Carl Rogers (2007, 2013) Flashcards
Quelles sont les deux références à retenir ?
Rogers Carl R., « Quelques enseignements tirés d’une étude de psychothérapie avec des schizophrènes », Approche Centrée sur la Personne. Pratique et recherche, 2007/2 n° 6, p. 59-72
Kirschenbaum H. et Ducroux-Biass F., « L’Approche centrée sur la personne: que signifie être « centré sur la personne » ? », Approche Centrée sur la Personne. Pratique et recherche, 2013/2 n° 18.
Avec quoi démarquent les travaux de recherche et théorisation de Carl Rogers ?
Avec les conceptions de la psychiatrie et la psychanalyse, puis du behaviourisme.
Quel est le courant de Carl Rogers ? Quelles sont les années de ses travaux ?
Courant humaniste. En 1942 et 1970.
Comment appelle-t-on les attitudes du psychologue selon C. Rogers ?
« attitudes issues de la « attitudes issues de la non directivité »
Il est le premier à évoquer la notion de non-directivité en 1942. Il préfère ensuite la notion d’approche centrée sur le “client” et/ou la personne.
Que désigne l’« Approche centrée sur la personne » (1951) ?
- Le fait d’« être centré sur la personne » = définition d’un ensemble de conditions relationnelles qui aident toutes les interventions et approches thérapeutiques/cliniques à être plus efficaces
- une approche psychothérapeutique valide
(Kirschenbaum H., 2014).
Sur quoi Rogers fonde-t-il ses recherches ?
Sur l’efficacité thérapeutique (quelle que soit l’approche théorique) et sur des « preuves expérimentales objectives » (études empiriques auprès de ses patients soumettant à validation ses hypothèses).
Qu’est-ce qui prévaut sur toute autre technique pour C. Rogers ?
L’être en relation, à partir de sa personne, capable d’insight au cours de l’entretien clinique afin de permettre au patient de se déployer en tant qu’expert de sa propre vie prévaut sur toute autre technique.
Qu’est-ce que la « tendance actualisante » pour C. Rogers ?
Elan et capacité innés des êtres humains à grandir, à se développer et à mûrir (Rogers, 1950, 1980a).
A quoi a été appliquée l’attitude non directive prônée par C. Rogers ?
A la relation d’aide : elle implique que le clinicien ou le thérapeute ait confiance en son patient et dans ses capacités d’autodirection, de changement et dans ses possibilités personnelles.
Quel élément est essentiel dans l’attitude de non-directivité ?
La centration sur le sujet.
Comment C. Rogers conçoit-il la relation d’influence dans l’approche centrée sur le client ?
Postule que le « potentiel d’actualisation » du client est à l’origine de son changement et que de ce fait le psychologue doit se garder d’exercer la moindre influence sur ce dernier afin de ne pas entraver son processus « naturel » et/ou le rendre dépendant du thérapeute. Rogers (1942, 1970)
Or, le fait est que cette présence écoutante et empathique constitue déjà, en elle-même, une influence…
Qu’admet C. Rogers concernant la thérapie ?
De décrire la thérapie centrée sur le client comme un « conditionnement opérant » dans lequel la « thérapie effective » consiste à renforcer tous les sentiments expérienciés, ce qui libère le client de devoir être tous ces sentiments et lui permet d’être lui-même (Rogers, 1958).
Comment peut-on définir la non-directivité selon la conception rogérienne ?
La non-directivité, c’est, d’abord une attitude envers le client. C’est une attitude par laquelle le thérapeute se refuse à tendre à imprimer au client une direction quelconque, sur un plan quelconque, se refuse à penser ce que le client doit penser, sentir ou agir d’une manière déterminée. (Max Pagès, 1965)
Qu’est-ce que l’empathie selon C. Rogers ?
Sentir le monde privé du client comme s’il était le vôtre, mais sans jamais oublier la qualité de « comme si »… Sentir les colères, les peurs et les confusions du client comme si elles étaient vôtres, et cependant sans que votre propre colère, peur ou confusion ne retentissent sur elles ; telle est la condition que nous essayons de décrire. (Rogers, 1966)
Comment C. Rogers a-t-il compris comment obtenir une réponse profonde de son client (citation) ?
« Je me suis mis à comprendre que si je parvenais à abandonner quelques-unes de mes défenses, à m’aventurer dans toute ma vulnérabilité, à exprimer par mon attitude ce qu’il y a de plus intime, de plus personnel, de plus timide, de plus incertain en moi, alors j’obtiendrais d’autrui une réponse profonde, compréhensive et chaleureuse. » (Rogers, 1967, p. 90)