4. Attitudes relationnelles du psychologue clinicien Flashcards
Quelle est la citation de Lecomte et al (1900) à connaître?
« Quelle que soit le type de prise en charge utilisée, le processus thérapeutique s’appuie sur des dimensions similaires telles que l’empathie, l’alliance thérapeutique, la recherche d’un sens » Lecomte et al. (1990) in MC. Castillo (2006, p. 165)
Qu’est-ce qui est élaboré au sein de tout entretien clinique mené par un psychologue ?
Un nouveau sens co-construit grâce au travail mené dans, par et sur la relation clinique à partir de la personne du clinicien et fondée sur la collaboration.
Comment le psychologue manifeste-t-il sa compétence et son positionnement selon Rogers ?
Par ses attitudes relationnelles, issues de la non directivité (Rogers, 1942, 1962, 1970)
Comment le psychologue manifeste-t-il ses attitudes relationnelles ?
Par son écoute clinique manifestant de l’empathie, de la non directivité dans la conduite de l’entretien et de la réassurance ou caractère chaleureux.
Qu’est-ce que le psychologue apporte à partir de ses attitudes relationnelles et en fonction de son référentiel théorique ?
Doit pouvoir organiser les éléments apportés par le patient, afin de construire une représentation de sa situation et lui proposer cette élaboration des données recueillies.
Sur quoi Rogers fonde-t-il ses recherches ?
Sur l’efficacité thérapeutique (quelle que soit l’approche théorique) et sur des « preuves expérimentales objectives » (études empiriques auprès de ses patients soumettant à validation ses hypothèses)
Qu’est-ce qui prévaut sur toute autre technique selon Rogers ?
« l’être en relation », à partir de la personne du clinicien, capable d’insight au cours de l’entretien clinique afin de permettre au patient de se déployer en tant qu’expert de sa propre vie.
Au coeur de quoi sont les travaux de Rogers?
Du positionnement clinique de tout psychologue au cours de l’entretien clinique et de la relation professionnelle fondée sur la coopération lui permettant d’exercer
Quelles sont les trois attitudes relationnelles issues de la non directivité ? (Rogers, 1962)
Ecoute, empathie, réassurance cliniques exposées par MC. Castillo (2006)
Que permettent les attitudes relationnelles pour le psychologue ?
De manifester sa compétence professionnelle au cours de l’entretien clinique.
Quelles autres notions définissent le positionnement clinique selon Bénony et Chahraoui (2013) ?
Le Respect. Cette notion est indissociable, à l’instar de celle de congruence et/ou authenticité, de la pratique de l’entretien clinique et du positionnement nécessairement éthique du psychologue dans la relation clinique.
Comment peut être définie l’écoute professionnelle ?
Comme sa compétence relationnelle et clinique à permettre et encourager l’expression langagière du patient.
De quoi relève l’écoute professionnelle ?
D’une activité cognitive du clinicien en temps réel, à partir du matériel discursif fourni par le patient et de son propre positionnement professionnel dans la relation clinique, traduite dans son discours par ses relances.
Que visent les relances ?
A faciliter la « parole interrompue par des silences » (Chiland, 2008) du patient mais portent également sur le sens de ce qui a été dit, sont centrées sur le patient et font intervenir le système théorique du clinicien par quoi il organise et comprend le discours du patient.
Que suppose l’écoute clinique selon C.Chiland (2008) ?
Que « s’il veut que le patient puisse tout dire, il doit pouvoir tout entendre ».
Par quoi peut être entravée l’écoute ?
Par les sentiments personnels du psychologue clinicien, qui pourraient lui faire perdre le recul critique nécessaire à toute écoute clinique (MC. Castillo, 2006 ; Rogers, 1962).
Qu’est-ce que la « double écoute » ?
Un mouvement « extérieur / interne » permettant d’accueillir d’une part les « mille et une façons d’être au monde » + intégrer les élaborations des mouvements internes se produisant chez le clinicien par un regard attentif tourné vers « l’intérieur »
Que pourra faire le psychologue grâce à la double écoute ?
Reverser des contenus élaborés, dans la langue, au bénéfice d’une construction commune.
Comment est préparé le travail d’écoute « in situ » ?
Par un travail en amont (fabrication professionnelle) mais également recadré par un travail en aval (supervision, analyse des pratiques, mise en jour permanente et continue des connaissances issues des domaines connexes en psychologie…).