35. Bilan psychologique Flashcards
A quoi contribuait historiquement le bilan psychologique clinique ?
A l’identification des symptômes et à l’établissement d’un diagnostic psychopathologique.
Comment considère-t-on aujourd’hui la notion de diagnostic ?
S’est largement étendue pour inclure diverses notions, qui font référence aux caractéristiques fondamentales de la personnalité, aux différences individuelles, aux facteurs transitoires d’adaptation ou d’inadaptation et aux ressources psychologiques disponibles dans l’histoire du sujet.
Comment considère-t-on alors le bilan psychologique ?
Qu’il est, de fait, constitutif du processus thérapeutique. Il facilite le travail dans les choix d’interventions thérapeutiques et/ou éducatives ciblées, éclaire les singularités du sujet et objective les différences individuelles.
Qu’est-ce qui a facilité le développement des procédures d’interprétation ?
L’élargissement de la notion de diagnostic et l’intégration d’apports théoriques issus de référentiels psychométriques, cognitifs ou psychanalytiques.
Qu’a permis le développement des procédures d’interprétation ?
De répondre à des questionnements cliniques spécifiques.
Qu’a permis la réponse à des questionnements spécifiques ?
L’orientation de la réflexion thérapeutique et de fait => véritable utilité clinique.
Que permet le bilan psychologique d’un point de vue des pratiques professionnelles ?
- de nuancer la perception du cas singulier,
- d’ouvrir de nouvelles possibilités explicatives
- d’élaborer de nouvelles manières de penser les psychopathologies des patients.
- de favoriser l’échange et la communication entre professionnels, par un langage commun, qui fonde la compréhension des phénomènes cliniques.
- spécificité professionnelle des psychologues cliniciens clairement identifiée
Par quoi est légitimée la spécificité des psychologues cliniciens ?
- Par la formation aux différents référentiels théoriques aux diverses méthodologies en psychologie clinique,
- par le principe déontologique de responsabilité professionnelle
Qu’est-ce que le principe déontologique de responsabilité professionnelle ?
La capacité à prendre une décision quant aux choix des méthodes que le psychologue clinicien conçoit et qu’il met en œuvre.
Qu’apporte un bilan psychologique du point de vue du patient ?
Permet de répondre aux attentes, souvent fortes, d’un sujet, qui au cours, des tests, s’observe, s’évalue et s’apprécie.
Qu’est-ce qu’un test « utile » pour le sujet ?
Celui qu’il comprend facilement (dans ses consignes et ses modalités de passation), qui lui paraît pertinent eu égard à son propre questionnement, et qui est perçu comme étant bien connu du psychologue, ce qui lui confère un sentiment de confiance dans la situation clinique et de « sécurité » relationnelle.
Que montre l’étude des différents tests, des démarches méthodologiques, des processus psychologiques mobilisés ?
Qu’un bilan psychologique est une expérience complexe, qui a un impact significatif sur la personne évaluée, sur l’environnement et sur les professionnels.
Quel est l’impact du bilan psychologique sur le sujet ?
Le renvoie à des perspectives de modifications du rapport à lui-même, au niveau cognitif, affectif, de la représentation et de l’estime de soi.
Quel est l’impact du bilan psychologique sur l’environnement ?
Apporte des éléments qui facilitent la communication et contribuent à la prise de décision.
Quel est l’impact du bilan psychologique sur le psychologue ?
Permet d’asseoir son expertise, sa légitimité et sa spécificité méthodologique.
