6. Perception et compréhension Flashcards

1
Q

Quelles sont les propriétés de la parole posant un défi à son traitement?

A
  • variabilité de la parole
  • continuité de la parole
  • phénomène directionnel, mais avec chevauchements
  • caractère lacunaire, imparfait
  • rapidité (cf cours 5)
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2
Q

Variabilité de la parole

A

La Parole varie:

  • entre les individus
  • Intra-individuellement (ex. selon le débit)
  • Selon le contexte d’élocution et phonologique
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3
Q

Exemples de variabilité inter-locuteurs

A
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4
Q

Exemples de variabilité en fonction du contexte

A
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5
Q

Continuité de la parole

A

=> Les frontières entre les mots à l’oral ne sont pas marquées par des silences

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6
Q

Phénomène directionnel, mais avec chevauchement

A

Les caractéristiques spectrales du phonème /d/ varient en fonction du phonème qui le suit, p. ex. /de/ pas égal à /djo/

=> coarticulation & chevauchement entre les phonèmes adjacents

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7
Q

Caractère lacunaire, imparfait

A
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8
Q

Etapes de la reconnaissance des mots parlés:

Quels processus permettent de reconnaître des unités linguistiques à partir du signal?

A

–> segmentation infra-lexicale

–> catégorisation / identification

–> segmentation lexicale

–> alignement / appariement

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9
Q

Schéma processus du signal d’entrée à l’accès lexical

A
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10
Q

Perception de la parole au niveau infra-lexical

A

La segmentation:

déterminer les frontières entre les unités linguistiques

  • difficile à cause de: la continuité de la parole et la non-linéarité entre les sons

La catégorisation:

déterminer l’identité des sons

  • difficile à cause de: la variabilité de la parole

Quelle unité infra-lexicale?

  • phonèmes ou syllabes
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11
Q

Comment sont segmentés/identifié les phonèmes?

A

A. Information auditive

B. Information visuelle

C. Information contextuelle

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12
Q

Comment est perçue la différence entre des sons proches?

/pa/ - /ba/

/si/ - /schi/

/pa/ - /ka/

A

A. Sur la base des information auditives:

  • Tâche d’identification (choix forcé : ba->da)
  • Tâche de discrimination (stimuli identiques ou différents?
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13
Q

Comment sont segmentés/identifiés les phonèmes?

A

–> Perception catégorielle

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14
Q

Information visuelle:

Expliquez l’effet McGurk

A

Si audio est /bi/ mais visuel /gi/:

90% des personnes perçoivent le /bi/ comme /di/!

Si audio: /gaga/ mais visuel /baba/ - perçue: /dada/ à 98%

Si audio: /baba/ mais visuel /gaga/ - perçue: baga ou gaba (54%)

=> Rôle des informations visuelles dans l’identification

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15
Q

Information contextuelle

A

Modèle interactif –> l’information contextuelle (lexicale) peut intervenir dans la perception des phonèmes.

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16
Q

Information contextuelle

Restauration phonémique dans le contexte

A

Müller et Isard, 1963: Dans un contexte congruent, tous les mots sont correctement répétés, même si masqués par un bruit

Warren et Obusek, 1971: Dans un contexte de phrase, un mot partiellement mutilé est perçu comme intact.

=> Intégration d’informations bottom-up et top-down

17
Q

La segmentation lexicale

Qu’est-ce qui rend la segmentation difficile?

A
  • Il n’y a pas d’indices “explicites” de frontière entre les mots
  • Des mots peuvent en enchâsser d’autres (journal, frontière)
  • Les frontières syllabiques ne correspondant pas toujours à des frontières lexicales (les.copains mais le.zamis)
18
Q

La segmentation lexicale: les indices

A
  • Indices acoustiques (variations allophoniques des phonèmes en fonction de la position dans le mot)
  • Indices prosodiques (informations rythmiques spécifiques à la langue)
  • Restrictions phonotactiques (certaines séquences de phonèmes ne peuvent apparaître à l’intérieur d’un mot mais peuvent apparaître entre 2 mots - (kf/, /zn/)
  • Indices lexicaux (l’auditeur reconnaît un mot sans nécessité d’en identifier les 2 frontières)
19
Q

L’accès lexical

Comment associe-t-on une séquence-mot à un mot en mémoire

A

Deux propositions extrêmes:

A. recherche active/systématique à travers le lexique

B. processus automatique d’activation d’une unité représentée

20
Q

L’accès lexical

Recherche systématique vs activation automatique

A
21
Q

L’accès lexical

Modèle Cohorte (Marsle-Wilson)

A

–> Activation de l’ensemble des entrées lexicales qui partagent les segements initiqux (cohorte), réduction des candidats au fur et à mesure que l’information sensorielle se complète…. jusqu’au point d’unicité (PU) qui laisse un seul candidat

–> La reconnaissance peut être modulée par le contexte (mais ne réduit PAS la taille de la cohorte initiale)

22
Q

Quel est l’argument pour le modèle de cohorte (Marsle-Wilson)?

A

Le point d’unicité (PU)

Grosjean 1980: dévoilement successif à partir du début du mot

–> le mot est identifié dès que le phonème correspondant au PU est présenté

23
Q

L’accès lexical

Critiques au modèle Cohorte

A
  • Implique forcément l’identificatio du début du mot: comment reconnait-on un mot si un des segments initiaux est transformé?
  • La fréquence des mots et le contexte modulent l’effet de PU: pas pris en compte dans le modèle initial
24
Q

Quelles sont les alternatives au modèle Cohorte?

A

–> Modèles interactifs: information transmise en parallèle aux divers niveaux et rétro alimentation permettant la reconnaissance du mot même s’il est transformé

–> plusieurs candidats compatibles avec certaines portions du signal (pas seulement en fonction du début du mot) reçoivent de l’activation parallèle

25
Q

Comment les entrées lexicales sont-elles organisées?

A
  1. Effet de fréquence
  2. Effet d’amorçage sémantique
26
Q

Organisation par fréquence

A

Effet de fréquence des mots avec tous les paradigmes expérimentaux

27
Q

Effet d’amorçage sémantique: facilitation par le contexte

A

Amorçage sémantique: Meyer et Schvanevelt 1971

=> Phénomène automatique, effet présent même si l’amorce n’est pas perçue consciemment

28
Q

Sur la base de quoi peut-on interpréter un énoncé?

A
  • des mots
  • de l’ordre des mots et les informations morphologiques
  • des information prosodiques
  • des informations sémantiques / contextuelles
29
Q

Quelles sont les 2 idées à la base de la compréhension de la structure syntaxique (selon Chomsky)?

A

A. Autonomie de la syntaxe et grammaire universelle

B. Seule la structure profonde détermine le sens de la phrase, les transformations représentant un coût de traitement

30
Q

Quel est le coût de transformations

A. Dans des tâches de mémorisation de phrases

A
  • La structure de surface est souvent perdue après qq secondes
  • Les phrases passives, négatives etc. occupent davantage de mémoire que les phrases actives-affirmatives (K)
31
Q

Quel est le coût de transformations

B. Dans des tâches de jugement phrase-image

A

–> Le temps de vérification est plus long pour les phrases transformées (ex: plus lent pour des phrases passives ou si l’image est inverse)

32
Q

Coût des transformations - contre arguments

A

Dans certains contextes la phrase transformée (ex. la passive, ou la négative) n’est pas plus difficile à comprendre que la phrase active-affirmative.

33
Q

Comment sont analysées les structures syntaxiques?

Qu’est-ce qui est un ambiguité des attachements des syntagmes?

A

Phrase: “La mère embrasse sa fille et son fils rit

Ambiguité locale: 2 structures sont possibles jusqu’à un certain point de la phrase mais elle devient non-ambiguë une fois l’énoncé complet.

34
Q

Comment sont analysées les structures syntaxiques?

Qu’est-ce qui est une ambiguité des catégories syntaxiques?

A

“Elle regarde l’homme avec les jumelles”

“La petite brise la glace”

“L’avocat observe le député et le juge si peu fiable”

–> Ambiguïté globale: on peut dériver deux structures:

[Elle [regarde [l’homme [avec les jumelles]]]]

[Elle [regarde [l’homme] [avec les jumelles]]]