4. Attitudes relationnelles du psychologue clinicien Flashcards

1
Q

Quelle est la citation de Lecomte et al (1900) à connaître?

A

« Quelle que soit le type de prise en charge utilisée, le processus thérapeutique s’appuie sur des dimensions similaires telles que l’empathie, l’alliance thérapeutique, la recherche d’un sens » Lecomte et al. (1990) in MC. Castillo (2006, p. 165)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Qu’est-ce qui est élaboré au sein de tout entretien clinique mené par un psychologue ?

A

Un nouveau sens co-construit grâce au travail mené dans, par et sur la relation clinique à partir de la personne du clinicien et fondée sur la collaboration.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Comment le psychologue manifeste-t-il sa compétence et son positionnement selon Rogers ?

A

Par ses attitudes relationnelles, issues de la non directivité (Rogers, 1942, 1962, 1970)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Comment le psychologue manifeste-t-il ses attitudes relationnelles ?

A

Par son écoute clinique manifestant de l’empathie, de la non directivité dans la conduite de l’entretien et de la réassurance ou caractère chaleureux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est-ce que le psychologue apporte à partir de ses attitudes relationnelles et en fonction de son référentiel théorique ?

A

Doit pouvoir organiser les éléments apportés par le patient, afin de construire une représentation de sa situation et lui proposer cette élaboration des données recueillies.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Sur quoi Rogers fonde-t-il ses recherches ?

A

Sur l’efficacité thérapeutique (quelle que soit l’approche théorique) et sur des « preuves expérimentales objectives » (études empiriques auprès de ses patients soumettant à validation ses hypothèses)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est-ce qui prévaut sur toute autre technique selon Rogers ?

A

« l’être en relation », à partir de la personne du clinicien, capable d’insight au cours de l’entretien clinique afin de permettre au patient de se déployer en tant qu’expert de sa propre vie.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Au coeur de quoi sont les travaux de Rogers?

A

Du positionnement clinique de tout psychologue au cours de l’entretien clinique et de la relation professionnelle fondée sur la coopération lui permettant d’exercer

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles sont les trois attitudes relationnelles issues de la non directivité ? (Rogers, 1962)

A

Ecoute, empathie, réassurance cliniques exposées par MC. Castillo (2006)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Que permettent les attitudes relationnelles pour le psychologue ?

A

De manifester sa compétence professionnelle au cours de l’entretien clinique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Quelles autres notions définissent le positionnement clinique selon Bénony et Chahraoui (2013) ?

A

Le Respect. Cette notion est indissociable, à l’instar de celle de congruence et/ou authenticité, de la pratique de l’entretien clinique et du positionnement nécessairement éthique du psychologue dans la relation clinique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Comment peut être définie l’écoute professionnelle ?

A

Comme sa compétence relationnelle et clinique à permettre et encourager l’expression langagière du patient.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

De quoi relève l’écoute professionnelle ?

A

D’une activité cognitive du clinicien en temps réel, à partir du matériel discursif fourni par le patient et de son propre positionnement professionnel dans la relation clinique, traduite dans son discours par ses relances.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Que visent les relances ?

A

A faciliter la « parole interrompue par des silences » (Chiland, 2008) du patient mais portent également sur le sens de ce qui a été dit, sont centrées sur le patient et font intervenir le système théorique du clinicien par quoi il organise et comprend le discours du patient.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Que suppose l’écoute clinique selon C.Chiland (2008) ?

A

Que « s’il veut que le patient puisse tout dire, il doit pouvoir tout entendre ».

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Par quoi peut être entravée l’écoute ?

A

Par les sentiments personnels du psychologue clinicien, qui pourraient lui faire perdre le recul critique nécessaire à toute écoute clinique (MC. Castillo, 2006 ; Rogers, 1962).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Qu’est-ce que la « double écoute » ?

A

Un mouvement « extérieur / interne » permettant d’accueillir d’une part les « mille et une façons d’être au monde » + intégrer les élaborations des mouvements internes se produisant chez le clinicien par un regard attentif tourné vers « l’intérieur »

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Que pourra faire le psychologue grâce à la double écoute ?

A

Reverser des contenus élaborés, dans la langue, au bénéfice d’une construction commune.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Comment est préparé le travail d’écoute « in situ » ?

A

Par un travail en amont (fabrication professionnelle) mais également recadré par un travail en aval (supervision, analyse des pratiques, mise en jour permanente et continue des connaissances issues des domaines connexes en psychologie…).

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

En quoi consiste la double écoute ?

A

En un travail de prise de conscience et d’élaboration portant sur ses contenus personnels, sur l’impact du référentiel théorique choisi, sur les enjeux des processus d’interaction et d’influence à l’œuvre dans toute situation d’entretien clinique, visant à discerner son implication personnelle dans la prise en charge d’autrui, mais également un travail de formation permanente et continue afin de tenir à jour ses connaissances faisant état de sa compétence.

21
Q

Comment peut être définie l’empathie ?

A

Attitude relationnelle clinique et professionnelle correspondant à la perception la plus congruente possible du cadre de référence d’autrui, de ses valeurs personnelles et de sa subjectivité.

22
Q

Que représente l’empathie pour le clinicien ?

A

Un mode de connaissance du patient privilégié : capacité à se représenter le ressenti de son patient, ses émotions, sans les éprouver.

23
Q

Qui propose en premier la notion d’empathie ? Quand ?

A

Rogers en 1962.

24
Q

Que postule Rogers sur l’empathie ?

A

Qu’elle est une disposition psychologique particulière, intellectuelle et non affective.

25
Q

En quoi l’empathie participe-t-elle au positionnement du clinicien pour Proïa-Lelouey N. (2004) ?

A

« comme acteur du dispositif »

26
Q

A quelle capacité renvoie l’empathie selon Proïa-Lelouey N. (2004) ?

A

De dédoublement émotionnel chez le clinicien : il est le sujet et donc vit ses expériences mais, en même temps, il reste lui-même et observe, analyse les expériences qui se déroulent en lui grâce à ce processus d’identification et de dé-identification. Il a ainsi accès au monde interne du sujet tout en ne s’y perdant pas.

27
Q

Quelle est la citation d’A. Blanchet à retenir (1998)?

A

« L’entretien n’est pas une opération de prélèvement discursif indépendant du contexte, il représente une situation complexe d’interaction à laquelle l’interrogé répond par des ajustements, adaptations et inférences diverses (…) Ce que dit essentiellement un interrogé en situation à toute situation d’interrogation est le produit de la relation qu’il noue avec l’interrogateur ».

28
Q

Qu’est-ce que l’entretien clinique ?

A

Echange langagier s’inscrivant dans une situation de communication particulière, marquée par l’asymétrie qui se caractérise par la spécificité du positionnement professionnel et technique du psychologue.

29
Q

Quelles sont les trois façons de conduire et de structurer l’entretien ?

A
  • Directif, - semi-directif, - non-directif
30
Q

En fonction de quoi choisit-on la structure de l’entretien ?

A

En fonction du cadre fixé par les objectifs de l’entretien découlant du référentiel théorique de base du clinicien.

31
Q

Comment est dirigé l’entretien conduit sur un mode directif ?

A

Par le biais de questions directes, ouvertes, semi-ouvertes ou fermées.

32
Q

D’où peut venir la formulation dans les entretiens directifs ?

A

D’instruments évaluatifs comme des tests psychométriques, des questionnaires, ou d’échelles d’évaluation des troubles (selon un référentiel théorique spécifique).

33
Q

Par quoi sont induites les réponses des patients dans les entretiens directifs ?

A

Par la formulation proposée.

34
Q

Que permettent les réponses des patients dans les entretiens directifs ?

A

D’obtenir des scores pouvant être rapportés à des normes et/ou moyennes, dans une démarche comparative utile lors de l’évaluation d’un état clinique (présence/absence d’un trouble psychopathologique, mesure de son intensité, etc.) ou dans certaines recherches en psychologie, utilisant la méthode comparative.

35
Q

A quels types d’objectifs est adapté l’entretien directif ?

A

Pour des objectifs de pertinence des informations, de contrôle et vérification. Il permet également le respect de l’outil d’investigation (MC.Castillo, 2006).

36
Q

Que permet d’obtenir l’entretien semi-directif ?

A

Un discours semi-spontané mais orienté par les questions du psychologue.

37
Q

Comment le psychologue élabore-t-il ses questions dans un entretien semi-directif ?

A

Dans un guide d’entretien mais avec l’expérience acquise en pratiquant ce type d’entretien, le psychologue n’aura plus besoin de rédiger ce guide car il sera en mesure de le formuler spontanément.

38
Q

Comment sont posées les questions dans un entretien semi-directif ?

A

Ne sont pas posées dans un ordre préconçu mais en fonction des opportunités offertes par les stratégies de discours employées par le patient.

39
Q

Que permet l’entretien semi-directif lors d’entretiens de recherche ?

A

L’obtention de corpus de discours homogènes par rapport à leur construction (les questions ayant été formulées, à l’avance, afin de toujours les poser de la même façon).

40
Q

Que vise l’’entretien clinique semi-directif ?

A

L’approfondissement d’un thème de récit offrant la possibilité d’expression de nouveaux éléments (MC. Castillo, 2006).

41
Q

Quelle est la citation de D.M. Bourneville (1864) à retenir?

A

« À chacun son atmosphère. Socrate se fût senti dépaysé hors de la sienne »

42
Q

Que permet l’entretien non directif ?

A

Le recueil d’un discours libre développé par le patient à sa convenance.

43
Q

En quoi consiste la compétence technique du clinicien pendant l’entretien non directif ?

A

A ne pas orienter le discours.

44
Q

Comment se déroule l’entretien non directif ?

A

Après avoir posé une consigne générale, ses rares relances seront ouvertes, n’introduisant aucun thème (reformulations des propos du patient) et viseront principalement à soutenir la parole de ce dernier en manifestant une écoute active, respectueuse et bienveillante.

45
Q

Qu’est-ce que la congruence pour Rogers ?

A

Désigne le sentiment d’authenticité du thérapeute perçue par le client.

46
Q

Qu’est-ce que la considération positive inconditionnelle pour Rogers ?

A

Renvoie à la « neutralité bienveillante » implique que le patient doit ressentir qu’il n’est jamais jugé par le thérapeute, quoiqu’il dise.

47
Q

Quelle est la constatation Rogerienne pour tout individu ?

A

Il existe une orientation positive, une tendance naturelle d’épanouissement et de communication avec autrui s’accompagnant d’une capacité de réactualisation.

48
Q

Qu’est-ce que la compréhension empathique pour Rogers ? »

A

La réceptivité aux sentiments vécus par autrui et la capacité verbale de communiquer cette compréhension.

49
Q

Quels sont les deux indicateurs de distinction d’un ED/END pour Rogers ?

A

1/ le fait qu’à la lecture des relances du psychologue, il est possible de retrouver le sens général de l’entretien 2/ il est possible de retrouver le sens général à partir de la seule compréhension du discours du patient.