5. La mise en place et la gestion de la relation interpersonnelle au cours de l'entretien clinique Flashcards
Que permet l’entretien clinique pour le psychologue ?
De se faire une représentation cohérente, des motivations de la personne qui le consulte.
Qu’est-ce qui se déploie au cours d’un entretien professionnel ?
Une relation «clinique» puisque au sein de tout entretien clinique mené par un psychologue
Qu’est-ce qui doit pouvoir advenir de l’entretien clinique ?
Un nouveau sens co-construit grâce au travail mené « dans, par et sur la relation » à partir de la personne du clinicien.
Quelle est la citation de Poussin G. (2003) à retenir?
« Le pire serait de faire comme si la personne avait exprimé une demande propre à laquelle l’entretien était censé répondre ».
Qu’est-il nécessaire au cours d’un entretien clinique ?
Que les deux acteurs de la relation interpersonnelle professionnelle puissent construire ensemble leur relation clinique, sur la base essentielle d’une coopération conditionnant le travail du psychologue.
Quelles sont les trois situations que MC. Castillo (2006) retient dans lesquelles la dimension de coopération est un préalable ?
1/ la demande ne concerne pas directement le patient mais quelques fois une personne de la famille
2/ la demande n’émane pas du patient, elle peut être soit imposée par décision de justice, soit recommandée par une équipe médicale.
3/ la demande de prise en charge, exposée par le patient, s’avère ambigüe, voire confuse et générale
Que fait le psychologue lorsque la demande ne concerne pas directement le patient?
Le consultant devra cependant pouvoir continuer à bénéficier de la liberté de choix quant à poursuivre ou non les entretiens.
Le psychologue veillera à situer son positionnement et son écoute par rapport à la demande de ce tiers à laquelle il répond.
Le rappel du cadre légal et de la déontologie des psychologues71 s’avère également nécessaire à la poursuite de la prise en charge.
Quelle est la citation de Poussin (2003) à retenir ?
« le pire serait de faire comme si la personne avait exprimé une demande propre à laquelle l’entretien était censé répondre ».
Sur quoi travaille le psychologue lorsque la demande est ambigüe ?
Sur l’élaboration des dysfonctionnements (par exemple dans son fonctionnement quotidien) du patient et sur la reformulation propre au patient de la problématique psychopathologique présentée.
Pourquoi la dimension de motivation est importante en psychologie clinique ?
Parce qu’elle détermine la prise en charge, l’offre de soins et la relation avec le psychologue clinicien.
Que permet d’observer la dimension de motivation pendant l’entretien ?
Des indices utiles quant à la personnalité du sujet, ainsi que sur la façon dont il procède pour réduire ses tensions ou résoudre ses conflits.
Qu’est-ce que le cadre d’un entretien clinique ?
Tout ce qui initie le contrat de communication, fixe et garantit le déroulement des entretiens, rappelle le contexte et explique le dispositif théorique et technique du psychologue clinicien.
A quoi correspond le cadre selon G. Poussin (2003) ?
A une nécessité pratique et constitue la toile de fond sur laquelle les entretiens peuvent prendre sens.
Quel est l’objectif du cadre de l’entretien clinique ?
De permettre au psychologue et au patient de définir leurs places respectives et le mode de relation qu’ils entretiendront ensemble.
Quelles doivent être les caractéristiques du cadre de l’entretien clinique ?
1/ suffisamment souple pour permettre la négociation d’un contrat d’échange interlocutoire
2/ suffisamment ferme pour un cadre clairement délimité.
3/ jamais rigide pour mettre en place une relation clinique fonctionnelle.
Quel autre aspect permet de rappeler le cadre ?
La déontologie de la profession, la confidentialité des entretiens et le respect de l’anonymat des personnes. Il fixe et délimite clairement, les modalités techniques des entretiens (dont le rôle technique du clinicien, son positionnement professionnel), leur durée et leur lieu.
Que faut-il connaître pour mener une entretien selon G Poussin (2003) ?
« Pour prétendre mener un entretien, il faut déjà connaître les objectifs que l’on poursuit et ne pas prendre son interlocuteur pour un imbécile. Ensuite être à l’écoute de ce qui est réellement dit ».
Sur quoi reposent les relations qu’entretiennent un psychologue et un patient ?
Sur des modalités implicites et des modalités explicites.
Quelles sont les modalités relationnelles implicites ?
La coopération, la confiance de chacun des protagonistes ou le respect du cadre.
Quelles sont les modalités explicites ?
Celles explicitées dans le cadre du contrat de communication, telle que la formulation d’une consigne, par exemple. Formuler la consigne ou des éléments du cadre permet de s’assurer que le patient a compris et accepté la rencontre et ses objectifs, et qu’il est a priori d’accord pour commencer un travail clinique, coopératif avec le psychologue.
A quoi s’attend le patient pour clore l’entretien ?
Des émotions et des pensées ont été exprimées par le patient tout au long de l’entretien. Il s’attend donc à ce que le psychologue clinicien reprenne les différents éléments abordés, propose des explications et/ou des interprétations, le rassure sur le déroulement de l’entretien.
Que peut-on proposer à la fin de l’entretien (selon cadre théorique) ?
Une ou des propositions thérapeutiques comme, par exemple, les « prescriptions » dans le dispositif cognitivo-comportemental ou dans le dispositif ethnopsychiatrique.
Quels sont les éléments cliniques que l’on peut recueillir à la fin de l’entretien ?
La réaction à la séparation, ou d’évaluer la façon dont « sort » de l’entretien le consultant ainsi que le propre ressenti du clinicien suite à l’entretien.
A quoi donne lieu le discours du patient ?
A une « trace » écrite, prise de notes puis compte-rendu, s’inscrivant dans une démarche clinique caractérisée par l’intérêt porté au singulier en situation (l’observation clinique étant à la fois objectivante et implicative), par ses visées éminemment thérapeutiques, ainsi que par sa dimension éthique.