2 - Gène et environnement Flashcards

1
Q

Différencie l’enfant orchidée de l’enfant pissenlit.

A
  • Enfant «orchidée»
    → plus sensible, fragile
    → va être plus influencé par son environnement (positif ET négatif)
    → va démontrer les comportements les plus mal adapté dans les environnements malsains
    → MAIS va aussi s’épanouir dans les environnements positifs
  • Enfant «pissenlit»
    → plus résilient
    → même dans un environnement malsain, il va démontré moins de trouble de comportement, va évoluer mieux que les autres
    → MAIS, même dans un environnement sain, il ne va pas fleurir autant que les enfants orchidée
    → va être moins influencé par son environnement, que ce soit bon ou mauvais, il est plutôt neutre
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2
Q

Des environnements à risque ont des effets négatifs sur le développement ___ et ___

A

Physique et psychologique.

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3
Q

Qui dit adaptation, dit modification de notre ___ ___

A

Bagage génétique

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4
Q

Qu’est-ce qu’un gène polyformé?

A

→ Certains gènes se présente naturellement avec une certaine variation dans leur forme, ce qui résulte en deux versions possibles du même gène

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5
Q

Comment pouvons-nous identifier quelle version du gène un individu possède?

A
  • Par une prise de sang
    → On peut donc comparer les comportements ou caractéristiques des individus ayant la version A du gène et ceux qui ont la version B pour en déduire les effets de ce gène sur l’organisme
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6
Q

En ce qui concerne le développement ___, on peut regrouper les différents gènes étudiés en ce qui a trait à leurs fonctions respectives

A

social

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7
Q

Les gènes affectant la transmission de ___ et de ___ ont fait l’objet de plusieurs études

A

Sérotonine; dopamine

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8
Q

Comment la dopamine joue son rôle dans le développement de l’enfant?

A
  • Une plus faible efficacité « dopaminergique » est associée avec des problèmes d’attention (TDAH) et une certaine indifférence aux stimuli de l’environnement, la prise de risque et la dépendance
    → aussi associé à l’impulsivité, les comportements de dépendance et la recherche de sensations fortes
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9
Q

Comment la sérotonine joue son rôle dans le développement de l’enfant?

A
  • La sérotonine est un neurotransmetteur qui circule dans le sang. Il joue un rôle dans la thermorégulation, les comportements alimentaires et sexuels, le cycle veille-sommeil, la douleur, l’anxiété, le contrôle moteur et les changements d’états émotionnels
    → notamment ecstasy, LSD, amphetamine vont jouer sur la sérotonine et avoir des effets sur les comportements sexuels
    → on va être plus animé et moins dans un état dépressif quand on augmente la sérotonine dans le sang
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10
Q

Qu’est-ce que le gène MAOA fait selon l’étude Dunedin?

A
  • Le gène MAOA est un modérateur de l’association entre l’abus parental à petite enfance et les comportements antisociaux à l’âge adulte
    → il y a un lien entre l’abus parental et les comportement antisociaux, mais avec le modérateur MAOA, la force entre ces 2 variables va changer
  • Le gène 5-HTT modère l’association entre l’abus parental à la petite enfance et la dépression à l’âge adulte
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11
Q

Définie le terme diathèse.

A
  • Extériorisation phénotypique d’un génotype anormal, caractérisé par une prédisposition à contracter certaines maladies (i.e., plus de chances d’avoir certaines maladies)
    → L’idée centrale est que certains individus ont une vulnérabilité accrue (génétique, tempérament, etc.) qui fait qu’ils sont davantage affectés par les stresseurs de l’environnement
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12
Q

Selon la théorie de diathèse stress, comment l’environnement va influencé la personne? Quelles sont des critiques de ce modèle?

A
  • Selon cette théorie, les individus qui n’ont pas cette vulnérabilité originale (la variation dans le gène) sont peu ou pas affectés par les événements négatifs et sont considérés comme étant résilient
    → Donc implicitement la résilience ne se présente qu’en cas d’adversité
    → on sait seulement si l’enfant est résilient quand il est dans un environnement à risque
  • Il s’agit d’une vision très négative de l’interaction gène-environnement, parce que soit on est protégé des événements négatifs, soit on est affecté négativement
  • Mais en aucun cas, dans ce modèle, on ne s’attarde aux bienfaits que peut apporter l’environnement à un individu
    → limite: on est tous pareil si on est pas dans un environnement à risque, ce qui n’est pas nécessairement réaliste
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13
Q

Les individus varient non seulement quant à la façon dont ils sont influencés par les événements ___ mais aussi quant à la façon dont ils sont influencés ___ par les ressources disponibles dans l’environnement et le support qu’ils reçoivent

A

Négatifs; positivement

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14
Q

Vrai ou faux: Un gène réactif est mauvais.

A

Faux: Un gène réactif n’est ni bon ni mauvais; Si l’enfant à la version « réactive » du gène, il va être plus affecté par un environnement pauvre mais va aussi profiter davantage d’un environnement positif

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15
Q

Qu’est-ce qu’ont démontré les résultats de la recherche de Bakermans-Kranenburg sur les interactions gène-environnement concernant les récepteurs de dopamine (DRD2 et DRD4)?

A
  • Les résultats indiquent que les enfants porteurs de la version « réactive » (les enfants orchidée) du gène sont beaucoup plus influencés par l’environnement, qu’il soit positif ou négatif
    → ici on démontre que l’enfant est non seulement grandement influencé par l’environnement à risque, mais aussi par l’environnement optimal
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16
Q

Quelles sont les limites des résultats de la recherche sur DRD2 et DRD4?

A
  • 1ère limite : L’environnement, particulièrement les parents, peuvent s’adapter aux caractéristiques de l’enfant. Il est donc possible que ce ne soit pas vraiment un effet d’interaction mais un effet de l’enfant simplement
    → Exemple: Les enfants très réactifs sont ceux qui ont le plus de troubles de comportements surtout quand les parents ne sont pas sensibles; Par contre, suite à une intervention pour aider les parents à être plus sensibles, ce sont les enfants réactifs qui bénéficient le plus de l’intervention
  • 2e limite : Même pour les enfants peu réactifs, il y a une limite à leur capacité à ne pas être affectés par un environnement très négatif
17
Q

Selon l’étude sur les DRD2 et DRD4, Brooks-Gunn propose un troisième modèle qui complète le modèle précédent sur la sensibilité différentielle. Qu’est-ce qu’ils ont ajouté au modèle?

A
  • Une composante de distinction des environnements sociaux
    1) Environnement optimal
    2) Environnement à risque
    3) Environnement à très haut risque
    → p.ex: à très haut risque; famine, environnement très extrême
18
Q

Selon l’étude de Ellis et. al., qui décrit des principes de base des interactions gène-environnement; les individus qui sont très susceptibles aux influences ___, le sont à la fois pour les influences ___ et ___

A

Environnementales; négatives; positives

19
Q

Selon l’étude de Ellis et. al., qui décrit des principes de base des interactions gène-environnement; la sensibilité accrue augmente la ___ ___ à l’environnement

A

Réceptivité développementale

20
Q

Selon l’étude de Ellis et. al., qui décrit des principes de base des interactions gène-environnement; La susceptibilité accrue s’inscrit dans la biologie du système nerveux, donc une différence génétique s’exprime par des différences sur le plan ___

A

Neurobiologique
→ p.ex: une variation du DRD4 va soit avoir une diminution du niveau de dopamine ou une augmentation

21
Q

Selon l’étude de Ellis et. al., qui décrit des principes de base des interactions gène-environnement; ___ joue un rôle au même titre que les variations génétiques afin de déterminer les différences dans la susceptibilité biologique

A

L’expérience
- C’est l’épigénétique

22
Q

Selon l’étude de Ellis et. al., qui décrit des principes de base des interactions gène-environnement, est-ce vrai ou faux que la susceptibilité aux influences environnementales demeure stable avec le temps et l’âge.

A

Faux: La susceptibilité peut changer à tout âge chez un même individu, et les différences entre les individus s’observent à tout âge

23
Q

Selon l’étude de Ellis et. al., qui décrit des principes de base des interactions gène-environnement; Les différences individuelles sont ___ dans un sens évolutionniste et ont été préservées au fil du temps par des pressions de différents contextes ___, ___ et ___

A

Adaptatives; sociaux; physiques; historiques

24
Q

Selon l’étude de Ellis et. al., qui décrit des principes de base des interactions gène-environnement; est-ce vrai ou faux que ce mécanisme permet la survie de l’espèce en modérant l’effet de l’environnement sur notre développement et notre survie

A

Vrai: en tant qu’être humain, on ne va pas toutes réagir de la même façon et nos gènes ne vont pas se modifier de la même façon
→ ce qui fait en sorte qu’on n’est pas toutes pareil, qui nous permet la survie
→ p.ex: si on est toutes sensibles de la même façon, et on passe à travers un certain environnement on va toutes passé à des actes de dépression qui ne permet pas la survie

25
Q

Qu’est-ce qu’ont démontré Michael Meaney et son équipe par rapport à l’épigénétique?

A
  • Michael Meaney et son équipe ont démontré que l’environnement peut modifier l’expression des gènes dont on hérite à la naissance
    → Et ces modifications sont ensuite transmissibles de génération en génération
    → On désigne leur domaine de recherche sous le nom d’épigénétique : C’est-à-dire l’étude de l’influence de l’environnement sur l’expression des gènes
26
Q

Les gènes peuvent être comparés à…

A
  • Des livres dans une grande bibliothèque
    → peuvent être lu fréquemment ou pas, peuvent être cachés, d’autres mis en évidence, certains plus accessibles que d’autres
    → donc, on ne change pas nécessairement le livre ou le contenu, mais on change la probabilité qu’il soit lu
27
Q

Comment est-ce que la séquence d’ADN peut avoir une influence sur la lecture des gènes?

A

→ certaines vont être plus lousse et d’autres plus serrés (plus ou moins difficile à lire)

28
Q

Quelle était l’étude de Meaney et ses collègues?

A
  • Deux comportements sont importants chez les rats qui ont été observés : le léchage des petits et une position qui facilite la tétée
    → Certaines mères rates ont des comportements « affectueux » alors que d’autres manquent de sensibilité
  • Meaney et ses collègues ont pu associer des bébés ayant une variation génétique particulière et des mères affectueuses ou non-affectueuses, créant ainsi un véritable design expérimental impossible à reproduire avec les humains
  • Résultats:
    → Les rats mal léchés, ont des niveaux plus élevés de corticostérone, ont des dendrites plus courtes, et une densité de neurones plus faible dans leur hippocampus
    → Ceci fait en sorte que ces bébés sont dans un état de stress constant
    → Le type de gène du rat n’a pas d’influence sur le rat si la mère a des comportements « affectueux »
    → Le gène réactif a une influence négative seulement lorsque la mère n’est pas « affectueuse »
    Mais plus important encore : Les comportements maternels affectueux modifient le code génétique qu’ils vont transmettre à leurs propres petits
29
Q

Qu’est-ce qu’ont démontré Cameron, Fish et Meaney au sujet de la puberté et les mères négligentes?

A
  • Ont aussi démontré que les femelles qui ont eu des mères négligentes atteignent la puberté plus rapidement, ont plus de comportements sexuels précoces et se rendent disponibles sexuellement plus fréquemment. De plus, elles investissent moins dans les soins à leurs propres enfants mais ont plus de bébés
    avantage évolutionniste de ce phénomène: si un individu vit dans un milieu à risque et veut assurer sa reproduction (survie de l’espèce), c’est avantageux pour lui de commencer plus tôt parce que son espérance de vie est moins grande, et le fait d’avoir plusieurs enfants assure la survie encore plus (si un des enfants meurt)
30
Q

Comment le corps peut-il devancer la puberté?

A
  • Les télomères…
    → vont nous protéger contre un vieillissement prématuré
    → si un enfant est réactif dans un bon environnement, on va observé des télomères qui sont plus large, ce qui est associé à un vieillissement plus tardif
    → ET sa dégénérescence va être tardé (ainsi que sa puberté)
    → une puberté plus tardive est plus idéale (moins de risques physiques, psychologique, sociaux, etc.)