95 : Polyradiculonévrite inflammatoire aiguë (Guilain-Barré) Flashcards
Évènement précédant la maladie dans ≥ 50% des cas
Épisode infectieux respiratoire ou digestif :
- CMV, EBV = formes démyélinisantes
- diarrhées à Campylobacter = forme axonales
2 types de syndromes de Guillain-Barré Et pour chacun : - Analyse ENMG - Risque de complication - Episode infectieux précédent ?
1/ Sd de Guillain-Barré typique :
- Démyélinisant (ralentissent des conductions) sensitivomoteur
- Risque d’intubation
- Secondaire aux infections à CMV, EBV
2/ Neuropathie Motrices Axonales Aiguës (AMAN)
- Motrices pures, axonales
- Sans risque d’intubation
- Secondaire aux diarrhées à Campylobacter jejuni
3 phases typiques de Guillain-Barré
1/ Phase d’extension < 4 semaine
=> Déficit sensitif (paresthésies, picotements) et moteur proximal à évolution ascendante (membres inf, puis sup, puis nerfs crâniens)
=> Myalgies et radiculalgies des MI
2/ Phase de plateau de plusieurs semaines
=> Déficit moteurs, des nerfs craniens, et végétatifs
3/ Phase de récupération
=> Récupération des déficits dans l’ordre inverse d’apparition
Impact de la durée d’installation des symptômes sur le pronostic
Plus la durée d’installation des symptômes est courte, plus le pronostic est mauvais.
Etat des patients pendant la phase de plateau
1/3 peuvent marcher
1/3 sont confinés au lit
1/3 nécessitent une assistance respiratoire
Indication de surveillance en réanimation
Aggravation ou atteinte de la musculature bulbaire
Séquelles et décès dans le Guillain-Barré
15% de séquelles à type de déficit moteur et d’ataxie
5% de décès
Au bout de combien de temps considèrent-on des séquelles de Guillain-Barré comme définitives ?
=> 12 à 18 mois sans amélioration
Aspect ENMG de
1/ Sd de Guillain-Barré démyélinisant
2/ AMAN
1/ Sd de Guillain-Barré démyélinisant :
- Ralentissment des vitesses de conduction (augmentation de la latence distale motrice), blocs de conduction)
- Anomalies neurogènes à la détection
2/ AMAN - Baisse des amplitudes des potentiels moteurs aux 4 membres - Anomalies neurogènes à la détection => PAS DE DEFICIT SENSITIF => PAS DE DEMYELINISATION
Examen du LCS compatible avec la polyradiculonévrite
Dissociation albumino-cytologique
= Hyperprotéinorachie > 1 g/L sans hyperleucocytose < 10/mm3
=> Retardée de 3 à 10 jours
Que doit faire évoquer une pléiocytose > 50 cellules /mm3 à la PL ?
=> UN DD : méningoradiculite infectieuse
Immunologie de l’AMAN
Ac anti-GM1 / anti-GD1a
Biologie d’une polyradiculonévrite
- NFS (leucopénie)
- Bilan hépatique (augmentation des transas)
- Sérologies CMV, EBV, VIH
- Sérologie Campylobacter Jejuni
- Immunologie : Ac anti-GM1 / anti-GD1a
Traitement spécifique du Guillain-Barré et amélioration sous ttt
- Immunoglobulines polyvalentes
- Echanges plasmatiques
=> Réduction de la durée de ventilation assistée, et rapidité de reprise de la marche et réduction de la durée d’hospit (pas d’effet sur le % de séquelles)
=> PAS DE CORTICOIDES (inutiles)
Traitement associé à ne pas oublier
=> Héparinothérapie par HBPM