Chapitre 1 Flashcards

1
Q

En SSUAP définition de victime :

A

En SSUAP, une victime est une personne présente et concernée par un événement ou un état qu’elle subit

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Ce n’est pas une victime CRI et CAT :

A

Cri : 452
Cat : pas besoin de contact, Lsp

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Ce n’est pas une victime (Dans le cas d’une vulnérabilité identifiée)
exemples : personne vivant dans la rue, conditions météorologiques, personne ayant sautée à l’eau pour sauver un noyé…),ou si un doute subsiste..
CRI + CAT

A

CRI : 451
CAT : bilan. pas de contact, lsp

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Catégorisation UA : Respi

A
  • Spo2 < 90% à un moment donné de l’intervention
  • désobstruction des Voies aériennes
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Categorisation UA : circulatoire

A
  • Une personne qui présente une Pression Artérielle Systolique < 90 mm Hg à un moment de sa prise en charge est une UA.
  • Une personne qui a bénéficié d’une manœuvre guidée pour réduire une tachycardie est une UA
  • Une personne qui a bénéficié de la pose d’un garrot est une UA, même si elle est transportée par un engin non médicalisé.
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Categorisation UA : neuro

A

Une personne qui présente un score de Glasgow < 14 est une UA.

  • Un diabétique dans le coma qui est resucré et se réveille est une UA
  • Une personne victime d’un AVC transportée vers une Unité de Soins Intensifs Neuro Vasculaires (USINV) est une UA
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Categorisation UA accouchement :

A
  • Une femme qui accouche hors de la maternité et son nouveau-né vivant sont des UA.
    -Une femme enceinte qui accouche juste après l’arrivée à la maternité est une UA
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Les étapes de la prise en charge d’une victime

A

❶ La sécurité.
❷ L’alerte des services de secours.
❸ La réalisation des gestes de secours par un témoin.
❹ La prise en charge par les sapeurs-pompiers.
❺ La médicalisation pré-hospitalière.
❻ La prise en charge hospitalière.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Étape 1 : la sécurité consiste à :

A

• supprimer le danger ;
• baliser la zone dangereuse ;
• dégager en urgence la (les) victime(s), si possible.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Les acteurs de la chaîne des secours et leurs rôles

A

• citoyen ;
• réserves communales de sécurité civile ;
• médecins libéraux et des entreprises de transport sanitaire agréées ;
• associations agréées de sécurité civile ;
• gendarmerie et police nationale ;
• sapeurs-pompiers, civils et militaires ;
• structures d’aide médicale urgente (SAMU) ;
• structures des urgences au niveau des hôpitaux (SU)…

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

SAMU - SMUR - SU

A

• Samu : structure d’aide médicale urgente (au lieu de service d’aide médicale urgente) ;
• SMUR : structure mobile d’urgence et de réanimation (au lieu de service mobile d’urgence et de réanimation) ;
• SU : structure des urgences

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

DPS - DPS pe - DPS me - DPS ge - PAPS

A

Dispositif prévisionnel de sécurité
- petite envergure
- moyenne envergure
- grande envergure

Point d’alerte et de premiers secours

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Le nombre important des interventions pour secours à victimes à la BSPP ne doit pas faire oublier certains grands principes de base qui imposent :

A

• de respecter les règles d’hygiène et de sécurité individuelles et collectives ;
• d’adopter les règles liées à l’utilisation des véhicules (ceinture de sécurité, vigilance lors des manœuvres, conduite adaptée, règles d’utilisation des avertisseurs lumineux et sonores…) ;
• de prendre en compte la dimension psychique des personnes ;
• de savoir gérer ses propres émotions et celles des victimes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

L’importance que revêt l’abord de la victime doit amener le sapeur- pompier à porter une attention particulière :

A

Ses paroles et le ton de sa voix
Son regard
Sa posture physique
Au contact physique

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

À la prise de garde
Le personnel :

A

• vérifier et contrôler la présence, l’état et l’hygiène du matériel ;
• vérifier la présence, les dates de péremption et la quantité des consommables ;
• compléter ou remplacer les matériels et consommables, si nécessaire ;
• vérifier l’état et l’hygiène du véhicule et en assurer le bio-nettoyage.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

A la prise de garde :

Le chef d’agrès doit, en plus :

A

• s’enquérir et tenir compte de l’état de fatigue de ses équipiers ;
• vérifier la tenue et l’hygiène du personnel.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Le départ en intervention doit se faire dans les plus brefs délais. Pour cela, le chef d’agrès doit : #

A
  • faire le point au PVO
  • prendre les rens
  • informer ses équipiers du motif de départ.
  • adapter la tenue
  • indiquer au conducteur l’itinéraire
  • faire respecter les règles d’utilisation des avertisseurs sonores et lumineux
  • se rendre à l’adresse indiquée
How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Tenue SAV sur la route

A

Tenue F1 avec veste - GSHV - ceinturon
+ sur ordre

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Tenue SAV voies ferrés

A

casque ceinturon - GSHV
+ sur ordre

20
Q

Matériel à prendre SAV ET SAV sur la route

A

• Radio
• Détecteur de monoxyde de carbone
• Téléphone portable pour les engins qui en sont munis
• Tablette eFIBI ou écritoire fiches bilan
• Sac d’oxygénothérapie en fonction de l’ODE
• Sac modulaire de premiers soins avec pochettes adaptées à l’ordre de départ
• DSA, appareil multiparamétrique
• Aspirateur de mucosités fonction de l’ODE

21
Q

Matériel à prendre SAV sur les voies ferrées :

A

Matériel SAV +

  • Plan dur
  • Projecteur portatif
  • Courts-circuiteurs (métro,sauf VSAV)
22
Q

Discrétion professionnelle

A

n’ont donc pas le droit de divulguer des informations ou des documents concernant la BSPP sans l’accord de l’autorité hiérarchique sauf sur demande d’un magistrat.

23
Q

Secret professionnel

A

Les SPP sont soumis au secret professionnel qui s’applique à tout ce qui a été vu, entendu ou compris durant l’intervention.

24
Q

Le secret professionnel est général et absolu sauf pour les cas suivants :

A

• obligation pour les agents publics de dénoncer les crimes et délits dont ils ont connaissance à l’occasion de l’exercice de leur activité ;
• lorsque l’agent doit révéler une information à caractère confidentiel pour prouver son innocence dans une affaire pour laquelle il est mis en cause.

25
Q

Le chef d’agrès doit systématiquement faire appel aux services de police dans les cas suivants : @

A

• décès d’une victime :
- sur la voie publique ou dans un lieu public ;
- à domicile en l’absence de la famille.

• décès d’une victime par mort violente, ou suspecte ou inattendue, quel que soit le lieu, avec ou sans famille sur les lieux :
- si un médecin sur les lieux a établi un certificat de décès avec obstacle médico-légal ;
- en l’absence d’équipe médicale (décès certain).

• accident du travail ayant entraîné un décès ou une blessure grave ;

• accident de circulation avec victime ou dégradation d’un bien public ;

• personne victime d’une agression (sauf dans les cas définis dans le paragraphe 1.5 D : violence envers la victime) ;

• victime mineure nécessitant une hospitalisation refusée par le représentant légal ;

• victime mineure ou dans l’impossibilité de pourvoir seule à son autonomie en raison de ses facultés mentales ou corporelles, en l’absence d’un représentant légal (parent, tuteur, enseignant…), sauf dans les cas définis dans le paragraphe 1.5 C : Prise en charge des mineurs ;

• victime mineure ayant échappé à la surveillance des secours avant la transmission de responsabilité au personnel hospitalier, comme indiqué au paragraphe F ;

• victime présentant un danger pour elle-même, un tiers ou l’équipe de secours ;

• victime nécessitant une contrainte physique en particulier en cas d’admission en soins psychiatriques sur demande d’un tiers (SPDT) ainsi qu’en soins psychiatriques sur décision d’un représentant de l’État (SPDRE) ;

• victime en état d’ébriété surl a voie publique ne faisant pas l’objet d’un transport en milieu hospitalier ;

• découverte d’arme sur ou à proximité immédiate de la victime

• découverte de stupéfiants sur ou à proximité immédiate de la victime (sauf cas particuliers définis dans l’encadré « découverte de stupéfiant sur la victime ») ;

• personne menaçante, violente ou injurieuse à l’égard des secours.

Par ailleurs, le chef d’agrès peut demander les forces de l’ordre dans tout autre cas où il l’estime nécessaire.

26
Q

Avant de quitter les lieux de l’intervention, le personnel s’assure de :

A

• la récupération de l’intégralité du matériel ;
• la récupération de tous les déchets de soins ;
• du nettoyage de la zone d’intervention et en particulier des traces de liquides biologiques.

27
Q

Au cours du transport, le conducteur doit :

A

• respecter le code de la route en particulier le port systématique de la ceinture de sécurité et les limitations de vitesse ;

• adopter une conduite modérée, éviter toute conduite brutale et rapide, les variations brutales de vitesse, les virages trop serrés, passer doucement ou éviter les nids de poules, les ralentisseurs, les passages à niveau ; toutes situations qui peuvent augmenter une douleur ou aggraver une détresse

• utiliser les avertisseurs lumineux en permanence pendant toute la durée du transport ;

• utiliser les avertisseurs sonores à la demande de la coordination médicale ou d’une équipe médicale sur les lieux lors du transport des victimes UA

28
Q

Le harnais pédiatrique doit être utilisé jusqu’à environ :

A

7 ans

29
Q

La surveillance consiste donc en une réévaluation de l’état de la victime en :

A

• en lui parlant pour contrôler l’état de conscience ;

• en contrôlant régulièrement sa respiration et sa circulation ;

• en recherchant une modification de ses plaintes (avez- vous plus ou moins mal, la douleur est-elle toujours la même… ?) ;

• en appréciant l’aspect de sa peau ;

• en surveillant le matériel utilisé et en contrôlant l’efficacité des gestes de secours réalisés : pansements, attelles, oxygénothérapie, arrêt des hémorragies, protection thermique (température).
- en contrôlant régulièrement avec le multiparamétrique la FC, la PA et la SpO2 ;
- en ciblant des signes spécifiques à chaque situation
- en expliquant à la victime ce qui se passe pour la réconforter et favoriser sa participation à sa propre prise en charge.

30
Q

En cas d’aggravation de l’état de la victime lors du transport, le chef d’agrès doit impérativement :

A

s’arrêter et recontacter en urgence le médecin coordinateur pour transmettre un nouveau bilan

31
Q

En cas d’aggravation de l’état de la victime lors du transport, après contact de la coordination. Le médecin peut choisir de :

A

• de poursuivre le transport vers l’hôpital de destination en le prévenant ;

• de suspendre le transport dans l’attente d’une équipe médicale.

32
Q

S A E D

A

Situation
Antécédents utiles
Évaluation
Demande

33
Q

Comment créer une communication sécurisée :

A

▪ Etre sûr que l’autre entend en établissant la relation (s’adresser à quelqu’un et vérifier qu’il écoute) et en accusant réception (reçu !)

▪ Utiliser le collationnement permettant le contrôle croisé des informations

▪ Le message doit être clair, précis et complet

34
Q

Le CA doit aussi avoir conscience d’une moindre performance de l’équipe due à différentes causes :

A
  • Nuit, fatigue, besoins physiologiques (pas mangé)
  • Tension dans l’équipe,
  • Jeune équipier…
35
Q

en cas de refus, la responsabilité des secours n’est pas engagée si : @

A

• la victime est majeure et ne compte pas au nombre des majeurs protégés par mesure de justice à l’instar de la tutelle ;

• elle ne se trouve pas dans un état altérant ses capacités de discernement et de compréhension (intoxications, trouble de la conscience ou du comportement, trouble psychiatrique…) ;

• sa décision est éclairée, c’est-à-dire intervient en parfaite connaissance de la situation et des risques réellement encourus.

36
Q

L’information délivrée à la personne en vue d’éclairer sa décision (refus de soins ou de transport) doit être : @

A

• délivrée par un médecin ;
• sincère ;
• appropriée (c’est-à-dire exprimée de manière synthétique et intelligible) ;
• loyale.

37
Q

SPDT / SPDRE @

A

Soins psychiatriques à la demande d’un tiers
Soins psychiatriques à la décision d’un représentant de l’état

38
Q

SPDT : les secours doivent s’assurer de l’existence des documents suivants : @

A

-une demande préalable d’admission
- deux certificats médicaux de moins de 15 jours signé par deux docteurs différent

39
Q

SPDRE les secours doivent s’assurer de l’existence des documents suivants :

A
  • un certificat médical circonstancié
  • un arrêté du représentant de l’état
40
Q

Contention en cinq points : @

A

Une pour chaque membre + une ventrale

41
Q

Cas de décès certains @

A

• la décapitation (tête séparée du tronc) ;
• la putréfaction (signes de décomposition du cadavre) ;
• la raideur cadavérique (absence de respiration et de circulation avec rigidité de l’ensemble des articulations chez une personne non vue vivante au cours de la dernière heure).

42
Q

Les morts suspectes
En l’absence de signes de violence, la découverte d’un cadavre : @

A
  • en lieu public
  • en lieu privé :
    décès inattendu, sans explication physiologique (personne âgée) ou pathologique ( phase terminale, multiples pathologies cardiovasculaires, respiratoires, personne grabataire…) ;
43
Q

Émancipation d’un mineur, à partir de quel âge ? @

A

16 ans

44
Q

Les directives anticipées @

A

• ont désormais un caractère contraignant : elles s’imposent au médecin ;
• n’ont pas de limites dans le temps ;
• sont révocables à tout moment ;
• leur rédaction n’est toujours pas une obligation.

45
Q

Pour retenir la légitime défense, les conditions suivantes doivent toutes être réunies : @

A

• L’attaque (agression à l’égard du sapeur-pompier) doit être :
- Grave (= physique. Une agression verbale ne conduit pas un geste de défense)
- Actuelle (dans l’instant présent)
- Réelle (= ne pas initier l’acte de défense trop tôt – un acte hostile)
- Injuste (= sans motif valable - l’usage de la force par la police entraine des attaques dites justifiées)
• Le geste de défense doit être doit être :
- Immédiat (doit être effectué dans le même temps que l’attaque
– un geste de défense exécuté trop tardivement pourra être assimilée à une forme de vengeance)
- Nécessaire (il n’y a pas d’autre moyen d’échapper à l’attaque – se soustraire à l’agressions n’était pas possible)
- Proportionné (riposte qui est proportionnée par rapport à l’intensité de l’attaque
– pas de proportionnalité ou d’égalité entre les moyens utilisés)