Chapitre 7 Flashcards
état de choc
baisse brutale, importante et prolongée de la pression artérielle dans l’organisme
Hypovolémie
L’hypovolémie est la baisse de la quantité de sang en circulation.
Le collapsus
est une baisse importante de la pression artérielle qui devient insuffisante pour assurer une perfusion correcte des organes (pression artérielle systolique < 90 mmHg chez l’adulte ou baisse de plus de 30 % de la pression artérielle systolique chez un hypertendu connu).
Différents type de choc :
• choc cardiogénique quand l’origine est une défaillance cardiaque ;
• choc hypovolémique quand il n’y a pas assez de volume sanguin ; le choc
hémorragique est un choc hypovolémique ;
• choc allergique ou anaphylactique quand l’origine est une allergie aiguë.
Il existe un choc qui associe les 3 mécanismes et qui est la conséquence d’une infection sévère :
le choc septique
Les différents type d’arrêts cardiaque
- fibrillation ventriculaire : GM et PM
- asystolie
- activité électrique sans pouls
L’ACR est caractérisé par :
• l’inconscience de la victime, parfois précédée de convulsions ;
• et : l’arrêt de la respiration (ou la présence de gasps) ou l’absence de pouls carotidien perceptible
Une fois les manœuvres de réanimation débutées et les moyens demandés, rechercher par l’interrogatoire de l’entourage :
• l’âge (donnée essentielle pour la suite de la prise en charge) ;
• le(s) facteur(s) déclenchant(s) (fausse-route, noyade, effort, intoxication…) ;
• les symptômes précédant l’ACR (douleur thoracique, difficulté respiratoire…) ;
• le délai entre l’ACR et la mise en œuvre de la RCP ;
• l’état des pupilles ;
• la température corporelle particulièrement en cas de suspicion d’hypo ou d’hyperthermie (noyade, intoxications, hyperthermie maligne d’effort) ;
• les antécédents (maladie cardiaque, cancer, patient dépendant ou fin de vie…) ;
• les hospitalisations antérieures en particulier les séjours en réanimation ;
• le traitement en cours ;
• l’existence de directives anticipées
La tolérance de l’organisme à cette privation d’O2 ou « anoxie » est très variable selon l’organe considéré :
• cerveau : 2 à 4 min ;
• cœur : 15 à 30 min ;
• rein : 30 à 45 min ;
• foie : 40 à 80 min.
Chaque minute de rcp perdue réduit les risques de survie de :
7 à 10 %
Lors de la RCP, Le chef d’agrès 1
• Est le COS
• Détecte l’ACR ou confirme l’ACR déjà massé
• Débute le MCE et fait réaliser la RCP
• Dès l’arrivée du VSAV 2, confie la RCP au chef d’agrès 2
• Recherche les renseignements utiles (bilan spécifique ACR)
• Fait le CR au médecin (témoin, MCE avant SP, bon samaritain, nombre de CEE et à quelles analyses, no flow, low flow)
• Anticipe l’évacuation, surtout en cas de transport sous planche à masser pour une ECMO hospitalière.
• Remplit la eFiBi en indiquant le motif de recours « ACR » (ou la FiBi et le cahier ACR)
• Récupère si possible le DAE public pour les patients choqués ou transportés pour l’emporter au CTSC
• Fait le RI et le message 13 points ACR
RCP : Le chef d’agrès 2 :
• Dirige et contrôle la RCP
• Rend compte au CA 1 (chocs administrés, nombre d’analyses et problèmes rencontrés)
• Désigne momentanément un équipier pour diriger la RCP s’il doit gérer un point particulier (sécurité…).
Les points de vigilance techniques lors d’un ACR sont :
• L’obéissance sans retard au DSA
• La qualité des gestes
• Les deux « time keeper » : Time keeper rotation et time keeper interruption
• Le DSA est éteint à la demande du médecin lorsque le multiparamétrique médical est en œuvre
Les points de vigilance organisationnels lors d’un ACR, de cette prise en charge avec multiples intervenants sont :
• La communication sécurisée entre les intervenants afin que chacun comprenne la situation et sache à quelle étape il se trouve
• La priorité de la partie technique sur la partie administrative
• L’arrivée de l’équipe médicale où les équipes doivent rester concentrées sur la RCP et la délivrance sans retard d’un CEE si une analyse va débuter. Le DSA n’est enlevé que sur demande de l’équipe médicale.
Cas particulier ACR :
• En cas de dysfonctionnement du DSA
• En cas d’insufflations inefficaces
• Chez une femme enceinte dès que l’utérus atteint le niveau de l’ombilic
- appliquer le protocole de RCP avec matériel ci-dessus et demander par radio un DSA.
- en l’absence de soulèvement de la poitrine, le sapeur-pompier doit, avant la prochaine tentative :
❶Ouvrir et contrôler la bouche de la victime et retirer tout corps étranger visible.
❷S’assurer que la tête est bien basculée en arrière et que le menton est tiré vers le haut.
Il ne faut pas tenter plus de 2 insufflations à chaque cycle avant de refaire une série de compressions - un équipier refoule dès que possible l’utérus vers la gauche