8. Le langage écrit

Question 1

Qu’est-ce que l’hypothèse du recyclage neuronal?

Answer 1

Les cultures ont sélectionné des formes «dont l’apprentissage requiert un minimum de reconversion cérébrale»

Question 2

Pourquoi faut-il comprendre le mot pour comprendre le sens?

Answer 2

On reconnait une forme orthographique pour accéder à son sens. Ou alors analyser un mot ou alors voir que c’est un non-mot / pseudo-mot (séquence de lettre, forme orthographique qui n’est pas un mot de la langue ms qu’on peut lire ds un système alphabétique). Il faut convertir l’écrit en oral.

Question 3

Qu’est-ce que le modèle de lecture à 2 voies?

Answer 3

Pour lire le mot chapeau il y a deux possibilités (il faut déjà faire une analyse visuelle)

• Soit je reconnais chaque mot et ensuite je convertis les lettres en son  processus analytique graphème – phonème
• Soit je fais une représentation mentale ds mon lexique orthographique pour reconnaitre le mot chapeau  processus lexicale ms il est possible que si j’ai déjà rencontré le mot avant et qu’il est ds la mémoire à long terme.

Question 4

Quels sont les arguments pour le modèle à 2 voies?

Answer 4

• Double dissociation en neuropsychologie:

Un patient ap. une lésion cérébrale, lit très bien les mots en bleu et rouge, ms il ne sait pas lire les nouveaux mots ( à gauche)
Inverséement, un patient ap. une lésion cérébrale, il lit les mots en bleus ou mots mais ne sait plus lire les mots irréguliers.
On voit qu’il y a une double dissociation car une fois c’est un patient qui arrive à faire qch mais pas qch d’autre et un autre arrive à faire et à ne pas faire exactement l’inverse.

A: processus analytiques : (assemblage, voie phonologique) atteints, peut lire uniquement via le lexique
B: processus lexical : (adressage) atteint, peut lire uniquement via les processus analytiques  peut lire tous les mots réguliers qui se prononcent comme ils sont écrits et aussi ts les nveaux mots ms il ne sait pas lire les mots qui demandent une connaissance en plus (la connaissance de la mémoire)  pour femme, il lira fame ou oignon il dira OIgnon car il utilise le processus analytique

Question 5

Quels sont les 2 positions extrêmes pour la reconnaissance du mot écrit?

Answer 5

• Reconnaissance holistique
• Reconnaissance analytique
• > en réalité les deux se passent

Question 6

Qu’est-ce que la reconnaissance holistique ?

Answer 6

le mot est reconnus grâce à sa forme globale: on a pas besoin de reconnaitre chaque lettre mais on reconnait la forme globale du mot

Question 7

Qu’est-ce que la reconnaissance analytique?

Answer 7

toutes les lettres doivent être codées pour reconnaître le mot  on a besoin de reconnaitre chaque lettre

Question 8

Quels sont les arguments pour la reconnaissance d’une forme globale (holistique)?

Answer 8

1. A. Le temps de lecture est ralenti si la forme globale est altérée:
   ﮦ LHV et DL plus rapides pour minuscules que MAJUSCULES*
   ﮦ temps de lecture augmente si on mélange minuscules et majuscules  la lecture est plus lente pour les lettres majuscule que pr les lettres minuscules
   MéLAngE de CaSsEs (Smith, 69)
   Le mot active une forme visuelle qui dépend essentiellement du dépassement ou non du bas et du haut des voyelles. Si on fait varier la forme globale en alternant majuscule et minuscule notre reconnaisse est ralentit, ça altère la forme globale du mot. La lecture, en règle généralement est plus longue en majuscule que minuscule car il y a pas la forme globale.
2. B. On reconnaît le mot même si dégradé ou en écriture manuscrite
3. C. Les erreurs (dans des textes) sont moins bien détectées si on substitue des L par des L de forme similaire
   Les écoles sont fernées le dimanche et duranf les vasances d’été
   Les écoles sont fertées le dimanche et durang les vadances d’été

Question 9

Quels sont les critiques des arguments pour une forme globale?

Answer 9

1. Pour arguments 1. A.  moins d’expérience avec des majuscules que des minuscules
2. Pour arguments 1.C.  le facteur de confusion est la similarité physique des L et non la forme globale (Besner, 89; Paap, 84)
   Paap et al ’84:
   lecture de textes avec des L altérées: pour than
    erreur peu détectée dans tban
    erreur mieux détectée dans tdan (et dans tnan)

Question 10

Quels sont les arguments pour une reconnaissance analytique ?

Answer 10

2A. représentation de la L comme unité abstraite, indépendante de la typographie
A a a A a -> allographes
2B. la position des lettres est codée : -> ex on doit pouvoir différencier lion loin crue cure
2C. il y a une position optimale du regard pour la reconnaissance du mot
Argument : 2. B. Est-ce que la position relative des lettres est codée?
• Sleon une édtue de l’Uvinertisé de Cmabrigde, l’odrre des ltteers dans les mtos n’a pas d’ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soit à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlbème.
• La znotaoin des commnuuaéts mcaorebnhtiuqes de rcéfis fargnaents a été eaximéne le lnog de duex biaes d’un éocssytmèe crolailen isnluiare. La rcihsese sépciifuqe, l’abodnnace et le rceuorveemnt des crouax ainsi que la rcihsese sépciifuqe des agleus augemnetnt du fnod vres l’etnére des duex biaes.

Argument 2. C. Position optimale du regard (optimal viewing position)
Qd on lit, on fait des saccades sur la ligne. Qd on fixe le regard sur un mot, la vision fovéale nous permet de bien lire les mots, ms ce qui est en dehors des 5 degrés est flou et on voit ps très bien. Alors où faut-il fixer le regard de manière optimale pour avoir une lecture optimale. Si c’était qch de globale, on aurait pas besoin de vision optimale  pour savoir si on a une vision optimale ou pas  on a fait une expérience.
• Idée d’un point de fixation idéal pour reconnaître toutes les L qui composent le mot (O’Regan, 90, 92, et al. 98)
La probabilité de devoir faire plusieurs fixations sur le mot augmente lorsque la première fixation s’éloigne du point de fixation optimal
(“Optimal Viewing Position” )

Question 11

Qu’est-ce que le paradigme de la décision lexicale avec amorçage ?

Answer 11

C’est une décision lexicale à l’écriture. Et il faut dire si le mot est un nom ou non. Il faut attendre la séquence en majuscule et dire si c’est un mot du français ou pas. Et qd on voit le mot en majuscule, il faut prendre une décision.
Qd c’est d’abord en minuscule puis ensuite en majuscule, ça facilite la reconnaissance du mot fleur.
Si tous les textes ciruclent là-dessus, cela montre que le codage de la position est encore débattue. On ne sait pas encore comment on code la position des mots.

Question 12

Quel est le rôle phonologique en lecture silencieuse? (positions)

Answer 12

• La phonologie ne joue pas de rôle en lecture silencieuse

- Médiation phonologique même en lecture silencieuse

Question 13

Que peut-on dire du fait que la phonologie ne joue pas de rôle en lecture silencieuse?

Answer 13

Le débit de lecture d’un lecteur expert est plus rapide que le débit de production orale
Si on lit un texte, on peut lire plus rapidement que qd on le produit à l’orale

Question 14

Arguments pour la médiation phonologique même en lecture silencieuse

Answer 14

1. Sub-articulation durant la lecture silencieuse
2. Effet de régularité même en lecture silencieuse
3. Effet d’homophonie et pseudo-homophonie

Question 15

Sub-articulation durant la lecture silencieuse

Answer 15

ﮦ Activité musculaire des organes articulatoires durant la lecture silencieuse: Hardyck & Petrinovich, 1970
ﮦ En lisant silencieusement ds la phrase, on a ns même l’impression de bouger les articulations et qd on met des électrodes  on mesure une activité des articulateurs lors de la lecture silencieuse. Il y a une sub-articulation de ce qu’on lit et donc une activation de l’orale

Question 16

Effet de régularité même en lecture silencieuse

Answer 16

ﮦ Effet consistance en DL et LHV: mots réguliers reconnus et lus plus rapidement que mots irréguliers (Stone et al. 97; Ziegler et al., 97)
ﮦ DL: décision lexicale ; LHV: lecture à voix haute)
ﮦ Inconsistance grapho-phonémique Une forme orthographique a plus d’une manière d’être prononcée
ﮦ Mots réguliers sont lus et reconnus plus facilement que les mots irréguliers.

Question 17

Effet d’homophonie et pseudo-homophonie

Answer 17

ﮦ Si ds une tâche on demande de dire si c’est un mot ou un non mot et qu’on insère des pseudos-mots, on est ralentit ds la décision car on arrive pas à le rejeter tout de suite. Car ils activent une forme phonologie existante.
ﮦ On est ralentit car ça active une forme phonologique  on arrive pas à décider rapidement si ça existe ou pas car on est contaminé car on sait que la forme phonologie existe.
ﮦ DL ralentie si présence d’homophones et de pseudo-homophones
ﮦ Exemple : basilique - bazilic – basilique quans – camp – cant – quand
ﮦ Mots homophones: Mots avec formes orthographiques différentes et même forme phonologique
ﮦ Ex. «seau», «sot», «sceau» à /so/
ﮦ Pseudo-homophones: Non-mot (pseudo-mot) orthographique avec la forme phonologique d’un mot
ﮦ Ex. «chapo», «bazilic», «fam»
ﮦ Détection d’erreurs plus difficile si l’erreur est un mot homophone ou un pseudo-homophone Coltheart et al. 1988, 1991

Une famme avec des cheveux noirs-> non détecté Une ferme avec des cheveux noirs-> détecté
⇒ l’information phonologique active l’information sémantique de l’homophone
Mm qd le lecteur expert utilise principalement sa voix lexicale, il repose qd même sur une activation phonologique.

Question 18

Deux positions pour l’écriture

Answer 18

1. Pour accéder à la forme orthographique d’un mot il faut d’abord accéder à sa forme phonologique (médiation phonologique)
2. La forme orthographique peut être accédée directement à partir de la sémantique (du lemma)

Question 19

Arguments pour Pour accéder à la forme orthographique d’un mot il faut d’abord accéder à sa forme phonologique (médiation phonologique)

Answer 19

a. Les erreurs orthographiques présentent des ressemblances phonologiques avec la cible orale:
ﮦ homophoniques: fête -> faite; vert -> verre
ﮦ phonologiquement plausibles: tank -> tanque; chapeau -> chapo
b. Impression du « langage intérieur » qui accompagne le processus d’écriture
ﮦ Qd on écrit on se parle à ns même, on surarticule de ce qu’on va écrire  montre qu’on passe par l’oral pour pouvoir écrire.
c. Capacités phonologiques et métaphonologiques en lien avec les capacités d’acquisition de l’écrit

Question 20

Deux processus exclusfis?

Answer 20

Les deux voies oeuvrent en parrallèle. Mm ds notre fonctionnement de tous les jours, on utilise des voies parallèles qui peuvent entrer en compétition.
on est systématiquement plus longs pr des mots qui sont inconsitents. On est surement plus longs car qd on veut lire photo, même en tant qu’adulte qui sait écrire, on va utiliser la voie qui amène à la mémoire à long terme. ms parralèlelemt il y a surement la voix analytique qui nous dit que c’est F la première lettre de photo. Ce conflit entre la voix analytique (dit que c’est F) et la voix lexicale (dit que c’est PH) fait qu’on est ralentit  montre qu’il y a deux voix qui sont en parallele et qui sont en conflit qui nous ralentira.
Il y a plusieurs processus qui empruntent des voix parralèleles et qui entrent en conflit.