Chapitre 7 La socialisation, l'autonomie et la compétence sociale Flashcards
I. Qu’est-ce que la socialisation?
La socialisation est le processus d’acquisition des comportements, des attitudes et des valeurs nécessaires à l’adaptation sociale de l’individu.
- À l’adolescence, les changements biologiques et lesprocessus de socialisation sont interreliés. Illustrezcet énoncé par un court exemple.
a) Les parents seront enclins à donner plus de liberté à leur garçon qui a maintenant un corps d’homme. Cette liberté fera en sorte que celui-ci sera exposé à des expériences sociales auxquelles il n’avait pas nécessairement accès auparavant, comme aller jouer seul au basket-ball le soir dans la cour d’école. Il pourrait ainsi rencontrer de nouveaux pairs du quartier qu’il ne fréquente pas à son école.
b) La jeune fille qui a maintenant un corps de femme suscitera davantage le regard des autres qu’une jeune fille qui n’a pas encore traversé sa puberté. Par conséquent, elle attirera plus de partenaires potentiels.
c) Les adolescents qui arborent maintenant un corps adulte sur les réseaux sociaux se feront probablement plus d’amis virtuels que ceux qui publient des photos de leur visage encore enfantin, et cela influencera leur expérience sociale en ligne.
d) Le stress relationnel vécu dans la famille, notamment le fait de développer un attachement de type insécurisant avec son principal donneur de soins, avance l’âge des premières menstruations chez les filles, même en contrôlant les facteurs génétiques.
e) Les adolescents passent beaucoup de temps devant leurs écrans afin de socialiser avec leurs amis en ligne, parfois jusqu’à très tard le soir. Or, la surexposition à la lumière bleue des écrans perturberait leurs rythmes circadiens, donc leur horloge biologique interne.
- Nommez quatre tâches développementales «_space;typiques » de l’adolescence.
a) Accéder à l’indépendance émotionnelle et comportementale à l’égard des parents et des autres adultes.
b) Développer les habiletés nécessaires à l’acquisition des rôles civiques; adopter un comportement social responsable.
c) Élaborer un système de valeurs et de règles éthiques. Établir des relations nouvelles et plus adultes avec les pairs des deux sexes.
d) Assumer un rôle social masculin ou féminin; accepter son corps tel qu’il est et l’utiliser efficacement. Les tâches suivantes sont moins appropriées, car elles ont été déplacées plus tard dans le développement, soit à l’émergence de l’âge adulte :
e) Choisir un métier et s’y préparer.
f) Progresser vers une indépendance économique.
g) Se préparer à la vie conjugale et familiale.
- Comment le concept de « modèles internesopérants » peut-il expliquer la continuité entreles expériences d’attachement vécues à l’enfance et celles vécues plus tard?
En grandissant, l’enfant en vient à intérioriser ses représentations d’attachement sous forme de schèmes cognitifs et commence à interpréter ses nouvelles expériences sociales à la lumière des modèles internes opérants formés durant la petite enfance.
- Selon les résultats obtenus dans la méta-analysede Roberts et ses collaborateurs (2006), les six grands traits de personnalité connaissent une évolution au cours de la vie. Chez lequel des groupes suivants ces traits évoluent-ils le plus rapidement?
a) Les adolescents (12-18 ans)
b) Les jeunes adultes (20-35 ans)
c) Les adultes d’âge mûr (50-65 ans)
b) Les jeunes adultes (20-35 ans)
- Selon Steinberg (2020), quelles sont les quatre conditions qui permettent aux adolescents de développer leur autonomie émotionnelle ?
a) La désidéalisation des parents, c’est-à-dire la reconnaissance du fait que les parents ne sont pas parfaits (« Mes parents font parfois des erreurs »).
b) La capacité de percevoir ses parents comme des êtres indépendants et multidimensionnels, c’est-à-dire qui peuvent jouer des rôles autres que celui de parents (« Mes parents peuvent agir différemment au travail et à la maison »).
c) La non-dépendance, en d’autres termes la capacité de se débrouiller par soi-même et de ne plus se fier aux parents (« Lorsque j’ai fait quelque chose de travers, je ne compte plus sur mes parents pour arranger la situation »).
d) Le besoin de préserver son intimité, c’est-à-dire d’avoir ses secrets (« Il y a des choses qui me concernent et que mes parents ne sont pas obligés de savoir »).
- Le développement de l’autonomie émotionnelle s’imbrique dans la qualité du lien d’attachement entre l’adolescent et ses parents. À la lumière de cette affirmation, complétez les phrases suivantes. Lorsque le lien d’attachement est ………………………….. , celui-ci n’est pas compromis chaque fois qu’un désaccord survient. Au contraire, lorsque le lien d’attachement est ……………………, l’équilibreest plus fragile et ce lien peut être remis en cause lors de conflits.
Lorsque le lien d’attachement est sécurisant, celui-ci n’est pas compromis chaque fois qu’un désaccord survient. Au contraire, lorsque le lien d’attachement est insécurisant, l’équilibre est plus fragile et ce lien peut être remis en cause lors de conflits.
Quel est le défi de l’accession à l’autonomie comportementale?
Ce défi consiste à décider par soi-même de ce qui peut ou doit être fait et à en assumer les conséquences, sans supervision des adultes ou en dépit des pressions qui peuvent s’exercer dans le milieu.
- Complétez les phrases suivantes. Les adolescents sont particulièrement sensi- sensiaux pressions de leurs …………………. lorsqu’il s’agit de leurs comportements de tous jours (les vêtements qu’ils portent, la musique ils écoutent, les activités qu’ils font dans leurs temps libres).
b) Les adolescents sont particulièrement sensibles aux pressions de leurs ………………. lorsqu’il s’agit de décisions à long terme tellesque le choix d’une carrière, et de principes moraux et idéologiques.
a) Les adolescents sont particulièrement sensibles aux pressions de leurs pairs lorsqu’il s’agit de leurs comportements de tous les jours (les vêtements qu’ils portent, la musique qu’ils écoutent, les activités qu’ils font dans leurs temps libres).
b) Les adolescents sont particulièrement sensibles aux pressions de leurs parents lorsqu’il s’agit de décisions à long terme telles que le choix d’une carrière, et de principes moraux et idéologiques.
- Pourquoi le développement de l’autonomie peut-il être différent chez les adolescents qui vivent encontexte de pauvreté?
Vivre en contexte de pauvreté expose nécessairement les adolescents à plus de risques dans leur environnement. Il peut être alors plus difficile pour les parents de soutenir leur désir d’autonomie, notamment comportementale.
- Décrivez brièvement l’effet d’accepter de jouer un rôle et de réussir à bien le jouer dans lecheminement d’un adolescent vers l’autonomie.
Assumer un rôle « pour de vrai », volontairement et par soi-même représente un accomplissement social porteur de bien-être pour l’adolescent. Si imparfait soit-il, cet accomplissement renforce le sentiment de pouvoir occuper une place, d’être utile et de faire partie d’un milieu.
- Vrai ou faux? Sur le plan de la compétence sociale, l’adolescent qui ne pense qu’à lui n’est pas intéressant pour les autres, et celui qui ne pense qu’à autrui est généralement considéré commesocialement compétent par ses pairs.
Faux. On pourrait alors trouver qu’il manque de respect envers lui-même.
- Pour augmenter leur popularité, certains adolescents vont adopter des comportements de pseudo-maturité, c’est-à-dire qui ont l’air « cool ». À ce sujet, parmi les énoncés suivants, choisissez celui qui est vrai.
a) Les comportements pseudo-matures donnent la popularité à la fin de l’adolescence, mais pas au début.
b) Les comportements pseudo-matures ne renforcent pas la popularité à l’adolescence.
c)Les comportements pseudo-matures font augmenter la popularité au début de l’adolescence, mais pas à la fin.
c)Les comportements pseudo-matures font augmenter la popularité au début de l’adolescence, mais pas à la fin.
- Quels sont les trois critères constitutifs deintimidation?
a) Les actes d’agression doivent être répétés sur une longue période (notion de chronicité).
b) Il doit y avoir un déséquilibre de pouvoir sur les plans physique (force), social (statut social) ou psychologique (confiance en soi) entre l’agresseur et la victime.
c) La victime doit ressentir de la détresse.
- Expliquez deux différences fondamentales entre intimidation et la cyberintimidation.
a) Le cyberagresseur peut conserver l’anonymat en se créant un faux profil. Ainsi, la victime ne peut savoir qui l’agresse en ligne, ce qui l’empêche d’intervenir pour faire cesser la situation.
b) Il est plus facile d’agresser quelqu’un qui est à distance. Le cyberagresseur se heurte à moins de barrières morales ou sociales.
c) Les témoins de la cyberagression sont exponentiellement plus nombreux sur le Web, comparativement à une cour d’école.
d) La cyberintimidation est plus pernicieuse pour la victime, car elle la suit partout et en tout temps, ce qui engendre beaucoup de détresse chez celle-ci.
e) La cyberintimidation est aussi plus rare, avec un taux de victimisation de 15 %, par comparaison à un taux de 36 % pour l’intimidation.