8 : Sommeil, cognition et émotions Flashcards
Un sommeil de qualité et de durée adéquate contribue à une meilleure _________ , une meilleure _________ _________ et à un meilleur _________ _________ .
À l’inverse, le manque de sommeil ou un sommeil perturbé engendre des problèmes de _________ et _________ et des difficultés de _________ sur le plan _________ ( _________ , _________ , _________ ).
Un sommeil de qualité et de durée adéquate contribue à une meilleure vigilance, une meilleure performance cognitive et à un meilleur bien-être psychologique.
À l’inverse, le manque de sommeil ou un sommeil perturbé engendre des problèmes de somnolence et d’humeur et des difficultés de fonctionnement sur le plan cognitif (attention, concentration, mémoire).
Impact du manque de sommeil sur la vigilance et sur les fonctions cognitives
Une des premières conséquences du manque de sommeil est la baisse de _________ .
Les études de restriction du sommeil (5 heures de sommeil par nuit pendant une semaine) ou de privation totale de sommeil pour une nuit démontrent que le manque de sommeil entraîne une baisse de _________ et une augmentation de la _________ .
On observe également une baisse _________ et une augmentation du _________ suite au manque de sommeil.
Une des premières conséquences du manque de sommeil est la baisse de vigilance.
Les études de restriction du sommeil (5 heures de sommeil par nuit pendant une semaine) ou de privation totale de sommeil pour une nuit démontrent que le manque de sommeil entraîne une baisse de vigilance et une augmentation de la somnolence.
On observe également une baisse d’attention et une augmentation du temps de réaction suite au manque de sommeil.
Impact du manque de sommeil sur la somnolence diurne
La prochaine diapositive illustre l’impact d’une restriction ou privation complète de sommeil sur la somnolence pendant la journée suivante.
Dans cette étude, on a comparé cinq groupes qui ont dormi entre 0 et 9 heures la nuit précédent le test.
Pendant le test diurne, les participants ont l’occasion de faire une sieste de 20 minutes à toutes les deux heures entre 9h30 et 19h30 le jour suivant.
La rapidité du délai d’endormissement lors de ces siestes nous informe sur le degré de somnolence d’une personne; plus le délai d’endormissement est _________ et plus la _________ est intense.
La rapidité du délai d’endormissement lors de ces siestes nous informe sur le degré de somnolence d’une personne; plus le délai d’endormissement est rapide et plus la somnolence est intense.
Impact du manque de sommeil sur la somnolence diurne 2
On remarque que les sujets ayant dormi 9 heures pendant la nuit (ligne bleu) prennent en moyenne entre _________ pour trouver le sommeil pendant les siestes diurnes.
Les sujets ayant dormi seulement 4 heures pendant la nuit (ligne verte) s’endorment en _________ à chaque test diurne, ce qui indique une somnolence très intense et même pathologique.
Les sujets qui ont été privé complètement de sommeil la nuit précédent le test diurne (ligne rouge) s’endorment _________ dès qu’on leur offre l’opportunité de faire une sieste le jour suivant.
Ces données indiquent clairement que la première et principale conséquence du manque de sommeil est une _________ le jour suivant, entraînant ainsi de nombreuses autres conséquences.
On remarque que les sujets ayant dormi 9 heures pendant la nuit (ligne bleu) prennent en moyenne entre 15 et 20 min pour trouver le sommeil pendant les siestes diurnes.
Les sujets ayant dormi seulement 4 heures pendant la nuit (ligne verte) s’endorment en moins de 5 minutes à chaque test diurne, ce qui indique une somnolence très intense et même pathologique.
Les sujets qui ont été privé complètement de sommeil la nuit précédent le test diurne (ligne rouge) s’endorment presque instantanément dès qu’on leur offre l’opportunité de faire une sieste le jour suivant.
Ces données indiquent clairement que la première et principale conséquence du manque de sommeil est une somnolence excessive le jour suivant, entraînant ainsi de nombreuses autres conséquences.
Impact de la durée d’éveil sur la performance à une tâche cognitive
La performance à une tâche cognitive (p. ex., vitesse de réaction suite à la présentation de la lettre C précédé du chiffre 2) est fonction de la durée d’éveil.
Ainsi, dans la diapositive suivante, la performance d’un sujet est optimale jusqu’à concurrence d’environ _________ d’éveil consécutif; par la suite, la performance diminue rapidement.
À partir du moment où une personne est éveillée pour plus de _________ consécutives, sa performance est comparable à celle d’une personne ayant un taux d’alcool dans le sang de _________ .
La performance à une tâche cognitive (p. ex., vitesse de réaction suite à la présentation de la lettre C précédé du chiffre 2) est fonction de la durée d’éveil.
Ainsi, dans la diapositive suivante, la performance d’un sujet est optimale jusqu’à concurrence d’environ 15 heures d’éveil consécutif; par la suite, la performance diminue rapidement.
À partir du moment où une personne est éveillée pour plus de 21 heures consécutives, sa performance est comparable à celle d’une personne ayant un taux d’alcool dans le sang de 0.08.
Mécanismes expliquant l’impact du manque de sommeil sur la performance
La restriction/privation de sommeil a un impact direct sur la performance diurne via une _________ accrue. Plusieurs autres facteurs contribuent également à la diminution de performance.
Augmentation du temps de _________
Baisse _________ (lapses)
Omission (absence) de _________
Baisse de _________
Comme la vigilance et la capacité d’attention soutenue sont déjà diminuées pendant la nuit, l’impact du manque de sommeil est beaucoup plus important sur la performance _________ que sur la performance _________ .
La restriction/privation de sommeil a un impact direct sur la performance diurne via une somnolence accrue. Plusieurs autres facteurs contribuent également à la diminution de performance.
Augmentation du temps de réaction
Baisse d’attention (lapses)
Omission (absence) de réponse
Baisse de motivation
Comme la vigilance et la capacité d’attention soutenue sont déjà diminuées pendant la nuit, l’impact du manque de sommeil est beaucoup plus important sur la performance nocturne que sur la performance diurne.
Conséquences du manque de sommeil pour la sécurité publique
Le manque de sommeil a donc des conséquences directes pour la sécurité publique.
Par exemple, les risques d’erreurs en milieu hospitalier sont plus élevés parmi le personnel (médecin, infirmière) qui est de garde pendant _________ heures ou qui doit travailler sur deux quarts consécutifs.
Les risques d’accidents sur la route augmentent aussi en fonction de la durée _________ précédent, de la durée de _________ et du moment _________ .
Ces risques sont accrus significativement la _________ , même si la circulation est moins dense, en raison d’une baisse marquée de _________ et des _________ la nuit.
Le manque de sommeil a donc des conséquences directes pour la sécurité publique.
Par exemple, les risques d’erreurs en milieu hospitalier sont plus élevés parmi le personnel (médecin, infirmière) qui est de garde pendant 24-36 heures ou qui doit travailler sur deux quarts consécutifs.
Les risques d’accidents sur la route augmentent aussi en fonction de la durée d’éveil précédent, de la durée de conduite et du moment de la journée/nuit.
Ces risques sont accrus significativement la nuit, même si la circulation est moins dense, en raison d’une baisse marquée de vigilance et des rythmes circadiens la nuit.
Sommeil et régulation des émotions/humeur
Le sommeil joue un rôle important dans la régulation des émotions et de l’humeur.
Suite à une restriction du sommeil sur quelques nuits ou une privation complète de sommeil pour une nuit, l’humeur devient plus _________ , plus _________ ; on observe également une baisse de tolérance à la _________ .
L’insomnie affecte également l’humeur et produit de _________ et de la _________ . L’insomnie chronique augmente également les risques de _________ , même chez une personne sans antécédent de _________ .
Le sommeil joue un rôle important dans la régulation des émotions et de l’humeur.
Suite à une restriction du sommeil sur quelques nuits ou une privation complète de sommeil pour une nuit, l’humeur devient plus volatile, plus changeante; on observe également une baisse de tolérance à la frustration.
L’insomnie affecte également l’humeur et produit de l’irritabilité et de la dysphorie. L’insomnie chronique augmente également les risques de dépression, même chez une personne sans antécédent de dépression.
Sommeil et régulation des émotions/humeur 2
Dans une étude où les sujets sont restreints à 4-5 heures de sommeil par nuit pendant une semaine (Dinges et al., 1997), on observe une détérioration progressive de _________ au cours de la semaine.
Une autre étude menée avec des résidents en médecine qui effectuent des périodes de gardeprolongées (36 heures sans dormir), le manque de sommeil est associé à une amplification des _________ associées à différents incidents de la journée et à une atténuation («blunting») des _________ associées à des activités jugées normalement agréables.
Dans une étude où les sujets sont restreints à 4-5 heures de sommeil par nuit pendant une semaine (Dinges et al., 1997), on observe une détérioration progressive de l’humeur au cours de la semaine.
Une autre étude menée avec des résidents en médecine qui effectuent des périodes de gardeprolongées (36 heures sans dormir), le manque de sommeil est associé à une amplification des émotions négatives associées à différents incidents de la journée et à une atténuation («blunting») des émotions positives associées à des activités jugées normalement agréables.
Sommeil, activité cérébrale et régulation Sommeil, activité cérébrale et régulation des émotions
L’utilisation de techniques d’imagerie magnétique du cerveau a permis de démontrer que l’exposition à des stimuli de nature émotive (voir une personne en danger de mort) active certaines régions du cerveau associées à la régulation des émotions (système limbique, hippocampe). Plus la valence émotive des stimuli est élevée, plus ces régions sont activées.
Les sujets soumis à une privation de sommeil avant une telle exposition montre une augmentation de _________ de la réactivité du système limbique relativement au groupe sans privation de sommeil, suggérant un rôle probable pour le manque de sommeil dans certains troubles de l’humeur.
L’utilisation de techniques d’imagerie magnétique du cerveau a permis de démontrer que l’exposition à des stimuli de nature émotive (voir une personne en danger de mort) active certaines régions du cerveau associées à la régulation des émotions (système limbique, hippocampe). Plus la valence émotive des stimuli est élevée, plus ces régions sont activées.
Les sujets soumis à une privation de sommeil avant une telle exposition montre une augmentation de 60% de la réactivité du système limbique relativement au groupe sans privation de sommeil, suggérant un rôle probable pour le manque de sommeil dans certains troubles de l’humeur.
Sommeil, activité cérébrale et régulation des émotions 2
Une autre équipe de chercheurs (Gujar et al. 2010) a étudié la réactivité à des stimuli suscitant différentes émotions (peur, colère, tristesse, bonheur) sur une période de 6 heures pendant la journée. La réactivité et l’intensité des émotions négatives perçues (peur, colère) face à des stimuli menaçants (situation de danger ou d’agression) _________ à mesure que la période d’éveil était _________ . Une sieste de 90 minutes au cours de l’expérimentation avait pour effet d’atténuer les réponses _________ ( _________ et _________ ) suite à l’exposition aux mêmes stimuli aversifs, tout en augmentant la sensibilité pour les stimuli _________ ( _________ ).
Ces résultats suggèrent que le manque de sommeil pourrait prédisposer à un encodage préférentiel pour du matériel à connotation émotionnelle _________ alors que le sommeil facilite l’encodage de matériels _________ ou _________ .
Une autre équipe de chercheurs (Gujar et al. 2010) a étudié la réactivité à des stimuli suscitant différentes émotions (peur, colère, tristesse, bonheur) sur une période de 6 heures pendant la journée. La réactivité et l’intensité des émotions négatives perçues (peur, colère) face à des stimuli menaçants (situation de danger ou d’agression) augmentait à mesure que la période d’éveil était prolongée. Une sieste de 90 minutes au cours de l’expérimentation avait pour effet d’atténuer les réponses négatives (colère et peur) suite à l’exposition aux mêmes stimuli aversifs, tout en augmentant la sensibilité pour les stimuli positifs (expression faciale de bonheur).
Ces résultats suggèrent que le manque de sommeil pourrait prédisposer à un encodage préférentiel pour du matériel à connotation émotionnelle négative alors que le sommeil facilite l’encodage de matériels positifs ou neutres.
L’impact du manque de sommeil sur la mémoire et la régulation des émotions 1
Des chercheurs de Berkeley et Harvard ont mené une étude évaluant les capacités mnésiques suite à une privation de sommeil de 36 heures relativement à une période de sommeil normale. Les sujets étaient soumis à une session intensive de mémorisation de trois séries de mots ayant une valence émotive positive, négative ou neutre. Suite à une période de récupération de deux nuits de sommeil, on évaluait la capacité de rappel des sujets.
Le groupe de sujets qui avait été privé de sommeil pendant 36 heures (Sleep Deprived) avait une capacité d’encodage (rappel) de _________% inférieure relativement au groupe contrôle qui avait dormi normalement, et ce, pour l’ensemble des mots sans égard à leur valence émotive (all stimulus types).
Le groupe contrôle (Sleep; sans privation de sommeil) se rappelait tout aussi bien des mots avec valence positive que négative, relativement aux mots neutres.
Le groupe soumis à une privation de sommeil avait un problème important d’encodage, particulièrement pour les mots avec une valence _________ (déficit de rétention de _________ % par rapport au groupe sans privation de sommeil). À l’inverse, la capacité de rappel de matériel ayant une valence émotive négative n’était pas ou peu altérée suite à la privation de sommeil.
Ces résultats confirment le rôle du sommeil dans la consolidation de nouveaux apprentissages.
De plus, ils suggèrent que le manque de sommeil est associé à un encodage préférentiel de matériel ayant une valence émotionnelle _________ .
À partir de ce type d’étude, les chercheurs émettent l’hypothèse que les difficultés de sommeil pourraient contribuer aux perturbations de _________ et, à long-terme, au développement de problèmes de _________ .
Le groupe de sujets qui avait été privé de sommeil pendant 36 heures (Sleep Deprived) avait une capacité d’encodage (rappel) de 40% inférieure relativement au groupe contrôle qui avait dormi normalement, et ce, pour l’ensemble des mots sans égard à leur valence émotive (all stimulus types).
Le groupe contrôle (Sleep; sans privation de sommeil) se rappelait tout aussi bien des mots avec valence positive que négative, relativement aux mots neutres.
Le groupe soumis à une privation de sommeil avait un problème important d’encodage, particulièrement pour les mots avec une valence positive (déficit de rétention de 59% par rapport au groupe sans privation de sommeil). À l’inverse, la capacité de rappel de matériel ayant une valence émotive négative n’était pas ou peu altérée suite à la privation de sommeil.
Ces résultats confirment le rôle du sommeil dans la consolidation de nouveaux apprentissages.
De plus, ils suggèrent que le manque de sommeil est associé à un encodage préférentiel de matériel ayant une valence émotionnelle négative.
À partir de ce type d’étude, les chercheurs émettent l’hypothèse que les difficultés de sommeil pourraient contribuer aux perturbations de l’humeur et, à long-terme, au développement de problèmes de santé mentale.
Sommaire et conclusion
Le sommeil est essentiel pour être _________ le jour et bien _________ sur le plan _________ .
Le manque de sommeil entraîne de la _________ et perturbe les fonctions cognitives comme _________ , la _________ et le _________ de _________ .
Le sommeil joue également un rôle important dans la consolidation des _________ _________ et une privation de sommeil perturbe ce processus.
Le manque de sommeil a aussi des conséquences néfastes sur _________ et la _________ des _________ .
Il existe un lien étroit, possiblement bidirectionnel, entre problèmes de sommeil et problèmes de _________ _________ .
Le sommeil est essentiel pour être vigilant le jour et bien performer sur le plan cognitif.
Le manque de sommeil entraîne de la somnolence et perturbe les fonctions cognitives comme l’attention, la concentration et le temps de réaction.
Le sommeil joue également un rôle important dans la consolidation des nouveaux apprentissages et une privation de sommeil perturbe ce processus.
Le manque de sommeil a aussi des conséquences néfastes sur l’humeur et la régulation des émotions.
Il existe un lien étroit, possiblement bidirectionnel, entre problèmes de sommeil et problèmes de santé mentale.