APP5 Flashcards

1
Q

Classifier les leucocytes 5.2

A

Phagocytes (syst. immunitaire inné)
Granulocytes :
■ Neutrophiles
■ Éosinophiles.
■ Basophiles.
○ Monocytes

Lymphocytes (syst. immunitaire adapta f)
○ Leur fonc on est intrinsèquement liée aux immunoglobulines et syst. du complément.

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2
Q

Quelle est la cellule précurseur commune des granulocytes et monocytes?

A

Les granulocytes et les monocytes sont formés dans la moelle osseuse à par r d’une cellule précurseur commune (myeloblaste (myelomonoblaste) = Granulocyte monocyte progenitor : CFUGM (colony forming unit)).

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3
Q

Décrire l’organisation des cellules progénitrices de la série granulopoïé tique

A

● Les myéloblastes, promyélocytes et myélocytes forment un pool proliférati f (ou mitoti que) de cellules

● Les métamyélocytes, les Bands et les granulocytes segmentés (neutrophiles) cons tuent un pool de maturati on
post-mitoti que.

o Plusieurs ¢ Bands ou Neutrophiles segmentés sont gardés dans la moelle normale en tant que « pool de
réserve »
(10-15X plus que dans le sang)
- sang divisé 1:1 en pool circulant et pool marginant (≠ dans le décompte des GR)

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4
Q

V ou F la MO contient plus de cellules érythroïdes que de cellules myéloïdes?

A

F
La moelle osseuse con ent normalement 2 à 12X plus de cellules myéloïdes que de cellules érythroïdes, surtout: des neutrophiles et des métamyélocytes.

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5
Q

Décrire cycle de vie des granulocytes

A

● Après leur libérati on de la moelle, les granulocytes ne passent que 6-10 heures dans la circula tion avant d’entrer dans les tissus où ils exercent leur foncti on phagocytaire.

● Ils passent en moyenne **4-5 jours ** dans les ti ssus avant qu’ils ne soient détruits pendant l’ac on défensive ou à la suite de la sénescence.

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6
Q

Décrire les groupes de granulocytes dans la circulation sanguine?

A

Dans la circula on sanguine, il y a 2 groupes habituellement d’une taille approximati vement égale: le bassin circulant (inclus dans le compte sanguin) et un **bassin de marge **(non inclus dans le compte sanguin).

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7
Q

Décrire les stades de maturation de neutrophiles

A

○ 1) Myéloblaste :
■ 1er précurseur reconnaissable
■ Gros noyau 2-5 nucléoles, chroma ne fine, ≠ granula ons
■ Représentent jusqu’à 5% de la moelle

○ 2) Promyélocytes :
■ granula ons primaires cytoplasmiques

○ 3) Myélocytes :
- granula tions secondaires (spécifiques) cytoplasmiques
- chroma ne nucléaire + condensée; nucléoles pas visibles.
- Des myélocytes se séparent en neutrophiles, éosinophiles et basophiles
À ce stade, on peut dis nguer les différentes lignées (E/N/B)

○ 4) Métamyélocytes :
■ noyau en fer à cheval
■ 2 types de granula tions (1re et 2e)
■ cellule ne peut plus se diviser !

○ 5) Band / Stab/ Juveniles
■ Peuvent se retrouver dans le sang périphérique normal.
■ Ils ne conti ennent pas la dis tinc tion filamenteuse claire entre les lobes
nucléaires observée chez les neutrophiles matures.

○ 6) Neutrophiles matures !

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8
Q

Décrire la maturation des éosinophiles

A

Myéloblaste → Promyélocyte → Myélocyte → Métamyélocyte éosinophile → Band Éosinophile →
Éosinophile mature

○ Bands éosino/baso comptés comme s’ils étaient matures. Bands comptés seulement pour neutrophiles.
○ Myelocytes eosinophiles peuvent être reconnus, mais leurs stades préalables ne peuvent pas être
dis tingués des précurseurs des neutrophiles.

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9
Q

Décrire stades de maturation des basophiles

A

Myéloblaste → Promyélocyte → Myélocyte → Métamyélocyte basophile → Band Basophile → Basophile
mature

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10
Q

Décrire les stades de maturation de monocytes

A

Normalement présents dans la moelle (en gras)

o Myéloblastes (myélomonoblastes)Promonocytes → Monocytes 🡪 Macrophages immatures (sang) 🡪 macrophages matures ( tissus)

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11
Q

Quels sont les facteurs de croissance impliqués dans la granulopoïèse?

A

Facteurs impliqués:
● IL-1, IL-3, IL-5 → éosinophiles, IL-6, IL-11
GM-CSF (granulocyte-macrophage colony-s mula ng factor)
G-CSF (granulocytes)
M-CSF (monocytes)

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12
Q

Quelle est la fonction des facteurs de croissance dans la granulopoïèse?

A
  • sti muler la proliférati on et différen tiati on,
  • affectent la foncti on de la cellule mature (ex : phagocytose, produc on de superoxydes, cytotoxicité dans
    le cas des neutrophiles),
  • inhibent l’apoptose.
  • En réponse à une infec tion, les cellules stromales et les lymphocytes T s timulés par une endotoxine et des cytokines (IL-1, TNF (tumor necrosis factor)) peuvent libérer une quanti té importante de facteurs de croissance (GM-CSF, G-CSF), ce qui augmente la producti on de granulocytes et monocytes.
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13
Q

Décrire l’action de GM-CSF

A

● (Granulocyte-Macrophage colony- s mula ng factor)
● Agit à par r de CFUGEMM
● Main tient un pool de cellules souches hématopoïé tiques et progénitrices.
● Favorise la proliférati on des cellules myéloïdes et leur différencia on
Il favorise la différencia tion des cellules souches myéloïdes en CFUGEMM2 puis la transformati on de ces derniers en plaquett es, neutrophiles, éosinophiles, basophiles, monocytes et macrophages.

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14
Q

Décrire l’action de G-CSF

A

● (Granulocyte colony- s mula ng factor)
● Agit à par r de CFUGM → Favorise la différencia on des CFUGM en neutrophiles.
○ Donc si pas de GFUGM, on verrait une neutropénie au frotti s

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15
Q

Quelles sont les applications cliniques du G-CSF :

A

En post-chimiothérapie, radiothérapie ou transplantati on médullaire (de cellules souches) : accélère le rétablissement des granulocytes et diminue la période de neutropénie et d’hospitalisati on
○ permet ulti mement de diminuer la durée d’hospitalisa tion, l’u tilisa on d’anti bio ques et la fréquence d’infecti on
○ mais la période de neutropénie extrême ne peut pas être prévenue
○ son administra on permet ainsi d’augmenter les administrati ons de chimiothérapie (puisque la
neutropénie est limitée)

Myélodysplasie et anémie aplasique : Donné seul ou en union avec l’EPO (erythropoiéti ne) pour améliorer la
fonc tion de la moelle osseuse et le décompte de neutrophiles

Neutropénie sévère bénigne : Pour neutropénies congénitale et acquise (dont cyclique et induite par un Rx)

Mobilisa tion des cellules souches du sang périphérique : Augmenter le nombre de progéniteurs mul tipotents en circulati on (de donneurs ou de pati ents), pour améliorer la récolte des cellules souches du sang périphérique pour les transplanta tions allogéniques ou autologues.

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16
Q

V ou F on retrouve des leucocytes immatures dans le sang?

A

F
on retrouve que des phagocytes et lymphocytes matures dans le sang normal

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17
Q

5.3 Décrire les neutrophiles et leurs fonctions

A

● Noyau dense formé de 2 à 5 lobes et cytoplasme pâle avec des granula tions azurophiles

● Granula tions (lysosomales):
○ Granulati ons primaires – stade promyélocytes : myéloperoxidase, acide phosphatase et autres hydrolases acides
○ Granula tions secondaires – stade myélocytes/matures : collagénase, lactoferrine1 et lysozyme

● Durée de vie d’un neutrophile dans le sang = 6-10 heures

● Fonc tions : (voir plus bas)
Phagocytose d’Ag et de bactéries
○ Leurs granules peuvent être exocytées hors de la cellule afin de limiter l’inflammati on au site de l’infection
Premiers médiateurs de l’inflamma on aiguë, intervenant durant les premières 72h.

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18
Q

Décrire les éosinophiles et leurs fonctions

A

ÉOSINOPHILES
● Similaires aux neutrophiles (rarement plus de 3 lobules, souvent bilobé)
● Durent + longtemps dans le sang vs les neutrophiles
● Surtout présents au niveau de la lamina propria du tractus gastro-intes nal
● Con tient des granules (enzymes et trappes extracellulaires)

● Fonc tion : Rôle dans la réponse immunitaire locale et la répara tion tissulaire
o Réponses allergiques
o Défense contre les parasites (sans phagocytose) → déversent leurs granules (enzymes) qui les
détruisent
o Réponse tissulaire : Enlève la fibrine formée durant l’inflamma tion (rôle dans l’immunité locale et la répara on tissulaire)
o Capacité de phagocytose

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19
Q

Décrire les basophiles et leurs fonctions

A

Rarement vu dans le sang périphérique normalement
● Deviennent des mastocytes dans les tissus
● Granules foncés: con ent histamine, héparine

● Fonc tions:
o Possède site d’a achement des IgE; Réac on allergique
▪ Déversent leurs granules (histamine, héparine, IL4, IL13) → recrutent les
autres leucocytes (dont les éosinophiles et lymphocytes Th2) → Activation de la réac tion inflammatoire

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20
Q

Décrire les monocytes et leurs fonctions

A

● Cellules plus grosses que les autres avec noyau ovale encoché. Con tient des vacuoles et des granules
● Restent peu dans la moelle → 20-40 heures dans le sang → entrent dans les tissus où ils se transforment en **macrophages **(histiocytes) pour y accomplir leurs fonctions (y demeurent pendant plusieurs mois/années). Ils peuvent alors s’auto-répliquer.
● Les cellules dendriti ques (une des lignées = celle des cellules dendriti ques) sont impliquées dans la présentati on des Ag aux LT.

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21
Q

Quelles sont les fonctions des neutrophiles et des monocytes?

A

CHIMIOTAXIE
PHAGOCYTOSE
MÉCANISME DE TUERIE/DIGESTION

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22
Q

Décrire la chimiotaxie des neutrophiles et des monocytes

A

Les phagocytes sont attirés par les bactéries ou les sites d’inflammation par des substances chimiotactiques qui sont relâchées par les tissus endommagés, des éléments du complément et par des l’interaction des molécules d’adhésion des leucocytes avec des ligands sur les tissus endommagés.

Les molécules d’adhésion des leucocytes interviennent également dans le recrutement et l’interaction avec d’autres cellules immunitaires. Ils sont également exprimés sur les cellules endothéliales et les plaquettes

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23
Q

Décrire la phagocytose des neutrophiles et des monocytes

A

Les neutrophiles et les monocytes sont des phagocytes, c’est-à-dire des cellules capables d’avaler et de digérer des substances telles que des antigènes ou des bactéries (matériel étranger comme bactéries, cellules endommagées ou mortes de l’hôtes)

Ils ont des récepteurs Fc ou
C3b
et peuvent donc reconnaître leur cible par opsonisation avec des Ig ou le
complément
.

Le matériel étranger entre dans le neutrophile, est entouré par une surface membranaire invaginée et fusionne avec un lysosome primaire pour former un phagosome. Les enzymes du lysosome attaquent. Les granules secondaires fusionnent aussi avec les phagosomes pour attaquer. Il y a aussi différents types d’oxygène activé qui aident à tuer la bactérie. Les résidus non digérés sont excrétés par exocytose.

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24
Q

Décrire le mécanisme de tuerie/digestion des monocytes et neutrophiles

A

● Voie dépendante de l’oxygène
o Espèces de l’oxygène ac vées (O2-, H2O2, et autres)
▪ Formés et ac vés à par de l’O2 et le NADPH.
▪ Neutrophiles : tuent les bactéries par réac on entre réac tions de H2O2, la myéloperoxidase (granules
primaires) et l’halide intra-cellulaire (granules secondaires)

● Voie indépendante de l’oxygène par protéines microbicide
o Agissant seul (cathepsine G) ou en associa on avec le H2O2 (lysozyme, élastase)
o Lactoferrine → ↓ le fer bactérien → cause radicaux libres → Effet bactériostati que
o Peuvent aussi agir avec une chute du pH (acide) dans les vacuoles phagocytaires dans lesquelles enzymes
lysosomes sont libérées
o Générati on de NO à par r de L-arginine avec l’aide de la NO synthase

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25
Q

Quels sont d’autre rôles de neutrophiles et monocytes?

A
  • Présentation des antigènes au système immunitaire via un HLA
  • Produit des substances qui régule l’inflammation
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26
Q

5.4

A
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27
Q

Quelles sont les manifestations cliniques d’une neutropénie? 5.5

A

La neutropénie sévère est particulièrement associée aux infections de la bouche et de la gorge. Des ulcérations douloureuses et souvent insolubles peuvent survenir sur ces sites (bouche ou gorge), sur la peau ou à l’anus. La septicémie survient rapidement. Les organismes portés par des** individus normaux** comme Staphylococcus epidermidis ou des bactéries Gram négative dans l’intestin peuvent devenir pathogènes.

La limite inférieure du nombre normal de neutrophiles est de 1,8 × 109/ L, sauf chez les Noirs et au Moyen-Orient où 1,5 × 109 / L est normale.
Lorsque le niveau absolu de neutrophiles tombe au-dessous 0,5 × 109 / L le patient est susceptible d’avoir des infections récurrentes
Quand le nombre tombe à moins de 0,2 × 109 / L les risques sont très graves, en particulier s’il y a aussi un défaut fonctionnel.
La neutropénie peut être sélective ou faire partie d’une pancytopénie générale.

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28
Q

Quels sont les causes d’une leucocytose neutrophilique avec ou sans précurseurs au frottis? 5.6

A
  • Infections bactériennes (surtout aux bactéries pyogéniques, localisée ou généralisée)
  • Inflammation et nécrose tissulaire (ex : myosite, trauma, infarctus du moycarde, vasculite)
  • Désordres métaboliques (urémie, éclampsie, acidose, goutte…)
  • Grossesse
  • Néoplasmes de tout type (carcinome, lymphome, mélanome)
  • Hémorragie aigüe ou hémolyse
  • Médicaments (corticostéroïdes qui inhibent la margination)
  • LMC, maladie myéloproliférative, polycythémie vera, thrombocythémie essentielle,myélofbirose
  • Traitement avec des facteurs de croissance myéloïde (G-CSF)
  • Asplénie (post-splénectomie)
  • Quelques désordres rares héréditaires
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29
Q

Quelles sont les caractéristiques souvent associées à une leucocytose?

A

Caractéristiques probables :
* Souvent accompagné de fièvre (dû à la relâche de pyrogènes leucocytiques)
* Augmentation du nombre de bands et de cellules immatures (myélocytes et métamyélocytes) dans le sang
* Présence de granulation cytoplasmique toxique et de corps de Döhle : corps dans le cytoplasme de coloration
basophile
* Corps de Dohle : granulation toxiques pour se défendre contre un processus bactérien.
* L’utilisation du G-CSF peut aussi donner des corps de Do

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30
Q

Qu’est-ce qu’une réaction leucémoide?

A

La réaction leucémoïde est une leucocytose réactive et excessive généralement caractérisée par la présence de cellules immatures (par exemple myéloblastes, promyélocytes et myélocytes) dans le sang périphérique. Témoigne d’une hématopoièse stimulée et pour laquelle il se passe quelque chose qui chatouille la moelle.

Elles sont particulièrement marquées chez l’enfant

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31
Q

Causes d’une réaction leucémoide?

A
  • Infections sévères ou chroniques : rechercher aussi
    les signes de l’infection
  • Une hémolyse grave: rx de la moelle à une destruction importante de GR
  • Hémorragie massive : Perte importante de tout on veut en refaire
  • Un cancer métastatique : Cancer d’ailleur qui infiltre la MO
  • Nouveau-né : Le stress de l’accouchement – tout à fait physiologique
  • LMC : recherché translocation 9 ;22
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32
Q

Qu’est ce qu’une réaction leucoerythroblastique?

A

Ceci est caractérisé par la présence de précurseurs d’érythroblastes et de granulocytes dans le sang. Elle est due à une infiltration métastatique de la moelle ou à certains troubles bénins ou néoplasiques du sang.
Myélofibrose – Fibrose dans la moelle, ça fait qu’une genre de barrière est brisée et ça permet au GR de sortir plus facilement

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33
Q

Causes de réaction leucoerythroblastique?

A
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34
Q

Causes de monocytose?

A
  • Infection bactérienne chronique (tuberculose,
    brucellose, endocardite, typhoïde)
  • Maladies des tissus conjonctifs (lupus érythémateux
    disséminé, artérite temporale, arthrite rhumatoïde)
  • Infections protozoaires
  • Neutropénie chronique
  • Lymphome de Hodgkin, LMA…
  • ** Leucémie myelomonocytaire chronique**
    Tabagisme, inflammation
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35
Q

Causes de éosinophilie?

A
  • Prise de G-CSF, GM-CSF
  • Maladies allergiques, surtout hypersensibilité
    atopique (ex : urticaire, sensibilité alimentaire,
    rhume des foins, urticaire)
  • Parasites
  • Certaines maladies de la peau (psoriasis, herpes,eczéma)
  • Médicaments (sensibilité)
  • Maladie de Hodgkin
36
Q

Qu’est-ce qu’une réaction hypereosinophilique?

A

Parfois, aucune cause fondamentale n’est trouvée, aucun marqueur clonal n’est détecté et si le nombre d’éosinophiles est élevé (supérieur à 1,5 × 109 / L) pendant plus de 6 mois et associé à une lésion tissulaire, le syndrome hypereosinophilique est diagnostiqué.

37
Q

Causes de basophilie?

A

Causes usuelles (maladie myéloproliférative):
* LMC
* Polyglobulie vera

Cause réactives :
* Myxoedème
* Infection à variole ou varicelle
* Colite ulcéreuse

38
Q

Classifier la polycythémie 5.7

A

La polycythémie est classée selon sa physiopathologie, mais la subdivision majeure est :
* En polycythémie absolue ou érythrocytose:Dans laquelle la masse des globules rouges (volume) est élevée à plus de
125% de celle attendue pour la masse corporelle et le sexe
* La forme realtive ou la pseudopolycythémie :Dans laquelle le volume des globules rouges est normal mais le volume
plasmatique est réduit.

39
Q

Subdivision de la polycythémie absolue

A
  • Polycythémie primaire ou polycythémie vera (dans laquelle il existe une hyperactivité intrinsèque dans la moelle osseuse)
  • Polycythémie secondaire dans laquelle la moelle osseuse est entraînée par l’augmentation de l’érythropoïétine en raison de facteurs tels que le tabagisme ou l’altitude.
40
Q

Décrire la polycythémie relative

A

La polycythémie apparente, également connue sous le nom de
pseudopolycythémie, est le résultat de la contraction du volume
plasmatique
. Par définition, la masse des globules rouges est
normale.

La cause est incertaine mais elle est beaucoup plus commune que la
PV. Elle survient surtout chez les hommes jeunes ou d’âge moyen et
peut être associée à des problèmes cardiovasculaires tels que
l’hypertension ou les crises cérébrales ischémiques transitoires.
**TABAGISME INTENSIF **

Aussi : exercice, déshydratation
La thérapie diurétique, le tabagisme intensif, l’obésité et la consommation d’alcool sont des associations fréquentes.

41
Q

Décrire la polycythémie vera

A

En PV, l’augmentation du volume des globules rouges est causée par une malignité clonale d’une cellule souche de moelle osseuse.
* La maladie résulte de la mutation somatique d’une seule cellule souche hématopoïétique qui donne à sa progéniture un avantage prolifératif.
- La mutation JAK2V617F est présente dans les cellules hématopoïétiques chez environ 97% des patients et une mutation dans l’exon 12 est observée dans une partie du reste.
Bien que l’augmentation des globules rouges soit la constatation diagnostique, chez beaucoup de patients, il y a également une surproduction de granulocytes et de plaquettes. Certaines familles ont une prédisposition héréditaire à la maladie myéloproliférative, mais les mutations JAK2 ou CALR ne sont pas présentes dans la lignée germinale.

42
Q

Décrire la fonction normale de JAK2

A

1) La plupart des récepteurs de facteur de croissance hématopoïétique n’ont pas d’activité kinase intrinsèque mais s’associe à une protéine kinase telle que JAK2 dans le cytoplasme.
2) Lorsque le récepteur se lie à un facteur de croissance (par exemple, l’érythropoïétine), les domaines cytoplasmiques se rapprochent les uns des autres et les molécules JAK2 peuvent s’activer mutuellement par phosphorylation et
phosphoryler des protéines en aval, par exemple STATS.

43
Q

Décrire l’état pathologique de JAK2

A

La mutation JAK2 de V617F permet à la protéine JAK d’être activée même en l’absence de facteur de croissance lié. Ainsi les signaux sont continuellement transmis et des gènes sont constamment transcrit ce qui amène à une prolifération cellulaire anormale.

44
Q

Décrire la polycythémie secondaire

A

Les causes acquises sont dues à une augmentation du taux d’érythropoïétine qui va venir stimuler la moelle
* L’hypoxie causée par le tabagisme ou les maladies obstructives chroniques des voies aériennes est une cause courante, et la mesure de la saturation en oxygène artérielle est un test précieux. altitude
* Les causes rénales et tumorales d’une sécrétion inappropriée d’érythropoïétine sont moins fréquentes.

45
Q

5.8 Décrire la thrombocytose essentielle

A

Dans cette condition, il y a une augmentation soutenue du nombre de plaquettes due à la prolifération des mégacaryocytes et à la surproduction de plaquettes.

  • L’hématocrite est normal et le chromosome Philadelphie ou le réarrangement BCR-ABL1 sont absents.*

La moelle osseuse ne présente aucune fibrose du collagène. Un nombre de plaquettes persistant supérieur à 450 × 109 /L est la caractéristique centrale du diagnostic, mais d’autres causes d’un nombre élevé de plaquettes (en particulier une carence en fer, un trouble inflammatoire ou malin et une myélodysplasie) doivent être totalement exclues avant que le diagnostic puisse être donné.

46
Q

Quelles sont les mutations associées à la thrombocytose essentielle?

A
  • Cinquante à soixante pour cent des patients présentent la mutation JAK2 (V617F) et ces cas ont tendance à ressembler plus étroitement à la PV avec des taux d’hémoglobine et de globules blancs plus élevés que les cas JAK2 négatifs.
  • La mutation JAK2 affecte également la fonction plaquettaire conduisant à un état pro-thrombotique.
  • Les mutations dans le gène CALR sont observées chez environ 75% des patients atteints d’ET et JAK2-négatif, représentant au total environ un tiers de tous les patients.
  • Ces patients ont tendance à être plus jeunes et ont un plus grand nombre de plaquettes, mais une incidence plus faible de thrombose.
  • Les mutations au sein du gène MPL sont observées dans 4% des cas.
  • De rares cas primaires familiaux chez des enfants ont été associés à des mutations dans les gènes de la thrombopoïétine ou de son
    récepteur MPL.
47
Q

Quelles sont d’autre causes exogènes de thrombocytose?

A
  • Carence en fer (tu veux faire + de GR qui est lié avec * les plaquettes)
  • Un trouble inflammatoire ou malin
  • Une myélodysplasie
  • Hémorragie, trauma, post-opération
  • Maladie des tissus conjonctifs (arthrite rhumatoïde)
  • Post-splénectomie
48
Q

Quels sont les trois syndromes myéloprlifératifs non leucémiques 5.9

A

la polycythémie vraie, la thrombocytose essentielle et la myélofibrose primaire (accompagnée de métaplasie myéloïde).

49
Q

Décrire les syndromes myéloprlifératifs

A

Groupe de conditions découlant des cellules souches de la moelle osseuse. Ils sont caractérisés par une prolifération clonale d’une ou plusieurs des composantes hématopoïétiques dans la moelle, ainsi que dans le foie et la rate (souvent).

Les désordres myéloprolifératifs sont fortement reliés les uns aux autres et des formes transitionnelles peuvent survenir avec l’évolution d’une maladie à une autre durant le cours de la maladie.

50
Q

Quelles sont les mutations associés aux SMP

A

Ces maladies sont associées à des mutations acquises dans les gènes qui encodent les protéines tyrosines kinases JAK2 (Janus-associated kinase 2), MPL (le récepteur pour la TPO) et CALR (calréticuline).

51
Q

Revoir mutation JAK2

A

Mutations de JAK2 (JAK2V617F)
- Elles ont lieux à l’état hétérozygote ou homozygote dans la moelle osseuse et le sang de :
* La plupart des patients avec une polycythémie vraie
* 60% des patients avec une thrombocytose essentielle ou une myélofibrose primaire
* Le type de maladie qui y est associé dépend en partie du dosage de l’allèle mutant (dosage plus élevé dans
la PV que dans la thrombocytose essentielle).

  • La mutation a lieu dans une région hautement conservée du domaine pseudokinase qui régule négativement la
    signalisation de JAK2.
  • JAK2 a un rôle majeur dans le développement myéloïde normal. En effet, il transduit les signaux des
    cytokines et des facteurs de croissance (dont l’EPO et le TPO).
  • La mutation V617F permet à la protéine JAK2 de s’activer même sans sa liaison avec les facteurs de croissance ou les cytokines. Cela permet la transduction du signal de prolifération, menant à la prolifération
    cellulaire des lignées myéloïdes impliquées.
52
Q

Décrire la mutation de CALR

A
  • CARL est une protéine multifonctionnelle impliquée dans la transduction de signaux et dans la transcription.
  • Une mutation de CALR est observée chez la majorité des personnes atteinte de PV qui n’ont pas de mutation de JAK2. Elle est aussi observée chez 30% des personnes atteintes de la thrombocytose essentielle (TE) ou de la
    myélofibrose primaire.

Il peut aussi y avoir une mutation du gène MPL chez 5-10% des cas de TE et de myélofibrose primaire.

53
Q

Décrire les syndromes myélodysplasiques

A

Groupe de maladies dans lesquelles il y a un défaut des cellules hématopoïétiques associé avec des changements dysplasiques dans une ou plusieurs lignées cellulaires. Ce défaut provoque une défaillance de la moelle osseuse.

Une particularité des syndromes myélodysplasiques est que, simultanément, il y a une prolifération augmentée ainsi qu’une apoptose augmentée dans la moelle osseuse (hématopoïèse inefficace), ce qui mène au paradoxe d’une moelle osseuse hypercellulaire avec une pancytopénie dans le sang périphérique.

  • *La pathogenèse des syndromes myélodysplasiques n’est pas claire, mais il est présumé qu’elle commence suite au changement génétique de cellules hématopoïétiques progénitrices multipotentes.
  • Les anormalités chromosomiques sont fréquentes
  • Les cellules myélodysplasiques ont typiquement subi 2 ou 3 mutations ponctuelles de gènes impliqués dans les
    processus épigénétiques, dans la méthylation de l’ADN, dans la modification de la chromatine ainsi que dans l’épissage de l’ARN.*
54
Q

Différence entre SMP et SMD

A

Dans les syndromes myéloprolifératifs, il y une moelle hypercellulaire, et les cellules se rendent jusqu’à leur différenciation finale pour aller dans le sang. Les cellules produites sont aussi normales, hormis le fait qu’elles prolifèrent continuellement.

Dans les syndromes myélodysplasiques, il y a également une moelle hypercellulaire, mais les cellules produites sont anormales (dysplasiques) et ne se différencient pas jusqu’à pouvoir quitter la moelle osseuse, menant à une pancytopénie.

55
Q

Décrire la physiopatho de la LMC 5.10

A
  1. Muta tion acquise dans une CSH.
  2. Transloca tion réciproque t(9;22) → proto-oncogène c-ABL (chromosome 9) transloqué au gène BCR (chromosome 22) Chromosome de Philadelphie : gène de fusion BCR-ABL1 sur le chromosome 22.
    a. Ce gène est présent dans les cellules hématopoïé ques (myéloïdes, érythroïdes, mégacaryocytes et monocytes; moins souvent les lymphocytes B matures; rarement les lymphocytes T matures, mais pas les cellules stromales), mais pas dans les autres cellules du corps humain.
  3. BCR-ABL code pour une oncoprotéine chimérique BRC-ABL1 de taille de 210 kDa nommé p10BCR-ABL. Ce tte protéine possédant une ac tivité tyrosine kinase augmenté et cons titu tive
  4. L’ac tiva tion cons titu tive de BCR-ABL1 entraîne l’autophosphoryla tion et l’acti va tion de multi ples voies en aval qui affectent la transcripti on des gènes, l’apoptose, l’adhésion stromale, l’organisati on squele ttique et la dégrada tion des protéines inhibitrices. Ces voies de transduc tion peuvent impliquer RAS, kinases à protéine ac vée par mitogène (MAP), transducteurs de signal et acti vateurs de transcripti on (STAT), phospha dylinositol-3-kinase (PI3k), MYC et autres.
    a. Proliférati on accrue +++
    b. Apoptose ↓
    c. Adhésion cellulaire ↓ (myélémie étagée)
  5. Cett e proliféra tion leur permet de croître davantage le restes des CS normales.
    a. ↑ granulocytes (Surtout neutrophiles et myélocytes)
  6. Au fil du temps, l’hématopoïèse normale est supprimée
    a. Si non traitée, peut mener à phase accélérée ou blasti que
    b. Les cellules souches normales peuvent persister et réapparaître après un traitement efficace, par exemple
    avec des ITK.
56
Q

Décrire l’épidémiologie de LMC

A

● Représente 15% des leucémies
● Peut survenir autant chez les hommes que chez les femmes (ra o homme : femme de 1,4 :1).
o Elle peut survenir à n’importe quel âge, mais augmente après 40-50 ans (âge médian = 55-65 ans)

● Survie
o À 10 ans sans traitement = 30%
o À 10 ans avec inhibiteur de tyrosine kinase) = 85%
o Médiane = 3-7 ans (avec INF-alpha et hydroxyurée bisulfan)

57
Q

Quelle sont les trois phases de la LMC?

A
58
Q

Décrire la phase chronique de la LMC et la présentation commune

A

● Majorité des pati ents sont diagnostiqué à ce stade (95%)
● Évolu tion lente de la LMC, qui peut durer des mois voire plusieurs années. La différenciation et la maturati on des lignées hématopoïé ques sont conservées.
● Peu ou pas de symptômes

● Présenta tion commune :
o ↓ perte de poids involontaire, les sueurs nocturnes, la fa tigue et la splénomégalie (qui peuvent provoquer une sati été précoce et une anorexie)
o Anomalies hématologiques :
▪ Leucocytose (surtout neutrophiles, bands, myélocytes)
▪ Thrombocytose .

59
Q

Décrire la phase accélérée de la LMC (pathophysio et manifestations cliniques)

A

Pathophysiologie :
o Caractérisée par une dérégulati on de la différenci ati on ou par résistance
médicamenteuse
o Contrairement à la LMC, perte de contrôle de la prolifértia on hématopoïé que
remplacée par une proliférati on blasti que.

o En plus du chromosome de philadephie, il y a aussi accumula tion de d’autres
anomalies cytogéné ques (évoluti on clonale)

Manifestati ons cliniques
o 10-19 % Blastes
o Progression de la maladie mème
▪ ↑ des symptômes cliniques :
▪ Anémie (asthénie, dyspnée, tachycardie, fa gue)
▪ Thrombocytopénie (Plt<100)
▪ ↑ Basophiles (>20%)
▪ ↑ Blastes dans sang et moelle
▪ Splénomégalie
▪ Myélofibrose

Voir CM

60
Q

Décrire la phase blastique de la LMC

A

Transforma tion en Leucémie aiguë (70% LMA ou mixtes; 30% LLA) qui peut survenir rapidement après des jours ou des semaines.
● **Augmenta tion rapide de blastes **et échec de la moelle osseuse causé par la proliférati on non contrôlé de précurseurs myéloïdes sans différenci ati on ou maturati on
● Morphologiquement = non dis tinguable de la leucémie aiguë
o Dans 70%, les blastes seront de lignée myéloblasti que
o Dans 30% des cas, lignée sera lymphoblasti que

  • >20% Blastes dans le sang ou la moelle

Caractérisé par une neutropénie => favorise les infec ons

61
Q

Quelles sont les manifestations cliniques de la LMC

A
  1. Symptômes reliés à l’hypermétabolisme:
    - Perte de poids, Asthénie, Anorexie, Sueurs nocturnes
  2. Splénomégalie :
    - Presque toujours présente et peut être massive.
    - Peut être associé à un inconfort, une douleur ainsi que des protéines considérables de digestion
  3. Symptômes d’anémie :
    - Pâleur, Dyspnée, Tachycardie
  4. Symptômes de thrombopathie :
    - Ecchymoses
    - Épistaxis
    - Ménorragie ou hémorragie à d’autres sites
  5. Symptômes de la catalyse de purine excessive :
    - Goutte
    - Insuffisance rénale
  6. Symptômes rares :
    - Dérangements dans la vision
    - Priapisme (Érection prolongée)
  7. Hyperviscosité : manifestation thrombotique
    - Polyglobulie (la leucémie peut toucher toutes les ligées, donc une augm. De GR, peut donc mimer d’autre néoplasie myéloproliférative) thombocytose
62
Q

Quelles sont les résultats de labo de la LMC?

A

Jusqu’à 50% des cas sont diagnostiqués par une formule et un décompte sanguin de routine (car asymptomatique).
* Leucocytose pouvant excéder 200 x109/L
- Il y a la gamme complète des cellules myéloïdes
dans le sang périphérique Ø ↑ des neutrophiles Ø ↑ des basophiles
- Présence de myélocytes (↑), de cellules blastes et de promyélocytes.
* Anémie normochrome normocytaire
- VGM normal, Hb diminué
* Le nombre de plaquettes peut être augmenté (le plus souvent), normal ou diminué
* Évaluation de la moelle osseuse : - Hypercellulaire
- Prédominance granulopoïétique
* Visualisation du chromosome de Philadelphie par
analyse caryotypiques (98% des cas) ® LMC Ph
positive
* Présence du gène de fusion BCR-ABL1 par une analyse
par RT-PCR ou FISH.
* ↑ de l’acide urique dans le sérum

63
Q

Décrire brièvement le Tx pour la LMC et son mécanisme

A

Inhibiteurs de la tyrosine kinase touchant ABL
- Thérapie de première ligne : Imatinib (Gleevec), Nilotinib ou Dasatinib
- Mécanisme d’action de l’Imatinib :
Bloque l’activité de la tyrosine kinase en interférant (par
compétition) avec la liaison d’ATP en se liant au même site.

64
Q

Autre Tx pour LMC? 5.11

A

Transplantation de cellules souches (CS) : Traitement potentiellement curatif, mais, en raison des risques reliés à la procédure, le traitement est réservé pour les cas d’échec du traitement par les inhibiteurs de la tyrosine kinase et pour les patients en phase accélérée/aigue. Les résultats sont meilleurs lorsque le traitement est performé en phase chronique. La survie après 5 ans est entre 50 et 70%, Par contre, seulement 25% des patients ont un donneur
apparenté compatible.

65
Q

Décrire la myélofibrose

A

La myélofibrose est une fibrose réactive généralisée de la moelle osseuse qui progresse en association avec le développement de l’hématopoïèse dans la rate et le foie (Métaplasie myéloïde).
La fibrose de la moelle osseuse est secondaire à l’hyperplasie de mégacaryocytes anormaux. Les mégacaryocytes ainsi que les plaquettes produites sécrètent des facteurs de croissance et d’autres cytokines qui stimulent les fibroblastes à proliférer, ce qui mène à la fibrose

66
Q

Quelle mutation cause la myélofibrose?

A

Cela est due à une mutation du gène JAK2 dans 55% des cas, du gène CALR à 25% des cas et du gène MPL dans 10% des cas.

67
Q

Sx et signes de la myélofibrose

A
  • anémie,
  • une splénomégalie massive
  • des symptômes reliés à l’hypermétabolisme (perte de poids, anorexie, fièvre et sueurs nocturnes)
  • problèmes de saignements/Thrombocytopénie (à cause de la rate)
  • une douleur osseuse ou goute
  • Pancytopénie
68
Q

Définition de leucémie

A

C’est un groupe de désordres caractérisés par une accumulation de globules blancs malins dans la moelle osseuse et le sang, ce qui entraine la défaillance de la moelle osseuse et l’infiltration des organes.

Les leucémies aigues sont des maladies usuellement agressives dans lesquelles la transformation maligne a lieu dans les cellules souches hématopoïétiques ou dans les progéniteurs précoce

69
Q

Quelle sont les 4 types de leucémie?

A
  1. Leucémie myéloïde aigue (LMA)
  2. Leucémie myéloïde chronique (LMC)
  3. Leucémie lymphoblastique aigue (LLA)
  4. Leucémie lymphoblastique chronique (LLC)
70
Q

Quels sont les dommages génétiques généraux impliqués dans les leucémies?

A
  • Augmentation du taux de prolifération cellulaire
  • Diminution de l’apoptose
  • Bloc de la différenciation cellulaire (maturation)
71
Q

Critère de diagnostic général de leucémie?

A

Diagnostic : + de 20% de blastes, sauf si une anomalie génétique spécifique est trouvée

72
Q

Quelles sont les causes virales qui causes aux leucémies?

A

HIV, HCV, EBV, HTLV1

73
Q

Quelles sont les causes chimiques qui prédisposent aux leucémies aigues?

A

L’exposition chronique à des solvants industriels ou à des produits chimiques comme le benzène peut (rarement) causer une leucémie myéloïde aigue et SLP

74
Q

Quelles sont les causes génétiques qui prédisposent aux leucémies aigues?

A

Le syndrome de Down augmente l’incidence de leucémie aigüe. Le Syndrome de Bloom, l’anémie de Fanconi, L’ataxie-télangiectasie, la neurofibromatose, le syndrome de Klinefelter et le syndrome de Wiskott-Aldrich seraient d’autres causes de leucémie

75
Q

Quelles sont les pathologies hématologiques qui prédisposent aux SMP ou SMD?

A

Syndromes myéloprolifératifs :
* 5% des Polycythémies vraies –> LMA
* Moins de 5% des Thrombocytoses essentielles –> LMA
* 10 à 20% des Myélofibroses primaires –> LMA

Syndrome myélodysplasique : Tendance à progresser vers la LMA, mais souvent la mort arrive avant.

76
Q

Quels médicaments prédisposent aux leucémies?

A

Les agents alkylants, comme le chlorambucil ou le melphalan, prédisposent au développement de LMA, surtout si les médicaments sont combines à la radiothérapie.
(Tx antérieurs de chimiothérapie)

77
Q

Quelle type de leucémie aigue est plus commune chez les enfants?

A

La leucémie lymphoblastique aigue est la malignité la plus retrouvée chez les enfants. L’incidence est la plus forte de 3 à 7 ans, avec 75% des cas avant l’âge de 6 ans. Il y a une augmentation secondaire de l’incidence après 40 ans.
* 85% des cas sont de la lignée de cellules B (B-ALL) et ont une incidence égale selon le sexe.
* 15% des cas sont de la lignée des cellules T (T-ALL), pour laquelle il y a une légère prédominance masculine.

78
Q

Quelle type de leucémie aigue est la plus commune chez les adultes?

A

La leucémie myéloïde aigue est la forme la plus commune de leucémies aigues chez les adultes et devient de plus en plus commune avec l’âge (âge médian de 65 ans). La LMA ne forme qu’une fraction mineure (10-15%) des leucémies dans l’enfance.

79
Q

Décrire la cytopénie dans les leucémies aigues

A

L’accumulation de cellules malignes dans la moelle osseuse entraine une insuffisance médullaire, caractérisée par :
* Neutropénie : Infections
- LMA : Infections fréquentes
- LLA : Fièvre, malaise, infections de la bouche, la peau, les voies respiratoires, périanal ou autre

  • Anémie : Pâleur, léthargie, dyspnée
  • Thrombocytopénie : Saignements
  • LMA: Manifestations spécifiques à la leucémie promyélocytaire: Tendance aux saignements dues à la thrombocytopénie et à la CIVD.
  • LLA : diathèse hémorragique (ecchymoses spontanées, purpura, gingivorragie, ménorragie)
80
Q

Quelles sont les manifestations spécifiques à la leucémie myélomonocytaire et monocytaire?

A
  • Hypertrophie des gencives
  • Maladies du SNC.
  • Atteinte cutanée
81
Q

Quelles sont les manifestations générales des LLA?

A
  • Douleur osseuse
  • Lymphadénopathie
  • Hépatomégalie et Splénomégalie modérée
  • Fièvre
  • Syndrome méningé (Céphalées, nausée, vomissement, vision floue et diplopie)
  • Possibilité d’œdème papillaire et d’hémorragies dans l’œil
82
Q

2.15??

A
83
Q

Décrire le syndrome lyse tumorale

A

La chimiothérapie peut déclencher une augmentation accrue d’acide urique, de potassium et de phosphate et causer une hypocalcémie à cause de la lyse rapide des cellules.
On voit ce syndrome surtout avec les cellules se divisant rapidement comme les lymphomes lymphoblastiques ou la leucémie aigüe.
Ce syndrome cause une insuffisance rénale aigue

84
Q

Comment prévient-on le syndrome de lyse tumorale?

A
  • Allopurinol (Inhibiteur de la xanthine oxydase. Réduit la production d’acide urique.)
  • Fluides intraveineux
  • Remplacements en électrolytes
85
Q

Décrire la fonction du gène RARA normal

A

induit la différentiation des cellules hématopoïétiques en réponse à des agonistes comme l’acide rétinoïque et la vitamine D en permettant la transcription de différents gènes cibles. La transcription est initiée par le recrutement d’activateurs.

86
Q

Décrire la conséquence de la fusion entre PML (chromosome 15) et RARα (chromosome 17) LEUCÉMIE PROMYÉLOCYTAIRE

A
  • Le gène PML/RARα se lie préférentiellement aux répresseurs de la transcription et empêche la différentiation cellulaire.
  • **Bloc de maturation* (commun à toutes les leucémie aiguës)
87
Q

Quel est le mécanisme de l’acide trans-réinoïque (ATRA)?

A

Tx pour LEUCÉMIE PROMYÉLOCYTAIRE
Induit la différenciation en enlevant la répression transcriptionnelle induite par la protéine de fusion PML-RARA (Pour leucémie promyélocytaire)
L’ATRA à dose pharmacologique favorise la dissociation des répresseurs de RARα et la transcription peut avoir lieu, levant le bloc de différentiation.