Alternative - Cours 7 Flashcards
Quelles sont les limites du diagnostic catégoriel ?
Un TP n’est pas qualitativement différent de la personnalité normale
- le niveau de handicap varie aussi de façon continue
- À partir de 5 critères = TPB = 4 critère = pas malade.
- Seuil arbitraire
Les catégories sont limitées :
- elle sont arbitraites (valides ? ) - nos définitions ne décrive pas vraiment l’univers borderline dans la vraie vie)
- Elles ne sont pas exhaustives (trop de non spécifié) Propose des formes idéales (prototypes) - fantasmes arbitraire (trop de non-spécifique 60%)
- Elles ne sont pas homogènes
- on ne s’intéresse pas aux mécanismes sous-adjacents et à l’éthiologie
Elles se recoupent trop (comorbidité)
Solution : un modèle dimensionnel ?
Modèle à facteurs vs concordance à un prototype
Qu’est-ce que le NEO-PI-R ?
Questionnaire basé sur l’approche des BIG FIVE - on dit que la personnalité pathologique est une extension de la personnalité normale.
Le participant répond à 240 questions sur une échelle
en 5 points: de fortement en désaccord à fortement
d’accord. Forment 5 domaines (NEOAC), 30 facettes
Comment fait-on le diagnostic des TP avec le NEO ?
Processus en 4 étapes :
- Donner une description de la personne en fonction des 5 domaines et 30 facettes
- Identifier les problèmes, difficultés et handicaps qui sont associés à chaque trait
- Évaluer jusqu’à quel point ces difficultés sont significatives cliniquement (seuil de la pathologie = arbitraire)
- Évaluer si la constellation des traits correspond à un profil reflétant un TP
Aux étapes 1 et 2, on différencie les traits de personnalité des problèmes qu’ils entrainent (Névrotisme - anxiété)
- les deux première étapes sont utiles pour planifier un traitement, quelque soit le diagnostic
—> Elles ne nécessitent pas la prise d’une décision arbitraire quant à la présence ou non d’un trait pathologique (on n’a pas besoin de savoir si c’est une maladie pour savoir ce qu’on fait avec cette personne)
Méthode 1 : facettes spécifiques à un TP
Étape 3 : si un clinicien a besoin d’une fausse catégorie de diagnostic de TP, il passe à l’étape 3.
- peut-être un score T > 70 ou < 30 (comme le retard
mental, défini par un QI < 70);
- ces seuils varieraient en fonction des domaines – le névrosisme étant plus facilement associé à la psychopathologie
- Un trait serait considéré comme pathologique que s’il est associé à une perturbation du fonctionnement (ex. un score à l’axe 5 < 60)
Méthode 2 : Profils entiers
Étapes 4 : L’étape 4 consiste dans la comparaison des scores d’un individu à un profil prototypique d’un TP.
- il peut être utile de considérer des constellations de traits qui reflètent une entité diagnostique au lieu de donner tous les scores de l’individu = on résume le profil par une étiquette diagnostique (ex : TPB)
Quels sont les critiques de l’évaluation par Profils prototypiques ?
Corrélation entre les scores de patients ayant un TP et le profil typique = faible à moyen
- il faut s’y attendre car les prototypes sont rares
Le profil de traits est autre chose que la série de symptomes du DSm
- le questionnaire évalue la personnalité, non les symptomes
- les catégories diagnostiques sont arbitraires (même critique de approche catégorielle)
Quelles sont les critiques de l’évaluation par traits ?
Les 5 facteurs (BIG5) sont tirés d’une compréhension profane de la personnalité
- le langage de tous les jours n’est pas suffisamment différencié pour aborder la complexité de la psychopathologie
- Ce niveau de contenu ne permet pas d’aborder ce qu’un clinicien entraîné peut connaître de la psychopathologie
Les énoncés n’abordent pas les processus psychologiques
Ex: être modérément hostile: la personne vit-elle un niveau modéré d’hostilité ou est-elle très hostile mais a du mal à reconnaître ou à exprimer son hostilité à cause d’un conflit (est-ce qu’elle a des techniques qui fonctionne pour réguler)
La formule autorévélée minimise également la possibilité d’évaluer des processus et contenus implicites (inconscientes)
- certains processus implicites de la personnalité font qu’une personne ne peut s’observer objectivement (ex: un manque d’estime de soi compensé par un soi grandiose)
- une personne narcissique répondrait qu’il n’y a pas de problèmes et qu’il est meilleur que les autres et tout le monde se sente comme ca.
Qu’est-ce que la classification HiTOP ?
Hierarchical Taxonomy Of Psychopathology
C’est un Consortium de chercheurs qui cherchent à construire une classification basée sur des données qualitatives.
C’est une approche dimensionnelle, avec plusieurs niveaux d’observation : du plus spécifique (symptômes) au plus général (spectres - ou facteurs)
- fondé sur une approche de la recherche utilisant des analyses factorielles (symptomes + traits de personnalité)
Quel est le lien entre le HiTOP et le modèle classique de psychopathologie ?
L’aspect des facteurs intériorisés vs extériorisés du modèle classique de psychopathologie est reprise par les chercheurs HiTOP
Qu’est-ce que le facteur P ?
Niveau général de psychopathologie
- Serait un facteur situé à un niveau supérieur aux spectra
ou facteurs (rendrait compte d’éléments communs à la plupart des troubles mentaux
Noyau partagé (psyhopathologie) :
Mélange de névrotisme, dérégulation émotionnelle, déficits intellectuels, troubles de la pensée (épreuve de la réalité) …
Qu’est-ce que le facteur g ?
Facteur général dégagé lorsque l’on ne considère que les TP (pathologie de la personnalité)
Les critères du TPB constituent la base de ce facteur
- et aucun critère du TPB ne présente de contribution spécifique (tous absorbé dans le facteur général)
Quel est le lien entre le facteur g et le TPB ?
Le TPB n’aurait pas d’identité propre apart d’être un indicateur général du trouble de personnalité
Ceci a amené les auteurs à affirmer que les critères du TPB :
- représentent les critères généraux des TP
- Constituent les éléments d’un facteur p chez les TP
- Reflètent l’Organisation de Personnalité Borderline (à la Kernberg)
Quelles sont les avantages de l’approche évaluant la concordance à un prototype ?
- Cette approche remet en question les modèles
catégoriels (DSM) et dimensionnels (Big-5) - Elle met l’accent sur les processus cognitifs (de catégorisation) des cliniciens
- Elle avance que les individus tendent à « satisfire » (mélange de satisfaire et suffire ) quand vient le temps de
poser un jugement clinique - Les cliniciens procèdent naturellement au
diagnostic par une comparaison de leur client au prototype d’un trouble mental = Cette description prototypique est présentée dans un paragraphe plutôt que dans une liste
— > elle est plus riche psychologiquement et plus détaillée que les ensembles de critères du DSM, ce qui permet au diagnosticien de former une représentation psychologiquement cohérente du syndrome dans laquelle les comportements et expériences internes sont liées de façon signifiante - Pour effectuer un diagnostic, le clinicien score la
similarité générale ou concordance entre un patient et le
prototype à l’aide d’une échelle à 5 points, considérant le
prototype comme un tout plutôt qu’en comptant les
critères.
L’évaluation se fait sur 5 points
5: Très bonne concordance (le patient est un exemple de ce trouble; cas prototypique)
4: Bonne concordance (le patient présente ce trouble; le diagnostic s’applique)
3: Concordance modérée (le patient présente des caractéristiques significatives de ce trouble)
2: Concordance faible (le patient présente des caractéristiques mineures de ce trouble)
1: Pas de concordance (la description ne
s’applique pas à ce patient)
- le clinicien se prononce sur tous les prototypes des TP
- un prototype de santé est ajouté
- ajoute une analyse fonctionnelle
À quel critère correspond le seuil du diagnostic dans l’évaluation de la concordance ?
.
4 et 5
À quel critère correspond le traits de personnalité dans l’évaluation de la concordance ?
Critère 3 - concordance modérée
Est-ce que l’évaluation de la concordance à un prototype est une évaluation catégorielle ou dimensionnelle des TP ?
Catégorielle et dimensionnelle
C’est le deux, car :
- Si observe toutes les dimensions : le clinicien peut décidé de ne pas avoir de diagnostique et plutôt décider dans faire une dimension (une échelle de 1 à 5)
- Si prend juste les personnes scorant 4-5 : Le clinicien peut être catégoriel et mettre le client dans un cas diagnostic ou pas.
Qu’est-ce que le modèle alternatif des TP ?
Proposition pour le DSM-5 pour le rendre dimensionnel, mais finalement a été rejeté et est placé dans la section III.
Nouveau modèle des TP à l’étude
- Premières versions du travail du Work Group soumises à commentaires sur le site web de l’APA en 2010, ‘11, ’12
Fin de consultation 15 juin 2012
§ Retrouve 3 versions (2010-2011-2012)
§ Dans les 3 versions = changements dramatiques