Chapitre 10 Flashcards

1
Q

quelle est la physiopatho de la SEP?

A

o Maladie inflammatoire auto-immune dégénérative.

o La maladie attaque la myéline entourant les axones du système nerveux central (atteinte démyélinisante). Elle détruit secondairement les axones à un degré variable.
 La perte axonale et l’atrophie débutent tôt dans la maladie.
 Les lésions causées par la maladie se nomment «plaques».

o Atteinte de tout le système nerveux central :
 Touche la substance blanche (de manière prédominante)
 Touche la substance grise (de manière moindre)
 La SEP est associée à une atrophie cérébrale au long cours.

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2
Q

Quelles sont les caractéristiques épidémiologiques de la SEP?

A

 Cause la plus fréquente d’handicap neurologique chez les jeunes adultes.
o Prévalence très importante au Canada : environ 2/1000
 Maladie débute généralement entre 20 et 40 ans.
 2 femmes : 1 homme
 Gradient latitudinal

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3
Q

quels sont les facteurs de risque de développer la SEP?

A

 Combinaison d’une susceptibilité génétique (retenir que les formes génétiques de SEP sont rares) et de facteurs environnementaux (virus EBV, vit D basse, tabagisme, IMC élevé à l’adolescence)

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4
Q

quelles sont les facteurs de bon pronostic de la SEP?

A

 Femme
 Jeune
 Rémission complète entre récidives
 Manifestations sensitives

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5
Q

quelles sont les facteurs de mauvais pronostic de la SEP?

A
 Maladie progressive
 Signes moteurs et cérébelleux
 Multiples lésions en T2 à la présentation
 Intervalle court entre les récidives
 Hommes
 Début tardif
 Attaques fréquentes
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6
Q

vrai ou faux la démyélinisation est irréversible?

A

faux!Variable
 Il y a des plaques qui se rajoutent ou qui grossissent.
 Il y a des plaques qui disparaissent ou qui diminuent.
 Les variations sont maximales au début de la maladie et vont progressivement en diminution.

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7
Q

qu’est ce que le syndrome clinique isolé en SEP?

A

 Une seule poussée documentée.
 Patients à haut risque de développer la maladie.
 La confirmation de la maladie vient par un 2e épisode.

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8
Q

comment se présente la SEP?

A

o Épisodes récurrents de dysfonction neurologique, partiellement ou complètement réversibles (poussées).

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9
Q

qu’est ce que la forme rémittente/cyclique en SEP?

A

 90% des patients débutent leur maladie avec cette forme.
 Alternance de poussées et de rémissions.
o Les poussées peuvent être spontanées ou déclenchées par une infection, telle que l’influenza.
 La rémission est complète ou partielle (les poussées peuvent laisser des séquelles).
 Les patients sont stables entre les poussées.

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10
Q

qu’est ce que la forme secondaire progressive en SEP?

A

 Succède à la forme rémittente cyclique :
o ≈ 2/3 des patients qui commencent avec une forme rémittente/cyclique évoluent en forme secondaire progressive.
o Apparaît après une période ≥ 20-25 ans d’évolution de la forme rémittente/cyclique.

 Les patients se détériorent graduellement (ils ne sont plus stables entre les poussées).
o Le degré de perte axonale et de dégénérescence atteint un seuil ou le cerveau a de la difficulté à compenser.

 Responsable d’une grande partie des handicaps.
o Détérioration de l’ambulation.

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11
Q

qu’est ce que la forme primaire progressive en SEP?

A

 Touche environ 5-10% des patients.
 Contrairement à la forme rémittente / cyclique : il n’y a pas de poussée claire.
 Contrairement à la forme secondaire progressive : les patients se détériorent dès le début de la maladie.
 La maladie progresse graduellement, sans rémission. Il peut toutefois y avoir des plateaux temporaires où la maladie ne progresse pas.
 Ne répond pas aux traitements connus.

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12
Q

quels sont les 3 symptomes initiaux classiques en SEP?

A

3 syndromes classiques :

  1. Névrite optique rétrobulbaire
  2. Myélite transverse incomplète
  3. Syndrome du tronc cérébral
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13
Q

à quelle fréquence surviennent généralement les poussées en SEP?

A

En moyenne : une poussée aux 2 ans

 Toutefois, la fréquence des poussées varie grandement d’un patient à l’autre.

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14
Q

l’installation des sx en SEP se fait sur cb de temps?

A

o Installation sur quelques heures/quelques jours

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15
Q

les poussées en SEP durent combien de temps?

A

o Dure souvent autour de 14 jours (mais nécessairement plus de 24-48h)
 Continu ou paroxysmes répétés
 Résolution sur quelques semaines/quelques mois

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16
Q

comment se présente la névrite rétrobulbaire?

A

o Présentation : perte de vision, perte de vision des couleurs (désaturation du rouge), douleurs aux mouvements oculaires, DPAR, etc.

17
Q

comment se présente la myélite transverse?

A

o Inflammation d’un segment de la moelle épinière
o Présentation : faiblesse motrice, troubles de sensibilité (niveau sensitif), dysfonctions autonomiques, signe de Lhermitte, atteinte des sphincters (urinaire et anal)

18
Q

quels sont les plaintes précoces en SEP?

A

Perte sensitive : paresthésies

19
Q

Quelles sont les symptomes possibles en SEP?

A

 Névrite optique rétrobulbaire :
 Myélite transverse :
 Syndrome du tronc cérébral ( limitation de l’adduction de l’oeil atteint + nystagmus de l’oeil situé du côté sain+Atteinte des nerfs crâniens)
 Perte sensitive : paresthésies

 Symptômes moteurs( Spasmes musculaires, Faiblesse)
 Symptômes dysautonomiques (Constipation, Troubles urinaires, Troubles sexuels
 Symptômes cérébelleux (Ataxie
o Nystagmus
o Dysarthrie
o Tremblements
o etc)

 Troubles cognitifs légers possibles (mémoire de travail, attention/concentration)
 etc.

20
Q

quels sont les symptomes plus typiques/spécifiques à la SEP?

A

o Intolérance à la chaleur/Augmentation des symptômes lorsque la température du corps monte.

o Signe de Lhermitte
 Secondaire à une atteinte de la moelle épinière cervicale.
 Une flexion du cou provoque une décharge électrique du cou jusqu’aux fesses.
 Suggestif, mais pas pathognomonique de la SEP (déficit en vit B12, arthrose cervicale, etc.).

o Fatigue
o Trouble attentionnel (sx non spécifique)

o Phénomène paroxystiqu

21
Q

que peut on noter à l’EP d’une sclérose en plaque?

A

o ROT vifs
o Perception vibratoire diminuée
o Funambule instable

22
Q

quels sont les 3 principes sous-jacent au dx de SEP?

A

o Dissémination dans l’espace
 On veut prouver que le patient a plusieurs plaques.
 Méthode : poussée clinique, confirmé par imagerie par IRM

o Dissémination dans le temps
 On veut prouver que les plaques ne sont pas toutes du même âge. On veut donc démontrer que le processus est récurrent.
 Méthode :
 Identifier plusieurs poussées cliniques
 Imagerie : apparition de nouvelles lésions d’une IRM à l’autre

o Exclusion des autres diagnostics possibles
 Plusieurs maladies peuvent mimer la SEP. Toutefois, ces maladies sont globalement moins fréquentes que la SEP elle-même.

23
Q

quelles sont les modalités paraclinqiues qui peuvent être utilisés pour le dx de SEP?

A

 L’IRM est un examen de CONFIRMATION et non de dépistage. Il faut donc qu’il y ait présence d’un contexte clinique qui suggère une SEP.
 Ponction lombaire à la recherche de bandes oligoclonales
 Potentiels évoqués visuels

24
Q

vrai ou faux, on peut trouver des hyperdensités a l’IRM du cerveau chez les personnes âgées?

A

VRAI, Avec le vieillissement (à partir de 40 ans), une bonne proportion de la population générale peut avoir des hyperintensités T2/FLAIR à l’IRM, pouvant mimer parfois les plaques de la SEP. Leur origine peut être difficile à différencier chez un patient présentant des symptômes non-spécifiques. La localisation des lésions et leur taille peut permettre de distinguer des lésions non spécifiques à celles reliées à la SEP.

25
Q

comment l’IRM de la moelle peut aider pour le dx de la SEP?

A

peut aider au diagnostic différentiel
o Le vieillissement ne donne pas de lésions dans la moelle cervicale. S’il y a à la fois des taches blanches dans la moelle cervicale et dans le cerveau, il s’agit d’un bon argument pour une maladie inflammatoire démyélinisante

26
Q

quels sont les changements à la ponction lombaire dans la SEP?

A

 Synthèse d’IgG intra-thécale
o Bandes oligoclonales :
 Anticorps de type IgG synthétisés dans le LCR (ne se retrouvent pas dans le sérum).
 On fait une électrophorèse des protéines du LCR et du sérum. S’il y a des différences entre les deux, on conclue à la présence de bandes oligoclonales surnuméraires et d’un processus inflammatoire du SNC.
o Dans la SEP, l’index IgG du LCR est augmenté (ratio des IgG du LCR et du sang)

27
Q

avec quoi traite t on une poussée de SEP?

A

o Corticostéroïdes à TRÈS hautes doses
 Méthylprednisolone 1g IV ID dans D5W en 1-2h x 3-5 jours
 Ceci peut être suivi de Prednisone PO en dose décroissante pour sevrage
 Formes orales : non inférieures selon études
o Protection gastrique PRN
o Ce traitement aide à limiter les dégâts (récupération plus rapide mais pas meilleure au final) mais n’a aucun impact sur l’évolution de la maladie

28
Q

les médicaments sont plus efficaces pour les symptomes positifs ou négatifs?

A

positifs

29
Q

que fait on pour regler la fatigue en SEP?

A

 Rechercher autres causes possibles de fatigue :
 Trouble du sommeil, dépression
 Médicaments (effets secondaires : sédation)
 Thyroïde, anémie, foie, surrénales, ménopause/andropause
 Approches non pharmacologiques

 Médicaments = décevants
 Amantadine
 Stimulants : méthylphénidate, modafinil
 Anti-dépresseur : bupropion, ISRS

30
Q

vrai ou faux on traite tjrs la spasticité en SEP?

A

faux, on ne veut pas toujours la traiter car avoir les jambes spastiques permet à certains patients de se déplacer debout. Si on ramollit les jambes avec un anti-spastique comme le Baclofen, les jambes sont molles et les patients peuvent tomber

31
Q

comment traite t on les troubles vésicaux en SEP?

A

 Anticholinergique
 Parasympathomimétique
 Bloqueur alpha-adrénergique

32
Q

comment traite t on la dysfct sexuelle en SEP?

A

Si la dysfonction a une origine spinale :

 Traitement : inhibiteur PDE-5

33
Q

à quelle forme le traitement de fond est il applicable?

A

Applicable à :
o Formes rémittentes
o Forme secondaire progressive précoce (transitionnelle)
o Syndrome clinique isolé
o Forme primaire progressive (un médicament approuvé récemment)

34
Q

quells sont les options disponibles pour le traitement de fond de la SEP?

A
o Immunomodulateurs :
 Interféron β (5 formulations)
 Acétate de glatiramer (Copaxone)
 Fingolimod (Gilenya)
 Diméthyle de fumarate (Tecfidera)
 Tériflunomide (Aubagio)
 Natalizumab (Tysabri)
 Alemtuzumab (Lemtrada)
 Ocrelizumab (Ocrevus)
 Cladribine oral (Mavenclad)
o Immunosuppresseurs
35
Q

que font les médicaments entraitement de fond de la SEP?

A

o Diminuent le nombre de poussées
o Diminuent la sévérité des poussées
o Diminuent la « progression de l’incapacité » (accumulation de handicaps suite aux poussées)
o Diminuent la détérioration à l’IRM