Bénony H., Chahraoui K. (2013) Flashcards

1
Q

Que doit-on retenir sur Benony & Chahraoui ?

A

Auteurs et dates :

Bénony Hervé et Chahraoui Khadija - 2013

Notions :

  • Clinique => soins
  • Règles techniques stables
  • Choix différents théories, non antagonistes
  • Différents patients
  • Travail sur soi, personne du psychologue

Citations :

  • Entretien unique p. 12-13
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Q

Que rappellent Benony et Charkahoui (2013) ?

A

Que la pratique de l’entretien clinique a été considérablement influencée par d’autres modèles (psychanalytique, phénoménologiques, psychiatriques, systémiques).

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3
Q

Dans quelles disciplines l’entretien (non clinique) est-il utilisé ?

A

Dans un certain nombre de disciplines dans le champ des sciences humaines et sociales.

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4
Q

A quoi sert l’entretien (non clinique) ?

A

Outil indispensable et irremplaçable pour accéder :

  • aux informations subjectives des individus,
  • à leur biographie,
  • à leurs représentations personnelles sur tel ou tel problème.
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5
Q

Pourquoi l’entretien clinique a-t-il une place de choix en psychologie clinique ?

A

Car il vise à recueillir un maximum d’informations sur le sujet qui ne peuvent être comprises qu’en référence au sujet lui-même.

Exemple : les difficultés d’un individu ne peuvent prendre sens que si elles sont resituées dans leur cadre de référence (histoire personnelle du sujet, histoire familiale, manière dont il aménage ses relations avec autrui, personnalité, etc.)

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6
Q

A quoi renvoie le terme « clinique » de l’entretien clinique ?

A

A des pratiques spécifiques du domaine des soins en général.

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7
Q

Qui utilise l’entretien clinique ?

A

Personnel domaine du soin :

  • les psychologues cliniciens,
  • les psychiatres,
  • les psychothérapeutes.
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8
Q

Quels peuvent être les objectifs de l’entretien clinique ?

A
  • visée diagnostique ou évaluation psychologique,
  • visée thérapeutique (aide ou soins psychologiques),
  • visée de recherche.
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9
Q

Quelles sont les règles stables de l’entretien ? Qu’est-ce qui peut varier ?

A

Règles techniques stables et indissociables :

  • le style de conduite de l’entretien (non-directivité et semi-directivité)
  • l’attitude clinique (respect, neutralité et empathie).

A contrario, données variables :

  • modalités et conditions de l’entretien
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10
Q

De quoi dépend la manière de mener un entretien (éléments de variabilité) (+citation) ?

A

D’une multitude de facteurs :

  1. Objectifs de l’entretien
  2. Modèles théoriques et de la formation du clinicien
  3. Personnalité, l’âge du sujet et aspects de l’interaction au cours de l’entretien
  4. Emetteur de la demande (du sujet ? de la famille ? de l’institution ? du chercheur ?)
  5. Moment et conditions de l’entretien (premier entretien? contexte d’hospitalisation ou de consultation? , contexte de crise ?)

“[…]d’une certaine manière, chaque entretien est unique comme chaque relation ou chaque individu l’est” (Bénony et Chahraoui, 2013, p. 12-13)

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11
Q

Que veut dire la neutralité bienveillante ?

A

Le clinicien ne doit pas formuler de jugements, de critiques ou de désapprobations à l’égard du sujet.

Il s’agit de mettre en confiance le sujet pour le laisser s’exprimer librement.

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12
Q

A quoi ne doit pas être assimilée la neutralité bienveillante ?

A

A de la froideur ou distance mais doit s’associer à la bienveillance.

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13
Q

Qu’est-ce que la compréhension empathique ?

A

Il s’agit de comprendre de manière exacte le monde intérieur du sujet dans une sorte d’appréhension intuitive.

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14
Q

Quel est le principe clé de la psychothérapie et de son efficacité ?

A

L’empathie du clinicien.

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15
Q

De quoi relève l’attitude clinique et quels sont les éléments qui la composent ?

A

D’une véritable attitude déontologique et éthique.

  • Non-Directivité
  • Respect
  • Neutralité bienveillante
  • Empathie
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16
Q

De quoi dépend l’approche que l’on peut avoir de l’entretien ?

A

Diversité d’approches de l’entretien selon les modèles théoriques:

  1. Modèle psychanalytique
  2. Modèle phénoménologique et humaniste
  3. Approche systémique
  4. Modèle cognitif
17
Q

Sur quoi le modèle psychanalytique met-il l’accent ?

A

Sur :

  • les mouvements inconscients,
  • les mouvements pulsionnels,
  • les résistances
  • et le transfert dans l’entretien.
18
Q

Qu’est-ce que l’entretien psychanalytique pour Freud ?

A
  • Une véritable méthode d’investigation du fonctionnement psychique
  • Une méthode thérapeutique permettant d’accéder au matériel refoulé, considéré comme pathogène.

Toutefois, dans la cure analytique, il ne s’agit pas à proprement parler d’un entretien mais plutôt d’une forme de communication particulière.

19
Q

Sur quoi les modèles phénoménologique et humaniste mettent-ils l’accent ?

A

Sur « l’ici et le maintenant », sur l’expérience « vécue » du sujet, sur le présent et non sur les conflits infantiles.

NB: complémentaire de l’approche psychanalytique

20
Q

Quelle est la technique privilégiée par les modèles phénoménologique et humaniste ?

A

La situation de face-à-face.

21
Q

Sur quoi l’approche systémique met-elle l’accent ?

A

Sur les phénomènes conscients et interactifs au sein d’un groupe (par exemple famille) et privilégiera en ce sens les entretiens de groupe.

22
Q

Qu’étudie le modèle cognitif ?

A

Les représentations connectées au comportement et aux symptômes sur un plan conscient et/ou non conscient.

23
Q

Que peut-on dire des différentes approches en psychologie clinique et en psychopathologie ?

A

Elles sont complémentaires et non antagonistes dans la mesure où elles portent sur des niveaux de compréhension et d’intervention différents.

24
Q

Que mobilise l’entretien quels que soient les dispositifs thérapeutiques et les objectifs de l’entretien ?

A

Un certain nombre d’attitudes, de mouvements psychiques, d’affects, de représentations, de comportements - tant chez le clinicien que chez le sujet lui-même (identifications, transfert, contre-transfert, empathie, défenses, demandes) - qui sont aussi importants que la conversation elle-même et qui orientent l’entretien, parfois à l’insu des protagonistes.

25
Q

Quels sont les critères importants à prendre en compte dans la manière d’aborder l’entretien ? Donner des exemples.

A
  • L’âge
  • la personnalité
  • et la psychopathologie

Exemple : ajustement et aménagement de l’approche clinique de l’entretien pour

  • le bébé, qui fonctionne à partir de ses sensorialités naissantes,
  • la personne sénescente confrontée au deuil,
  • le névrosé et ses conflits intrapsychiques,
  • le psychotique et son délire,
  • le malade somatique et la réalité de son corps
26
Q

Qu’implique la pratique de l’entretien clinique ?

A

L’acquisition de connaissances nouvelles et un questionnement sur la pratique de l’entretien clinique elle-même.

27
Q

A quoi est très liée l’attitude clinique ? Qu’est-ce que cela implique ?

A

A la personne du clinicien et implique donc une certaine maîtrise de soi et une sérénité par rapport aux problèmes rencontrés.

C’est pourquoi le clinicien devra analyser et clarifier ses propres contre-attitudes et émotions. Il devra maîtriser ses propres mouvements psychiques, ce qui pose la question fondamentale de la formation.

28
Q

En fonction de quels critères les cliniciens choisissent-ils tel ou tel modèle de référence ?

A
  • leur formation initiale et personnelle,
  • les spécificités institutionnelles,
  • les problèmes psychopathologiques spécifiques qu’ils sont amenés à rencontrer.
29
Q

Doit-on se référer à un modèle unique ou bien peut-on se référer à une multiplicité de modèles dans la pratique de l’entretien clinique à visée thérapeutique?

A

Dépend de la demande clinique car la psychologie clinique est d’abord liée au terrain clinique.

Le clinicien cherche dans les modèles théoriques la ou les approches compréhensives les plus adéquates et les plus congruentes avec les faits observés.