C.A.T Flashcards

1
Q

CAT : OBVA total :

A

❶Laisser la victime dans la position où elle se trouve, en général debout ou assise.

❷Donner de 1 à 5 « claques » vigoureuses dans le dos

❸Réaliser 1 à 5 compressions abdominales

❹Vérifier l’efficacité des manœuvres de désobstruction par :
• le rejet du corps étranger ;
• l’apparition d’une toux chez l’adulte et de cris ou de pleurs chez l’enfant et le nourrisson ;
• la reprise de la respiration.

En cas d’inefficacité d’une série de 5 claques dans le dos et de 5 compressions abdominales, vérifier que le corps étranger n’est pas dans la bouche de la victime. S’il est visible et accessible, le retirer délicatement.

Ces manœuvres seront :
• arrêtées en cas de désobstruction ;
• modifiées si la victime devient inconsciente.

❺Calmer et rassurer la victime en lui parlant, après rejet du corps étranger.

❻Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire (cf. fiche technique 20.1).

❼Contacter la coordination médicale.

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2
Q

OBVA personne inconsciente :

A

RCP
+ rechercher si corps étranger visible ou non dans la bouche

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3
Q

OBVA partielle

A

❶Installer immédiatement la victime au repos dans la position où elle se sent le mieux (souvent assise).

❷Encourager la victime à tousser pour expulser le corps étranger tout en la rassurant.

❸Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire (cf. fiche technique 20.1).

❹Réaliser un bilan secondaire.

❺Contacter la coordination médicale avant tout
déplacement de la victime.

❻Surveiller la respiration de la victime en permanence.

❼Préparer la médicalisation de la victime si nécessaire.

❽Transporter la victime en milieu hospitalier systématiquement.

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4
Q

Arrêt respi : sans contexte d’overdose au opiacés

A

CAT : ACR

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5
Q

Arrêt respi contexte OD opiacés :

A

Réaliser des cycles de 10 insufflations, si le thorax ne se lève pas :

• ouvrir et contrôler la bouche de la victime et retirer tout corps étranger visible ;
• s’assurer que le tête est bien basculée en arrière et que le menton est tiré vers le haut.

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6
Q

Asthme :

A

En parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, la conduite à tenir impose de :

❶Répéter l’administration du spray bronchodilatateur après avis médical. Il s’agit d’un médicament qui permet de dilater les bronches. L’efficacité des sprays est diminuée en cas de crise grave du fait des difficultés d’inhalation.

❷Permettre à la victime de se pencher en avant, en cas d’épuisement, tout en s’appuyant, si besoin, sur un support telle une table.

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7
Q

ACR :

A

❶Sauvegarde immédiate.

❷Conscience : la victime est inconsciente.

❸Respiration et circulation : la victime ne respire pas (sauf overdose) ou ne présente pas de pouls carotidien.

❹Pratiquer 5 insufflations s’il s’agit d’un nouveau-né, d’un nourrisson, d’un enfant ou d’un noyé

❺Placer la victime sur une surface rigide et dans un espace suffisamment dégagé pour réaliser une RCP efficace

❻Débuter les manœuvres de RCP • 30 compressions thoraciques et 2 insufflations chez l’adulte ;
• 15 compressions thoraciques et 2 insufflations chez l’enfant, le nourrisson et le nouveau-né.

❼Simultanément :
• dénuder le thorax de la victime ;
• mettre en œuvre la cardio-pompe chez l’adulte ou les compressions thoracique manuelles
(cf. FT 22.1 et 22.2) ;
• mettre en place systématiquement la canule oropharyngée (cf. fiche technique 24.1) chez l’adulte et l’enfant et, si besoin, chez le nourrisson et le nouveau- né.

❽Mettre en œuvre le DSA.

❾Demander un renfort médicalisé.

❿Demander un engin de prompt secours.

⓫Continuer la RCP jusqu’à l’arrivée de l’équipe médicale sans rechercher le pouls.

⓬En cas de réveil de la victime, la placer dans une position d’attente adaptée à son état, sans jamais éteindre le DSA ou quitter le mode DSA. Assurer une surveillance constante de la circulation (risque majeur de récidive).

⓭Remplir le cahier ACRR ou la partie ACR de eFiBi et envoyer le message DSA au retour d’intervention.

Cette conduite à tenir doit être optimisée par la recherche simultanée de la respiration et de la circulation chez toute victime inconsciente.
L’arrêt de manœuvres de RCP ne pourra être ordonné aux sapeurs-pompiers que par un médecin.

⓮En cas d’utilisation d’un DAE public, appliquer les directives de la procédure BPIB pour la récupération du tracé.

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8
Q

Life Vest

A

❶ Si l’alarme de la Life Vest sonne, laisser administrer le CEE, puis désactiver la veste en retirant la batterie du boitier ; en cas d’impossibilité, dégrafer la veste ;

❷ Retirer la veste ;

❸ Appliquer la RCP classique ;

❹ En cas de transport, l’équipe médicale emporte le gilet, le boitier et le chargeur.

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9
Q

Hémorragie externe

A

❶Constater l’hémorragie.

❷Observer la plaie pour déceler la présence éventuelle d’un corps étranger.

❸ En l’absence de corps étranger, réaliser immédiatement une compression directe (cf. fiche technique 10.1.1).

❹Allonger la victime.

❺Adapter la conduite à tenir :
• En zone garrotable :
- si la compression directe est efficace, la compléter par un pansement compressif (cf. fiche technique 10.1.1) ;
- si la compression directe ou le pansement compressif sont inefficaces, réaliser un garrot (cf. fiche technique 10.3).Il est possible d’associer 1 pansement compressif et 1 ou 2 garrots.
• En zone non garrotable :
- si la compression directe est efficace, la compléter par un pansement compressif si possible (cuir chevelu par exemple) (cf. fiche technique 10.1.2). En cas d’inefficacité, reprendre la compression directe.
Chez les victimes prenant certains médicaments (anticoagulants, aspirine), il est souvent utile de maintenir une compression directe plus longue avant d’appliquer un pansement compressif.
- si la compression directe est inefficace, utiliser le pansement hémostatique si possible et maintenir la compression directe afin de limiter l’hémorragie. (cf. fiche technique 10.1.3).

❻Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire (cf. fiche technique 20.1).

❼Compléter l’examen de la victime (cf. chapitre 4 – partie O2) et réaliser des gestes de secours complémentaires si nécessaire.

❽Protéger la victime contre le froid, la chaleur ou les intempéries.

❾Vérifier la persistance de l’arrêt de l’hémorragie.

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10
Q

Epistaxis

A

❶Asseoir la victime, tête penchée en avant.

❷Demander à la victime de se moucher pour évacuer les caillots puis lui demander d’effectuer une compression des deux narines, pendant 10 minutes.

❸Contacter la coordination médicale en cas de persistance du saignement.

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11
Q

Hematenese

A

❶Allonger la victime sur le côté.

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12
Q

Hemoptysis

A

❶Installer la victime en position assise ou l’allonger sur le côté, si elle présente un collapsus.

Conserver les vomissements ou les crachats dans un récipient pour les montrer au médecin.

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13
Q

Metrorragie ou ménorragie :

A

❶Estimer la quantité de sang perdue en demandant le nombre de garnitures changées, la présence ou non de caillots (cf. chapitre 14 - partie 01).

❷Proposer de placer des serviettes ou des pansements entre les cuisses de la victime.

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14
Q

Rectorragie ou méléna

A

❶Observer la couleur du sang : rouge (rectorragie) ou noir (méléna).

❷Conserver le sang en attendant l’arrivée éventuelle du médecin (dans les toilettes, ne pas tirer la chasse d’eau).

❸Proposer de placer des serviettes ou des pansements absorbants entre les fesses de la victime.

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15
Q

CAT Douleur thoracique

A

• En cas de reconnaissance d’une pathologie spécifique nécessitant rapidement une équipe médicale, surtout avec signes de gravité (pâleur, sueurs, troubles de conscience…), contacter immédiatement la coordination médicale en argumentant la demande de renfort.

• Sinon :
- réaliser un bilan complet avec les gestes de secours adaptés ;
- mettre au repos strict la victime, dans la position où elle se sent le mieux en l’absence de détresse imposant une position spécifique, sinon dans la position adaptée à la détresse ;
- administrer de l’O2, par inhalation, si nécessaire (cf. fiche technique 20.1) ;
- surveiller en permanence le pouls et la respiration ; par anticipation, il faut être prêt à mettre en œuvre une RCP ;
- en cas de transport non médicalisé, repos et O2, s’il est indiqué, sont gardés jusqu’à la transmission à l’IOA.

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16
Q

Maladie à ectoparasite @

A

❶Apporter les soins nécessaires à la victime.

❷Utiliser des mesures « barrière » en emballant la victime et en portant les équipements de protection adaptés (Kit de surhabillage victime porteuse d’ectoparasites).

❸Effectuer une décontamination des sapeurs-pompiers et de leurs vêtements.

❹Effectuer un bio-nettoyage de la cellule sanitaire de l’engin.

17
Q

CAT Malaise :

A

En parallèle de la réalisation d’un bilan complet et des gestes de secours adaptés, la conduite à tenir impose de :
❶Mettre immédiatement la victime au repos, dans la position où elle se sent le mieux, généralement allongée.
En cas de gêne respiratoire, mise en position assise sauf si elle adopte spontanément une autre position.

❷Protéger la victime contre le froid, la chaleur ou les intempéries.

❸Administrer de l’oxygène par inhalation si nécessaire (cf. fiche technique 20.1).

❹Calmer et rassurer la victime.

18
Q

CAT Victime en détresse ou en état de crise psychique

A
  1. Se présenter en rappelant le rôle d’aide et d’assistance des secours. Privilégier un seul interlocuteur en première intention, tout en conservant une démarche d’équipe où chacun à une mission à accomplir ;
  2. Adopter une conduite calme et mesurée.
  3. Ajuster son approche et la proximité physique en tenant compte des circonstances de l’intervention (ex : victime de violences) et de l’état de la victime
  4. Favoriser l’expression verbale de la victime par une écoute sincère et attentive
  5. Interroger l’entourage
  6. Évaluer s’il est possible d’inviter la victime, avec bienveillance, à se remobiliser de manière plus active dans sa prise en charge, afin de retrouver une forme de contrôle sur sa situation. Dans certains cas, avec l’aval de la coordination médicale, le sapeur-pompier pourra proposer à la victime de se concentrer sur sa respiration pour en ralentir le rythme et chercher ainsi à s’apaiser
  7. Ne pas mentir ou s’engager par des promesses faussement rassurantes (notamment lorsque le pronostic vital d’une victime est engagé) ;
  8. Rester vigilant et garder toujours la victime dans son champ de vision afin de prévenir tout danger
  9. Faire appel aux forces de l’ordre en cas de comportements agressifs et/ou violents dès lors que l’intégrité des intervenants est menacée ou susceptible de l’être.

10.Lors du bilan à la coordination médicale ou de la transmission aux urgences, le sapeur-pompier rend compte, de manière factuelle et la plus précise possible, de l’ensemble des éléments qu’il a pu observer et recueillir.

19
Q

Personne menaçant de se jeter dans le vide :

A

• Limiter l’usage des avertisseurs sonores et lumineux au moment de l’arrivée sur l’intervention (risque de précipiter le passage à l’acte) ;

• Anticiper la demande de moyens supplémentaires
(Police pour l’établissement d’un périmètre de sécurité, matelas de sauvetage, GRIMP, AR, écran brise-vue, etc.) ;

• Intervenir seul, de façon sécurisée (point d’attache + port du casque) et être attentif à adopter une juste distance de 3 mètres environ sans chercher à « attraper » la victime ;

• Appliquer les CAT relatives à l’abord d’une personne en crise et prendre le temps de conduire une négociation à l’aide de la démarche ERER ;

• Parler lentement en employant des phrases courtes, des mots de soutien et en témoignant d’une implication personnelle : « Je vais vous aider », « vous pouvez me faire confiance », etc. ;

• Être attentif à tout changement trop brusque d’humeur ou de comportement qui peut précéder un passage à l’acte (ex : retrait brutal, accalmie soudaine, euphorie paradoxale, etc.) ;

• Maintenir à l’écart l’entourage de la personne menaçant de se jeter (famille, amis, etc.). Si de prime abord la présence de ces derniers peut sembler « facilitante » afin de parvenir à la raisonner, l’entourage peut également s’avérer déstabilisant (ex : présence d’un ex-conjoint ou ex-employeur) ;

• Mettre en place les solutions alternatives à la négociation dans la plus grande discrétion (manœuvre de sauvetage GRIMP).

20
Q

CAT Plaie simple :

A

❶Laver la plaie

❷Protéger la plaie par une compresse humidifiée avec un pansement.

❸Conseiller à la victime de consulter un médecin si :
• elle n’est pas vaccinée contre le tétanos ;
• la vaccination antitétanique n’est pas à jour ou est incertaine ;
• la plaie devient chaude, rouge, si elle gonfle ou si elle continue de faire mal dans les 24 heures.

21
Q

Cat Plaie sérieuse :

A
  • arrêter l’hémorragie
  • mettre la victime en position adaptée
  • laver la plaie
  • protéger la plaie
  • ne jamais retirer un corps étranger
  • contacter la coordination
22
Q

Plaie globe oculaire

A
  • Allonger à plat dos, tête calé en recommandant à la victime de fermer les yeux et de ne pas bouger
  • mettre un pansement sur les 2 yeux
23
Q

Plaie grave

A

❶Arrêter l’hémorragie éventuelle (Cf. Chapitre 7 – Partie 03).
❷Mettre la victime en position adaptée.
❸Protéger la plaie

❹Ne jamais retirer un corps étranger sauf s’il nuit à la réalisation d’un MCE.
❺Administrer de l’oxygène par inhalation en fonction de la localisation de la plaie (cou, thorax, abdomen, bassin) ou de la détresse associées.
❻Contacter la coordination en urgence pour demander une équipe médicale.
❼Ne pas mobiliser la partie atteinte.
❽Protéger la victime contre le froid, la chaleur et les
intempéries.

24
Q

Plaie thoracique :

A

Pansement sec non occlusif

25
Q

Éviscération

A

Ne pas remettre les organes en place, recouvrir au moyen d’un emballage stérile humidifié avec du sérum physiologique (sauf chez le nouveau-né et le nourrisson où les compresses sont appliquées sans sérum en raison du risque d’hypothermie).

26
Q

Brûlure simple (sauf chimique)

A

❶Supprimer la cause de la brûlure.
❷Refroidir la brûlure sans limite de durée, tant que la victime le souhaite (effet anti-douleur) au moyen :
- d’une compresse hydrogel dans la mesure du possible ; - d’eau par ruissellement (sans pression) directement
sur la brûlure, dans les autres cas.
❸Protéger la brûlure :
- en laissant la compresse hydrogel en place ;
- au moyen d’un pansement stérile imprégné de sérum physiologique.
❹Ne pas percer les phlyctènes.
❺Conseiller à la victime de consulter un médecin si :
- il existe des phlyctènes de petite taille en nombre très
limité (2 ou 3) ;
- la victime n’est pas vaccinée contre le tétanos ;
- la vaccination antitétanique est incertaine ;
- la brûlure continue de faire mal dans les 24 heures.
Dans le cas d’une brûlure simple chez le nourrisson, un contact doit systématiquement être fait avec la coordination médicale.

27
Q

Brûlure simple (sauf chimique)

A

❶Supprimer la cause de la brûlure.
❷Refroidir la brûlure sans limite de durée, tant que la victime le souhaite (effet anti-douleur) au moyen :
- d’une compresse hydrogel dans la mesure du possible ; - d’eau par ruissellement (sans pression) directement
sur la brûlure, dans les autres cas.
❸Protéger la brûlure :
- en laissant la compresse hydrogel en place ;
- au moyen d’un pansement stérile imprégné de sérum physiologique.
❹Ne pas percer les phlyctènes.
❺Conseiller à la victime de consulter un médecin si :
- il existe des phlyctènes de petite taille en nombre très
limité (2 ou 3) ;
- la victime n’est pas vaccinée contre le tétanos ;
- la vaccination antitétanique est incertaine ;
- la brûlure continue de faire mal dans les 24 heures.
Dans le cas d’une brûlure simple chez le nourrisson, un contact doit systématiquement être fait avec la coordination médicale.

28
Q

Brûlure sérieuse (sauf chimique)

A

❶Supprimer la cause de la brûlure ;

❷Refroidir la brûlure en appliquant le protocole du tableau ci-dessous, si elle date de moins de 15 minutes au moyen :
- d’une compresse hydrogel dans la mesure du possible ;
- d’eau par ruissellement (sans pression) directement sur la brûlure ou par trempage dans les autres cas.

❸Retirer si nécessaire les vêtements qui n’adhèrent pas à la peau en même temps que le refroidissement.
❹Retirer les bijoux, montres, ceintures lorsqu’ils se trouvent, au niveau ou à proximité de la zone brûlée (formation rapide d’un œdème).
❺Ne pas percer les phlyctènes.
❻Protéger la brûlure :
- en laissant la compresse hydrogel en place ;
- au moyen d’un pansement stérile pour brûlé ;
- au moyen de compresses stériles imprégnées de sérum physiologique.
❼Ne pas mobiliser la partie atteinte.
❽Administrer de l’oxygène par inhalation si nécessaire (en particulier si la victime a été exposée à des fumées d’incendie).
❾Contacter la coordination médicale.
❿Protéger la victime contre le froid, la chaleur et les intempéries au moyen d’une couverture stérile pour brûlés.

29
Q

Brûlure grave (sauf chimique)

A

❶Supprimer la cause de la brûlure.

❷Ne pas refroidir les brûlures dont la surface totale dépasse 5 % chez le nourrisson, 10 % chez l’enfant et 15 % chez l’adulte. Cependant toutes les autres brûlures considérées comme graves en raison de leur caractère fonctionnel ou esthétique peuvent être refroidies suivant le protocole décrit pour les brûlures sérieuses.
❸Mettre la victime en position adaptée dans une couverture propre et si possible stérile (couverture stérile pour brûlés) :
- celle où elle se sent le mieux en général ;
- en PLS, si elle est inconsciente ;
- en position assise en cas de détresse respiratoire, sans trouble de la conscience ;
- allongée lorsque l’étendue des brûlures est importante.
❹Contacter la coordination en urgence.
❺Retirer les vêtements qui n’adhèrent pas à la peau.
❻Retirer les bijoux, montres, ceintures lorsqu’ils se trouvent au niveau ou à proximité de la zone brûlée.
❼Ne pas percer les phlyctènes.
❽Protéger la brûlure :
- au moyen d’un pansement stérile pour brûlé ;
- au moyen de compresses stériles imprégnées de sérum physiologique.
❾Ne pas mobiliser la partie atteinte.
❿Administrer de l’oxygène par inhalation :
- si la victime a été exposée à des fumées d’incendie ; - si l’étendue est supérieure à 5, 10, 15 %.
⓫Protéger la victime contre le froid, la chaleur et les intempéries au moyen d’une couverture stérile pour brûlés.

30
Q

personne en feu

A

❶L’empêcher de courir.
❷La rouler au sol.
❸Abattre les flammes à l’aide :
- d’un vêtement ou d’une couverture ;
-d’un extincteur hydraulique de couleur verte, à l’exception de tout autre ;
- d’une lance en jet diffusé.

31
Q

Brûlures chimiques

A

❶Supprimer la cause de la brûlure.
❷Ôter les vêtements et les chaussures imbibés de produits en se protégeant et en veillant à ne pas répandre du produit sur des zones non atteintes.
❸Laver abondamment la zone atteinte :
- à l’aide d’un moyen actif de décontamination mis à
disposition par l’entreprise ;
- à l’eau tiède, si le produit ne réagit pas de manière violente avec l’eau, le plus tôt possible et pendant 15 à 20 minutes.
❹Retirer les bijoux, montres, ceintures de la zone brûlée.
❺Sécher la victime et l’allonger sur une couverture propre et si possible stérile (sauf en cas de détresse respiratoire conscient : position assise).
❻Protéger la brûlure :
- au moyen d’un pansement stérile pour brûlé ;
- à défaut, au moyen d’un pansement stérile imprégné de sérum physiologique.
❼Ne pas mobiliser la partie atteinte.
❽Administrer de l’oxygène par inhalation en cas de
brûlure étendue.
❾Contacter la coordination en urgence.
❿Protéger la victime contre le froid, la chaleur et les
intempéries.

32
Q

Brûlure chimique œil

A

Dans le cas d’une projection dans l’œil, le rincer abondamment et le plus rapidement possible, à l’eau pendant 30 minutes en prenant soin que le liquide ne coule pas sur l’autre œil (tête penchée sur le côté, l’œil blessé dirigé vers le sol). Le lavage peut être effectué pendant le transport à l’hôpital afin de ne pas retarder la prise en charge médicale. Si un moyen actif de décontamination est disponible, l’utiliser en priorité.

33
Q

Brûlure chimique œil

A

Dans le cas d’une projection dans l’œil, le rincer abondamment et le plus rapidement possible, à l’eau pendant 30 minutes en prenant soin que le liquide ne coule pas sur l’autre œil (tête penchée sur le côté, l’œil blessé dirigé vers le sol). Le lavage peut être effectué pendant le transport à l’hôpital afin de ne pas retarder la prise en charge médicale. Si un moyen actif de décontamination est disponible, l’utiliser en priorité.

34
Q

Immobilisation d’un membre traumatisé :

A

❶Soutenir le membre blessé avec les mains et limiter, autant que possible, les mouvements.
❷Inspecter la lésion avant de l’immobiliser après avoir retiré ou découpé les vêtements si nécessaire.
❸Recouvrir par un pansement toute plaie avant immobilisation. Si la plaie saigne, réaliser un pansement compressif, sauf s’il existe une issue d’os visible ou d’un corps étranger (cf. partie sur les hémorragies externes). En leur absence, la fracture ouverte est traitée de la même façon qu’une fracture fermée après avoir placé un pansement sur la plaie.
❹Apprécier la température, la motricité, la sensibilité et le temps de recoloration cutanée de l’extrémité atteinte avant et après l’immobilisation.
❺Immobiliser correctement le segment de membre atteint en respectant les principes suivants :
- utiliser l’attelle ou le moyen d’immobilisation le plus approprié ;
- immobiliser aussi les articulations situées au-dessus et au-dessous de la lésion.
❻Si un gonflement au niveau d’une articulation est présent, appliquer du froid sur la lésion, après immobilisation, en respectant le principe d’application du froid

35
Q

Victime inconsciente :

A

❶Effectuer immédiatement un maintien tête précédé, si nécessaire, par une remise de la tête en position neutre (cf. fiche technique 16.1).
❷Retourner la victime si elle est sur le ventre après une palpation rapide et complète (cf. fiche technique 11.1).
❸Retirer systématiquement le casque de protection à deux sapeurs-pompiers, s’il est présent (cf. fiche technique 12.1).
❹Libérer les voies aériennes (cf. fiche technique 13.2).
❺Apprécier la respiration sur 10 secondes au plus : la
victime respire (cf. fiche technique 14.1).
❻Compléter la palpation.(cf. chapitre 15.8)
❼Placer un collier cervical systématiquement (cf. fiche technique 16.2).
❽Garder la victime sur le dos avec surélévation du menton ou placer la victime en PLS (collier cervical ouvert) si la LVA n’est pas possible sur le dos ou si la situation l’impose.
❾Effectuer une surveillance constante : LVA + présence du pouls carotidien ;
❿Protéger contre le froid, la chaleur et les intempéries et mettre a l’abri si possible.

36
Q

SNV 1er engin :

A

❶Déterminer la nature du sinistre.

❷Rechercher la présence d’un danger menaçant les victimes et les secours

❸Estimer le nombre et le type de victimes (brûlés, blastés, polytraumatisés, intoxiqués…).
Après s’être engagé et le plus rapidement possible :

❹Informer et demander des moyens ; éventuellement déclencher un plan de secours préétabli, par radio auprès du CSO

5 soustraire les victimes du danger

❻Catégoriser les victimes lors d’un premier examen rapide afin de distinguer celles présentant une détresse vitale (UA) des autres (DCD ou UR).

❼Effectuer les gestes d’urgence, en priorité sur les victimes en UA

❽Tenter de limiter les phénomènes de panique, en donnant des ordres clairs aux victimes et aux impliqués.

❾Rassembler les victimes au sein du PRV ou du PMA. ❿Regrouper les impliqués dans un lieu distinct des
victimes.

⓫Éviter les évacuations « sauvages ».

37
Q

Situation à caractère chimique ou possible risque NRBC imprécis :

A

• ne pas s’engager immédiatement au contact des victimes ;

• demander le déclenchement du plan jaune au moindre doute ;

• contacter la coordination médicale sans délai ; s’équiper en :

• tenue de feu, avec ARI si l’engin en est muni ; • tenue NRBC sinon :
▪ faire évacuer à la voix les personnes valides ;

▪ extraire en urgence les victimes invalides de la zone dangereuse, en limitant les contacts physiques ;

▪ regrouper les victimes à l’air libre en zone contrôlée, en tentant de les y faire stationner ;

▪ retirer immédiatement au moins la couche externe de vêtements des victimes (et tout effet potentiellement contaminé) puis poursuivre les actions de décontamination d’urgence dès l’arrivée des KDUR (protection des voies aériennes, déshabillage, gants poudreurs si suspicion de toxique chimique, rhabillage) ;

▪signaler rapidement que vous êtes entré en zone contaminée à un moment donné de l’intervention, au responsable de la chaîne de décontamination.