7. Concept de soi et relation à l'autre Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que le concept de soi?

A
  • somme des perceptions qu’un individu a de lui-même,de ses caractéristiques personnelles (physique, affectif, créatif, intellectuel)
  • Perceptions que l’individu a de ses relations avec les autres et avec différents aspects de sa vie sociale
  • jugements que l’individu porte sur chacune de ses perceptions de lui-même (estime de soi)
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Q

Qu’est-ce que le soi idéal?

A

-correspond à ce que l’individu aimerait être, sur divers plans:
physique, affectif, créatif, intellectuel, social

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3
Q

Qu’est-ce que le soi social?

A
  • ce que l’on croit qu’on montre de soi (visible aux autres)

- notre perception de ce que l’on montre peut être plus ou moins juste

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4
Q

Qu’est-ce que l’expérience de l’organisme?

A
  • perspective humaniste
  • est-ce que notre ressenti s’accorde avec qui nous sommes vraiment?
  • potentiel inné qui permet à l’individu d’évaluer si les diverses expériences vécues sont actualisantes ou non se nomme «évaluation organismique»
  • si une expérience est conforme au besoin, elle est positive; sinon négative
  • un individu peut être plus ou moins connecté à son processus d’évaluation organismique
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5
Q

Qu’est-ce que la congruence?

A
  • Lorsque l’expérience de l’organisme et le soi; entre le soi et le soi idéal; entre le soi et le soi social sont semblables, vont dans le même sens.
  • favorisé par la considération positive inconditionnelle
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6
Q

Qu’est-ce que l’incongruence?

A

-Lorsque l’expérience de l’organisme et le soi; le soi et le soi idéal, le soi et le soi social sont dissemblables, il y a un écart important

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7
Q

Qu’est-ce qu’une figure d’autorité?

A
  • cible de contestation, mais aussi une source d’influence importante
  • peut être une figure parentale, un leader désigné, un patron, un détenteur du savoir dont on a besoin
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8
Q

Qu’est-ce qu’un gourou?

A
  • quelqu’un qui se présente comme un détenteur de savoir/maitre, sans formation ou structure pour encadrer son travail
  • abus d’autorité commun
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9
Q

Quels sont des exemples d’obéissance à l’autorité?

A
  • holocauste
  • suicides collectifs (jim jones) (peoples temple)
  • heaven’s gate
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10
Q

Nomme 2 types d’expériences portant sur l’obéissance:

A
  • obéissance aux médecins (1950): infirmières administrent la dose létale à des patients
  • obéissance à l’expérimenteur: Milgram
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11
Q

Quelles sont les variantes de l’expérience de Milgram?

A
1-la proximité de la victime
2-la proximité de l'autorité
3-la différence sexuelle
4-l'effet de l'âge
5-l'autorité
6-la méthode
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12
Q

Comment Milgram a t’il analysé l’obéissance à l’autorité?

A
  • comportement inhérent à la vie en société
  • tout individu dans une hiérarchie passe de l’état autonome à l’état agentique
  • 3 stades: conditions préalables à l’obéissance, l’état agentique, le maintien de l’obéissance
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13
Q

Quelles sont les conditions préalables à l’obéissance?

A
  • Socialisation
  • éducation reçu
  • valeurs sociétales
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14
Q

Qu’est-ce que l’état agentique?

A

syntonisation -» grande réceptivité à l’endroit de l’autorité au point à résister à des signes extérieurs-» engourdissement au jugement et esprit critique
-perte du sens des responsabilité: l’autorité devient la personne cible en cas de conséquences négatives

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15
Q

Qu’est-ce que le maintien de l’obéissance?

A

-la personne se sent mal de ses actions, mais peut se réconforter du fait qu’elle vit un malaise face à cela + transfer de responsabilité = maintient du comportement d’obéissance

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16
Q

Quelle est la motivation à exercer le rôle de l’autorité pour la structure psychotique?

A

-mission délirante à accomplir, coûte que coûte

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17
Q

Quelle est la motivation à exercer le rôle de l’autorité pour la structure perverse?

A
  • Plaisir, gratification narcissique à travers l’exercice du pouvoir
  • instrumentalisation/déhumanisation de l’autre
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18
Q

Quelle est la motivation à exercer le rôle de l’autorité pour la structure état-limite?

A

-recherche d’attention, d’idéalisation

19
Q

Quelle est la motivation à exercer le rôle de l’autorité pour la structure névrotique?

A
  • bien faire son devoir, voir au respect de règles reconnues comme justes
  • moralité/devoir
20
Q

Quelle est la motivation à obéir à l’autorité pour la structure psychotique?

A

-reconnait sa mission dans la parole de l’autorité, «fusionne» avec celle-ci

21
Q

Quelle est la motivation à obéir à l’autorité pour la structure perverse

A

-Recherche un bénéfice secondaire; contrat grâce auquel le pervers a une certaine prise sur l’autorité

22
Q

Quelle est la motivation à obéir à l’autorité pour la structure état-limite?

A

-Permet de se déresponsabiliser

23
Q

Quelle est la motivation à obéir à l’autorité pour la structure névrotique?

A

-Surmonte le sentiment de ne pas être à la hauteur

24
Q

Quelle est la conclusion de l’étude de Zimbardo?

A

Le contexte a plus d’effet sur la comportement et la désindividuation que les caractéristiques personnelles d’une personne.

25
Q

Quelles sont les 2 types de demande thérapeutique?

A
  • consciente et inconsciente

- varie en fonction de la personne qui la formule (structure de personnalité), celle qui la reçoit et l’enjeu clinique

26
Q

Décris l’importance de l’alliance thérapeutique:

A

condition sine qua non au travail en thérapie

-principal facteur de changement

27
Q

Qu’est-ce que le transfert?

A
  • processus par lequel les désirs inconscients s’actualisent
  • répétition de prototypes infantiles dans les relations
  • patron relationnel
  • au centre du travail en thérapie
28
Q

À quoi ressemble le transfert d’un psychotique?

A
  • symbiose avec le thérapeute (pensée commune)

- peut facilement se transformer en persécution

29
Q

À quoi ressemble le transfert d’un pervers?

A

-Instrumentalisation du thérapeute, pour se défendre d’une perte traumatique

30
Q

À quoi ressemble le transfert d’un état-limite?

A
  • Tendance à la déresponsabilisation/dépendance
  • Rend le thérapeute responsable de son ressenti
  • mode de fonctionnement clivé (idéalisation du thérapeute)
  • estime de soi à soigner
31
Q

À quoi ressemble le transfert d’un névrotique?

A
  • Thérapeute est entier, là pour aider

- Vue comme l’expert, celui qui peut aider à surmonter l’infériorité

32
Q

Qu’est-ce que le contre-transfert?

A
  • ensemble de réactions inconscientes du thérapeute à l’égard de son patient, et au transfert de celui-ci
  • outil en thérapie (intervention)
33
Q

Quelles formes peuvent prendre le contre-transfert?

A
  • TOUT
  • ressenti affectif
  • sensations corporelles
  • phénomènes de dissociation
34
Q

À quoi ressemble le contre-transfert face à un psychotique?

A
  • se sentir envahi, intrusion
  • patient contamine notre pensée/fonctionnement
  • il travaille pour rendre l’autre comme son pareil
35
Q

À quoi ressemble le contre-transfert face à un pervers?

A
  • on se sent instrumentalisé
  • riposte
  • pervers est séducteur, flatte l’égo au départ
  • désir d’exécution en publique
36
Q

À quoi ressemble le contre-transfert face à un état-limite?

A
  • au début flatté de l’idéalisation, on peut vite devenir dérangé par la dépendance/déresponsabilisation
  • on se sent responsable du sort du client (vie ou mort)
37
Q

À quoi ressemble le contre-transfert face à un névrotique?

A
  • thérapeute a de l’espace pour réfléchir, penser
  • sentiment de ne pas être à la hauteur de notre rôle d’expert: imposteur
  • culpabilité et impuissance
38
Q

Qu’est-ce qui aide à bien lire le transfert et le contre-transfert?

A
  • bien se connaitre
  • être en forme, bien dormir, ne pas avoir faim/soif
  • conscience de l’état dans lequel ont ait (reconnaître puis tasser les préoccupations)
39
Q

Qu’est-ce qui peut nuire à la lecture du transfert/contre-transfert?

A

-prise de psychostimulants

40
Q

Qu’est-ce que la culture?

A
  • Tout ce qu’un groupe formule: langue, règles, rituels, rôles =codification mise en place par le groupe qui sert de mode d’emploi
  • nécessaire à la civilisation
  • phylogénétique= création/évolution du groupe/espèce
  • ontogénétique=création/évolution de l’individu
41
Q

Comment la culture de «l’autre» varie de la notre?

A
  • autres rites, moeurs, réponses aux questions existentielles
  • similitudes, mais aussi différences qui engendrent des réactions contre-transférentielles larger sclaes, + primitive
42
Q

Décris la rencontre entre 2 cultures:

A
  • attitudes: curiosité ou fermeture-réactions: peur, dégout, envie, excitation, colère
  • réalité: explorateur, conquérants, voyageurs: génocide, exclavage, exploitation
  • fiction: films d’invasion extraterrestre -» confrontation avec un seul survivant
43
Q

Décris l’apport et pièges de la notion de «compétence»:

A
  • formation met surtout l’accent sur les connaissances cognitives (coutumes, croyances, rituels, traditions)
  • présentation souvent folklorisée, stéréotypée et figée
  • Connaissances pratiques sont utiles, mais ne peuvent pas remplacer la richesse du contact direct, de l’échange