8 - Empathie et altruisme Flashcards
Définie le comportement pro-social.
- Toute action qui a pour but d’aider les autres, peu importe la motivation pour ce comportement
→ Partager, réconforter, aider
Définie l’altruisme.
- Une préoccupation pour le bien-être des autres qui est motivé intrinsèquement et qui s’exprime par des comportements pro-sociaux conscients et volontaires
→ L’altruisme est un état plus général, un aspect de la personnalité qui se développe avec le temps, qui est généralement associé à davantage de comportements pro-sociaux et une plus grande capacité d’empathie
→ mais comment déterminer si les motivations sont purement intrinsèques? C’est pas qqch qui se voit
Définie l’empathie.
- Capacité à comprendre et à partager les états émotionnels et affectifs des autres
→ Implique une véritable connexion émotionnelle avec l’autre personne, où l’on peut se mettre à sa place et ressentir ce qu’elle ressent
Définie la sympathie.
- Ressentir une motivation orientée envers le bien-être d’une autre personne
→ N’implique pas nécessairement une connexion émotionnelle profonde avec l’autre personne
→ peut être basé sur la pitié et la bienveillance
Vrai ou faux: Je peux être sympathique sans nécessairement être empathique. Je peux aussi être empathique sans nécessairement être sympathique.
Vrai
Est-ce que l’empathie, l’altruisme et la sympathie sont propre de l’être humain?
- Non, on a des milliers d’évidences d’empathie, d’altruisme et de comportements pro-sociaux chez les animaux
→ L’empathie serait surtout évidente chez les mammifères
→ L’altruisme est présent chez des espèces beaucoup plus simples telles que les abeilles qui n’hésitent pas à se sacrifier pour sauver la Reine
Vrai ou faux: L’empathie est une condition essentielle pour l’altruisme et les comportements prosociaux.
Faux: Bien que l’empathie contribue certainement à accroître l’altruisme et les comportements prosociaux, du moins chez les humains, il est plausible de considérer qu’elle n’est pas une condition essentielle
→ il va avoir d’autres motivations autre que l’empathie, p.ex: sens moral, récompenses, etc.
Nomme les théories de l’altruisme et le développement prosocial (4).
- Théories biologiques
- Théories de l’apprentissage social
- Argument circulaire
- Théories cognitives
Que propose les théories biologiques sur l’altruisme et le développement prosocial?
- Les humains vivent en groupes organisés et sont interdépendants; Les comportements pro-sociaux sont essentiels à notre survie, tout comme chez les autres mammifères.
- Les études de jumeaux montrent aussi des évidences empiriques suggérant une certaine influence génétique sur le développement de l’empathie, l’altruisme, les comportements pro-sociaux et la sympathie
→ un des enfants pleure, l’autre pleure aussi
Selon les théories biologiques, l’empathie et l’altruisme sont davantage influencés par…
- L’environnement partagé en bas âge
-
Les gènes et l’environnement non-partagé chez les enfants plus vieux
→ notamment influencé par le tempérament
→ p.ex: un enfant qui est plus en contrôle de ses émotions va pouvoir aider les autres plus facilement sans avoir ses propres émotions influencé - En d’autres mots : les parents ont plus d’influence en début de vie sur les comportements pro-sociaux. Toutefois, à mesure que l’enfant vieilli, ces comportements sont davantage influencés par son tempérament et par de nouveaux environnements tels que le cercle d’ami, l’école, etc
Que propose les théories de l’apprentissage social sur l’altruisme et le développement prosocial?
- On apprend en voyant les comportements pro-sociaux des autres êtres récompensés ou en étant récompensés pour nos propres actions
- Le problème c’est que les comportements pro-sociaux sont rarement récompensés de façon évidente et immédiate
→ Au contraire, habituellement il y a un coût apparent plus important
→ Il y a une récompense plus subtile et moins tangible
→ p.ex: pas de gain immédiat et évident si on travail un suicide help line – c’est certain qu’on aide, mais la récompense n’est pas aussi concret
Que propose la théorie de l’argument circulaire sur l’altruisme et le développement prosocial?
- La personne a fait un comportement pro-social, elle devrait donc avoir une raison pour le faire
→ on demande essentiellement c’est quoi le gain? - En disant ça on ne peut pas avoir tort, ce qui est un problème en science
→ on s’attend que tout le monde a des comportements pro-sociaux pour un certain gain
→ il est très difficile de juger la motivation intrinsèque, donc on tourne en rond parce qu’on ne peut pas vraiment déterminer la cause
Que propose les théories cognitives sur l’altruisme et le développement prosocial?
4 phases importantes :
1) Phase 1 – 2e année de vie: Les enfants montrent les premiers signes systématiques d’empathie et de sympathie en réagissant à la détresse des autres
→ p.ex: pleurer quand il voit un autre enfant pleurer (empathie)
→ p.ex: tenter de consoler un autre enfant (sympathie)
2) Phase 2 - entre 3 et 6 ans: Les enfants vont partager et aider les autres s’ils s’attendent à retirer un bénéfice en retour
→ p.ex: un compliment de la part de l’enseignant, se faire donner un bonbon
3) Phase 3 - période scolaire et pré-ados : Les normes sociales sont importantes. Les comportements valorisés socialement sont probablement bons alors on va le faire. Aussi, peur d’être jugé si on ne fait pas la bonne chose.
- À cette période, la sympathie joue donc un rôle plus important dans l’altruisme
→ «c’est la bonne chose à faire» (sympathie)
4) Phase 4 - adolescence âge adulte : Commence à comprendre la responsabilité sociale à un niveau plus abstrait. Compréhension implicite que ce sera le chaos social si on ne se respecte pas mutuellement. On devrait être altruiste envers plus de personnes, même des étrangers
Les théories cognitives place une importance dans les attributions internes et externes. Explique celles-ci dans le contexte d’empathie et d’altruisme.
- Si je fais une bonne action : j’en suis responsable et j’en prends le mérite (interne)
→ quand on est altruiste, on ne fait pas nécessairement la distinction quand on parle de qui qu’on aide
→ quand on fait des bonnes actions, c’est interne, mais quand c’est des mauvaises actions, on le place à l’externe - Donc si on a tendance à avoir davantage d’attributions internes, on devrait être plus altruiste en général
→ Les adolescents qui sont forcés par leur programme scolaire à faire du bénévolat vont aussi augmenter leur empathie, leur altruisme et faire plus de comportements pro-sociaux par la suite
Comment se démontre l’altruisme chez les enfants entre 12 et 18 mois?
→ Entre 12 et 18 mois, un enfant ira chercher un adulte pour qu’il console un autre enfant