Chapitre 12 - évaluation de l'action Flashcards

1
Q

En quoi consiste l’évaluation de l’action?

A

Consiste à faire le bilan de l’action menée, c’est-à-dire à recueillir les informations qui permettront de juger, sur différents plans, de la performance de l’intervention
(activités mises en place et le programme dans son
ensemble).

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2
Q

Comme pour les étapes de clarification des besoins et

l’identification des facteurs, l’évaluation de programme de prévention nécessite quoi?

A

De faire un plan de recherche

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3
Q

Il existe trois grands types d’évaluation, lesquels?

A

L’évaluation de la pertinence, du processus et de l’efficacité.

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4
Q

Donnez la définition de l’évaluation.

A

L’évaluation est un processus de comparaison à partir de certaines informations qui permettent de porter un jugement sur une situation donnée.

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5
Q

La définition de l’évaluation repose sur trois composantes importantes, lesquelles?

A

1-une base de comparaison
2-des indicateurs
3-un jugement conclusif

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6
Q

La justesse du processus repose sur la justesse de ses composantes. Donnez des exemples de questions à se poser.

A

A-t-on recueilli les bonnes informations et/ou toutes les
informations qui permettent de poser un jugement comparatif?

La base de comparaison est-elle claire, explicite et pertinente?

Le jugement fait-il preuve de rigueur et d’honnêteté?

La composante la plus délicate est la base de comparaison: il s’agit du point de départ et d’arrivée de tout le processus et il doit être fondé sur des critères explicites et transparents tant pour les évaluateurs que les individus évalués.

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7
Q

Nommez les critères assurant la justesse du processus d’évaluation, en fonction des 3 composantes importantes?

A

Indicateurs (informations recueillies)
• Exhaustivité
• Précision
• Fiabilité

Base de comparaison
• Pertinence
• Transparence
• Objectivité

Jugement porté
• Compétence
• Honnêteté

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8
Q

Lors de l’évaluation, il existe une dynamique entre deux éléments, lesquels?

A

Une dynamique entre influence et autogestion.

Il existe une dynamique étroite entre le registre de l’influence et de l’autogestion au regard de l’action d’évaluer. La façon dont nos parents et nos professeurs nous ont évalué (jugés, appréciés, estimés) dans le passé, a une influence sur la capacité de nous évaluer à notre juste valeur et d’évaluer les autres aujourd’hui.

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9
Q

Si on veut déterminer si les changements ou résultats
obtenus sont conformes aux changements ou résultats visés dans les objectifs opérationnels du plan d’action, on le fait à l’aide de deux paramètres, lesquels?

A
  1. Le changement: est-ce qu’il y a eu un changement et de quelle nature est-il?
  2. L’attribution du changement: est-ce que ce changement est attribuable de façon spécifique au programme ou bien à d’autres facteurs?
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10
Q

Il existe trois procédures de recherche couramment utilisées afin d’évaluer l’efficacité, lesquels?

A

Le plan de recherche fondé sur un cas, le plan de recherche fondé sur une comparaison dans le temps et
le plan de recherche fondé sur la comparaison de groupes, dans le temps.

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11
Q

Plan de recherche fondé sur un cas, en quoi consiste-t-il?

A

Il s’agit simplement d’aller mesurer après coup (post-test) les effets de notre action auprès d’un échantillon de la population cible.

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12
Q

Dans le plan de recherche fondé sur un cas, quand considérera-t-on l’action efficace sans qu’elle ne soit validée sur le plan scientifique?

A

Si les résultats obtenus correspondent au résultat visé dans l’objectif opérationnel.

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13
Q

Quelle est la seule raison qui justifie l’usage de ce plan de recherche (fondé sur un cas)?

A

Le fait qu’il s’agit du moins compliqué et du moins dispendieux et qu’il est préférable d’avoir ce type d’évaluation qu’aucune évaluation des résultats.

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14
Q

Plan de recherche fondé sur une comparaison dans le temps, en quoi consiste-t-il?

A

Souvent connu comme l’évaluation pré-test et post-test.

Nécessite de mener une enquête préalable auprès de la population cible afin de mesurer, avant la mise en œuvre, les connaissances d’un échantillon de la population cible de chaque objectif opérationnel et de reprendre les mêmes mesures auprès des mêmes groupes après la tenue de l’activité.

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15
Q

Quel est l’avantage d’utiliser le plan de recherche fondé sur une comparaison?

A

Permet de constater immédiatement s’il y a une différence ou non entre avant et après et de déterminer de façon probante qu’il y a bel et bien eu un changement.

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16
Q

Qu’est-ce que le plan de recherche fondé sur une comparaison ne permet pas de faire?

A

Cette méthode ne permet cependant pas de connaître l’attribution spécifique du changement. On sait qu’il y a une différence, mais on ne peu pas confirmer, hors de tout doutes, que notre programme de prévention en est la cause et/ou la seule cause.

17
Q

Plan de recherche fondé sur une comparaison de groupes, dans le temps, en quoi consiste-t-il?

A

Il s’agit de la recherche évaluative la plus complète.

Cette procédure, très semblable au plan de recherche fondé sur une comparaison dans le temps a l’avantage d’être fait sur la population ciblée et sur un groupe témoin (échantillon de la population cible non touché par le programme).

18
Q

Pourquoi le plan de recherche fondé sur une comparaison de groupes nécessite la participation de chercheurs qualifiés?

A

Nécessite la participation de chercheurs qualifiés puisque ce plan implique de sélectionner un groupe d’individus ayant les mêmes caractéristiques sociodémographiques que la population cible, mais à qui ne sera pas offert le programme.

19
Q

Nommez les origines/fondements du concept de meilleures pratiques?

A

Origine du XXe siècle : besoin issu de divers milieux professionnels, principalement du monde médical.

Données scientifiquement validées plutôt qu’expérientielles, théoriques ou politiques.

Processus de synthèse des connaissances – recension des écrits des résultats des recherches évaluatives et des essais cliniques sur des problèmes donnés (centres et revues).

20
Q

Meilleures pratiques : son utilité et ses applications?

A

Rationalisation de l’action dans un univers de croissance exponentielle des savoirs.

Fournit des lignes directrices pour orienter la pratique dans les réseaux de la santé, des services sociaux et de la sécurité publique.

Permet le repérage et l’élimination d’orientations et
d’interventions inefficaces ou nuisibles.

21
Q

Meilleures pratiques : quelles sont les limites et critiques?

A

Évaluations quantitatives appliquées à l’univers des
problèmes sociaux (exclusion d’autres types de savoirs)

Déprofessionnalisation de la pratique qui devient de plus en plus une exécution technique

Adaptabilité des EBP à la spécificité des milieux, des leaders et des sensibilités locales (recetteresto-chef). Domination anglosaxonne

Récupération politique dans une visée de gestion des services à partir d’un modèle de performance

22
Q

Quelles sont les limites générales du recours aux meilleures pratiques en prévention des toxicomanies?

A

Essentiellement des EBP concernant la population cible des jeunes: peu ou pas concernant les adultes, les détenus, les autochtones, les personnes âgées, etc.

Essentiellement des EBP issues de la réalité américaine : peu de programmes originaux évalués au Canada. Tendance à l’importation ou l’adaptation.

23
Q

Nommez des pratiques à éviter en prévention des toxicomanies.

A

 Faire peur, exagérer les risques, créer de l’anxiété
 Viser plusieurs substances simultanément: effet de contraste
 Donner une information centrée uniquement sur les risques et inadaptée à l’âge des participants (information à des enfants ou de très jeunes adolescents qui pique la curiosité ou stimule leur goût du risque)
 Avoir une attitude jugeante, non tolérante
 Fixer des objectifs irréalistes, qui mettent les jeunes face à l’échec
 Ne pas tenir compte des modes et sous-cultures actuelles
 Parler de risques à très long terme, trop éloignés de la réalité des jeunes
 Exposés magistraux et grands groupes
 Baser l’intervention sur l’idéologie et la morale (ex: programme DARE)

24
Q

Quels sont les 8 grands principes qui constituent le cadre de référence québécois pour les meilleures
pratiques?

A
  1. Interventions planifiées: objectifs clairs, en réponse à des besoins en en fonction des priorités en santé et bien-être de l’école; moyens d’action et mécanisme d’évaluation permettant l’atteinte des objectifs.
  2. Interventions globales: actions à plusieurs niveaux, au moyens de stratégies multiples, visant les principaux facteurs de risque et de protection du développement des jeunes au plan individuel et social.
  3. Intervention concertées: planification et réalisation en concertation avec les partenaires des milieux impliqués.
  4. Interventions intensives et continues: déploiement tout au long du cheminement scolaire des jeunes plutôt que des interventions ponctuelles, pour favoriser le développement de leurs compétences.
  5. Interventions aux contenus appropriés et adaptés: fondés scientifiquement, reconnus par les experts et exempts d’effets nuisibles; déployés au moment opportun, selon le stade du développement du jeune et
    son niveau de consommation
  6. Interventions favorisant le développement de compétences: personnelles, sociales, sur différents thèmes (estime de soi, affirmation de soi, adaptation au changement, communication efficace, etc.)
  7. Intervention favorisant l’engagement actif des jeunes: partant des connaissances et conceptions, des intérêts et motivations des jeunes, les amener à faire des choix, se responsabiliser, participer à l’élaboration de projets, utiliser leur créativité, développer leur initiative, se questionner, s’autoévaluer.
  8. Interventions souples et réalisables: facile à adapter dans plusieurs contextes, à utiliser par les intervenants et participants et à implanter dans divers milieux.
25
Q

Nommez les caractéristiques liés à l’efficacité des meilleures pratiques.

A
  • Les résultats sont positifs mais souvent modestes
  • Les effets souvent de courte durée
  • Modification des attitudes et connaissances et dans une moindre mesure, des comportements
  • Les consommateurs, particulièrement les consommateurs lourds bénéficient généralement peu de ces interventions
26
Q

Quelles sont les contradictions dans les principes des meilleures pratiques?

A
  • Éducation c. Prévention : Favoriser une liberté de pensée ou imposer une idée toute faite?
  • Limiter l’autonomie dans le choix d’amis tout en augmentant l’autonomie dans la prise de décision
  • Encourager la conformité aux valeurs de nonconsommation tout en décourageant la conformité aux autres jeunes

-Développer le travail d’équipe et la solidarité sociale sans accepter que les jeunes puissent exprimer cela en
fréquentant ou pas des pairs

27
Q

Quelles sont les pratiques prometteuses ou innovantes en matière de meilleures pratiques?

A
  • Normes sociales
  • Stratégies comportementales de protection
  • Interventions utilisant l’ordinateur ou application mobile
  • Campagne média et marketing social
  • Milieux festifs
28
Q

Quel est le principe général d’efficacité en réduction des méfaits?

A

-Organisation réfléchie d’une panoplie d’interventions
qui permet de prévenir et de contrôler efficacement
l’épidémie d’ITSS associée à l’injection de drogues.

-Les politiques et programmes doivent en conséquence être élaborés sur la base de: quelles interventions selon quelle combinaison à quelle intensité et avec quelle couverture, pour en arriver à cette organisation réfléchie.

29
Q

Quelles sont les meilleures pratiques de réduction des méfaits?

A

Pratiques éprouvées
•Fourniture de matériel stérile
•TDO avec médicaments de substitution

Pratiques prometteuses
•TDO avec prescription d’opiacés
•Services d’injection supervisés (SIS)
•Analyse de substances (testing)
•Modification des lois (décriminalisation cannabis)

Pratiques à valider ou valides en association
•Informationcommunication-éducation (IEC)
•Travail avec et par les usagers
•Approche motivationnelle