une réponse :
a. était composé presque exclusivement de jeunes filles.
b. avait un niveau plus faible de compétences scolaires et sociales.
c. avait un niveau de satisfaction moindre à l’égard de son apparence.
d. avait une estime de soi plus faible.

A

a. était composé presque exclusivement de jeunes filles.

35
Q

Vrai ou faux?
Certaines études démontrent que les enseignants s’attendent à un meilleur rendement de la part des jeunes qui sont beaux et que les parents auraient tendance à se montrer plus positifs avec les enfants plus attirants.

A

Vrai

36
Q

Selon Cloutier et Drapeau, l’agressivité est souvent considérée comme un problème…

a. biologique.
b. relationnel.
c. de tempérament.
d. d’estime de soi.

A

b. relationnel.

37
Q

Selon Cloutier et Drapeau, les jeunes qui s’enracinent solidement dans les comportements antisociaux se distinguent des autres délinquants par trois éléments. Quels sont-ils?

A

1) Précocité de leur engagement antisocial au cours de l’enfance
2) Fréquence de leurs méfaits à l’adolescence
3) Escalade constante de la gravité de leurs délits
p. 147

38
Q

Granic et Patterson (2006) ont proposé un modèle dynamique du développement antisocial fondé sur l’apprentissage de la coercition dans différents contextes transactionnels au cours du développement. Expliquez brièvement ce modèle.

A

Selon le principe de renforcement, les enfants voyant leurs comportements agressifs récompensés par l’obtention de leurs désirs répéteront ces comportements non seulement dans l’avenir mais également dans D’autres contextes, s’étendant à l’ens. des systèmes relationnels et se diversifiant au contact des autres jeunes déviants fréquentés dans leur cercle social.
p. 147

39
Q

Plusieurs auteurs ont avancé l’hypothèse selon laquelle les mauvais traitements répétés laisseraient des séquelles neurologiques contribuant aux conduites antisociales des jeunes. Expliquez brièvement les résultats de certaines études qui appuient cette hypothèse.

A

Devant la négligence et les abus, le système neurologique de l’enfant se protège contre l’intrusion des agents stressants en diminuant sa réactivité et son niveau d’activation, entraînant, à LT, des problèmes de régulation des réponses et de traitement des informations sociales.
p. 148

40
Q

Qu’est-ce qu’on entend par l’expression « cycle intergénérationnel des abus »?

A

Lorsqu’une personne ayant été victime d’abus et de négligence grave pendant son enfance, commet à son tour des abus sur d’autres personnes plus tard dans sa vie.

41
Q

Selon Cloutier et Drapeau, quel est le facteur de risque majeur dans la reproduction d’actes violents?

a. Les problèmes de santé mentale.
b. L’intoxication par l’alcool ou la drogue.
c. Une histoire personnelle de victimisation à l’enfance.
d. Toutes ces réponses.

A

c. Une histoire personnelle de victimisation à l’enfance.

42
Q

Selon Cloutier et Drapeau, vers quel âge les garçons sont beaucoup plus susceptibles que les filles de manifester des conduites antisociales?

a. Vers 12 ans.
b. Vers 8 ans.
c. Vers 6 ans.
d. Vers 4 ans.

A

d. Vers 4 ans.

43
Q

Certaines recherches qui ont été réalisées au cours des deux dernières décennies montrent que la conformité au modèle masculin traditionnel de dureté, d’endurance, de dominance et de restriction de l’expression des émotions serait un facteur intervenant dans la violence des garçons et des hommes, car…

A

Elle crée des tensions internes et maintient ceux-ci dans l’incapacité de composer adéquatement avec la complexité de leur vie intérieure et des relations sociales d’aujourd’hui.
p. 149